Citations de Jessica Sorensen (135)
Je veux respirer.
Je veux vivre.
Je ne supporte plus cette souffrance.
J’aimerais que ma vie redevienne comme avant.
J’entends chaque bruit, chaque rire, chaque pleur. Je n’arrive pas à
détourner le regard de la porte vitrée. Dehors, un orage a éclaté. La pluie
s’abat sur le goudron et sur les feuilles mortes écrasées sur le trottoir. Les
ambulances se garent à l’abri. Leurs lumières clignotantes se reflètent
dans les flaques. Rouges comme le sang. Le sang de Kayden. Kayden,
étalé sur le carrelage. Tellement de sang…
J’ai le ventre noué. Le cœur brisé. Je suis paralysée.
Oui, j'ai beaucoup souffert. Mais je suis là, avec de l'air dans mes poumons et un cœur qui bat. Je suis vivante. Je ne suis pas seule. Et, quelque part, quelqu'un m'aime.
et puis je me suis renfermée sur moi même et la douleur est devenue normale. Elle fait partie de moi. Je la supporte Je la connais Elle m'est familière
C'est le bonheur, la joie, les rires qui ne le sont pas
et tout le monde aurait découvert mon secret Celui qui m'aide à aller mieux quand tout devient trop noir Celui qui m’appartient et que personne ne me volera jamais
plus que 2 jours..plus que 2j ours et je serai à la fac, et plus rien de tout cela ne comptera
Il y a encore de l’espoir. Je le sais. Je ne suis pas allongé sur le carrelage, en sang, aux portes de la mort. Je suis là avec Callie, cette fille incroyable qui fait battre mon cœur. Elle est ma raison de vivre. Elle me donne envie d’abandonner la douleur et la tristesse.
Avec elle, je sais que tout ira mieux.
J’ai eu de la chance. Du moins, c’est ce que tout le monde me dit. J’ai la chance de ne pas avoir touché de veine en me tailladant les poignets. J’ai la chance d’avoir survécu. "Chance. Chance. Chance". Ce mot est répété à l’infini, comme pour me rappeler que ma vie est précieuse. Je ne crois pas en la chance. Survivre n’est pas une chance.
Je grave des lignes dans mon bras jusqu'à ce que je baigne dans mon propre sang et que le monde disparaisse autour de moi.
Je me demande souvent ce qui pousse les gens à prendre une décision plutôt qu’une autre. Est-ce dû à notre éducation ou à notre propre volonté ? Sommes-nous les maîtres de notre destin ou de simples pantins ?
N°3 : Faire ce qu’on veut,
pas ce qu’on pense qu’on devrait faire
J'ai du mal à comprendre pourquoi les choses que l'on voudrait oublier restent ancrées pour toujours dans notre mémoire, alors que celles dont on aimerait se souvenir s'envolent comme des grains de sable au gré du vent.
De ce jour-là, je me souviens du moindre détail. Ces images ont été marquées au fer rouge. J'aimerai qu'elles disparaissent… et ne reviennent jamais.
Je fais de mon mieux pour respirer normalement. Je me répète que non, les murs ne vont pas se refermer sur moi. Non, je ne vais pas finir en mille morceaux sur le sol de la salle à manger. Après tout, ce ne sont que des émotions et un mauvais moment à passer. Un jour, je serai libre. Un jour, quelqu’un m’aimera.
Abby, ma sœur, m’a juré qu’il existait un autre monde que celui-là. Loin des parents, de l’argent, de toute cette pression. Un monde dans lequel les gens ont le droit d’être eux-mêmes. Elle m’a dit que c’était la première fois qu’elle se sentait aussi libre, malgré ses conditions de vie difficiles.
In the existence of our lives, there is a single coincidence that brings us together and for a moment, our hearts beat as one.
Que peu importe ce que l’on ressent au moment où on agit. Ce qui compte, c’est ce que l’on ressent à la fin, en regardant tout ce que l’on a accompli.