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3.85/5 (sur 111 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) : 1886
Mort(e) : 1947
Biographie :

(1886-1947) Journaliste et écrivain.
Après le décès de sa mère en 1892, Jim est placé en orphelinat, puis confié à un fermier comme garçon à tout faire. Le travail harassant et le smauvais traitement le font fuguer et il se réfugie chez sa soeur. Il devient alors chaînier et traîne dans les quartiers rouges de la villes. En 1901, il commence sa vie de vagabondage, il n'a que 15 ans.
Après avoir "brûlé le dur" pendant 6 ans, il pose bagage à Kent (Ohio) et redevient chaînier. En parallèle il commence à écrire et quelques uns de ses poèmes sont publiés en 1911.
En 1922 son premier livre est publié "Emmett Lawler", récit autobiographique.
A cette même époque, il devient journaliste à part entière et travaille pour Hollywood (lecture de scénario et conseils).
En 1924 sort son deuxième opus "Vagabonds de la vie" qui connu en franc succès.
A sa suite, Jim Tully publie plusieurs autres récit sur son vécut: le cinéma, le cirque, l'orphelinat, la prison... Autant de mondes différents, symboles d'une vie mouvementée.
Dans les années 40 son aura s'amoindri. En effet, l'apparition du polar banalise la langue moderne et crue de Jim Tully, et les récits sur les miséreux intéressent moins le lectorat que pendant la Grande Dépression.
Il décède en 1947, laissant 14 livres, de nombreux articles et manuscrits.
Sa plume sans concessions et son langage direct lui a parfois poser quelques soucis; de même que ces sujets de récits, parfois trop osé pour les Etats-unis puritains; il n'en reste pas moins un auteur majeur de la littérature américaine, le témoin d'une époque.

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Source : éditions du sonneur
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Citations et extraits (65) Voir plus Ajouter une citation
Ces hommes étaient des pauvres diables,des petits escrocs en loques.Mais,à la manière des stoïques,ils enduraient leur sort avec le sourire.Ils prenaient ce que la vie ou les éléments leur donnaient.Ils se battaient,ils buvaient,ils mendiaient,ils volaient ,mais jamais ils ne se plaignaient.Qe cela soit mis à leur crédit jusqu'à la fin des temps.(p216)
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Une "bourse de grincheux" se portait généralement autour du cou, suspendue à une cordelette. C'était plus ou moins la réserve bancaire des vagabonds du cirque. Lila prêtait souvent de l'argent à ses conditions et au taux d'intérêt adéquat. Et souvent, même si elle se fâchait quand on en parlait, elle donnait aux nécessiteux.
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La terrible législation anti-vagabondage du Mississipi me menaçait. Un agent de police empoche légalement deux dollars et demi pour chaque trimardeur qu'il capture en vie. Dans d'autres parties des Etats-Unis, un clochard n'est pas importuné tant qu'il évite la propriété des chemins de fer, mais, dans le Mississipi, il est pourchassé par monts et par vaux par ces deux dollars et cinquante cents.
Une fois interpellé, il écope d'une amende de soixante quinze dollars. N'ayant pas le sou, il doit la régler en travaillant - payé vingt cinq cents par jour-, ce qui le mène à peu près à onze mois et vingt-neuf jours, à condition qu'on lui accorde quelques jours pour bonne conduite. Mais il y a une autre entourloupe. Le prisonnier a toujours besoin de vêtements. On lui facture trois dollars un bleu de travail à cinquante cents et sept dollars une paire de grosses godasses à un dollar vingt-cinq. Ces dettes s'ajoutent à sa peine et se chiffrent à vingt cents par jour. Il n'est donc pas rare qu'un homme sans amis passe plusieurs années comme ouvrier agricole dans le Mississipi.
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Je me demandai pourquoi les adultes étaient si cruels avec les enfants. Presque tous les gamins de ma connaissance ayant été placés chez des fermiers par l'orphelinat s'étaient enfuis à cause des mauvais traitements. "Ils sont trop radins pour engager des hommes, ces dégueulasses, alors ils se trouvent des orphelins et les épuisent à la tâche".
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Les habitants du coin se moquaient du vieux Raley mais ils lui payaient volontiers un verre. Il avait beau être un poivrot sans le sou, un pique-assiette, un videur de crachoirs, un balayeur de planchers de bistrots, il m'apparaissait comme l'homme le plus riche de la ville car il avait toujours dans sa poche un livre écorné de Voltaire - dont il me parlait souvent.
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Ces hommes étaient des pauvres diables, des petits escrocs en loques. Mais à la manière des stoïques, ils enduraient leur sort avec le sourire. Ils prenaient ce que la vie ou les éléments leur donnaient. Ils se battaient, ils buvaient, ils mendiaient, ils volaient, mais jamais ne se plaignaient. Que cela soit mis à leur crédit jusqu’à la fin des temps.
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Cameron m'ordonna donc de remplacer le déserteur. Goosey me déguisa en Arabe.
- Dis, Goosey, ils montent pas les éléphants, les Arabes ? demandais-je.
- Eh ben, dans ce cirque, si, répondit-il. C'est le seul costume qui nous reste.
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Ce fut l'épreuve finale. Chaque cerveau, chaque cœur, chaque nerf, chaque tendon des deux pugilistes se consacrait à la destruction de l'adversaire. A l'espoir de victoire se mêlait la haine accumulée par la brutalité de leurs précédents affrontements. Il ne s'agissait plus du combat des deux plus formidables boxeurs de la planète pour l'attribution du plus prestigieux des titres. C'était quelque chose de plus grand : la lutte épique de jeunes géants au crépuscule d'une civilisation affaiblie.
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J'observai ce dernier depuis l'autre bout du wagon et m'interrogeai. Mais qu'était-il ? Il transformait le silence en drame.
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J'étais l'un d’eux. Je le suis toujours. Je peux sentir l'amertume de leur vie dans le pain que je mange aujourd’hui.
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