John Gwynne

Oh... ! Mais quelle surprise, quel bonheur ! J'ai retrouvé dans Malice mes souvenirs et ma nostalgie de la high fantasy. De la bonne et vieille classique fantasy, celle qui m'a embarquée et m'a fait fantasmer lorsque j'étais plus jeune. Celle qui m'a donné le goût de la lecture.



On retrouve donc les codes que l'on connait bien : ambiance médiévale, univers manichéen, formation d'un jeune héros, créatures fantastiques, complots et batailles... Le titre du tome est très bien trouvé : j'ai trouvé ce roman malin, rusé, incroyablement prenant. Mais ce n'est pas seulement l'application d'une formule bien exécutée : il y a également plein de touches d'originalité (dédicace à Man et Pa), et il me tarde d'en découvrir plus. Ce premier tome fut une excellente lecture, très prometteuse.

Dans ce tome l’auteur nous propose de suivre différents protagonistes dont chacun aura un chapitre qui lui sera dédié. Nous avons Corban le protagoniste principal que nous suivons dans ses premiers pas de guerrier et dans son cheminement vers le destin qui lui sera réservé. Je l’ai trouvé merveilleusement bien écrit car ici nous avons un jeune adolescent à peine sorti de l’enfance, l’auteur le décrit comme hésitant peureux pas sûr de lui mais aussi courageux. De ces hésitations Corban forgera son courage et le genre d’homme qu’il sera dans les tomes à venir. Ceci est vraiment le gros point positif de ce retour de lecture j’ai senti comme un vent de fraîcheur dans ce que l’auteur a proposé dans l’écriture de son jeune protagoniste. Pour ce qui est de la teneur du livre j’ai trouvé la première moitié un peu difficile à lire, des chapitres où rien ne se déroule ce qui donne l’impression de juste suivre la routine des personnages. Mais en réalité pas d’inquiétude car la tangente est bien prise lorsque la trame s’accélère et que les pièces du puzzle sont assemblées pour nous donner une fin de premier tome intéressante.



Dans l’ensemble ce tome était bon en particulier sa deuxième partie. Les protagonistes sont intéressants à lire et les combats sont au rendez-vous ( coup de cœur pour un certain Vandil) les légendes et les grands événements qui se profilent son prometteurs. Et ce qui est du titre comme je l’ai dit au début le livre porte bien son nom. La Malice insidieuse qui s’installe pour dicter les événements et actes des protagonistes prend tout son sens à la fin de la lecture. j’espère que ce même effet de titre en sera de même pour le tome suivant qui a pour intitulé « Bravoure ».

Petite incursion dans un univers de fantasy bien dense comme je les aime avec la suite de Malice. Nous retrouvons nos "héros" (et les autres) en bien mauvaise posture, en fuite pour la plupart. L'étoile vive, le héros qui peut sauver le monde, doit à tour prix être mis à l'abri du Soleil Noir.



***



J'avais beaucoup apprécié le premier tome de cette saga de fantasy adulte. Sombre, complexe, l'univers de John Gwynne est bien construit, et les personnages sont bien complexes eux aussi. Ce sont pour beaucoup des personnages "gris", avec leurs failles, leurs hésitations, leurs doutes. Ma préférence va toujours à Cywen, la sœur de Corban.



Les points de vue alternent souvent et beaucoup, ce qui peut déranger certain.es lecteur.ices. Ce ne fut pas du tout mon cas. Les chapitres sont très courts (moins de 10 pages en moyenne), ce qui nous laisse souvent avec un suspense insoutenable.

Il m'a par contre fallu un peu de temps pour me remémorer les faits et les personnages, pour "entrer" vraiment dans ce deuxième tome, j'ai laissé un peu trop de temps entre les deux tomes (merci le petit récapitulatif des personnages en début d'ouvrage).



Des combats, des trahisons, des morts... Petits cœurs sensibles s'abstenir, il y a du sang, et pas qu'un peu ! On continue dans la même veine, le gros combat final ayant lieu à la toute fin de l'ouvrage. Les deux camps se dessinent, les alliances se créent. C'est épique, le rythme est soutenu, les morts se comptent par milliers. Et même si on assiste au traditionnel combat du bien contre le mal, les personnages sont suffisamment approfondis pour qu'on ne s'ennuie pas une seconde



Un excellent roman choral pour les fans du genre. Si vous avez aimé Game of Thrones, cette saga devrait vous plaire !

Un "fichtre" bouquin, inspiré par une critique de Pareyla, très original voire dépaysant.

Dans un environnement franchement nordique, on suit les péripéties de 3 protagonistes (dont 2 femmes) : Orka Brise-crânes, Varg l'ancien esclave avec la Confrérie du Sang et Elvar avec les Chiens de Guerre.

Tous poursuivent, ou poursuivront, une quête, souvent douloureuses, semée d'embuches, qui tient en haleine et qui motive à poursuivre.



J'ai aimé:

# 1 vraie encyclopédie en mythologie nordique, mais pas la mythologie qu'on nous sert dans les comics mièvres (pas de trace d'un Thor, Loki ou Odin...). Là on tape plutôt sur du Snaka, Ulfrir, Orna, Lik-Rifa. Une vraie découverte pour moi, c'est radicalement insolite et on en prend plein les mirettes.



# Les protagonistes sont soignés, creusés, approfondis, évidemment imparfaits et accompagnés d'une tripotée de personnages 2ndaires qui donne de la densité et du liant (Grend, Agnar, Svik...)



# Un monde brutal (C'est vikings quoi) bien documenté, les scène de la vie quotidienne, des détails qui donnent à penser que l'auteur a rudement bien bossé (le banc coffre sur les drakkar....), des descriptions qui claquent (le port de Snakavik), l'importance des contes (l'histoire de Svik et du fromage)



# De la fantasy avec de la magie à coup de grimoires, de runes, de sorts et de mages...mais un savant équilibre auquel on peut ajouter un bestiaire étoffé et carrément surprenant : des Vaesen, créatures étranges et originales qui parfois parlent, des tennurs, des wyrms.... On sort des sentiers battus de la fantasy traditionnelle.



# L'auteur montre une certaine facilité à décrire les combats, c'est rude et épique, avec le fameux "Mur de bouclier" (comment ne pas penser à certains épisodes de la série Vikings). L'auteur en connait un rayon puisqu'il avoue pratiquer lui-même (les Reconstitutions chère aux anglo-saxons)



# L'originalité des corrompus : guerrier avec le sang d'un dieu mort...et de la "cage à pensées", judicieux



# Une carte au début du bouquin qui me rappelle toujours les Livres dont vous êtes le héros (j(adore).



Que du bon en somme, mais j'y apporte de légères nuances :



# J'ai eu du mal au début, les 1eres pages sont sévères, il a fallu que je me motive. Sans doute à cause de la floraison de termes nordiques (malgré le glossaire utile), ou de la palanquée de personnages avec des noms ardus à retenir (pour moi du moins), voire d'une fantasy franchement étonnante. Mais, le livre s'améliore par la suite, il devient plus accessible.



# Des 3 protagonistes, je trouve que Varg est le moins passionnant,



# Le bestiaire m'a souvent laissé perplexe, j'ai eu du mal, question de goût.



Un livre dense (450 pages en 16x24, c'est du lourd), peut être un brin difficile au début, mais qui, comme les bons vins, s'améliore au fil des pages et devient totalement addictif. Chapeau bas pour l'originalité, la culture nordique, et le ton de l'auteur (qui me rappelle parfois Gemmel pour les combats). Heya !

Le tome 2 est sorti, je me laisserais bien tenté mais il est en anglais...damnum !

Suite du premier tome « Malice » , cette suite nous ramène là où nous avons laissé nos chers protagonistes. Cette seconde partie démarre au même rythme effréné que la fin du premier tome. Corban et sa suite sont en fuite après les événements du premier tome précédent le chemin vers leur objectif ne sera pas sans accrochage avec tout les grands événements qui se déroulent en prémices d’encore plus grands événements qui viendront bouleverser le monde où évoluent nos personnages.



Ce tome deux, je l’ai littéralement dévorer la facilité de passer d’un chapitre à un autre dédié à un protagoniste sans que l’intrigue ne baisse tant l’auteur a su garder une trame et des enjeux qui m’ont tenue en haleine jusqu’à la fin du livre. Vengeance devoir loyauté et bravoure seront des vecteurs pour chacun des protagonistes qui animent ce très bon tome deux. Pour ce qui est de Corban notre premier protagoniste, son écriture, qui nous décrit son évolution, est excellente. Toujours un protagoniste avant tout humain avec ses certitudes et doutes sa tristesse et sa bravoure et surtout ses hésitations fasse aux grands événements qui sembleraient mettre Corban à une place qu’il n’a pas du tout choisi, mais qui par bravoure et détermination devrait en prendre les rênes de ce qui lui incombe.



Ce tome 2 a réussi à me faire apprécier des protagonistes et en haïr d’autres aussi et en ce qui me concerne, c’est le signe d’un pari réussi de l’auteur sur ce qu’il cherche à faire ressentir à son lecteur. Une chose qui me semble aussi très important de souligner, c’est la place des personnages féminins au sein de cette saga. Place que j’ai trouvé par les passages dédiés à ses femmes très bien mise en valeur que ça soit par les anciens antagonistes du tome 1 et les nouvelles comme à l’instar de Coralen qui a une langue aussi tranchante que le couteau qu’elle emploie pour éliminer ses ennemis. Elles ont toutes rien à envier à leurs homologues hommes dans leurs bravoures et force de caractère face à l’adversité.



« Bravoure » se place parmi les très bons livres de Fantasy qui m’a été donné de lire.

Après deux premiers excellents tomes et une nouvelle série tout aussi réussie, j’étais impatient de retrouver une nouvelle fois l’aventureuse prose de John Gwynne et j’affirme mon appréciation après avoir été amplement servi dans ce chapitre mettant l’accent sur l’action et me laissant des plus haletant dans ses dernières lignes.



Bien que je sois familiarisé avec l’univers, j’ai été ravi de voir comme l’auteur l’intensifiait et le développait dans cette aventureuse suite. Bien que cela reste assez classique dans son approche, la densité de Ruine est l’un des atouts majeur de ce dernier. Les chapitres défilent à très grande vitesse et le rythme des plus saccadé m’a à nouveau complètement charmé et captivé. Je me suis immergé avec facilité dans cette mouvante aventure où les combats donnent le ton et mènent la danse. D’incroyables scènes de combat se sont déroulés sous mes yeux et ce, grâce à la toujours aussi visuelle plume du romancier. Bien des réponses seront également apportés mais bien des mystères demeurent encore et je suis sensible à ce flou constant me rendent impatient de me plonger dans la conclusion de cette épique série.



Les personnages ne sont pas en reste également et se dévoilent encore plus chevaleresque. Corban, notre héros se peaufine davantage et ce grâce aux différents points de vu à nouveau dévoilés. J’ai trouvé l’exercice des plus intéressant et pertinent. Cela change du traditionnel schéma et permet d’intensifier la brutalité de ce titre. D’autant plus que tous commencent à trouver leur place et marquent parfaitement leur territoire. Ainsi, aucun ne reste sur la touche et chacun d’eux dévoile son potentiel et se révèle un point central du conflit mis en branle par John Gwynne. Ainsi et comme précédemment, j’ai à nouveau été sensible à l’importante évolution conférée à l’importante galerie de personnages rencontrées et je suis impatient de les retrouver pour une dernière course folle.



Enfin, John Gwynne intensifie grandement son œuvre grâce à ce nouveau chapitre encore plus épique et chevaleresque. L’action déborde de bout en bout et, c’est pantelant que j’ai terminé ce roman me laissant grisé et impatient de découvrir la conclusion à venir.
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Après un premier volet plus que plaisant et haletant à parcourir, je n’aspirais qu’à une chose, retrouver l’univers et les personnages composants la tétralogie, Le Livre des Terres Bannies. Pour autant et suite oblige, j’avais quelques appréhensions bien vite balayées par la magistrale plume de John Gwynne qui se révèle, une nouvelle fois, des plus magistrale et épique à déguster.



Sans difficulté aucune, j’ai retrouvé avec plaisir et malice, si vous avez la référence, tout ce que j’avais adoré dans le précédent volet mais, cette fois-ci, bien davantage développer et immergeant à la fois. L’auteur ne s’encombre d’aucune gêne et plonge son lecteur dans un récit haletant et palpitant dans lequel j’ai été plus qu’enthousiaste et ravi de m’immerger à nouveau. Ce dernier avait préalablement construit un solide socle qu’il vient consolider à merveille et avec brio et ce, malgré une trame toujours fortement classique et usuelle. Néanmoins, cette banalité ne m’a nullement dérangé outre mesure tant l’intrigue répond toujours aussi facilement et efficacement à mes attentes. En ce sens, nul doute que l’œuvre de John Gwynne ravira les amateurs et amatrices de fantasy.

D’autant plus que l’action reste omniprésente et que malgré le mastodonte que se veut être, avec ces centaines de pages, ce second volet, les chapitres qui le composent se dévorent avec avidité et sans fin. Grâce aux nombreux point de vues dévoilés, Bravoure à tout du roman choral addictif à souhait et se dessine alors un véritable page-turner. Ainsi, de batailles en batailles, en passant par certaines révélations et autres retournements de situations permettant de vives et fortes émotions, je ressors plus qu’éreinté de cette guerre qui gronde au sein d’un univers à la mythologie toujours aussi travaillée et maîtrisée qui m’a de nouveau fait vivre une incroyable et palpitante aventure.



Il faut dire que les personnages ne sont pas sans reste et m’ont une nouvelle fois régalé. Déjà conquis par l’aperçu opéré par John Gwynne, je dois reconnaître que l’auteur a fait fort dans le développement de ces derniers. Tout en subtilité, chacun évoluera à son rythme et se verra à son tour victime de la diabolique prose du romancier. Ce dernier n’épargnera aucun de ces protagonistes à tel point qu’aucun ne reste sur la touche cette fois-ci. Avec intérêt et plus que de plaisir, je me suis amusé à suivre cette diverse et variée troupe et j’ai été plus que ravi de retrouver mes personnages favoris, composés de Corban et Cywen, cette attachante et touchante fratrie. Séparé l’un de l’autre, c’est un véritable périple qui les attendra et qui les conduira au plus proche du conflit qui grogne aux alentours. Paradoxalement et malgré l’action explosive et omniprésente de cette œuvre, j’ai été plus que sensible à la force des sentiments dévoilée et amorcée par John Gwynne. Les protagonistes se dévoilent bien plus profonds et fins que précédemment tout en gardant leur délicieuse nuance que j’apprécie toujours autant. Tous ont un but bien distinct et chacun détient un rôle plus ou moins majeur et essentiel dans la quête de cette entraînante destinée. Cette vision pluraliste était ce qui m’avait précédemment séduit et j’ai été comblé de la retrouver. D’autant plus que l’auteur relance la partie et laisse le lecteur orphelin sur une finalité des plus prometteuses. C’est pourquoi, je suis dors et déjà plus qu’optaient et paré de continuer la conquête de cette explosive et captivante œuvre.



Enfin et alors que John Gwynne signait un premier chapitre des plus convaincant, ce dernier réussit haut la main le pari d’offrir une suite dans la lignée de ce dernier tout en le développant bien davantage. Avec ambition, celui-ci consolide son œuvre qui se dévoile toujours aussi grandiose et magistrale quand bien même une construction somme toute classique. J’ai été plus qu’enchanté de retrouver l’attachant Corban ainsi que l’éloquente et variée troupe rythmant cette palpitante et explosive aventure. La menace plane toujours et je suis plus qu’impatient d’y replonger prochainement.
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Dans un monde où deux dieux s'affrontent. Où l'un cherche à détruire les créations de l'autre : Hommes et Géants et l'autre ne s'y intéresse plus, que peut-il advenir de l'humanité ? Une prophétie nait alors. Un champion de chaque camp verra le jour. Tandis que l'un est la lune, l'autre le soleil. L'un sera le péril de l'humanité, l'autre son sauveur.



Avec ce premier tome, John Gwynne introduit un univers maîtrisé respirant la fantasy classique. En effet, il nous dépeind un worldbuilding, des personnages, une intrigue et des enjeux s'inspirant de la fantasy telle que nous la connaissons. Est-ce mauvais pour autant ? Pas du tout car tout est maîtrisé, addictif avec des questionnements et rebondissements très intéressants.



Tout d'abord, il nous mènera tout droit vers un récit initiatique grâce au personnage de Corban. Jeune garçon de presque 14 ans, il devra suivre des entraînements notamment au combat afin de pouvoir se prétendre guerrier. Il sera donc accompagné d'un mentor qui fut d'ailleurs un des personnages que j'ai préféré. Il est vrai que je peux avoir un faible pour tous ceux qui guident de probables futurs héros. Mais au contraire de Gandalf, il ne coche pas toutes les cases. Il n'a ni barbe, ni rides apparentes !



D'autres guerriers ou apprentis guerriers feront aussi leur apparition. C'est malheureusement également un des points qui me chagrinent. Sur 6 personnages aux chapitres éponymes, la moitié sont des guerriers ou combattant en devenir réduisant de beaucoup la variété dans les personnages. Certes ils se distinguent de par leurs rôles et valeurs mais d'autres fonctions auraient pu être appréciables. Surtout sachant que les 3 autres personnages sont plus secondaires et que seul l'un d'entre eux est une fille. Heureusement qu'elle a un fort caractère et du répondant !



En bref, les personnages ont tous des petites spécificités et font ressortir différentes choses du récit. Corban notamment qui met en avant le harcèlement, un autre la loyauté à toute épreuve, ou encore le sexisme au temps des fantasy médiévale.



Par ailleurs, à part un développement complet des personnages dont on constate après un seul tome une net évolution, l'auteur nous dévoile également un monde riche. Le récit a l'avantage de se concentrer sur une bonne partie des Terre Bannies. Il nous décrit la géopolitique de certains territoires faisant ainsi intervenir également des enjeux politiques. Ce ne sont pas seulement des guerres qui seront menées mais également des actes diplomatiques.



Mais ces Terres regorgent de nombreuses autres choses permettant ainsi de nous apporter une part de mystère et de découverte. Et ça passe tout d'abord par une case créature. Alors oui on n'a clairement pas envie de s'en approcher, mais l'auteur a réussi à leur faire dégager une prestance que je trouve assez incroyable. Surtout une en particulier ! Ce qui m'a un peu manqué dans cet univers reste la magie. Je suis une fan inconditionnelle de magie en fantasy alors les quelques éléments vus par-ci par-là n'ont pas su étancher ma soif. En revanche, ce que j'aimerais découvrir encore plus, ce sont certains artefacts qui ont clairement attisé ma curiosité !



En bref, j'ai adoré lire Malice. Je l'ai vraiment dévoré malgré que ce soit un tome d'introduction. Les personnages bien qu'aux profils assez similaires, se démarquent par leurs actes, leurs valeurs, leurs pensées mais également leur destin. Comme tout roman aux personnages multiples, c'est un plaisir de les voir se rencontrer, leur route se croiser et se décroiser. L'intrigue se dévoile au fil du texte et prend de plus en plus d'ampleur. Malgré qu'elle soit basée sur cette prophétie qui sent bon la Guerre, elle laisse paraître des actions politiques. L'univers est vraiment super intéressant avec ses créatures, sa magie bien qu'assez minime et ses artefacts. Oui c'est classique... Mais franchement qu'est-ce que c'était bon ! Un grand merci aux éditions Léha de m'avoir donc permis de me régaler une fois de plus avec un super livre de fantasy comme je les aime !

Je n'ai jamais lu de romans de John Gwynne, mais j'étais très curieuse de le découvrir, notamment avec sa série The Faithful and the Fallen. Mais en voyant la couverture et le résumé de The Shadow of the Gods, je n'ai pas pu résister !

Après la guerre des dieux et leur extinction, la terre de Vigrið est brisée. Dans ce nouveau monde, des monstres errent dans les bois et les montagnes. Les os des dieux morts détiennent encore du pouvoir, attirant ainsi la convoitise de ceux assez fous ou assez désespérés pour les chercher.

Ce premier tome de The Bloodsworn Saga introduit trois personnages : Orka, Varg et Elvar.

Orka est une puissante guerrière et mère de famille. Suite à un drame, elle se lance dans une quête désespérée de vengeance. Varg est un esclave en fuite, cherchant à connaître les raisons de la mort de sa sœur et intégrant dans sa fuite la légendaire bande de mercenaires des Bloodsworn. De son côté, Elvar fait partie de la bande des Battle-grim, cherchant gloire et bataille, et croise une famille très particulière qui pourrait amener tout ceci et bien plus...

Ce qui m'a attiré dans The Bloodsworn Saga – au-delà de la MAGNIFIQUE couverture – c'est cette inspiration des mythes scandinaves, notamment du Ragnarök, c'est-à-dire une fin du monde tel qu'on le connaît. John Gwynne se réapproprie donc ce mythe : l'équivalent de ce Ragnarök a eu lieu il y a 300 ans, il a du serpent gigantesque et du loup emprisonné, un champ de bataille, un squelette géant dans lequel les habitants ont construits une ville... C'est donc un univers très visuel, chargé (positivement) en représentation, et les images défilaient sous mes yeux comme si j'étais au cinéma.

Dans The Shadow of the Gods, les Dieux ont beau avoir chuté, ils sont toujours présents malgré tout, que ce soit dans la haine que leur voue les humains, dans l'apparition de créatures étranges engendrées par la chute, ou dans les capacités des « tainted », des personnes qui possèdent des capacités surnaturelles selon le lignage du dieu auquel ils appartiennent.

La construction de tout ces personnages est très bien amenés, que ce soit les petites manies qu'ils ont, les anecdotes qu'ils partagent, les liens qu'ils entretiennent les uns avec les autres... Mais Orka, Varg et Elvar sont vraiment les plus intéressants – ce sont les personnages principaux, après tout – et ça fait vraiment plaisir d'avoir deux femmes dans ce trio. Surtout qu'elles sont bien décrites, et c'est agréable d'avoir un auteur masculin qui ne foire pas ses personnages féminins ! Orka, Varg et Elvar sont différents les uns des autres, malgré le fait que Varg et Elvar soient tout les deux membres d'un groupe de guerre (les Bloodsworn et les Battle-grim).

The Shadow of the Gods peut présenter des intrigues dites « classiques » de la Fantasy, mais John Gwynne réussit parfaitement à mettre sa patte là-dedans et à rendre le tout addictif et intéressant. Que ce soit l'utilisation des mythes nordiques, l'appel du pouvoir et de la gloire, la vengeance, tout est bien dosé.

Et c'est rare de trouver de la bonne Fantasy post-apocalyptique comme ici, surtout quand ça se mélange avec de la Dark-fantasy. Bref, c'est de la fantasy qui mélange deux sous-genres, et c'est bien utilisé, bien fait, bien écrit... Je ne regrette absolument pas d'avoir découvert John Gwynne avec ce premier tome de The Bloodsworn Saga ! En outre, le deuxième tome, The Hunger of the Gods, et j'ai extrêmement hâte de m'y plonger.

Je lance un appel aux éditeurs français : il n'y a PERSONNE pour reprendre cette petite pépite ?!

Si vous êtes à l'aise en Anglais, n'hésitez pas à découvrir The Shadow of the Gods, c'est de la bonne ! Et cela vient de quelqu'un qui a été longtemps fâché avec l'anglais, et qui n'a pas un niveau extrêmement élevé.
Lien : http://chezlechatducheshire...

Voici le dragon d’ombre qui s’annonce.

Voici entre ses ailes de lettres vêtues le commencement d’une saga aussi grande et solide qu’un pan de roche.



Dans ce pays des royaumes brisés où l’hiver s’attarde comme un vieux guerrier refusant d’oublier le passé, naissent les légendes, vacillent les dieux et s’entremêlent les destins.

Les destins de trois guerrières et guerriers, chacun portant leurs cicatrices, cherchant à se forger leur propre chemin avec comme vieux corbeau la mort perchée sur leurs épaules, son souffle glaçant sur leurs nuques.



Avec une habileté magistrale, John Gwynne entrelace ces fils rouges pour nous tisser une magnifique tapisserie sauvage, un monde de souffrance, de crocs, de griffes et de fers tranchants, de vies brèves et de morts douloureuses.

De vengeance, de liberté et d’honneur.



Aux côtés de moissonneurs d’âmes, de demi-troll et de brise-bouclier, nous arpentons les pages de "L’ombre des Dieux" avec une lame en main, petites silhouettes que nous sommes perdues dans un océan de deuil où l’on distingue dans l’écume de ses vagues tout le sang versé et les serments passés.

Grands affrontements, prophéties immémoriales et héros plus grands que nature sont légion dans ce récit cachant une complexité profonde et des nuances morales.



Ce premier volet, auquel les dieux souriraient s’ils n’étaient pas tous morts, se dresse d’ores et déjà comme un nouveau classique de la fantasy épique. Une quête qui deviendra immortelle, survivant dans les chants et les sagas avec pour réponse le sang, toujours le sang.



Alors en attendant la sortie du second tome, gardez vos esprits vifs, vos lames bien aiguisées et vos cornes remplies !

SKÁL !

Malice est un roman qui me faisait envie depuis sa sortie. Je trouve la couverture a la fois belle et sobre -ce qui participe beaucoup à mon envie de le lire, j’avoue- et les nombreux avis positifs que j’ai pu voir m’ont totalement convaincu. Le lecteur est plongé dans un univers de fantasy médiévale assez classique. Rien d’extravagant, mais cela m’a tout de même beaucoup plu. Un peu de classique ne fait pas de mal de temps en temps. J’avoue que cela m’a fait le plus grand bien.



Le worlbuilding, bien que classique, est tout de même très bien travaillé. Ce tome étant très introductif, John Gwynne prend le temps de poser les bases de son univers et permet au lecteur d’en comprendre les tenants et aboutissants progressivement. Je trouve que tout est bien amené. Que ce soit le système politique, le système sociologique, la géographie, la culture, etc… L’univers est riche et on sent que l’on n’a pas encore tout découvert.



Côté personnages, nous en suivons plusieurs par le biais de plusieurs POV. J’adore les romans chorals et je l’ai trouvé très bien réalisé. Beaucoup de personnages sont présents. J’avais très peur de me perdre entre chacun d’entre eux, mais pas du tout. Ils sont tous très bien définis et amenés progressivement, évitant ainsi les confusions. On suit principalement le personnage de Corban. J’ai été un peu déstabilisée par son âge au début. Je ne m’attendais pas à suivre un enfant de 14 ans un univers de fantasy adulte aussi dense. J’ai beaucoup aimé son évolution au fil du récit. Même si certaines de ses réactions sont très immatures -ce qui reste cohérent pour le coup-, on sent que les épreuves qu’il traverse le font gagner en maturité. J’ai très hâte de voir son évolution dans les tomes suivants.



Ce roman a tout pour me plaire, et c’est le cas. Mais ce n’est pas un coup de cœur. En effet, il reste très introductif. L’action met du temps à se mettre en place -le dernier tiers était vraiment incroyable !-. J’avoue que j’ai trouvé le début un petit peu long, mais je ne suis pas du tout triste d’avoir persisté. J’ai adoré la fin de ce premier tome qui promet une suite beaucoup plus mouvementée et explosif. J’ai très hâte de lire le deuxième tome !

J’espère que vous passez tous une agréable soirée, car je viens aujourd’hui vous parler d’un coup de cœur : Bravoure, le 2e tome du la saga Le Livres des Terres bannies, écrit par John Gwynne et publié chez les éditions Leha (que je remercie encore pour l’envoi de ce service presse).



La première chose à dire sur ce bouquin, c’est « misère, pourquoi la suite n’est-elle pas encore traduite ??? »



Alors, qu’est-ce qui fait de ce livre un chef-d’œuvre (comme son grand frère avant lui) ?

Déjà, je suis clairement dans mon genre de prédilection et je retrouve les codes typiques d’un heroic/epic fantasy : une quête, le bien et le mal qui s’affrontent, les puissantes armées qui entrent en guerre, les puissants versus les gentils aux maigres ressources, etc.

Ensuite, tous ces éléments sont bien repris mais avec modernité, ce qui me fait dire qu’on est en effet dans un schéma assez classique, mais sans pour autant tomber dans le cliché grâce à ce souffle de modernité. Le tout est pour moi très bien exécuté.



J’ai adoré le rythme du roman et je crois que la division en chapitres très courts y est pour quelque chose. Qui plus est, on quitte le côté introductif du tome 1 pour retrouver des protagonistes sans cesse en mouvement. Et c’est à couper le souffle.



En plus de ça, on a de nombreux points de vue, dont des nouveaux (« mon royaume pour un livre à plusieurs points de vue »). Et parmi ces narrateurs, on retrouve plusieurs personnages féminins. Elles ont chacune leurs forces et faiblesses, sont badass et ne tombent pas pour autant dans les clichés. Dans l’ensemble, j’apprécie vraiment les personnages de John Gwynne (Veradis je t’aime).



Et j’ai pleuré à la fin (ça arrive très rarement, il faut le noter).



Pour conclure, il me tarde de lire la suite… ET DE RETROUVER VERADIS ET CYWEN !!!



J’vous aime

Votre dévouée petite souris.

Un récit d'aventures et de stratégie extrêmement riche, aux très nombreux personnages et à l'intrigue dense et captivante. Une magnifique immersion dans un univers passionnant, servie par une plume fine et addictive, et qui donne envie de découvrir la suite rapidement.

C'est précédé d'une certaine aura que je me suis lancée dans l'achat puis la lecture de Malice. Il faut dire que les avis autour de moi était plutôt dithyrambique pour le premier tome de cette saga en 4 tomes qui avait remporté le Prix David Gemmell du meilleur premier roman en 2013. J'avais donc de sérieuses attentes.



Apophis, tout comme l'Ours inculte, des références pour moi dans le domaine de l'imaginaire m'avait vanté les mérites de cette saga, qui bien que reposant sur des ressors classiques, avait su grandement les convaincre notamment grâce à la présence d'une nation géante, chose qu'on ne voit pas tant que ça finalement en fantasy. Sachant que l'ayant lu en v.o., ils avaient tout aimé, et qu'en plus l'auteur, depuis, avait écrit d'autres textes tout autant si ce n'est plus séduisants, je partais confiante. Ce ne fut pas le coup de coeur que j'attendais.



Je ne nie pas un potentiel certain de la série, mais j'ai trouvé ce premier tome fort long et bien trop introductif, alors que je pensais vraiment entrer de plein fouet dans un univers plus enlevé et échevelé. A la place, les trois quarts du tome furent assez longs et lents à lire, avec une avalanche de noms dans un premier temps, qu'il m'a fallu un moment pour ingurgiter. Au passage, je regrette encore une fois l'absence en début ou fin de tome d'un recensement de ceux-ci pour aider le lecteur comme moi qui doit lire le roman en de multiples petits moments et oublie, se perd entre temps... Ma lecture ne fut donc pas simple.



Pourtant, j'étais dans mes petits chaussons grâce à la plume fort classique de l'auteur qui ne cherche pas à tabler sur l'originalité ici. Il offre une fantasy déjà vue avec un jeune héros qui va vivre une sorte d'initiation dans les aventures qu'il va rencontre, mais aussi avec des intrigues politiques entre royaumes amis / ennemis qu'on connaît bien et une prophétie qui va entretenir du mystère tout du long, ainsi que quelques créatures du bestiaire classique de la fantasy : gros loup et autre dragon / ver dans des noms juste un peu plus ésotérique.



Pour nous plonger dans son histoire, qui va se vouloir complexe, entendez par là qu'on va jouer sur plusieurs tableaux, l'auteur utilise de multiples personnages prêtant leur voix à l'intrigue, un procédé parfait pour dynamiser la lecture, surtout avec des chapitres aussi courts. Ça donne envie de vite tourner les pages pour retrouver celui qui nous intéresse le plus à l'instant T. J'ai cependant trouvé que souvent les personnages se cantonnaient à leur stéréotype et n'avait pas un grand approfondissement de leur personnalité ou background. Du coup, ce sont ceux qui revenaient le plus souvent qui m'ont logiquement le plus intéressée, dont Corban et sa soeur Cywen. J'ai aimé découvrir avec elle, une jeune femme forte prête à défendre la veuve et l'orphelin. J'ai aimé avec lui, partir d'un jeune homme qui n'aime pas la violence et paraît faible, pour aller jusqu'au probable élu d'une prophétie. Classique mais efficace. L'antagoniste se veut également prometteur, mais on le voit plus se construire en arrière-plan et non frontalement, beaucoup est suggéré, je compte donc plus sur les prochains tomes pour lui donner la part belle.



Le fait de maintenir l'histoire quasiment entre quatre murs pendant longtemps avec juste quelques brèves incursions à l'extérieur a conduit à donner une part de mystère à ce monde au delà du territoire de Sombrebois et de sa forêt. J'étais intriguée à chaque fois qu'on me parlait des autres rois, de la réunion de ceux-ci autour d'une probable future "Guerre des dieux" et d'une prophétie pour survivre à ces sombres âges à venir. C'était plutôt bien pensé. Mais quand on me vend une histoire avec des Géants, qui seraient les ennemis des humains, héros de l'histoire, j'ai justement besoin de voir des Géants à l'action et dans ce premier tome, ce fut plutôt chiche... Gros regret de ma part.



Cependant parallèlement à cette déception, j'ai apprécié que l'ennemi ne soit pas celui qu'on croit et de voir se dessiner peu à peu une autre histoire peut-être que celle que j'attendais. Ainsi après un début fort mollasson à mon goût, trop axé sur les problèmes de Corban tandis qu'il grandit avec ses rivalités de garçon, j'ai apprécié de voir l'intrigue s'élargir vers des menaces étranges qui montent, des créatures d'un âge ancien qu'on retrouve, des tensions politiques entre les royaumes humains et un méchant qui se dessine qui n'est peut-être pas celui qui était prévu, ce qui le rend encore plus effrayant et dangereux. Les relations qui se nouent peu à peu promettent une suite bien plus sombre et enlevée que ce qu'on a eu dans ce premier tome.



Après un long premier tome de mise en place qui ne m'a pas convaincue en lui-même, je ressors tout de même assez positive de cette lecture car elle a justement posée les bases d'une suite qui devrait avoir tout pour me plaire pour peu qu'elle doit plus tendue et explosive. J'ai aimé l'idée d'une mythologie incluant des Géants. J'ai aimé que l'ennemi soit inattendu. J'ai aimé le mystère entretenu autour de la Prophétie, des dieux, des anciens artefacts et des créatures anciennes qui reviennent et se mêlent aux humains. S'il n'est pas encore charismatique, le héros est attachant et j'aime surtout les gens qui l'entourent et le protègent. Mais surtout, je me dis qu'avec un auteur qui soigne autour son entrée en scène et ose prendre le temps pour poser son univers, ses relations et les multiples personnages de celui-ci, il y a de belles promesses. Les scènes d'action sont rares et souvent trop courtes mais percutantes. Il n'y a pas de raison pour que ses ingrédients ne se mettent pas à bouillonner dans le chaudron de la destinée pour faire exploser mes prédictions et me surprendre par la suite. J'ai confiance !



Petit point sur l'édition : j'aime beaucoup le confort de lecture offert par la reliure souple et le papier de Leha ainsi que la belle couverture fidèle à celle d'origine. Un joli travail d'éditeur. Ne manque qu'un résumé des personnages ;)
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

Je ne sais pas par où commencer… Toujours difficile d’être objective en parlant d’un coup de cœur, je tiens donc à vous prévenir que je ferai ici preuve d’une subjectivité crasse.



Alors voilà, la plume de l’auteur est vraiment très belle et très efficace. Je me suis clairement sentie immergée. Le rythme du livre est bon, avec une alternance de points de vue que j’adore. Qui plus est, il y a une jolie carte (c’est toujours bon ça, les cartes).



Je trouve que les personnages sont très bien construits, qu’ils soient protagonistes ou plutôt secondaires. Certains diront qu’on s’y perd avec tous les persos et les points de vue (je crois que j’en ai compté 7) mais moi ça ne me fait pas peur, et justement j’adore voir les liens se créer petit à petit.



Le début semble un peu long, avec la mise en place de l’univers mais je n’ai pas eu l’impression d’être bombardée d’info. Oui, il faut un peu de temps pour que démarre l’action, mais tout arrive à point… et puis, l’intrigue politique est fort présente et travaillée, ce que j’apprécie fortement.



Je sais que je ne suis pas des plus difficiles niveau lecture, j’apprécie pas mal de styles et sous-genres dans la SFFF, tantôt plutôt young adult, tantôt dystopique, tantôt bit-lit… Mais quand je lis un livre comme celui-ci, je retrouve ce qui me fait vraiment vibrer, mon premier amour, la high fantasy. Ici, pas de lecture doudou ou agréable voire reposante, noooon. Ici, j’ai les mains moites et les pages tremblent quand je les tourne, j’ai le cœur qui bat à 100 à l’heure et je hurle en reposant le livre, de frustration de ne pas avoir la suite, mais aussi de tout un tas d’émotions que je n’arrive même pas à démêler.



Je n’ai pas assez de mots pour exprimer tout ce que je ressens, tout ce qu’il y a de bon dans ce livre, alors mon seul conseil sera : lisez ce livre !

De la fantasy très classique, à l'ancienne, mais solide malgré quelques défauts de jeunesse que l'auteur réglera surement dans les tomes suivants.



C'est sur que niveau originalité on repassera, les thèmes sont déjà vu et revu (le bien contre le mal), le monde n'a rien d'original non plus. En fait si on ne se base que sur des faits concrets, on pourrait se dire que ça ne vaut pas le coup de lire un n-ième livre la dessus. Mais en fait c'est bien la qu'on voit toute la différence entre stéréotype et cliché, car si rien n'est nouveau, le tout forme un ensemble unique qui arrive tout de même à se démarquer et qui donne une histoire intéressante à suivre.

Je ne m'arrêterais pas plus sur les influences, Apophis en a longuement parlé et il le fait mieux que moi.





Je ne vais pas vous faire un résumé du livre à proprement parlé mais plus vous donner le contexte de l'intrigue ce qui est bien plus intéressant finalement.



A l'origine il y avait deux dieux : Asroth et Elyon. Elyon a créé les géants et les humains qui le vénéraient, et tout vivaient en paix. Mais Asroth est devenu jaloux, il n'était plus le centre de l'attention de son frère adoré et donc il a commencé à corrompre les pensées des deux peuples, leur donnant des ambitions, le pouvoir et surtout l’accès à la magie via des artefacts. Petit à petit la discorde a fini par s'installer et la guerre c'est déclenchée.

Elyon ce met en colère, il a commencé à massacrer ses peuples adorés dans un geste de fureur. Asroth, ravi, ne peut pas s’empêcher d'éclater de joie à cette vue. Mais Elyon l'a entendu et il a compris ... Il se rend compte qu'il est en train de détruire ses créations et que tout est à cause de son frère. Il arrête son geste avant la fin du massacre et décide de se retirer, sous le choc, laissant le peu de survivants se débrouiller seuls sur terre.

Les années passent et Asroth n'a pas dévié de son but initial : détruire totalement les créations de son frère, il est donc toujours la à apporter le chaos de partout, mais maintenant les humains et les géants n'ont plus l'aide Elyon pour les sauver ...

*****





On va commencer par les points plus mitigés, histoire de passer ensuite à ce qui m'a plus plu.



Tout d'abord nous suivons en fait plusieurs personnages dans le même continent qui se croisent à de nombreuses reprises.

Et parmi les trois points de vue les plus importants, j'ai trouvé qu'ils étaient tout les trois sur le même principe : ce sont tous les trois des jeunes hommes à divers moments de leur formation de guerrier, et tous les trois sont dans des situations ou ils sont malmenés injustement par des personnes de leur entourage.

Certes ce n'est pas toujours exactement la même situation mais dans tous les cas on fini par se sentir de leur coté parce que c'est injuste.

Et tous les trois arrivent à un moment a avoir la discussion avec quelqu'un, de type mentor, qui leur dit qu'il ne faut pas écouter la personne qui les malmène et qu'ils peuvent très bien s'en sortir et qu'il se trompent en pensant être nuls. Et à partir de la chacun des personnages sors de sa coquille pour s’épanouir dans la vie.



Du coup j'ai trouvé ça un peu redondant. J'avais l'impression de suivre un copier coller du même personnage dans 3 situations légèrement différentes. Surtout qu'en fait niveau personnalité il n'y a rien qui les démarque vraiment dans ce premier tome. Tous les trois sont du bon coté, gentil, un peu perdu (au début) et commencent à peine à s'affirmer.



Le second point est le manque flagrant de point de vue féminin. En fait, ce n'est même pas trop que ça manque fondamentalement, je veux dire par la que dans la fantasy classique c'était déjà le cas et que ça ne m'a pas vraiment manqué en soi (je ne suis pas du genre à avoir besoin que le personnage soit une femme pour m'identifier). Mais en fait le problème ici c'est qu'il y en a un mais que dans les deux bons premiers tiers du romans il ne sert à rien.



La ou les scènes ou on suis les hommes servent toujours à quelque chose, nous apportent une information, font évoluer le personnage ou la situation, et malgré la lenteur du récit sont justifiées en fait, ce n'est pas du tout le cas les rares fois ou on suis la seule fille qui existe en personnage principal. Du coup j'avais l'impression que l'auteur a rajouté ce personnage après coup parce qu'il est important dans la fin mais qu'il n'avait rien à lui faire faire au début (ou qu'il c'est rendu compte qu'il devait en mettre un sur la fin et l'a fait intervenir et a rajouté des scènes avant histoire de ne pas le faire juste débarquer à la fin comme un cheveu sur la soupe).

Du coup sur la grosse première partie du livre on le suis vraiment très peu comparé aux autres et à chaque fois la scène ne sert à rien.

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Pour ce qui est des points plus positifs, j'avoue que j'ai vraiment bien apprécié le rythme. C'est certes lent, il faut se le dire, mais j'aime bien ce genre d'intrigue ou on prend le temps de faire les choses, et ou on a le temps de vraiment faire évoluer les personnages avant que l'action prenne le dessus.

C'est ce qui, pour moi, fait le charme de la fantasy à l'ancienne et pourquoi je continue à en lire dés que je peux.

C'est vrai que ce tome ci du coup fait vraiment introduction car chaque personnage prend ses marques dans ce qui sera sa position dans l'intrigue principale, avec un coté roman initiatique très présent, mais ça nous permet de vraiment nous familiariser et nous faire apprécier l'univers.



Un autre point que j'ai bien apprécié est en fait le thème principal du livre : savoir qui a été manipulé à l’insu de son plein gré, qui est dans la machination volontairement, en gros essayer de positionner les différents personnages sur l’échiquier. J'avoue que ce coté la m'a bien rappelé la Roue du Temps (ou c'était également un des thèmes les plus importants) qui reste une de mes séries phares dans le genre. Et ce coté où on cherche à savoir où se trament les trahisons et les intrigues en arrière plan me plait beaucoup et donne du piment à l'intrigue.



Et finalement je termine sur un point plus rigolo, j'avoue que tous l'univers m'a vraiment fait penser à Skyrim. C'est vrai que visuellement parlant c'était ma référence que je m'imaginais à quoi ressemblait le paysage ou autre.

*****





Au final je dirais que si ce n'est pas un coup de cœur, j'ai tout de même bien apprécié ma lecture. J'espère que l'auteur réglera les quelques points qui m'ont moins plu dans les tomes suivants parce que ça peut vraiment donner une bonne intrigue. Pour l'instant on en est encore à parler de potentiel car ce n'est que le tout début, j'espère vraiment que ça se concrétisera en tout cas.



16/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..

"L’Ombre des Dieux" est le deuxième roman de John Gwynne que je lis, et je suis toujours admirative de la facilité avec laquelle il réussit à me transporter dans ses univers. Sa plume est si captivante que le temps file sans que je m'en rende compte. Les pages défilent avec aisance et rapidité, un véritable page-turner !



Je tiens encore une fois à souligner le travail remarquable concernant le worldbuilding. L’auteur est passionné de mythologie nordique, et cela se ressent. Il est très précis dans ses descriptions et dans les coutumes qui régissent les populations. Le vocabulaire viking est très riche, et un glossaire est inclus pour permettre aux néophytes de ne pas s’y perdre. Le lecteur découvre l’étendue de l’univers au même rythme que les personnages. Les éléments sont amenés progressivement, évitant la surcharge d’informations.



Pour ce qui est des personnages, on en suit principalement trois différents à travers des points de vue distincts. Mon coup de cœur va principalement au personnage d’Orka, que j’ai trouvé vraiment incroyable. Cette femme incarne de nombreuses valeurs qui me sont chères et se bat jusqu’au bout pour les défendre. J’ai très hâte de continuer à suivre ses aventures dans le deuxième tome. J’ai également aimé suivre Elvar et Varg, même si j’ai trouvé la première peut-être un peu trop stéréotypée.



J’ai trouvé le rythme du récit très bien réparti. Le début est assez lent car tous les éléments se mettent en place, mais une fois les bases posées, les événements et péripéties s’enchaînent jusqu’au final, que j’ai trouvé vraiment grandiose. Le cliffhanger donne vraiment envie de connaître la suite. C’est presque une torture, aha !



C’est un roman que j’ai adoré, et je vous le recommande chaudement.

Le temps qu'il m'aura fallu pour faire cette critique!



Ce livre est génial mais difficile à décrire. J'ai eu la chance de le lire en LC avec Endolynn.



Nous suivons trois personnages: Varg, Elvar et Orka.

Le premier est un esclave en fuite qui cherche l'assassin de sa soeur, la deuxième est membre d'un groupe de mercenaire, et la troisième une mère de famille, ancienne guerrière, qui va partir en vendetta pour sauver son fils.

Nous suivons ces trois personnages sur un fond de mythologie viking où les dieux ont disparus, une sorte de Ragnarök dixit Endolynn.



J'ai énormément aimé cette histoire. Les personnages sont variés, ont des objectifs différents, l'histoire est très complète et rythmée, les chapitres étant assez courts.

J'ai évidemment mon personnage préféré parmi les trois! J'avais hâte de retrouver ses chapitres.



Les histoires gravitant autour sont aussi très intéressantes, et les descriptifs très complets. Le traducteur a laissé certains mots dans leur langue originale, mais ce n'est en soit pas gênant, j'ai ainsi appris de nouveaux mots. Je ne suis pas allée chercher les mots au cours de ma lecture, ou une image d'un équipement par exemple.



J'ai aussi découvert plus de mythologie viking, domaine dans lequel je suis une néophyte. Mais encore une fois, ce n'est pas problématique. Cependant, connaitre ces éléments donne une autre dimension au récit, comme j'ai pu échanger avec Endolynn.



Je pense que c'est un coup de cœur. Je recommande.

j'ai énormément apprécié découvrir cet univers vaste avec des intrigues complexes comme je les aimes.

Des complots, des alliances, des personnages qui sont tous plus intéressants les uns que les autres et qui commencent déjà à évoluer dans ce premier tome. On est sur un roman choral avec plusieurs points de vues et intrigues qui se croisent. Le début peut paraître assez flous mais j'ai vu petit à petit où l'auteur voulait me mener à travers les différentes informations que réunissent petit à petit les personnages. J'ai pas pu m'empêcher de shipper ensemble Veridis et le prince Nathair qui sont aussi les deux personnages qui j'ai préféré suivre dans ce tome-ci mais ne vous lancez pas si vous cherchez de la romance dans cet univers. C'est vraiment de la fantasy pure, avec de l'action, des complots, des combats et bien sûr, une prophétie avec des élus. En soit du classique mais tellement bien écrit, revisité et pensée que ça se lit vraiment très bien pour tous fans de fantasy.👀

C’est un premier tome très prometteur, ça va être dur d’attendre la suite ! J’ai adoré l’univers avec la mythologie nordique que je ne connaissais pas du tout. Les trois perspectives sont toutes très intéressantes à suivre, les personnages sont bien écrits et donnent envie de s’attacher à eux. Et l’histoire en général est prenante, on comprend petit à petit où l’auteur veut emmener ses personnages. Le seul point négatif qui m’a parfois décroché de ma lecture est l’écriture (ou la traduction, je ne sais pas) avec ses très nombreuses répétitions. J’ai bien cru que j’allais finir par utiliser l’expression « cage à pensées » à force, elle revient dans absolument tous les chapitres et peut être répétée trois fois (alors que les chapitres sont courts). Je ne la connaissais pas et je suis contente de l’avoir vue mais j’avoue que la voir autant m’a ennuyé.

Bref, cela reste une excellente lecture avec une fin incroyable !