Citations de Jessica Sorensen (135)
Depuis quatre ans, je me sens coincé, piégé dans une vie que je ne suis pas certain d’aimer… ni de vouloir changer. La seule et unique personne qui savait me rendre heureux n’est plus là. Lila sait me sortir du brouillard, elle aussi, mais ce n’est pas la même chose. Quand je suis avec elle, c’est la colère, la frustration et l’envie qui m’animent.
J’ai déjà essayé d’échapper à cette prison. J’ai fait ma valise et je suis parti seul, dans mon quatre-quatre. Destination : inconnue. Tout ce que je voulais, c’était fuir mes propres émotions, celles qui me rongeaient depuis des années. Me retrouver seul sur la route m’a fait du bien, mais j’ai vite découvert qu’il est impossible de fuir sa propre vie, peu importent les kilomètres.
— Tu ne veux vraiment rien boire ? me demande-t-elle en descendant son cinquième shot de vodka.
Quand je l’ai rencontrée, Lila ne tenait pas l’alcool. Elle arrivait à peine à finir une bière. Aujourd’hui, elle en abuse et ça me dérange. J’ai presque envie de déchirer ses faux papiers d’identité pour qu’elle ne puisse plus sortir, mais ça serait hypocrite, sauf si je déchirais aussi les miens.
You became my light in my dark life and you made me feel so loved that I’d forget how to breathe.
J’ai toujours cru que l’amour n’existait pas. Que c’était un truc de conte de fées.
J’ai besoin d’une transfusion sanguine et d’une greffe de moelle osseuse, et le meilleur moyen de trouver quelqu’un de compatible est de chercher un donneur parmi sa famille.
Ce n’est pas aux enfants de jouer aux parents.
Les mecs ne sont jamais gentils sans raison.
Le simple fait d’entendre sa voix me fait frissonner. Moi qui croyais que ces huit mois passés loin de lui changeraient quelque chose… Mais non, c’est même l’inverse : les sentiments que j’ai enfouis au plus profond de moi n’ont pas disparu. Ils se sont multipliés.
On n’oublie jamais le nom de ceux qui nous ont mis une raclée.
Je déteste les miroirs. Non pas parce que je me trouve moche ni parce que je souffre d’eisoptrophobie, mais parce que les miroirs voient tout. Ils savent la fille que j’ai été. Une fille imprudente, qui gueulait à tout bout de champ et qui n’avait pas honte de dire ce qu’elle ressentait.
À l’époque, les choses étaient plus simples : j’étais encore trop jeune pour me rendre compte des dures réalités de la vie.
J'ai du mal à comprendre pourquoi les choses que l'on voudrait oublier restent ancrées pour toujours dans notre mémoire, alors que celles dont on aimerait se souvenir s'envolent comme des grains de sable au gré du vent.
The longer I stayed in his arms, the more content I became. I felt safe, like nothing could hurt me, but I was in complete denial that I was starting to fall in love with my best friend.
I think you're so afraid that you'll end up like your mom that you're hiding who you really are, but you can't control everything - no one can.
Mirrors see straight through my façade. They know who I used to be ; a loud spoken, reckless girl, who showed what she felt to the world. There were no secrets with me. But now secrets define me.
For a second, it feels okay, weightless and uncontrolled. I tuck my face into his chest, the wet fabric damp against my chilled skin. The scent of him takes me to a place I wish I could go back to - my childhood. Back when things weren't as heavy because I was too immature to grasp the full reality of life.
Quand tu es entrée dans ma vie, j’ai retrouvé mon souffle.
Un seul et unique hasard nous unit et, pendant quelques instants, nos coeurs battent à l'unisson.
Seize the day, take hold of it, and make it whatever you want.
I can handle scars, especially ones that are on the outside.