AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jenny Colgan (1909)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La petite boulangerie du bout du monde

Polly avait tout pour être heureuse. Un homme beau, sexy, intelligent ; un emploi où elle était la patronne, un appartement superbe dans le quartier le plus huppé de Plymouth, des amis BCBG, une carte de crédit pour satisfaire le moindre désir. Mais voilà, crise économique oblige, Polly et son fiancé Chris sont contraint de déposer le bilan, de mettre en vente l'appartement. Leur couple en prend un coup et ils se séparent.

Polly décide pour des raisons économiques de chercher un logement dans ses moyens et la voilà locataire d'un vulgaire taudis sur une petite île de Cornouailles, abandonné de la modernité, où résident des habitants étranges : Polbearne. Et pour compliquer le tout, Polly devient mère adoptive d'un petit macareux, Neil, et ennemi de sa propriétaire, Mrs Ganse…

Via son talent de boulangère, Polly va réussir à s'intégrer et se faire des amis au sein de ce nouvel environnement aux antipodes de ce qu'elle connaissait et… étrangement, elle va également se découvrir.





Un roman dans la veine des feel goods, ces récits véhiculant de la bonne humeur sans pour autant être de la grande littérature.😊 Comme toujours la recette fonctionne avec un récit commençant toujours sur une situation inextricable, une héroïne au caractère trempé et ne déméritant ; un ton dans le récit frais, décalé et humoristique et une brochettes de personnages loufoques. Ici, l'auteur a pensé aux passionnés d'animaux avec un macareux un peu à la Don Quichotte, n'hésitant pas à se battre avec la bouilloire.





Une atmosphère complètement iodée, sympa, agréable. Le lecteur prend plaisir à lire se livre et peut aisément décompresser. Le récit ne demande pas une grande attention avec comme toujours des péripéties, des quiproquos, une relation amoureuse houleuse et un happy end. Le tout sous le couvert d'une satire de la société : Jenny Colgan se moque des gens riches cherchant à trouver un endroit « vrai » mais moderne.





Bref, vous avez envie de vous détendre et d'entendre le bruit des vagues, vous allez adorer. C'est sympa à lire mais cela ne va pas vous transcender. Mais cela fait du bien de temps en temps de se laisser porter par un livre comme celui-ci. 😉
Commenter  J’apprécie          1000
La petite boulangerie du bout du monde

Ma lecture a bien commencé. J'avais envie d'un livre léger, sans prise de tête.

Une jeune femme de 30 ans qui change de vie et qui emmènage dans un taudis sur une petite île anglaise... Pourquoi pas ?!!

Je me suis laissée emporter par l'histoire. Histoire qui se lit aisément.

Mais voilà, si cette lecture a bien commencé, je me suis vite ennuyée. Quelques incohérences, peut être dues à la traduction (ou pas !), des personnages atypiques (mais un peu trop !), des clichés en veux-tu en voilà !... Bref, j'ai peu à peu décroché.

Pour la parenthèse, le miel ne se récolte pas aussi facilement que semble le faire Poly !!!

Et la fin de la lecture a été laborieuse... J'ai lu en diagonale (pour une fois !). Et je referme ce livre en n'ayant aucunement l'intention de lire la suite...

Dommage, c'était bien parti !
Commenter  J’apprécie          836
Une saison à la petite boulangerie

Second volet de la série La petite boulangerie.🌊



L'ile de Mount Polbearne est un havre de paix. Les habitants vaquent à leurs occupations et sont assurés d'avoir toujours du bon pain, fait maison grâce à l'installation de Polly au sein de leur communauté, boulangère et maîtresse de la mascotte de l'île, Neil un macareux gourmand au possible.

Mais voilà... comme partout, les nuages s'amoncèlent au-dessus de l'ile et le bonheur de ce petit monde est mis à mal par une succession d'événements. D'une part, Mrs Manse la propriétaire de la boulangerie décède et c'est Malcolm, son neveu qui arrive sur l'ile pour empoisonner Polly par ses remarques et les habitants par du pain industriel. Le frère d'Huckle surgit de nulle part en ayant laissé petite amie en Amérique pour se détendre sans se préoccuper de rien.... Selina, la veuve de son amant mort quelques mois plus tard (Tarnie) revient sur l'île avec ses problèmes psychologiques et un chat qui tentera de dévorer Neil. Non, y'a pas à dire... la tempête arrive sur l'ile et ses habitants.





Cadeau de Noël offert par ma nièce avec les autres livres de la saga. Elle avait vu que j'avais le premier dans ma bibliothèque, mais pas les "autres". L'erreur est corrigée.😊



En ce qui concerne le livre, le style de l'auteur est comme toujours sympathique et drôle avec des personnages et des situations amusantes. Les dialogues sont piquants à souhait, les interactions entre les différents personnages intéressantes...

Super, après avoir dit cela qu'ajouter de plus ? Bon j'avoue... J'ai aimé ce second volume, mais sans plus. Certes, ravie de retrouver Pollie et son macareux, mais j'ai eu l'impression de relire une nouvelle ébauche du livre. En effet, dans le premier, Polly touche le fond et se reconstruit au travers de ses activités et là on nous offre le même concept avec quelques personnages de plus.

Les personnages semblent rester sur leurs acquis et cela rend l'histoire moins inédite, moins inattendue que le premier. Rapidement, nous comprenons où l'auteur tente de nous amener et quelles seront les techniques "littéraires" pour le faire.



Pour résumer, moment de lecture agréable avec cependant un livre légèrement en dessous du premier. L'histoire semble avancer, mais en reprenant les éléments émotionnels qui ont fait le succès du premier comme la mise en avant, par exemple de l'abandon volontaire de Neil. Heureusement, ce livre est cependant un régal à lire, sans prise de tête.😊

Commenter  J’apprécie          810
La petite boulangerie du bout du monde

Entre deux lectures plus sombres...j'ai acquis un roman plus léger, ce

qui ne veut pas dire superficiel !



Juste une lecture comme un souffle marin, bienfaisant ....pour parler

"branché", un "feel good book", un livre pour se sentir bien !



Une jeune femme, Polly voit , dans un même temps,sa petite entreprise

créée avec son époux, et son mariage péricliter... elle décide donc de

partir de sa ville, Plymouth, et se réfugie dans un petit port au fond

d'une île des Cornouailles; ce qui nous vaut de savoureuses descriptions

de la nature, de la mer, et une histoire émouvante de Polly recueillant,

et soignant un macareux, Neil, auquel elle s' attache; qui, surtout lui

fait oublier le poids d'une solitude intense, à son arrivée dans un endroit

qui aux premiers abords , ne se montrait pas sous les meilleurs hospices...

Une propriétaire aigrie, hostile à son égard, une maison en mauvais état

(comportant au rez de chaussée, une boulangerie délaissée...) à qui elle

redonne vie, propreté, chaleur et convivialité !



Et puis notre citadine qui cherche comment vivre et gagner "son

pain" sans mauvais jeu de mots, est passionnée par la "boulange"..

Elle se met à pétrir, cuire du pain, et des tas de viennoiseries, qui

enchantent le palais des îliens.. En même temps qu'une activité

qui lui plaît, elle s'attache à cette île des Cornouailles, et à ses

habitants, qui le lui rendent bien, sauf sa propriétaire , qui finira

par s'amadouer ...en voyant les affaires prospérer, et ce soutien

inespérée qui se présente en la personne de Polly,

joviale et énergique



"Elle s'était toujours sentie énormément d'affinités avec les boulangers. Leur sacrifice

jour après jour, sur le pont dès l'aube, l'odeur forte de la levure, le pain nourricier..

. l'un des métiers les plus nobles pour elle." (p. 65)



Suivent des portraits très attachants: un apiculteur , qui a tout

quitté, après un chagrin d'amour, pour "guérir" et faire le point,

les camarades, marins, qui viennent se régaler du bon pain de "notre"

boulangère, et se raconter., etc...Les liens qui se tissent autour du

"bon pain" et de l'accueil chaleureux de Polly...dans sa boutique !



Un très bon moment de lecture où les effluves conjuguées de la mer, et du

bon pain nous titillent les narines , et nous insufflent de la bonne

humeur!



J'ai failli renoncer à rédiger une éinième chronique vu déjà le nombre

impressionnant de critiques... et puis finalement, je me suis décidée...

car c'est une lecture très plaisante... qui convient bien à ce temps

intermédiaire, entre "vacances et préparation d'une nouvelle rentrée "!!...

Commenter  J’apprécie          796
La petite boulangerie du bout du monde

L’entreprise de Polly et Chris fait faillite. Les huissiers et les banques sont là pour recouvrer leurs dettes et ils doivent vendre leur appartement luxueux de Plymouth. Le couple est mal mené par cette faillite, et ils décident de se séparer temporairement. Chris part vivre chez sa mère et Polly, ayant des moyens très limités, décide de partir vivre à Mount Polbearne sur un coup de tête. Elle se retrouve dans ce village de pêcheurs, coupée du monde.

Elle va alors éplucher les annonces, envoyer candidature sur candidature pour trouver un nouvel emploi, car ses finances sont au plus mal. Mais elle ne reçoit aucune réponse.



Pour occuper son temps, Polly fait du pain, de toutes sortes de pain. Elle va vite faire connaissance avec les habitants du village, et plus particulièrement avec ses pêcheurs, l’appartement qu’elle a loué donnant sur le port. L’odeur agréable de pain cuit qui se dégage de son habitation attire les curieux. La boulangerie du village ne proposant que du pain industriel, pas franchement au goût des villageois.



Jenny Colgan nous emmène en Cornouailles, l’impression d’être au milieu de nul part ou du bout du monde comme l’indique son titre. Nous partageons le quotidien de Polly, tranquillement et paisiblement, malgré ses ennuis financiers et sa situation très instable. Elle nous fait saliver devant tous ses pains, qui ont l’air délicieux, et préparez vous à avoir faim au cours de votre lecture. L’autrice retranscrit l’ambiance solidaire des petits villages, où tout le monde se connait et fait preuve de bienveillance.



J’ai adoré cette lecture qui m’a accompagnée dans mes sorties plage. Un très bon feel good et j’ai hâte de lire la suite !!
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          711
La charmante librairie des jours heureux

Alors que des coupes budgétaires frappent toutes les bibliothèques du pays, Nina à Birmingham, n'a pas d'autres choix : s'adapter et renoncer à ce qui fait le sel de son métier , ou partir . N'étant pas gardée (!) , elle choisira la deuxième solution sous la forme d'un van transformé en librairie d'occasion au fin fond d'un village écossais. Et très vite sa petite entreprise ne connaît pas la crise, les gens ont soif de livres. Et très vite aussi, Nina prend goût aux grands espaces, aux paysages, à cette vie moins citadine.

Qu'est ce qui fait qu'on adhère enthousiaste à un roman plutôt qu'à un autre ? Parce que c'est ce qui s'est passé, je crois que c'est mon préféré de Jenny Colgan.... Je l'ai trouvé plus sobre que les autres. C'est un roman feel-good, donc destiné à mettre de bonne humeur, et pour ce faire, ne devant pas aller trop profond, et ici, il est juste sur la crête entre le livre qui soulève des questions et celui un peu superficiel ou tout le monde est gentil et bienveillant. un juste équilibre pour ce style littéraire...

Peut- être que j'ai aimé ce roman parce qu'il parle d'un monde qui change à travers les livres. Le métier de bibliothécaire qui doit "évoluer" vers le social, vers l'informatique, vers un jargon technocrate et hypocrite, et au passage , tant pis s'il y a de la casse, des bibliothécaires laissées sur le carreau, des employés malheureux de voir leur métier changer, le côté service à la personne abandonné, et des gens comme Nina qui ne savent pas , qui ne peuvent pas s'adapter. Seuls survivront les forts...

Peut- être aussi que j'ai aimé ce livre parce qu'il parle d'un nouveau départ, d'un changement, d'un déménagement.

Sûrement que j'ai aimé parce qu' à travers les yeux de Nina, la lectrice découvre l' Ecosse, ses fêtes, sa nature , ses aurores boréales... et que ça m'a fait rêver , en plein début d'un deuxième confinement..

J'ai été touchée par le personnage de Marek, venu d'Europe de l'Est pour travailler en Angleterre .

Et puis, il y a les livres...l'arbre à livres... les livres qui menacent de faire s'écrouler la maison habitée par Nina et sa coloc... les livres qui séduisent cette petite communauté écossaise.

Un livre charmant qui parle de livres qui font du bien, de gens qui aiment les livres, et donc qui m'a parlé....

Commenter  J’apprécie          678
La charmante librairie des jours heureux

Nina, bibliothécaire à Birmingham voit sa profession chamboulée quand tout est regroupé dans la grande médiathèque de la ville. Terminés les échanges avec les lecteurs, tous les services vont être informatisés, le personnel sera réduit.

Elle postule cependant pour un travail dans la médiathèque mais elle a un rêve en tête : trouver un van, le meubler en librairie itinérante et parcourir les villages pendant les heures de marché.

C'est dans les Highlands qu'elle va trouver le véhicule et s'installer dans le cottage d'un fermier nouvellement divorcé et aigri.

En manquant se faire écrabouiller par un long train de marchandises, elle fait la connaissance de Marek, venu de Russie. Son amie et ancienne colocataire lui fait remarquer qu'elle est un peu trop habitée par les héros de ses livres car celui-ci risque bien d'avoir une famille en Russie.

Elle est dans un état d 'esprit très proche de trouver l'amour mais ce ne sera pas avec la personne qu'on imagine. Quoique...

Sa librairie rencontre beaucoup de succès, les habitants des Highlands ont besoin de retrouver les livres.

Le personnage de la jeune Ainslee qui vient aider Nina et a bien besoin d'aide dans sa famille est bien attachante elle aussi.

C'est toute la vie renfermée dans le livre qui m'a plu, la façon dont l'auteur parle de l'amour des livres et de la lecture aussi.

Jenny Colgan décrit parfaitement les Highlands. C'est une région que j'affectionne particulièrement pour ses habitants et leur accueil, pour les paysages, pour sa lumière...

L'auteure traduit très bien l'ambiance de la semi-obscurité des nuits qui règne encore au nord d'Inverness à partir du mois de mai, pour tout l'été.

Elle fait un petit tour par les fêtes de villages si vraies en réalité.

Je ne pouvais pas ne pas aimer le livre bien que j'aie apprécié chaque premier tome de ses séries.



Challenge féminin
Commenter  J’apprécie          642
La charmante librairie des flots tranquilles

Zoe élève seule son fils de quatre ans mutique, , le père, Jaz, essayant de devenir DJ, ne faisant que de bréves apparitions. Ce dernier ne l'aidant pas financièrement, la vie à Londres étant hors de prix, la soeur de Jaz, Surinder, propose alors un job à Zoe : remplacer son amie Nina, libraire dans un van au fin fond de l'Ecosse . ( Nous avons déjà croisé ces deux personnages féminins dans La Charmante librairie des jours heureux, et c'est sympa de les retrouver...). Mais Zoe aura besoin d'un deuxième job : ce sera nounou dans une immense demeure auprès de trois enfants, oh combien perturbés, sans maman, livrés plus ou moins à eux-mêmes. Elle sera la nounou numéro sept..

Et très vite, son petit Hari se coule dans cette fratrie bizarre ayant décidé de prendre pour meilleur ami, le plus jeune fils de ma maison, Patrik.

Et très vite Zoe prend ses marques dans cette famille, cette maison, se sent bien en Ecosse. Il faut dire que Zoe se sent bien si son fils adoré se sent bien, et c'est le cas.

Contrairement à ce que laisse présager le titre, la partie "Librairie/van/livres" est très peu présente, Jenny Colgan, se concentrant sur les efforts de Zoe pour mener tout son petit monde vers le bonheur.

Cela devrait s'appeler Super nanny, tant cette Zoe se déméne.

C'est un livre charmant et un peu hors du temps qui fait penser à pleins de références artistiques pour peu que vous ayez les mêmes que moi...

Un peu du film Nanny McPhee pour le côté, nounou qui débarque dans une famille sans mère, et qui va remettre la famille sur les rails.

Il n'y a pas de réelle magie dans ce roman et pourtant l'atmosphère de cette demeure, l'Ecosse, avec sa brume, son brouillard, son loch, son monstre est magique...

Un peu de l'actrice Emily Clarke dans " Avant toi", pour le côté souriant , et "positive attitude" de Zoe. Pour sa petite taille également , que Jenny Colgan oppose presque à toutes les pages, à celle hors norme, géante du père de famille Ramsey. ( Ça ça m'a agacée...).

Contemporaine , cette histoire est un peu hors du temps, ces enfants vivent dans une autre époque, Jenny Colgan prenant beaucoup de latitude avec le monde réel.

Ne cherchez pas la vraisemblance, dans ce roman, laissez vous porter par l'autrice, ça passe ou ça casse, mais si ça passe, c'est une lecture très agréable..



Commenter  J’apprécie          590
La petite boulangerie du bout du monde

Polly Waterford vit à Plymouth, une ville de Devon avec son compagnon Chris.

Ensemble, ils ont monté une entreprise de graphisme qui est en train de crouler après quelques années prospères.

Le couple ne se porte pas mieux.

Ils doivent vendre leur bel appartement.

Chris retourne chez sa mère tandis que Polly va s'installer par dépit, car les loyers sont trop chers , dans une petite bicoque à Mount Polbearne, au bord de la mer, dans les Cornouailles.

Privée de tout confort matériel, Polly va pourtant renaître, connaître l'amitié avec les pêcheurs du coin et retrouver une de ses passions: faire du pain et d'autres mets bien appétissants en rapport avec ce don qu'elle a de travailler la pâte.

C'est un livre très agréable à lire, un petit évènement ou l'autre surgit toujours, anodin, plus sérieux, dramatique.

L'énergie de Polly est communicative et l'ambiance zénifiante à souhait.

Rien de tel que "La petite boulangerie du bout du monde "

en parallèle avec une lecture plus tendue, ou plus sérieuse.

Une belle rencontre que le livre de Jenny Colgan.

Commenter  J’apprécie          599
Toute résistance serait futile

Et un autre ouvrage reçu au pied du sapin de lu (déjà :( mais bon, au moins le Père Noël a bien ciblé et s'est vraiment mis en quatre pour se plier à mes goûts littéraires puisque je me suis doucement laissée bercer par cette lecture).



Lorsque Connie, notre jeune héroïne apprend qu'elle a été retenue pour un poste qui lui permettra de se consacrer à ses recherches, en matière de mathématiques, tout en étant payée pour le faire (et même logée), elle est vraiment tout excitée de prendre ses nouvelles fonctions. Cependant, d'après ce qui était spécifiée dans la mention du poste, elle devra effectuer un petit travail de recherche pour ses employeurs mais cela ne devrait être qu'une formalité, du moins le pensait-elle, tout comme elle s'imaginait qu'elle avait été la seule retenue pour ce poste qui semble si alléchant. Aussi quelle n'est pas sa surprise lorsqu'elle se rend sur place et qu'elle découvre qu'elle devra collaborer avec cinq autres mathématiciens, tous très performants dans leur domaine il va sans dire. Il y a d'abord la célèbre professeure et maître de conférence Evelyn qu'elle a déjà rencontrée en assistant à l'une de ses conférences, le beau Sé, une de ses anciennes aventures lors d'un congrès dans les pays de l'Est mais qui ne lui a pas laissé un très bon souvenir étant donné qu'il n'a plus donné de ses nouvelles par la suite, Ranjit, de nature plutôt réservé, Arnold, plutôt sûr de lui et enfin le très mystérieux Luke qui semble vivre sur une autre planète tant il est intriguant (cependant, en disant cela, je ne suis pas loin de vous spoiler le reste du livre aussi, vais-je m'arrêter là concernant les descriptions de nos six mathématiciens.



Une fois que ces six-là ont fait connaissance, ils vont devoir travailler d'arrache-pied, mettant leur connaissances en commun, afin de découvrir le fameux problème qu'ils doivent résoudre et si ils pensent d'abord qu'il ne s'agit que d'une horrible équation mathématique, ils sont très loin de se douter de ce qu'ile vont en réalité découvrir, à savoir quelque chose qui révolutionnera à jamais leur conception propre de la vie mais aussi celle de tout être humain !



Un ouvrage très bien écrit, avec un suspense qui tient son lecteur (moi en l'occurrence) jusqu'à la toute dernière page). Moi qui suis en général allergique au maths, je me suis régalée ici car cela dépasse largement ce simple domaine scientifique !



A découvrir pour tous les curieux...Et si la vérité était tout simplement ailleurs ?
Commenter  J’apprécie          581
Une saison au bord de l'eau

Les romans de Jenny Colgan se suivent et se ressemblent un peu… Il y a toujours une héroïne qui change (plus ou moins) de vie et qui va se retrouver à cuisiner dans un endroit isolé battu par les vents ," La possibilité d'une île"...



Flora Mackenzie est assistante juridique à Londres, et elle en pince sévèrement pour son patron ( lequel ne la calcule même pas ) . Un jour elle est appelée dans son bureau, un client très important souhaiterait qu'elle joue les RP . Il vient de restaurer une immense maison sur une île paumée écossaise, où tous les habitants lui sont hostiles , de futures éoliennes menacent sa nouvelle vue sur mer si chèrement acquise … . Flora vient de cette île paumée, et n'a pas du tout l'intention d'y remettre les pieds mais… c'est vraiment un client très important pour le cabinet.



On peut faire confiance à Jenny Colgan pour rendre attractif un simple scénario de départ. Ses romans sont frais , joyeux, réconfortant. La nature est très présente, et ça a été un vrai plaisir de découvrir cette île de Mure qu'elle a totalement inventée … Plages, pluie, vent, animaux, étendues vertes et bleues, cette auteure ne milite pas pour la vie citadine… Et quand Flora découvre le carnet de cuisine de sa mère, c'est une pause gourmande à laquelle elle nous invite ….



Oui, les romans de jenny Colgan se suivent et se ressemblent , une recette qui fonctionne bien … Romantisme& dépaysement& gourmandise.

Une petite pause de douceur ( ça fait du bien de temps en temps ) , dans un monde de brutes...
Commenter  J’apprécie          582
Le colocataire

C'est un texte qui m'a véritablement marqué ,dans le sens où il s'est imprimé dans ma mémoire.

C'est une bouffée de bonne humeur, un texte absolument irrésistible et désopilant. C'est un roman bien écrit et rempli de vie. Il y a pas mal de comportements et de réactions très édifiants et bien analysés, qui posent implicitement énormément de réflexions et de questions sur la vie et sur les rapports humains ,analysés avec beaucoup d'ironie et de franchise.

Ce texte dégaine un humour très british et donc oui , ironique certes et aussi un rien pince sans rire. Mais vraiment l'auteur livre un humour, taquin lumineux et généreux qui est désopilant qui est efficacement soutenu et qui s'aligne sur le rythme du roman ,lui même soutenu.

Le thème central c'est vraiment celui de la nature humaine, avec l'examen des rapports humains, des conflits d'intérêts et des ruses pour arriver à ses fins sans se faire trop pincer.

Là où ce roman léger et drôle surprend le lecteur , c'est quand il questionne et quand il malmène certains préjugés en se ruant de front dans certaines représentations sociales tenaces et hypocritement consensuelles ,autour du statut social comme étant l'expression et le révélateur ou la preuve d'une grande intelligence ainsi que de qualités notamment morales ou de caractère.

Le roman ne se prend pas au sérieux et il ne donne pas de véhémentes ou suffisantes leçons .Cependant il est aussi sérieusement composé qu'il est fluide, léger et ironique en douceur.

C'est le roman anglais à parcourir si vous êtes triste ou si vous êtes désabusés. Voilà un texte à lire surtout si l'aigreur pointe le bout de son nez dans votre environnement proche, car ce roman est un des meilleurs antidote qui soit contre le stress et la rancœur.

La motivation en soi est aussi un grand sujet abordé dans ce roman bien drôle. Quand on réfléchit à la simplicité du fond affairant à certaines motivations bien égotiques ,pas très compliquées ,pas très rationnelles toujours, sur le fond. Des motivations plus ou moins franches et finalement : très faciles à débusquer ,même quand il y a un gros effort fourni pour les dissimuler.

Un roman drôle, franc , dénonciateur ,sympathique et bourré d'indulgence finalement.

Commenter  J’apprécie          553
La petite boulangerie du bout du monde

J'ai passé un moment magnifique avec Polly Waterford. Et pourtant, cette histoire commence bien mal pour elle et son amoureux... La faillite qui frappe leur entreprise aura raison du jeune couple.

Vu le dénuement dans lequel Polly se retrouve, plus question d'occuper l'appartement luxueux de Plymouth. Elle se résout à s'installer dans le petit village de Mount Polbearne (Cornouailles).

J'ai beaucoup aimé ce livre qui fait l'éloge des choses simples. Polly n'a en effet d'autre choix que se contenter du minimum. J'ai également été conquise par ce que l'auteure nous dit de la confection du pain, des descriptions qui sont faites du croustillant des pains et viennoiseries. Moi, qui ne suis pas une passionnée de la cuisine, j'ai une envie irrésistible de mettre les mains dans la farine et de faire mon pain !

Pour tout ça, ce roman feel good est un coup de coeur pour moi !
Commenter  J’apprécie          549
Rendez-vous au cupcake café

Entre le titre et l'illustration sur la couverture , on se doute bien de ce qu'on va trouver dans ce roman , beaucoup de douceur , et de gourmandise .

A la suite d'un licenciement, Izzy va ouvrir un café /patisserie au bout d'une impasse pavée décorée d'un poirier malingre .

Avant , elle était en couple et travaillait dans l'immobilier mais sa passion étant les gâteaux, elle vivra de sa passion . de la visite de la boutique , en passant par la banque, le recrutement d'employés etc... Jenny Colgan vous immergera dans le monde merveilleux de la pâtisserie ... C'est un roman classé feel-good qui agit comme un fondant au chocolat sur votre cerveau . Grouillant de vie, de "positive attitude" , d'amitiés, de sucre aussi ...

C'est le roman le plus abouti de cet auteur , le plus réaliste . On a l'impression de connaître ces personnages, ce quartier , cette impasse, ce café gourmand .

Bien-sûr c'est léger, bien-sûr c'est gentil , mais l'automne est là, "winter is coming"... alors une petite pause sucrée au Cupcake café s'impose dans ce monde de brutes ...
Commenter  J’apprécie          545
Noël à la charmante librairie

Carmen peine à joindre les deux bouts même quand elle travaille. Le sort s'acharne, elle perd son travail.

Aux alentours de Noël, sa soeur Sofia l'invite à Edimbourg chez elle pour l'aider dans sa famille et lui fournir un travail.

Sofia est avocate, enceinte de son quatrième enfant.

L'entente entre les deux soeurs manque de cordialité.

Carmen manque de confiance en elle et la jalousie envers sa soeur accompagne cet état.

C'est sans compter sur un client de Sofia, M.McCredie , propriétaire d'une vieille librairie poussiéreuse au bord de la faillite.

Carmen est chargée de dynamiser les ventes et la boutique.

Fameux défi. Les clients sont rares.

Au début de la lecture, on est accueilli par un dicton quaker.

Mystère qui sera éclairci vers la centième page avec un client pas comme les autres.

Avec la soeur, Sofia, on est bien loin du personnage enorgueilli par sa réussite sociale mais très proche d'une personne désireuse de révéler la personnalité et les qualités de sa soeur.

Avec Carmen, j'ai eu l'impression de me retrouver en compagnie d'une jeune femme renfermée, négative, prête à s'épanouir.

Bien sûr, on se retrouve dans le schéma classique d'une romance de Noël avec deux jeunes hommes en jeu même.

Par contre, on se promène dans les petites rues d'Edimbourg qui montent vers la vieille ville et l'ambiance ne manque pas de charme tout comme la maison de Sofia.

Un roman pas désagréable, bien confortable.

Un peu plus d'action ne m'aurait pas déplu.

La couverture en Pocket est magnifique.
Commenter  J’apprécie          520
Une rencontre au bord de l'eau

"Une rencontre au bord de l'eau "est le deuxième tome de la série "Au bord de l'eau", qui se passe sur l' île ( fictive ) de Mure au large de l' Ecosse, dans le Nooord...

On retrouve donc, Flora, qui essaie tant bien que mal de prendre ses marques avec son nouveau commerce ( lequel ne fait pas assez de chiffre), et avec son couple (son avocat international de petit- copain étant souvent absent). Le problème n'est pas tant l'absence, que le manque de marques d'affection, son enfance traumatisée par les nombreux placements en famille d'accueil ne lui ayant pas appris à être très démonstratif...).

On retrouve également la famille de Flora: ses frères, dont Fintan qui file le parfait amour avec le propriétaire de l'hôtel de luxe , et Innes , le père de la divine Agot , qui du haut de ses quatre ans, affiche une grande assurance. ( On reconnaît du premier coup d'oeil, ses "interventions" , car le personnage ne "parle" qu'en majuscules... )

Je dois dire que j'ai eu un coup de foudre pour cette gamine et la façon dont l'auteure la décrit...

J'ai eu un troisième coup de foudre pour l'histoire de Saïf, réfugié syrien, seul médecin de l'île , qui est sans nouvelles de sa femme et de ses deux enfants , jusqu'à ce que....

TOUT , ce qui concerne ce personnage est touchant, profond, émouvant , magnifique, attendrissant.....

Et puis, en dernier "personnage", il faut parler de cette île, un écrin somptueux pour l'histoire... Il ne se passe pas une journée sans qu' un des personnages ne fasse pas mention de la mer. Qu'ils se baladent sur l'Infinie ( nom de l'immense plage) pour retrouver leur sérénité, qu'ils partent en bateau, reviennent sur l' île, admirent les cétacés, sauvent un narval... L'eau est partout , l'eau fait partie d'eux...

C'est un roman léger qui fait du bien, et qui est bien plus profond qu'il n'y parait, au départ.

Agréable , chaleureux , touchant et dépaysant...



Challenge Plumes féminines 2020

Challenge Multis défis

Commenter  J’apprécie          510
Une saison à la petite boulangerie

Nous retrouvons Polly dans le village de Mount Polbearne, toujours coupé du monde lors des marées hautes.

La boulangère Mme Hanse a laissé la gérance de sa boulangerie à Polly qui habite dans le phare avec son compagnon américain apiculteur Huckle.

La joie de vivre est toujours au rendez-vous ainsi que Neil, le macareux que Polly avait recueilli dans le premier tome.

L'accent est mis sur le manque de biens matériels et de confort qui n'empêchent pas notre jeune dame d'être heureuse. Mais, ne nous méprenons pas, notre boulangère travaille déjà aux petites heures même si Flora et Jayden, un ancien pêcheur l'aident. Un évènement inattendu va rappeler les héritiers de la boulangerie au village et les obstacles se dresseront sur la route de Polly.

Un livre dépaysant et c'est surtout pour cela que je l'apprécie, presque comme des séances de sophrologie avec les délicieux pains et gâteaux de notre protagoniste.

Le premier tome m'a mieux plu que le deuxième car la ritournelle recommence un peu à s'installer même si les scènes sont charmantes et l'écriture bien agréable.

Commenter  J’apprécie          511
Noël à la confiserie de Rosie

Jenny Colgan n'avait pas prévu une suite aux aventures de Rosie et puis, on lui a dit qu'elle ne pouvait pas laisser certains personnages comme ça, et peu à peu , l'idée d'une suite s'est imposée.

(Et ça tient la route...)

C'est une écrivaine qui fait la part belle aux petites choses, aux petits détails, aux personnages secondaires, voire en troisième ligne et plus, de sorte que ses histoires paraisssent très réelles. Et c'est toute la vie d'un petit village qui nait sous sa plume en plus de la vie du personnage central, Rosie.



Très généreuse, tenant à bout de bras, au moins trois personnes, leur embellissant la vie, Rosie avait l'impression qu'elle maitrisait SA vie, mais ça, c'était avant... Avant que sa mère , son frère et toute sa petite famille décident de quitter l'Australie et de venir passer les fêtes de Noël avec elle. C'était avant qu'elle n'ommette de prévenir son petit-ami qu'il va devoir leur prêter sa maison parce que leur cottage est trop petit pour neuf personnes.

C'était avant qu'un accident frappe le village , laissant tout le monde choqué.

C'était avant qu'un vieux monsieur ne soit admis dans la maison de retraite où réside Lilian, la tante de Rosie.

Mais en attendant, la boutique de Rosie marche du feu de Dieu et les bonbons d'antan sont autant de madeleines de Proust que la lectrice découvre avec gourmandise : caramels mous à un penny, cubes au coca, gommes à mâcher à l'ananas, sucettes à l'orange, toffees à la vanille. Pour un peu , on se croirait dans la chanson de Renaud : Mistral Gagnant...



Avant de commencer ce roman, je me demandais si cette histoire allait marcher sur moi, vu que l'histoire d'amour entre Rosie et Stephen est "une affaire qui roule" à la fin du premier tome. Je me demandais en quoi la vie de ce village , de cette poignée d'habitants allait me passionner , mais ça a marché, il y a du suspens, beaucoup de vie, un peu de gourmandise et de régression enfantine, et beaucoup, beaucoup de chaleur humaine. Et parfois, quand la tempête rôde autour de votre maison, qu'une pluie battante frappe vos carreaux de fenêtres, juste un peu de chaleur, ça fait du bien...
Commenter  J’apprécie          500
La charmante librairie des jours heureux

Un commentaire de Chikita84 qui m'a donné envie et hop ! j'ai emprunté ce livre. Mille mercis !

C'est sûr c'est pas du Jane Austen. Mais ma foi, ça a un petit côté régressif qui fait plaisir de temps à autre. Comme un paquet de Chamallow.... Tout doux, tout moelleux, tout rose.... mais c'est bon de temps en temps de céder non ?

Littérature "feel good" clairement ! Mais avec deux points positifs : ça parle de livres et surtout ça se passe en Ecosse ! Pays dont je rêve depuis longtemps, qui aurait dû être ma destination en été 2020 (voyage annulé....).

Donc j'ai apprécié ce livre qui se lit comme on mange en cachette des bonbons....

.

Petit résumé : Nina travaille comme bibliothécaire dans une petite bibliothèque de quartier à Birmingham. Bibliothèque qui va fermer. La demoiselle est virée. Que faire alors ? C'est là qu'elle va se retrouver en Ecosse à la recherche d'un van qu'elle souhaite transformer en "books truck" ou librairie nomade.

Et nous voilà la suivant par tout temps, sur les routes d'Ecosse.

Bon évidemment tout finit au mieux dans ce genre de livres. Mais bon je l'avoue de temps à autre ce petit côté régressif n'est pas désagréable bien au contraire !
Commenter  J’apprécie          5010
La petite boulangerie du bout du monde

C'est un livre qui agit sur vous comme un chocolat chaud , un feu de cheminée ou un chat qui ronronne sur vos genoux un soir d'hiver et de tempête...

L'entreprise que Polly avait montée avec son mari, a fait faillite ainsi que son mariage. Polly quitte Plymouth et va se réfugier sur un coup de tête dans une petite ville portuaire des Cornouailles,( accessible uniquement à certaines heures) . Elle va peu à peu , au fil des rencontres se rétablir et s'en sortir

C'est un livre qui parle de se retrousser les manches et de "positive attitude". Polly est très travailleuse et courageuse . Elle retape, rénove , astique et fait briller (appartement, boulangeries, rien ne lui fait peur!).

C'est aussi une jolie histoire de rencontres diverses et variées .

Un roman généreux, dans la lignée de Cathy kelly, conseillé par Sophie Kinsella, en personne!!!

Contrairement à ce qu'affirme les éditions Prisma, ce n'est pas le premier livre de Jenny Colgan publié en france...
Commenter  J’apprécie          490




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jenny Colgan Voir plus

Quiz Voir plus

La petite boulangerie du bout du monde - Jenny Colgan

Le personnage principal s'appelle...

Neil
Polly
Reuben
Gillian

20 questions
92 lecteurs ont répondu
Thème : La petite boulangerie du bout du monde de Jenny ColganCréer un quiz sur cet auteur

{* *}