Citations de Jessica Sorensen (135)
"Je ne comprends pas pourquoi, mais j’ai besoin de la sentir près de moi. J’ai besoin d’elle. Jamais je n’ai éprouvé un truc pareil. C’est à la fois excitant et terrifiant."
http://monboudoirdelivres.blogspot.com/
Je ne dis pas qu'elle n'est pas valable, reprend Seth. Je pense juste que Callie aimerait peut-être les sushis si elle osait en goûter. D'ailleurs, c'est mon mot d'ordre dans la vie. Goûter avant de juger.
no 3 : Faire ce qu’on veut,
pas ce qu’on pense qu’on devrait faire
Callie me rend fou. Chaque fois qu’elle me regarde, elle vole une partie de mon âme. Quand elle m’embrasse, le Kayden vide et blessé disparaît. Elle me possède, et j’aimerais rester en elle toute ma vie. C’est à la fois terrifiant et magnifique. Je ressens des émotions que je ne m’autorise qu’en sa présence. Rien ne sera jamais comparable à ce que nous vivons ensemble.
Ses yeux se voilent et elle jette la tête en arrière. Elle enfonce ses ongles dans ma peau. J’adore ces sensations et je m’en veux aussitôt. Le désir de souffrance est toujours là, en moi, même avec Callie.
les émotions que je me suis toujours interdit de ressentir cognent à ma poitrine Elle me font aussi mal que des coups de couteau, et je n'ai qu'une envie : partir loin d'ici et les faire taire de la seule manière que je connaisse
Un seul et unique regard nous unit et pendant quelques instants nos cœurs battent à l'unisson
j'ai du mal a comprendre pourquoi les chose que l'on veux oublier restent ancrées pour toujours dans notre mémoire, alors que celles dont on aimerait se souvenir s'envolent comme des grains de sable au gré du vent
- Il est peut-être temps de faire ce que tu as envie de faire, et pas ce que tu penses que tu devrais faire.
Il m’embrasse avec passion et j’ai enfin l’impression que nous avançons dans la même direction. Il a un goût de menthe et de désir. Il glisse sa langue dans ma bouche. Sa barbe me pique le visage. J’aimerais qu’il me touche partout et je suis terrifiée à l’idée qu’il reparte. Je resterais collée à lui toute ma vie si je le pouvais, pour m’assurer qu’il va bien. Que nous allons bien.
Il me serre fort contre lui, me soulève et me plaque contre le mur en bois. Mes jambes sont comme des aimants contre son dos. Il grogne de plaisir et je suis choquée par les images qui défilent devant mes yeux : l’envie d’être avec lui comme la dernière fois, dans ma chambre. Je veux me sentir à nouveau vivante.
Il explore les moindres recoins de ma bouche avec sa langue. Il me mord la lèvre.
— Kayden…
J’enroule mes bras autour de son cou. Ses mains se promènent le long de mon corps brûlant. Nos langues s’entremêlent. Une vague d’extase explose entre mes jambes quand je sens son sexe contre moi. Il pose une main sur mon sein et j’oublie tout. J’oublie qui je suis, où je suis. J’oublie « qui je suis, où je suis. J’oublie mes problèmes. Je veux Kayden. Je veux qu’il « me garde contre lui pour toujours.
Mon bonheur est de courte durée : il écarte sa bouche de la mienne et me repose aussi vite qu’il m’a soulevée. Nous sommes revenus au point de départ et j’essaie de ne pas éclater en sanglots. J’ai les lèvres gonflées et je suis à bout de souffle. J’ai envie d’aller plus loin avec lui.
Ses yeux verts sont voilés. Il détourne le regard et fixe la plage, de l’autre côté de la rue.
— Excuse-moi, Callie. Je n’aurais pas dû…
Je pose une main sur sa joue.
— Kayden. Regarde-moi.
Il cligne des yeux avant de les plonger dans les miens.
— Je ne peux pas. Il faut… Il faut qu’on reste amis.
— Amis ?
.. une fois sortis de cette maison, Kayden et moi retournerons à la vraie vie.
J’espère qu’elle nous voudra du bien.
— À la vie, déclare Seth.
— À la vie, murmurons-nous tous les trois.
Nos verres s’entrechoquent, scellant une promesse que nous ne tiendrons pas. J’aimerais que ces quelques jours soient emplis de rire et de soleil mais, au fond de moi, je sens qu’un orage approche.
J'ai envie de tout laisser derrière moi. Les manèges, son regard, son désir, les sensations de sa peau contre la mienne... Je ressens tout, et il faut que je le fasse sortir.
J’ai besoin de ton aide, dis-je à Luke lorsqu’il ouvre la portière.
— Qu’est-ce qui se passe ? Tu es bizarre, ce soir.
— J’aimerais que tu me couvres.
Il porte une cigarette à sa bouche.
— Ne me dis pas que tu as l’intention de casser la gueule à quelqu’un…
— Si.
— Et tu veux que je te défende si ça tourne mal ?
Il allume sa cigarette.
— Non. Je veux que tu m’empêches de le tuer.
Il m’est arrivé d’avoir envie d’en parler à quelqu’un, mais la peur et la honte m’en ont empêché. Et puis je me suis renfermé sur moi-même et la douleur est devenue normale. Elle fait partie de moi. Je la supporte. Je la connais. Elle m’est familière.
C’est le bonheur, la joie et les rires qui ne le sont pas.
Nous avons tous commencé à boire à quatorze ans. D’abord par curiosité, puis pour échapper à la dure réalité de nos vies.
Je comprends que ce soit difficile pour toi, mais ce n’est pas en fuyant que tu vas résoudre tes problèmes.
Si nous vivions dans un monde parfait , un monde rempli de roses et de soleil , nous serions ensemble .Micha et moi . Mais notre monde à nous est rempli de familles brisées , de père alcooliques et de mère qui baissent les bras pour rien .
Je hais cette Queeny. Je hais cette chemise déchirée. Je n’aurais jamais dû la mettre ce matin ; je ne sais pas ce qui m’a pris, alors que je savais bien que Queeny m’en voulait à mort.
Bon en fait, je sais ce qui m’a pris ; il m’a pris que j’espérais qu’elle se rende compte de l’erreur qu’elle faisais en m’accusant. Je pensais qu’elle me croirait, moi, plutôt que les mensonges des autres.
Mais que je suis bête ! Quelle imbécile de première !
Je n’ai aucun souvenir de la soirée d’hier. C’est quelque chose qui m’arrive souvent mais, aujourd’hui et pour une raison que j’ignore, je me sens plus mal que d’habitude.
Un doux parfum émane de la couverture dans laquelle je suis blottie. Je connais cette odeur. Elle me fait du bien. J’ouvre les yeux et je reconnais aussitôt les affiches sur les murs et la batterie dans le coin. Je pousse un soupir de soulagement. Je suis chez Ethan. Dans son lit. En me redressant, je réalise que je porte un de ses tee-shirts. Est-ce que j’ai couché avec lui ?
Je passe une main dans mes cheveux en essayant de me rappeler quelque chose. Tout ce qui me revient, ce sont des étoiles, des tulipes, une machine qui fait « bip » et une odeur de désinfectant…
— Tu te sens mieux ?
La voix d’Ethan me fait sursauter. J’ai mal au ventre et à la tête.
— Heu… Qu’est-ce qui s’est passé ?
Il marche jusqu’au lit et s’assied à mes pieds.
— Tu ne te souviens de rien ?
— Non… Enfin, si… d’avoir traîné sur le parking d’en bas… et d’un mec qui m’a invitée à une fête…
Je refuse de croiser son regard. J’ai honte, mais je ne sais pas pourquoi. C’est alors que je remarque le bracelet d’hôpital à mon poignet.
— Tu as fait une overdose.
http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/
Une femme d’une quarantaine d’années sort d’une cabine en rentrant sa chemise dans son jean. Son regard se pose aussitôt sur Seth.
— Vous ne savez pas lire ? Ce sont les toilettes des filles.
— Et vous, vous n’êtes pas un peu vieille pour être là ? Maintenant, si vous voulez bien nous excuser, on a quelque chose à fêter, mon amie et moi.
Il me tire par le bras et je souris à la dame pour m’excuser avant de le suivre en direction de la salle.
— Pour qui elle se prend, celle-là ? s’écrie Seth en attrapant son paquet de cigarettes. Quel culot !