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Critiques de Johanna Marines (175)
La bibliothèque du manoir

« Quelque part à la lisière des rêves les plus étranges et des fantasmagories de l’esprit, il existe un manoir oublié de toutes et de tous, bâti dans le plus grand secret derrière une forêt des ombres. Auréolé de brume et de mystère, ce manoir a choisi l’atmosphère particulière de l’automne pour vous ouvrir ses portes…

[…]

Si vous lisez ces lignes, c’est que vous avez décidé de répondre à une invitation. Ou que vous vous apprêtez à le faire.

Alors venez, osez, entrez…

Nous vous souhaitons la bienvenue au manoir! »



La Bibliothèque du Manoir, Collectif @twinkleeditions



L’automne frappe à la porte, le vent froid s’infiltre, la pluie glacée frappe le carreau… rien de tel qu’une ambiance de saison pour lire ces dix contes victoriens écrits par plusieurs autrices et auteurs qui n’ont pour seul objectif que de nous transporter dans un monde étrange et fantasmagorique, peuplé de créatures et sortilèges, de portes qui grincent et de courants d’air, de brume et de pénombre… un univers propre à la semaine du 31 octobre!



« Connaissez-vous le mythe des loups-garous qui deviennent des meurtriers incontrôlables à la pleine lune? Eh bien, imaginez que le sort du Souffleur de Lumières était, en quelque sorte, semblable au leur.»



Chaque conte recèle des trésors d’enchantements, de maléfices, de peurs… mais de charmes aussi! Ma prédilection allant au conte de @laetitia.arnould Le Souffleur de Lumières.



« Il est des histoires, étranges ou familières, qui n’ont d’autre prétention que celle d’être racontées. Elles s’affranchissent des codes et des lois, semblent parfois hors d’atteinte, hors d’haleine, hors du temps. Sans le savoir, pourtant, elles s’inscrivent dans la mémoire populaire et refont surface dans les souvenirs jaunis, avec la même ténacité que le vent qui, d’octobre à décembre, emporte les feuilles d’automne.

À mon humble avis l’histoire du Souffleur de Lumières est de celles-là.»



Certains contes égrènent aussi quelques références littéraires, tel celui de @jeremy_angelo.books



« Victor Hugo, Alexandre Dumas, Jules Verne… la liste de génies d’Outre-Manche est longue. Même si Octave n’a pas trop le cœur à discuter littérature… »



Un recueil à découvrir! 👻
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La bibliothèque du manoir

Histoire de rester dans le mood automnale, "La Bibliothèque du Manoir" a accompagné mon mois d'octobre avec dix contes à l'ambiance spooky/victorienne. Ne réunissant que des auteurs français (dont certains que je connaissais déjà, comme Ellie. S. Green, ayant rédigé "Steam Sailors"), c'est une belle initiative que nous a réalisé la Twinkle Editions.



On ajoute à cela que l'ouvrage est un magnifique objet, avec de superbes illustrations, et l'atmosphère est posée.



Tous les soirs, j'ai donc lu un conte de ce recueil, et ce jusqu'à Halloween. C'était mon petit rendez-vous sous la couette, comme quand je m'amusais à me créer des histoires d'horreur étant enfant.

Certains contes étaient enchanteurs, d'autres donnaient le frisson... Si j'ai apprécié toutes les nouvelles dans l'ensemble, je dirais avoir eu des petites préférences pour "Le Bourreau des Coeurs Eplorés" de Johanna Marines et A.J. Twice, et "La Fabrique Mécanique" de Camille Montgolfier, que j'ai trouvé vraiment originaux, et dont j'ai tout particulièrement apprécié la plume.



Hâte de lire "Là où réside l'hiver" de Laetitia Arnould lors des mois froids à venir !
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La bibliothèque du manoir

Je tiens à remercier les éditions Twinkles pour leur envoi des livres de la campagne ulule en parfait état et de m'avoir fait découvrir pas mal d'auteures, auteurs à la plume si addictive, que de plaisir de se plonger chaque jour dans un conte et surtout lire un livre bien illustré.



Dans Freak Show on y retrouve Eliott qui suite à un incendie quitte la ville de Sheffield et prend le train jusqu'à Birmingham, il ne se doutait pas qu'il allait tomber sur des monstres d'un freak show. Tout en cachant ce qu'il à fait la haut, il intègre ce freak show et il ne sera pas le seul à avoir des secrets.



Dans Le souffleur de lumières, l'histoire se déroule à Londres en octobre 1858 et on y retrouve comme le montre si bien le titre un souffleur de lumières qui vit la nuit, mais qui connait vraiment son histoire? Personne à part cette petite fille au violon errant sur les docks, bas-fond de la capitale, où sur les rives de la Tamise.



Dans le Bourreaux des cœurs éplorés, on y retrouve Ivy Lunacy qui suite à la mort de son mari va tomber amoureuse de la mort elle même. Elle est envoûtée par Mr Heartless. Elle va tout faire pour passer, repasser une ou plusieurs nuits dans ses bras.



Dans Sa voix au delà des voies, on y retrouve romane qui inaugure une ligne de chemins de fers en 1845? étant invité par son oncle. Elle ne se sera jamais doutée qu'elle tombera sur une drôle de créature lui faisant peur mais qui la guidera vers son rêve d'écrivaine.



Dans La fabrique mécanique, on y retrouve Louis Edouard qui lors d'un voyage entre la pension britannique et la maison de famille des Beaumont, lorsqu'il arrive avec une voyageuse à Beaumont tombe sur une ville remplie d'automates. et ces fameux automates servant les habitants se sont libérés.



Dans East End, l'histoire se déroule à Londres fin septembre 1888, on y retrouve Stanley qui se croit fou vu qu'il parle à des drôles de créatures. Sauf que Drake un ami imaginaire de son enfance l'appelle au sujet des meurtres dans les bas-fonds de Londres et le meurtrier vise que des farfadets, dragonnets ou fées.



Dans L'Amphytrion, à Manchester à la fin du XIXème siècle on y retrouve Octave qui offre l'hospitalité pour converser avec lui, si vous avez faim n'hésitez pas à vous rendre chez lui et régalez vous chez L'Amphytrion.



Dans Vous montez mademoiselle, on y retrouve Gabrielle qui rentre chez elle, sauf qu'elle va mettre la main sur le journal de Jeanne, une mystérieuse parente qui nous parle de voyage à bords de trains fabuleux. Qui était elle? Ces fameux trains n'étaient ils que le fruit de son imagination?



Dans Un songe d'automne, on y retrouve Abigail qui se voit engager au manoir des Grays. Elle doit veiller sur un homme ayant un mal étrange. Et plus elle passe de nuits à son chevet plus elle se rend compte que cela dépasse tout ce qu'elle imaginait jusque là. Quel mal ronge cet homme?



Dans le dernier conte La boutique de souvenirs d'Isadora, chaque 31 octobre les esprits déposent à Isadora des souvenirs à transmettre à leurs proches. Sauf qu'un jour le souvenir d'une jeune fille potentiellement en danger est retrouvé et il va falloir faire vite.



Un magnifique recueil de contes bien illustré avec diverses histoires si prenantes les une que les autres à lire et relire chaque années à l'approche d'Halloween.



Si vous aimez les contes particuliers, gothiques et inédits c'est ce livre qu'il faut lire.
Lien : https://myreadbooks.over-blo..
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La bibliothèque du manoir

J'avais envie d'une ambiance automnale et d'histoire courtes : ce recueil de contes est idéal pour la saison ! En plus d'être un bel objet-livre, il m'a transporté dans 10 histoires de 13 plumes différentes pour valoriser l'esthétique victorienne et célébrer les bons et mauvais côtés de cette époque. Bienvenue au manoir !



Mon avis général sur le recueil :



Côté esthétique, l’ouvrage est très soigné : couverture rigide, reliure au fil, papier épais, jolies illustrations qui collent bien au thème. C’est un livre que l’on a envie de garder dans sa bibliothèque et qui ravira les collectionneurs de belles couvertures.



Au niveau du contenu, l’ensemble des contes est cohérent au niveau de l’esthétique victorienne et en ce sens il tient ses promesses. On passe de Londres à la campagne brumeuse, de Manchester à Birmingham, dans les bas-fonds comme du côté des belles demeures aristocrates. Il se dégage de l’ensemble du recueil une sorte de mélancolie, que l’on pourrait retrouver chez Dickens, et peu d’histoires ont une fin très joyeuse ce qui renforce leur côté victorien. En effet, qu’ils soient pauvres ou riches, les personnages principaux sont en général assez malheureux dans leur vie. Le thème du jeune aristocrate rebelle qui ne souhaite pas suivre les traces de ses parents est assez récurrent, tout comme celui des trains, promesse de voyage ou de nouveau départ. Seule une histoire fait exception en introduisant du Steampunk et en situant son action en France (= La Fabrique Mécanique).



Concernant les genres des contes, en plus de l’esthétique victorienne, on retrouve du policier, du surnaturel, du fantastique, et même de la romance. Le Souffleur de Lumières apporte aussi un côté Légende Urbaine, qui s’inscrit totalement dans le conte.



Il y a 10 histoires, et 13 auteurs et de ce point de vue des styles très variés. A mon sens, autant le recueil garde une cohérence de thème autour du conte victorien, autant ce n’est pas le cas pour les styles d’écriture. Mais pour autant, cela ne gêne pas la lecture et cela permet de découvrir des auteurs inconnus, ce que j’ai beaucoup apprécié. Le seul bémol que j’ai trouvé à l’ensemble, est qu’après lecture, j’ai éprouvé des difficultés à me souvenir de chaque histoire excepté la dernière. J’ai dû relire le début de chaque conte pour rédiger cet avis. Ce qui me laisse à penser qu’il manquait peut-être quelque chose à chaque conte pour me marquer suffisamment et m’en souvenir.



Mon avis pour chaque conte :



FREAK SHOW, PAR ELLIE S.GREEN

Résumé : Après avoir déclenché un terrible incendie, Elliot fuit Sheffield et prend clandestinement un train pour Birmingham, où il rencontre les monstres d’un freak show itinérant. Tout en cachant son acte criminel, Elliot intègre la compagnie et va vite comprendre qu’il n’est pas le seul à avoir des secrets.



Mon avis : Ici l’autrice nous emmène dans un orphelinat effroyable où Elliot commet des vols ou des bêtises pour améliorer le quotidien des autres orphelins plus jeunes que lui. Elle dénonce en parallèle les conditions de vie des orphelins dans les institutions victoriennes. C’est sa bévue de trop qui va obliger Elliot à fuir et à rejoindre malgré lui un cirque de curiosité, un Freak Show, afin de survivre et de se trouver un nouveau foyer. L’histoire est racontée du point de vue de l’enfant et de ce qu’il perçoit du cirque, ce qui renforce le côté mystérieux et fantastique de son aventure. Car il s’agit d’un cirque spécial, à la fois repoussé par les religieux à cause des « créatures » qui y sont exposées, ostracisé par la population qui y voit des personnes contre-nature, mais aussi l’objet d’une curiosité morbide qui lui permet de vivre de sa différence. Les membres du cirque apparaissent toujours très polis avec le reste de la population car c’est le seul rempart qu’ils ont trouvé pour survivre. Au fil de l’histoire, Elliot va découvrir les secrets du cirque et en apprendre sur lui-même. Un joli rebondissement survient en fin de conte, que je n’avais pas vu venir ! Un conte sur la différence et le deuil.



LE SOUFFLEUR DE LUMIÈRES, PAR LAETITIA ARNOULD



Résumé : Octobre 1858. A Londres, le Souffleur de Lumières fait régner la nuit. Il est le pendant sombre de l’allumeur de réverbères, ou son descendant maudit. Mais qui connaît son histoire ou son vrai nom ? Personne, à part peut-être cette petite fille au violon, qui erre sur les docks, dans les bas-fonds de la capitale et sur les rives de la Tamise…



Mon avis : Le Souffleur de Lumière apparaît comme une légende urbaine dans ce conte. L’histoire est racontée par un narrateur extérieur qui analyse les actions du Souffleur et sa transformation progressive au contact d’une mystérieuse petite fille. J’ai beaucoup apprécié l’ambiance tout à fait victorienne de ce conte qui nous plonge dans un Londres brumeux, aux côtés d’un personnage fantastique tiré tout droit d’un cauchemar. La petite fille apporte une touche d’humanité et d’histoire dans ce conte, même si elle ressemble beaucoup à la petite marchande d’allumettes. Un conte sur ce qui nous guide dans la vie et sur les légendes de Londres.



LE BOURREAU DES CŒURS ÉPLORÉS, PAR A.J TWICE & JOHANNA MARINES



Résumé : Suite à la mort stupide de son premier mari, Ivy Lunacy tombe sous le charme de la Mort elle-même, personnifiée par l’envoûtant Mr Heartless. Dès lors, elle n’aura de cesse de tout tenter pour revivre une nuit -ou plusieurs – dans ses bras. De l’amour à la folie il n’y a qu’un pas… ou plusieurs trépas.



Mon avis : C’est l’histoire qui m’a fait le plus sourire face aux manigances du personnage principal féminin, prête à tout pour une nouvelle nuit de folie avec la Mort. Ivy est une vraie garce, une mante religieuse, une veuve noire. Tout ce qui l’intéresse, ce sont des maris vieux, riches et qui meurent assez rapidement. La mort de son premier mari est juste improbable, mais les autres sont hilarantes. J’ai adoré les subterfuges qu’elle utilise pour ne pas se plier aux devoirs conjugaux avec ses légitimes. Quant à la mort, on la sent blasée devant cette folle dont elle n’arrive jamais à retenir le prénom et qu’elle s’efforce de ghoster tant qu’elle le peut. Mais rira bien qui rira le dernier. Je n’avais pas vu venir le final qui m’a bien surprise. Un conte sur la vénalité et l’amour fou aux conséquences désastreuses.



SA VOIX AU-DELÀ DES VOIES, PAR NANCY GUILBERT



Résumé : Romane est invitée par son parrain, le riche industriel Gordon Perkins, pour l’inauguration d’une nouvelle ligne de chemin de fer, en 1845. Elle ne peut se douter qu’elle va y rencontrer un personnage très singulier qui, s’il lui inspirera de la peur, la guidera d’une manière inattendue vers son rêve d’écrivaine…



Mon avis : Ce conte est une histoire de fantôme… de trains ! La première partie est l’histoire de Romane qui va vivre une expérience surnaturelle dans un train où elle a été invitée. La seconde partie est le roman que Romane va écrire suite à cette histoire et va propulser sa carrière d’écrivaine, chose impensable à l’époque victorienne (il fallait emprunter un nom masculin pour pouvoir être publiée et écrire pour une femme n’était pas très bien vu). J’ai aimé les piques lancées par Romane sur son oncle et sa tante richissimes qui l’invitent pour montrer qu’ils font oeuvre de charité auprès de leur propre famille. J’ai apprécié l’histoire du fantôme et des circonstances de sa mort qui dénoncent une industrialisation à l’extrême, au détriment des ouvriers. Pour autant, je n’ai pas vraiment frissonné face au surnaturel, peut-être parce que Romane elle-même n’avait pas trop peur (?). Néanmoins, la description des manifestations fantomatiques dans l’histoire étaient excellentes et très visuelles. Un conte sur les fantômes et la destinée.



LA FABRIQUE MÉCANIQUE, PAR CAMILLE DE MONTGOLFIER



Résumé : Au cours d’un voyage entre une pension britannique et la maison familiale de Beaumont, Louis-Edouard décrit sa ville dotée d’automates à la voyageuse qui partage son compartiment de train. Quand ils arrivent à Beaumont, toutefois, les choses ont changé et les automates qui servaient les habitants de la ville se sont libérés…



Mon avis : On rencontre dans ce conte le jeune héritier d’une famille française assez aisée qui règne sur un village où les automates gèrent le quotidien à la place des humains. Louis-Edouard est décrit comme un jeune garçon très conscient des apparences et de son futur rôle, mais surtout avec un bon coeur et l’envie de bien faire les choses. Sa rencontre fortuite avec cette voyageuse-aventurière va l’aider à résoudre un problème important dans son village, en lien avec une révolte d’automates. J’ai beaucoup apprécié la manière dont la voyageuse fait prendre conscience des choses au jeune garçon, lui apprenant à vivre sa vie en dehors des cours prodigués par sa pension. L’histoire de la poupée automate, leader de la rébellion est assez touchante. Celle de la rébellion en elle-même assez effroyable : un couvre-feu spécifiquement dédié aux habitants, l’obligation de se passer de tout aide manuelle. Cela fait prendre conscience de notre dépendance à la technologie à travers cette histoire. Une histoire avec une fin heureuse sur les dangers de la technologie et l’émancipation.



EAST END, PAR JENNIFER TELLIER



Résumé : Londres, fin septembre 1888. Stanley est convaincu qu’il est fou, puisqu’il converse avec des créatures surnaturelles. Mais Drake, l’un des amis imaginaires de son enfance, l’interpelle sur les meurtres qui se multiplient dans les bas-fonds londoniens et qui ne visent que des farfadets, des dragonnets et des faës…



Mon avis : Stanley est un jeune aristocrate qui fuit son devoir d’héritier en fréquentant le bas-peuple et les tavernes. Il aime les beuveries pour tromper son esprit et s’empêcher de devenir fou : il voit depuis son enfance des créatures surnaturelles qui conversent avec lui. Devant un père constamment déçu par lui, et une mère absente décédée prématurément, il se sent bien seul face à ce problème dont il ne peut pas parler. Quand enfin, il se décide à affronter les lutins et farfadets qui semblent avoir besoin de son aide, il plonge totalement dans la folie… Un conte sombre sur la quête de soi avec une référence à Jack l’éventreur et à Dr Jekyll et Mr Hyde.



L’AMPHITRYON, PAR JEREMY ANGELO



Résumé : Manchester, fin XIXe. Hormis le 31 octobre de chaque année, Octave de Cielmonde offre l’hospitalité en échange d’une simple conversation. Si votre estomac crie famine et que vous avez beaucoup de bagout, n’hésitez pas à franchir le seuil de sa porte, et régalez-vous chez l’Amphytrion. Si vous l’osez…



Mon avis : Octave est un être étrange dont on ne connaît pas grand chose, si ce n’est qu’il se repaît d’histoires et de compagnie plus que de nourriture. On croirait une légende urbaine comme celle du Souffleur de Lumières… Ce conte est le récit de la journée du 31 octobre, la seule date dans l’année où Octave n’invite personne. On en ignore la raison mais il semblerait que ce jour soit maudit et que l’hôte y révèle sa face la plus sombre. Malgré tout, un invité surprise fort malpoli et trop curieux va braver l’interdit en frappant à la porte d’Octave. J’ai beaucoup apprécié le fait de menus détails dans cette histoire comme le fait que le menu soit appétissant en fonction de la conversation de l’invité, ou qu’Octave ne semble pas vivant mais apprécie la compagnie de tous. Un conte sur l’adage : « La curiosité est un vilain défaut » et la solitude.



VOUS MONTEZ, MADEMOISELLE ? PAR SACHA BAZET



Résumé : Alors qu’elle retourne sur les terres de ses origines, Gabrielle met la main sur le journal de Jeanne, une mystérieuse parente. Dans ce carnet, la jeune femme fantasque évoque des aventures incroyables à bord de trains fabuleux. Qui était Jeanne ? Et ces trains étaient-ils bien plus que le fruit d’une imagination foisonnante ?



Mon avis : Encore un conte sur une jeune aristocrate qui souhaite s’émanciper de ses parents et de sa condition. Sauf qu’ici, elle revit le cheminement d’une parente qui a vécu la même chose à travers son journal intime. Et s’il existait une garde fantôme dans la montagne, à partir de laquelle on pouvait embarquer à travers des trains tous plus intéressants les uns que les autres ? Mais cette gare existe-t-elle vraiment ou est-elle le produit de l’imagination d’une jeune fille malade ? J’ai beaucoup apprécié les différents trains : celui des courtisanes, celui des scientifiques, de la bibliothèque, des aventuriers, des architectes-paysagistes, de la moralité… Tout se prête à un voyage imaginaire très intéressant. J’ai aussi apprécié le fait que l’héroïne gagne en maturité et ouvre les yeux sur sa condition privilégiée au fil de l’histoire. Le conte en dit long également sur l’attitude des aristocrates face aux membres de leur famille qui ne se plient pas aux conventions fixées par leur rang. Le final est ambiguë avec une fin ouverte, ce qui laisse au lecteur la possibilité d’imaginer la suite de l’histoire. Un conte sur l’émancipation et l’identité.



UN SONGE D’AUTOMNE, PAR LIVIA MEINZOLT



Résumé : Lorsque Abigail est engagée au manoir des Gray, elle s’attend à veiller un jeune homme atteint d’un mal étrange. Mais ce qu’elle découvre au fil des nuits passées au chevet de Gabriel est bien plus complexe qu’elle ne l’imaginait. Se pourrait-il que la malédiction des Gray soit plus qu’une simple superstition des villageois ?



Mon avis : L’histoire est une romance autour de deux personnages qui ne sont pas issus de la même classe sociale. Abigail est pauvre et doit travailler pour survivre. Gabriel est un nanti, malheureusement atteint d’une maladie héréditaire mystérieuse. J’ai apprécié le fait que l’héroïne fasse preuve de rationalité dès le départ au sujet de la malédiction de la famille de Gabriel, même si elle remettra en question son jugement à un moment donné de l’histoire. La malédiction révèle des secrets de famille honteux qui sont assez représentatifs d’une époque où les aristocrates abusaient de leur pouvoir auprès de leurs domestiques. L’autrice a un style assez poétique très agréable à lire, notamment dans ses descriptions de paysages et d’ambiance automnale. Un conte sur l’amour et la vengeance.



LA BOUTIQUE DE SOUVENIRS D’ISADORA, PAR KARINE MARTINS



Résumé : La « Boutique de souvenirs d’Isadora » n’a de boutique que le nom. Rien ne se vend, mais se transmet. Chaque 31 octobre, les esprits déposent des souvenirs à remettre aux vivants. Un jour, le souvenir d’une fillette, potentiellement en danger, est retrouvé. Commence alors une course contre la montre pour la chercher, à partir d’un seul indice : un dessin.



Mon avis : Sans doute mon conte préféré du recueil. Au niveau du genre, on oscille entre le fantastique et le policier auprès du personnage principal un peu alcoolique qui se fait engager auprès de la gérante un peu folle d’une boutique étrange. Au fil de l’histoire, on comprend qu’Isadora est un être fantomatique qui délivre les souvenirs des disparus à leurs familles afin de les aider à faire leur deuil. J’ai trouvé son rôle assez touchant mais le personnage est vraiment très étrange. Elle est décrite comme une silhouette fantomatique, habillée comme une poupée, et qui se soucie peu des apparences ou des conventions. A l’inverse, William est plutôt soucieux de la protéger du danger extérieur et d’arrondir les angles. Les deux personnages se complètent bien. J’ai beaucoup apprécié l’enquête qu’ils mènent pour retrouver la petite fille du dessin, même si William doute un instant de l’existence d’Isadora, ce qui apporte une touche de fantastique. J’aimerais lire d’autres histoires dans le même univers, d’autres enquêtes. Un conte sur le deuil et les secondes chances.



En conclusion : La Bibliothèque du Manoir est beau recueil de contes qui vous plongera dans une ambiance victorienne idéale pour l’automne. Si vous aimez enquêter, frissonner ou tout simplement retrouver l’ambiance des romans de Dickens, venez découvrir ces histoires toutes plus différentes les unes que les autres. Cependant, ne vous attendez pas forcément à des fins heureuses : comme dans Dickens, la vie est dure et difficile dans les bas-fonds de Londres, même si l’on vous apportera une lueur d’espoir de temps à autre...

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Encens

Un thriller dans un décor steampunk… une première pour moi ! Et je dois dire que même si on est loin du coup de cœur, j’ai passé un très bon moment.



Ce fut une lecture à l’ambiance mystérieuse et entraînante. N’ayant jamais lu de steampunk, j’avais l’appréhension que ce genre soit un peu trop proche de la SF à mon goût. Et bien non ! Ici, les oiseaux mécaniques, les automates et les bars volants m’ont beaucoup plu. Ils sont présent sans trop l’être et sont complètement intégrés au paysage.



La plume de l’autrice est très agréable à lire. Elle manie avec habileté, le fait de passer d’un narrateur à un autre, sans perdre les gens en route.



En parlant de narrateurs…



Grace est une héroïne courageuse, indépendante et féminisme. Malgré le contexte historique, elle essaie de faire évoluer les mentalités, comme par exemple à travers ses tenues vestimentaires.



Les autres personnages ont éveillé ma curiosité et j’ai pris plaisir à les suivre néanmoins. J’ai ressenti le désir d’en savoir plus sur eux ou peut être avoir un peu plus de chapitres leurs étant dédiés et je suis donc restée un peu sur ma fin. Plim, la chouette mécanique de Grace est belle et bien mon personnage préféré. William, son père, est un homme complexe que j’ai énormément apprécié. Il est loyal, déterminé et certes un peu vieux jeu. On est sur l’image d’un flic imparfait, trop pris par son emploi et rongé de l’intérieur. Molly et Anton sont des personnages dont j’aurai aimé qu’ils soient plus développés… Quant aux autres, j’aurai vraiment désiré en savoir plus sur eux et sur leurs psychologies.



Dans ce roman, l’autrice aborde beaucoup de sujets pertinents tel que le racisme, la tolérance, la technologie et la lutte des classes. Cela rend le contenu riche mais malheureusement les sujets ne sont pas vraiment approfondis ce qui est dommage… peut-être y avait-il trop de sujet pour un seul roman ?



En bref, malgré quelques bémols ainsi que le dénouement de l’histoire qui m’a paru un peu trop facile et sorti de nul part, j’ai vraiment passé un bon moment ! Suivre l’enquête et voir l’héroïne découvrir ses origines m’a beaucoup plu. L’idée d’ajouter quelques articles de journaux par-ci, par-là est très sympathique. Je n’ai malheureusement pas aimé le livre au point de voter pour lui pour le plib 2022 mais cela reste une bonne lecture.
Lien : https://soufflemoiunehistoir..
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Encens

Voici un livre qui ne m’attirait pas beaucoup à la base. Je n’ai pas beaucoup d’affinité avec le cadre de la Nouvelle Orléans. Si on rajoute un univers un peu énigmatique, sombre et des personnages assez torturés, cela donne pour moi un début de lecture un peu difficile. Et il faut le dire, l’histoire met du temps à se mettre en place.



Par contre, une fois que c’est parti, c’est parti!



C’est un roman très bien ficelé, tout en arête, en subtilité. C’est une histoire qui prend une bien grande amplitude pour ce qui semble n’être qu’une banale affaire de meurtres. Ca touche notamment à l’Histoire ou encore aux problèmes sociaux de cet univers. Je ne me suis pas toujours retrouvée dans cet univers mais je pense qu’il aurait mérité peut-être plus de précisions ou alors d’autres tomes n’ayant pas forcément de lien avec ce roman mais qui permettrait au lecteur de s’immerger davantage dans ce monde.



Le passé ne doit pas être enterré, tu et caché. C’est quelque chose que les divers personnages de ce roman vont durement apprendre. A travers des meurtres particulièrement glaçants, une ville entière retient son souffle et tremble sous la menace de personnes ayant des comptes à régler. Et tous, hommes ou automates, vont apprendre que face à la folie, ils sont égaux.



La folie, une des thématiques de ce roman, entre autre. Il y en a tellement. J’ai été surprise car moi qui renâclais à le lire, pas du tout emballée, j’ai fini complètement prise par ce roman. Et pour ça, bravo à l’auteure!



Alors si ce livre a plutôt bien fini pour moi, le début très difficile m’empêche de pouvoir complètement adhérer à ce roman. Mais je retiens une intrigue hyper maîtrisée, on voit que l’auteure savait où elle allait et qu’elle s’est fait plaisir dans cet univers. Merci pour la découverte!
Lien : https://samlorenlivre.wordpr..
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Encens

Johanna Marines a une plume qui titille les sens. Elle pose son cadre en faisant appel à notre odorat, notre ouïe, notre touché et notre vue. Du ballon aérien qui tangue à l'odeur de la marée, du jazz qui résonne dans la pièce à côté à la sensation du métal froid sous nos doigts. L'autrice aurait pu s'arrêter avec ce contexte de la Louisiane steampunk mais elle a ravit mon imagination avec cet aspect uchronique dans lequel elle place les automates, la guerre des illusionautes et les Oise mécaniques. Vraiment, l'univers est un pur plaisir.



Grâce à ce contexte, le récit soulève quelques questions sociales sur la discriminations, l'altérité et la mixité. D'ailleurs la première partie du récit s'articule là-dessus avec des personnages principaux qui luttent pour faire valoir leur place ou leurs droits, ponctués de scènes de point de vue de deux tueurs en série. Je dois admettre avoir mis du temps à faire le lien entre les personnages et je trouve que certaines scènes du début n'ont pas tellement d'importance dans ce thriller à part pour montrer les valeurs et les combats de l'héroïne. Cependant, elles restaient agréables à lire.



N'étant pas une très grande fan de thriller, j'ai quand même été titillée par ces mystères qui s'épaississent et cette ambiance qui s'alourdissait. L'orphelinat, le traitement des illusionautes, la réaction de la presse sont autant d'éléments qui m'ont plu.



Si j'avais un bémol à ajouter, ce serait la fin qui me semble un peu rapide par rapport à un début de lecture très lent. Si les premiers 50% du roman servent à plonger le lecteur dans toute la richesse de cet univers, la fin de l'enquête est rapide. Le jugement est vite rendu, la conclusion pour justifier certaines responsabilités surgissent comme des éclairs de génie et les interventions des protagonistes sont bien vues de tous alors qu'ils sont censés attendre la parole. Le pardon, ou en tout cas la compréhension, est aussi vite donné. Heureusement, l'épilogue calme un peu cette prise de vitesse.
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Encens

Je suis sortie plutôt mitigée de ce roman. J’ai plutôt apprécié l’atmosphère de la Nouvelle-Orléans de 1919, cette histoire de tueur à la hache m’a passionnée au point de faire des recherches sur la vraie affaire et d’acheter un autre roman sur le sujet. Malheureusement je n’ai eu aucun attachement envers les personnages et l’enquête ne m’a absolument pas convaincue. Alors certes le public ciblé n’a probablement pas lu autant de thrillers que moi mais quand même… Concernant le côté steampunk, je reproche à ce roman la même chose qu’au précédent de l’autrice (Cendres) : je ne le trouve pas suffisamment présent ni suffisamment exploité (je ne suis même pas totalement persuadée que ce soit du steampunk pour le coup…). Enfin, ma lecture a été lourdement entachée de coquilles dans le texte ce qui a le don de m’agacer et de me sortir du roman.
Lien : https://lecturesda.wordpress..
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Encens

J'ai décidé de lire les 5 romans du plib comme ma sœur en fait partie, et pour l'instant, je n'ai pas été déçu des choix. Encens a été une belle découverte même si ce n'était pas gagner, je n'aime pas les romans policiers, mais ce roman est un bon mix entre SF, steampunk, policier, mystère. J'ai bien aimé ce roman même si j'ai été un peu déçu de la fin et de sa révélation.



On suit beaucoup de personnages et j'ai été un peu perdu au début, mais les personnages sont tous liés et j'ai très vite compris où toute l'intrigue allait mener. J'ai été très peu surprise du cheminement de l'histoire à part pour l'intrigue de l'orphelinat qui m'a beaucoup plu. J'ai aussi adoré l'intrigue sur les robots et j'aurais aimé en savoir plus sur l'histoire et ceux qui s'est passé durant cette guerre, et pourquoi certains types sont autant détestés. Toute l'enquête policière ne m'a étonnamment pas ennuyé, j'ai aimé suivre William et Anton. J'ai juste été déçu de l'identité des tueurs... C'est plutôt bien écrit, je ne m'y attendais pas, mais j'ai eu un petit goût amer. Je voulais peut-être une fin plus dramatique. J'ai aimé la fin avec les années qui passe et savoir ce que deviennent les personnages.



Concernant ceux-là, j'ai bien apprécié Grâce qui est la plus intrigante par ses dons, j'aurais aimé en connaître davantage sur ses origines et ses pouvoirs. Ian m'a intrigué, vu sa maladie, je pensais vraiment qu'il n'était pas net. Les autres personnages sont plutôt agréables, mais je ne me suis attaché à eux.



Dans l'ensemble, le roman est très agréable à lire, fluide avec une belle écriture. J'ai aimé l'intrigue et l'enquête mener ainsi que l'univers steampunk et l'intrigue sur les robots. La fin m'a un peu déçu, mais le roman reste une belle découverte.
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Encens

Dès sa sortie, ce roman avait attiré mon attention avec son histoire de deux tueurs en série dans un univers steampunk. J'étais donc plutôt contente de le découvrir parmi les cinq finalistes du PLIB 2022.



J'ai beaucoup apprécié le changement de point de vue au cours de l'ouvrage. Cela nous ouvre les perspectives quant au récit et donne du rythme à ce dernier.

Je me suis plongée dans cet univers sans aucune difficulté et j'ai apprécié l'ambiance retranscrite par l'autrice : les soirées cabaret, la présence menaçante d'un tueur en série, les automates et les oiseaux mécaniques, ...

Au fil des pages, on découvre les liens entre les personnages et on émet des hypothèses quant aux mystères qui les entourent. J'avais hâte de connaître le fin mot de cette histoire.



Cependant, deux points apportent un bémol à mon appréciation.

On m'avait annoncé une confrontation indirecte entre deux tueurs en série. Celle-ci est plutôt survolée, ce qui est dommage.

L'autre bémol concerne le dénouement de cette histoire. J'ai pris du plaisir à suivre Grace et William dans leurs enquêtes respectives. Toutefois, les réponses apportées ne sont pas vraiment celles que j'attendais. Cette fin ne m'a pas satisfaite.



En bref, bien que j'ai apprécié suivre cette aventure steampunk, je reste malheureusement sur ma faim.
Lien : https://psycheedelik-unehist..
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Encens

Nous sommes en 1919, à la Nouvelles-Orléans, un monde où les humains vivent avec les automates. Nous découvrons le Tueur à la hache, qui n’en est pas à son premier essai. C’est l’inspecteur Perkins qui est en charge de cette enquête. Ce dernier fait de temps en temps appel à sa fille, Grace, qui est cartomancienne dans un aérocabaret. Sauf que le Tueur à la plume vient mettre son grain de sel dans tout cela. L’inspecteur Perkins ne comprend pas vraiment pourquoi sa fille se voit mêler à cette affaire. Grace va faire d’importantes découvertes sur son enfance. La suite ? Eh bien, découvrez-la par vous-même !

« Encens » est un thriller steampunk. J’ai absolument adoré l’univers. Il était vraiment complet, avec des questionnements sur la liberté des hommes, mais aussi des automates.

Je me suis un peu emmêlée les pinceaux dans les nombreux changements de point de vue des différents personnages. Ce n’était pas simple à suivre.

L’enquête est bien menée et m’a tenue en haleine jusqu’à la dernière page. La tension est palpable jusqu’au dénouement. Je n’ai rien vu venir.

Les personnages étaient tous très intéressants, mais j’avoue m’être plus particulièrement attachée à l’héroïne, Grace, et à sa chouette, Plume. D’ailleurs, la plume noire glissée dans mon exemplaire suite à notre très agréable rencontre aux Imaginales prend à présent tout son sens.

J’ai adoré découvrir au fil de ma lecture les liens entre les personnages. Ça ne pouvait en être autrement. Lorsque nous mettons tous les éléments ensemble, tout prend son sens.

L’objet-livre m’a également plu. Les coupures de journaux étaient une idée vraiment originale.

À travers ce roman, je découvre l’écriture de Johanna Marines qui est magnifique. Je compte bien découvrir ses autres livres.

Je ne peux que vous recommander de lire « Encens » !
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Encens

Le roman Encens fait partie des plus difficiles à noter pour moi, car je n’aime pas vraiment les thrillers steampunk, les enquêtes policières et le lieu de l’intrigue. Autant dire que je partais avec une appréhension aussi grande que le nombre de pages de ce livre.







Que dire, d’un point de vue personnel, je n’ai pas véritablement su apprécier ma lecture, mais tout je pense que cela vient en grande partie du fait que je n’aime pas les thèmes abordés, même si l’atmosphère oppressante et glauque m’ont aidé durant l’enquête.







Les personnages ne sont pas inintéressants, certains sont plaisants, d’autres méprisables, et ce conflit de personnalités donne du charme et un bon rythme au roman, cela apporte du pep, un peu d’humour et parfois pas mal de tension.







L’enquête est assez intéressante, elle nous plongera dans un univers vraiment glauque et peu réjouissant, nous allons y découvrir des facettes cachées de certains lieux ou personnages qui nous laisseront totalement en proie à la surprise.







Le côté steampunk est sympathique, je ne suis pas une très grande amatrice du genre, car tout ce qui est mécanique ou SF me rebute légèrement depuis mes dernières lectures de ce genre, mais ici, il est très bien intégré et donne une note plaisante à l’histoire.







D’un point de vue général, l’histoire a quelque petits soucis au niveau du suspense, je sous-entends ici que j’ai pu deviner certains éléments bien plus tôt que prévu par l’intrigue, mais bon, cela fait aussi partie de certains miracles dont je suis parfois capable, car d’habitude, je me fais toujours avoir jusqu’à la toute dernière ligne. Ici, j’ai trouvé qu’il y avait quelque facilité maladroite qui ont été glissés dans le récit et m’ont permis de trouver.







En oubliant le fait que je ne suis ni fan de thriller pur avec des enquêtes policières et de l’univers du steampunk (dont il me reste surement des pépites à découvrir, autres que les Chroniques d’Harésia qui m’ont par contre totalement séduite), ce roman reste intéressant et l’intrigue bien menée.







L’écriture est fluide et reste agréable à lire, les pages s’enchainent sans trop de difficulté et l’immersion dans l’univers de l’auteure peut être un véritable plaisir pour les amateurs et fans de ce type de roman !
Lien : https://www.yurensei-chronic..
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Cendres







Nouveau coup de cœur pour ce roman même si j'avoue que celui-ci est mon préféré de l'auteure pour l'instant. Vivement son prochain roman !!! ⁣



Ici, elle nous propose un Thriller young adulte légèrement steampunk dans Londres du 19e siècle. ⁣



J'ai adoré cet univers très glauque et cette ambiance très pesante.⁣

Nous allons suivre le point de vue de 3 personnages : Agathe qui pour subvenir aux besoins de sa famille veut trouver du travail et il y a un frère et une sœur de rue, Nathaniel et Luna.⁣ Leurs destins s'entremêlent...

Je me suis beaucoup attachée à Nathaniel même s'il se plaint beaucoup, j'aime sa force de caractère. J'ai trouvé d'ailleurs ce personnage très abouti.⁣

J'ai également apprécié Agathe pour son courage malgré sa naïveté.⁣



Les différents points de vue ne nous perdent pas en route, l'intrigue est vraiment bien construite et les révélations sont surprenantes !!⁣

Je n'ai quasiment rien vu venir.⁣

Attendez-vous à un rythme haletant : ici pas de temps mort.⁣

Une fin que j'ai adoré, je ne m'y attendais pas du tout. ⁣



Un livre que je conseille aux amateurs de Steampunk, de Thriller et du vieux Londres.

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Encens

Nous nous retrouvons pour la chronique d’un autre finaliste du PLIB2022 ! Il s’agit d’Encens de Johanna Marines.



1919, Nouvelle-Orléans, le tueur à la hache sème la terreur dans la ville, mais contre toute attente une nouvelle victime est retrouvée avec un mode opératoire différent. Y’aurait-il un deuxième tueur en série ? Une guerre entre ces deux tueurs a-t-elle débuté ? Les inspecteurs Perkins et Bowie vont tenter de percer ces mystères et de mettre la main sur les tueurs.



Ce roman est une belle découverte ! Je ne suis pas du tout habitué au roman Steampunk (apparemment dans ce cas-ci, nous sommes sur du Voltpunk), mais je me rends compte que c’est un style que j’aime beaucoup et ce roman m’a donné envie d’en découvrir d’autres.



J’ai vraiment beaucoup aimé cette lecture et l’intrigue tournant autour de ces deux tueurs en série. Nous voilà donc plongé en plein cœur de la Nouvelle-Orléans du siècle passé où la musique, l’électricité et les automates sont omniprésents dans l’histoire. J’ai beaucoup aimé découvrir ce monde, mais j’avoue que j’aurai vraiment aimé en apprendre plus notamment en terme de description de décors et en ce qui concerne certains éléments de cet univers (la collecte d’électricité, la foudre qui tombe, …), mais ça n’empêche que je me suis laissé emporter, j’avais envie de connaitre le fin mot de cette histoire.



J’ai beaucoup aimé le découpage de ce roman, les chapitres sont assez courts et comme ils sont prenants, il est compliqué de le lâcher. On a tendance à se dire « Encore un petit chapitre et j’arrête », mais on sait tous que c’est faux … J’ai lu ce roman lors d’une LC sur le Discord du PLIB, donc il a fallu me refréner pour ne pas le lire d’une traite. C’était mon premier roman de cette auteure et il m’a donné envie de découvrir d’autres romans de Johanna Marines.

Ce qui est aussi intéressant, c’est qu’on a le point de vue de différents personnages et grâce à cela, on se rend compte petit à petit des liens entre les différents personnages et je trouve ça bien de ne pas avoir toutes les infos d’un seul coup. En plus, on a aussi le point de vue du tueur à la hache et du tueur à la plume, ce sont des moments que j’ai beaucoup appréciés.



Les personnages sont intéressants et attachants et j’ai aimé les découvrir. J’ai eu une préférence pour Grâce et Ian et j’avoue avoir beaucoup apprécié les moments où c’est le point de vue d’Adam. Je vous laisse découvrir ça par vous-même !



En bref, malgré un petit manque d’informations et de descriptions j’ai passé un bon moment lecture avec Encens !
Lien : https://imeliodas.blogspot.c..
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Oxygen

En 2215, la population est fortement réduite suite à une catastrophe qui a failli anéantir les humains. L’air est devenu irrespirable et les humains se retrouvent à respirer par des bonbonnes d’air qu’on accroche à leur dos dès la naissance et il faut payer un abonnement pour pouvoir respirer.

Au début, j’ai été embarqué par cet univers post apocalyptique bien construit et intéressant. Ce monde divisé en castes où la lutte de classes se rejoue à nouveau. Ce monde sans animaux et sans procréation naturelle. Le personnage principal de Maïa à la recherche de ses réponses sur le mystère de la mort de son père.

Mais toute ma lecture a été rapidement gâchée par une chose : la psychophobie latente ou clairement énoncée. Oui en 2215, visiblement, la maladie mentale est encore une raison de stigmatisation de toute une population. On regrette la beauté d’une femme car foldingue. On considère le suic*de comme de la lâcheté. On gave de tranquillisant les fous pour « leur bien ». Les fous sont vus comme moins que des humains auquel il ne faut pas prêter attention. L’asile est utilisé comme mauvaise blague ou une menace. Même le grand pere qui a Alzheimer est présenté comme « fou à lier ». L’utilisation dans les dialogues ou les pensées écrites des termes : fou, folie, détraqué & consort - est quasi présente à chaque page.

Pardon, mais trouver ça dans un roman écrit en 2020, c’est choquant.

Voir qu’aucune chronique littéraire n’y ait vu un problème, c’est encore plus choquant… quoique… en fait ça retranscrit juste les préjugés sur la psychiatrie présente dans notre société aujourd’hui. Auteurs, autrices, éduquez vous sur le sujet avant d’écrire des choses pareil, et pensez aux TW importants en début de livre. Sinon, l’option est aussi de laisser les fous tranquilles.
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Encens

L'autrice nous transporte dans un univers Steampunk glaçant...

L'enquête mise en place est hyper prenantes et le suspens m'a tenu tout du long. J'ai adoré évoluer avec les personnages et comprendre peu à peu les événements qui se déroulent.

D'autant plus que les personnages sont attachants et riches de complexité.

Et maintenant parlons de la fin (sans spoile bien entendu). La fin de ce roman est hyper intéressante. L'autrice y développe les émotions et les sentiments de ses personnages avec une justesse qui m'a prise aux tripes ! Ça m'a donné l'impression d'assister au bouquet final d'un feu d'artifice.

Et la révélation finale est vraiment bonne ! C'est une fin de roman qui a surpassée toutes mes espérances !
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Encens

Fan de la Nouvelle-Orléans, j'avais mis Encens dans mes votes dès le premier tour ! C'est une ville idéale pour les récits imaginaires et j'avais hâte de la découvrir dans ce registre de voltpunk (contrairement au steampunk, ici c'est l'électricité qui est au cœur de l'univers et non la vapeur !). J'ai donc décidé de découvrir ce roman avec une des lectures communes organisées par le PLIB !



Dès le départ, nous sommes immergés dans l'univers avec les aérocabarets, les automates, les illisionautes... c'est un monde hyper original que l'on découvre via plusieurs points de vue. Cette première partie ressemble à un puzzle où on découvre divers personnages dont les destins vont être liés d'une façon ou d'une autre, le tout autour du serial killer bien connu à la Nouvelle-Orléans : le tueur à la hache qui a notamment été remis sur le devant de la scène grâce à une saison de American Horror Story qui se déroule à la Nouvelle-Orléans, mais qui, elle, est plus centrée sur les sorcières. Mais comme un tueur ne suffit pas, un second commence à faire parler de lui : le tueur à la plume.



Le roman est constitué de nombreux points de vue et de coupures de journal qui nous permettent d'avoir une vue depuis divers points de vue. Au fil des pages, on commence à assembler les morceaux et deviner l'image globale. Si ce procédé est assez sympathique pour faire marcher les rouages de notre cerveau, j'ai néanmoins manqué d'accroche aux personnages puisqu'ils étaient très nombreux. Certains m'ont paru même totalement dispensables comme Wilhem ou Molly. J'ai également déploré un manque de tension. Voir les scènes d'autant de points de vue ne permet pas de vraiment rentrer dans la peau des personnages et de trembler pour eux. Le danger ne parait pas assez présent malgré la présence de "deux" serial killer.



Au final, c'est néanmoins un roman qui se lit très facilement, qui se déroule dans un univers original et intéressant, mais qui manque d'intensité pour vraiment nous captiver de la première à la dernière page.






Lien : https://marinemelodieauteu.w..
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Oxygen



Johanna Marines, Oxygen, éd. Snag, 2000, 499 p.





Résumé :



« 2216, la montée des eaux et la pollution ont transformé le monde actuel et augmentent les clivages entre la population. Elle ne doit sa survie qu'à la transplantation de bombonne d'oxygène avec différente autonomie selon la catégorie sociale à laquelle on appartient. Mais comment vivre ses rêves quand l'air lui-même se vend et s'achète comme un vulgaire bien de consommation ? À Toronto, la rébellion commence. Maïa et Naos, en quête de vérité, devront choisir entre y participer ou subir le diktat de la société. »



Compte rendu :



Déjà paru en 2018 chez le même éditeur mais sous un autre titre, Airstronomy, bénéficiant d’un nouvel écrin (la couverture ainsi que la mise en page, agrémentée de dessins tracés par la main de l’autrice elle-même, sont un réel plaisir ajouté à la lecture), l’ouvrage de Johanna Marines a réussi le pari d’allier une écriture fine et simple, sans être simpliste, à une intrigue riche mais toujours limpide. La lecture est fluide, captivante, et le choix de courts chapitres fait de ce livre un réel « page turner ».

Sans verser dans une mièvrerie romantique légère, le style de l’autrice dégage une touchante poésie par le jeu des images convoquées. J’ai particulièrement aimé les évocations nombreuses au monde de l’astronomie, comme des références multiples à l’éternité face à un monde ayant sombré dans le chaos. Pour exemple, le calendrier dans lequel se situe l’intrigue se divise en différentes ères astronomiques, l’ère présente étant baptisée l’ère Cassiopée, du nom de la constellation éponyme. De plus, le nom des personnages relève lui aussi de références au monde des astres et de la mythologie – mais tous deux ne sont-ils pas intriqués, après tout, dans ce commun souci de renvoyer à l’éternité au travers de la figure du mythe, la dénomination des constellations, planètes et étoiles étant fréquemment une reprise de la mythologie (grecque, latine, égyptienne, chinoise, amérindienne, etc.) ? Ainsi retrouvons-nous notre héroïne, Maïa Irzland (dont le prénom renvoie à l’une des étoiles des Pléiades, et dont le nom, nous semble-t-il, pourrait être une référence subtile au nom de l’autrice lui-même, Marines), Altaïr, dénomination de la plus brillante des étoiles de la constellation de l’Aigle, Orphée, dont la lyre parvenait à faire pleurer les pierres, Sélène ou encore Hélios, homonyme grec pour désigner la Lune et le Soleil chez les Romains.

Concernant la forme donnée au récit, j’ai également été sensible au choix d’intituler chaque chapitre d’une référence musicale. En plus de tomber à chaque fois étonnamment juste, l’autrice permet au lecteur de mobiliser d’autres images et impressions au cours de sa lecture. C’est une manière de faire que j’avais déjà entr’aperçu chez un autre auteur, Bernard Werber. Ce dernier citait en exergue de son texte une liste des musiques écoutées durant son travail de rédaction. Ici, la référence musicale apparaît directement en tête de chapitre et peut ainsi s’inviter directement pendant le temps de la lecture, ce qui rend la chose beaucoup plus agréable. Afin de bénéficier de cet atout synesthésique, je conseille d’ajouter en toile de fond de chaque chapitre la mélodie proposée par l’autrice. C’est ce que j’ai fait et je vous garantis que l’expérience de lecture s’en trouve être enrichie !

Il s’agit d’un récit très habile, mêlant le roman d’anticipation à un environnement dystopique (à plusieurs reprises il nous a fait songer à la saga Hunger Game), et s’enracinant autour de problématiques écologiques et sociétales très actuelles. En cela, Johanna Marines réussit là une belle prouesse, celle de nous alerter avec pertinence sur les liens étroits qui allient enjeux écologiques et questions sociales. Car, en effet, penser le vivant revient toujours à penser les conditions de possibilités de survivances des écosystèmes, et réaliser une enquêter sur les biotopes revient à s’intéresser de près à la façon la plus authentique du « vivre », de l’ « habiter », c’est-à-dire permettant à tout être vivant quel qu’il soit, animal ou végétal, de vivre pleinement la vie qui est la sienne. Or, la crise écologique face à laquelle l’humanité du XXIIe siècle est confrontée l’a conduite à adopter des comportements délétères pour sa propre subsistance. L’homme, après avoir réifié les écosystèmes, a fini par se réifier lui-même et le reste du règne animal.

L’intrigue globale est très bien ficelée et l’on est surpris par les rebondissements multiples qui jalonnent la fin du texte. Je ne m’attendais pas à cette fin, elle saura vous surprendre vous aussi à n’en pas douter ! Et je referme le livre avec le sentiment étrange d’avoir partagé un moment privilégié avec une plume nouvelle et pleine de promesses de la littérature « young adult ».
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Encens

Je déteste ne pas aimer un livre. Je ne peux m’empêcher de me sentir coupable vis-à-vis de l’auteur qui, j’en ai conscience, a passé des jours penché sur son ordinateur ou un cahier pour donner vie à son univers, ses personnages et son intrigue. Et pour mon grand désarroi, Encens fait partie de ces romans-là. Sincèrement, j’étais persuadée que je l’apprécierais, confortée dans cette idée par des retours de copines blogueuses avec qui je me retrouve assez niveau goûts livresques. Mais cela n’a pas pris avec moi… Alors Johanna Marines, si jamais vous passez par là, ne lisez pas la suite de cet avis, sauf si vous êtes prête à découvrir un retour qui n’est malheureusement pas positif…



En premier lieu, j’ai mal débuté cette lecture à cause de la quatrième de couverture. En évoquant un meurtre faisant craindre l’arrivée d’un second meurtrier à la Nouvelle-Orléans, elle a créé en moi un fort sentiment d’attente. En effet, il faut patienter jusqu’à la moitié du roman pour découvrir cette scène de crime. Quand bien même la plume de l’autrice est entraînante et fluide, rendant la lecture aisée et rapide, j’ai fini par trouver le temps long. Vraiment long alors que les pages défilaient pourtant avec facilité.



Par ailleurs, j’ai trouvé que l’univers Voltpunk n’était pas assez développé (merci Zoé, n’étant pas familière de ces genres littéraires, j’aurais appelé ça Steampunk sans toi). Il est peut-être mieux décrit dans Cendres, un tome compagnon indépendant, mais comme je ne l’ai pas lu, je n’avais pas cet historique. Je n’ai pas compris comment on « collectait » l’électricité ni pourquoi la foudre tombait sur la ville tous les soirs, obligeant les gens à se réfugier chez eux ou dans des aérocabarets pendant plusieurs heures. Cela manquait de corps pour que je puisse m’imaginer cette Terre revisitée et m’imprégner de son atmosphère. En ce qui concerne l’enquête policière, elle est portée par un duo de flics qui ne m’a pas emballée plus que ça tant ils se font balader tout au long de l’histoire. Par conséquent, elle ne m’a jamais vraiment passionnée. Pire, sa conclusion m’a sidérée tant elle est expédiée, emplie de facilités, de raccourcis et d’incohérences. C’est dommage car l’idée de fond est excellente mais j’ai malheureusement trouvé l’exécution ratée.



Enfin, si j’ai aimé la narration choral qui apporte le rythme au récit par ses chapitres courts, son alternance de points de vue mais aussi par ses extraits de journaux, j’avoue ne pas avoir compris pourquoi Molly faisait partie des narrateurs pendant le premier tiers du récit. A mon sens, ce personnage ne fait en rien avancer l’intrigue. Il a sa propre histoire qui à aucun moment ne se greffe à l’enquête. L’intérêt de sa présence dans ce roman me laisse donc dubitative. A la limite, elle permet de mettre en lumière certains points liés à l’Histoire de cet univers mais ils auraient pu être amenés d’une tout autre manière sans que cela ne soit dérangeant. J’ai en revanche apprécié Grace et sa chouette grâce auxquelles j’ai pu accrocher à ce roman. J’ai également beaucoup aimé tout ce qui se rapporte à la cohabitation entre les humains et les automates, permettant ainsi de soulever quelques réflexions intéressantes.



Je suis donc peinée que les quelques points qui ont su me séduire dans cette lecture soient trop peu nombreux pour que j’en ressorte comblée…
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Encens

1919, plongez dans la Nouvelle Orléans, où les habitants sont la proie d'un terrible serial killer.

Alternant les points de vue, misant sur le suspense et des personnages attachants, l'autrice nous livre une excellente histoire où se mêlent habilement steampunk, thriller et mystère !
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