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Citations de Jeffery Deaver (304)


Emma hurla.
– Chérie ! Chérie ! cria son mari.
Un visage les observait à travers la fenêtre de derrière. L’homme avait la tête couverte d’un bas, mais on distinguait sa coupe en brosse, ses cheveux blonds et un tatouage en couleurs dans son cou. Ses yeux semblaient presque surpris de voir des gens si près. Il portait une veste de treillis. Il frappa au carreau. Dans l’autre main, il tenait un fusil, canon dressé. Il souriait de manière sinistre.
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Emma ne quittait pas des yeux le pistolet noir dans la main du grand type
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En outre, elle possédait un passé pittoresque.
Le propriétaire d’un gros abattoir de Chicago l’avait fait construire avant la Seconde Guerre. Des années plus tard, on découvrit qu’il avait amassé une partie de sa fortune en vendant de la viande au marché noir et en détournant le système de rationnement mis en place pour nourrir les troupes. En 1956, on avait retrouvé son corps flottant à la surface du lac. Sans doute avait-il été victime d’anciens combattants qui avaient eu vent de sa combine et l’avaient assassiné, avant de fouiller la maison à la recherche du butin honteux qu’il avait caché là.
Aucun fantôme n’apparaissait dans les diverses versions de sa mort, mais Emma et Steven ne pouvaient s’empêcher de broder. Quand ils recevaient des amis, ils s’amusaient à repérer qui, parmi eux, laissait les lumières allumées et qui bravait l’obscurité après avoir entendu ces histoires.
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Des pas ?
Non, impossible. Les autres résidences secondaires autour du lac étaient vides en ce vendredi après-midi glacial du mois d’avril.
Emma Feldman, la petite trentaine, posa son martini sur la table de la cuisine où elle était assise, face à son mari. Elle coinça une mèche de cheveux noirs bouclés derrière son oreille et s’approcha d’une des fenêtres sales. Elle ne vit que les bouquets denses de cèdres, de genévriers et de sapinettes noires accrochés au flanc d’une colline escarpée, dont les rochers ressemblaient à des os jaunis et lézardés.
– C’était quoi ? demanda son mari.
Elle haussa les épaules et revint s’asseoir.
– Je ne sais pas. Je n’ai rien vu.
Dehors, le silence régnait à nouveau.
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Le silence.
Les bois autour du lac Mondac étaient totalement calmes, à mille lieues de la ville grouillante et chaotique où le couple vivait durant la semaine.
Ce silence était brisé uniquement par le a-hoo-ah d’un oiseau lointain, le chant caverneux d’une grenouille.
Et soudain : un autre bruit.
Un bruissement de feuilles, deux craquements impatients comme des branches qui se brisent.
Des pas ?
Non, impossible. Les autres résidences secondaires autour du lac étaient vides en ce vendredi après-midi glacial du mois d’avril.
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Dehors régnait toujours une atmosphère aussi lourde, immobile dans un ciel jaunâtre, et les immeubles environnants étaient maculés de suie comme des ossements calcinés.
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Tout se mit à tanguer autour d'elle dans une obscurité épaisse trouée de lueurs fugitives , zigzagantes, emportées par des lambeaux de ténèbres tourbillonnantes.
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La mort a toujours été une bonne affaire pour les vivants.
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Un criminologue est un homme de la Renaissance. Il lui faut connaitre la botanique, la médecine, la chimie, la littérature, la mécanique. Plus il sait de choses - que la cendre à haute teneur en strontium provient sans doute d'un incendie sur une autoroute, que " faca" signifie couteau en portugais, que les Éthiopiens n'utilisent pas de couverts et mangent exclusivement avec leur main droite, qu'une balle , qui porte cinq éraflures incurvées vers la droite, ne peut pas avoir été tirée par un Colt -, plus il a de chances de faire un rapprochement susceptible de donner un visage à l'inconnu dont il a relevé les traces sur la scène de crime.
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Je n'échangerais ma vie contre rien d'autre. Regardez le reste de l'humanité, tous ces morts-vivants. Ce sont des cadavres, Brynn. Ils restent assis, énervés, en colère à cause d'un truc qu'ils ont vu à la télé et qui pourtant ne signifie absolument rien pour eux...
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Cela fait quinze ans que je désamorce des bombes. Les explosifs, ce n’est pas comme les armes à feu. Pas besoin de regarder les gens droit dans les yeux quand on les tue. Pas la peine d’être dans les parages. Et blesser des innocents n’a aucune importance… Au contraire, blesser des innocents fait partie du message.
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Comme j’ai de gros nichons, les hommes aiment bien me voir, et je fais assez bien l’amour, je crois. En plus, j’aime ce que je fais. Je gagne bien ma vie. J’ai même des fans qui m’envoient des lettres. Par centaines.
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Les hommes tiennent le haut du pavé dans le cinéma classique, mais dans le porno, c’est l’inverse. C’est comme le sexe dans la vie réelle : ce sont les femmes qui dominent. Nous avons ce que veulent les hommes, et ils sont prêts à payer pour l’obtenir. Nous gagnons plus d’argent que les hommes, nous décidons de ce que nous faisons ou pas. Nous occupons la position du dessus, si vous me pardonnez la plaisanterie.
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Pas mal d’objets avaient de quoi mettre la politesse à rude épreuve : des murs turquoise, un vase peint (représentant une femme en pantalon corsaire promenant un caniche), des lampes Lava, des tables en plastique en forme de reins, un abat-jour fait de cartons de produits de nettoyage Bon Ami et Ajax, des fauteuils en fer forgé et de toile noire genre hamac, une vieille console télé Motorola.
Et puis une collection de poupées de contes de fées, des animaux empaillés et des rayonnages couverts de livres.
Shelly prit sur une étagère un livre abîmé des frères Grimm, le feuilleta et le
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Mieux vaut garder le secret sur certaines choses.
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Il regagna son bureau pour chercher des informations sur le dénommé Feldman en interrogeant les diverses banques de données. Les plus importantes : NCIC, VICAP, l'identité judiciaire du Wisconsin et Google.
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"Ne t'inquiète pas pour les cadavres, Amie, ils ne te feront aucun mal. Occupe-toi d'abord de ceux qui en ont fait des cadavres." (…) Cherche attentivement, mais n'oublie jamais de regarder derrière toi.
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Tout était si difficile avec les enfants, songea-t-il. D'un côté, il fallait leur apprendre à se méfier des inconnus, à comprendre les dangers réels qui les entouraient, de l'autre ne pas les terroriser au point qu'ils n'aient plus une vie normale. Il était déjà assez difficile en tant qu'adulte de faire la part entre réalité et fiction.
(Nouvelle : Partie de pêche)
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excellent manuel pour un électricien de chez EDF franchement l'auteur se perd dans des détails techniques au détriment de l'intrigue.J'ai connu Jeffrey Deaver en meilleur forme.je ne le conseillerai à personne. A oublier
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On voit un mouvement, une sorte de flou quand quelqu’un essaie de chasser la mouche avec sa main. Mais ses yeux à elle fonctionnent d’une autre façon ; du coup, elle voit cette main s’immobiliser en l’air une bonne centaine de fois à mesure qu’elle descend. Comme une succession rapide d’images arrêtées. C’est la même main, le même mouvement, mais la mouche et nous, on en a une vision complètement différente. Et pour les couleurs… Un truc peut nous sembler juste d’un rouge uni, mais certains insectes sont capables d’y repérer une dizaine de nuances.
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