Le livre des Terres Bannies, tome 2 : Bravoure

Ce deuxième tome se dévore plus vite que le premier qui, lui, avait la charge de présenter les personnages, de mettre un univers en place et de lancer l'intrigue, sans se précipiter, ce qui avait rendu son début assez long.

N'ayant pas attendu trop longtemps entre les deux tomes, les noms des multiples personnages étaient encore frais dans ma mémoire (hormis quelques-uns, oubliés et des p'tits nouveaux que j'ai découverts, mais le récap en début de roman est là pour se remettre à jour), ce qui a donné une lecture bien plus rapide.

Nos amis sont toujours en fuite… Et ce ne sera pas une promenade de santé. Ils affronteront des dangers, des guerriers et perdront des membres de leur troupe (snif).

Comme dans le premier tome, l'auteur donnera le point de vue de beaucoup de personnages, à la manière de G.R.R Martin dans "Le Trône de Fer". L'avantage est que l'on suit l'action de manière linéaire et que l'on peut se faire une meilleure idée sur les nombreux personnages. Last but not least, aucun personnage n'est chiant à suivre !

Même les personnages secondaires peuvent avoir un grand rôle et être mis dans des situations très difficiles, notamment Maquin, à tel point que j'avais grande envie de retrouver son récit. L'auteur a donné de la profondeur à Maquin et des belles réflexions.

Dans ce tome qui est un peu celui de la transition, Corban apprend la vérité à son sujet et comme un Garion en son temps, dans une autre saga, il s'est demandé "Pourquoi moi ?". Je peux le comprendre, il a pensé que ceux qui le désignaient comme étant l'avatar d'Elyon, le dieu du côté du bien, étaient fous à lier.

Ce qui est intelligent, pour le moment, c'est que tout le monde a l'impression d'oeuvrer pour le bien, pour Elyon, et non pour Asroth, le Porteur de Lumière (Lucifer), la version du Diable et du Mal dans cette saga. Pourtant, il ne peut y avoir qu'un seul avatar pour représenter le bien, ce qui fait que Nathair, l'auteur avatar, ne sait pas encore qu'il est celui du mal.

Faire le bien n'est pas évident et dans cette saga, personne ne se comporte en Gandhi, chantre de la non-violence. Tout le monde sort les épées, les haches, se massacrent, se mutilent, au nom de leurs rois respectifs (ou de leur reine)…

Drôle de manière de faire le bien, mais quand on est persuadé de lutter pour éradiquer le mal, fatalement, on se pose moins de question (on le voit dans l'actualité avec la guerre, heu, les manoeuvres militaires en Ukraine). Tiens, à la place de Nathair, je me serais posée des questions quant au bienfait d'un parricide pour faire le Bien.

Dans ce deuxième tome, on a avancé, mais il a tout de même fallu plus de 600 pages pour déplacer les personnages d'un côté à l'autre, les rassembler, les mettre en place, leur faire vivre des aventures…

Les chapitres sont nombreux, mais très courts, ce qui donne du rythme, mais coupe trop souvent l'action et fait parfois perdre pied, en raison de tous les personnages qui gravitent dans le récit. Il m'a parfois fallu faire appel à ma mémoire pour me remémorer ce que faisait tel personnage avant que le chapitre ne se termine sur un cliffhanger et qu'un autre ne commence avec un autre.

Oui, 664 pages, ça pourrait faire long, mais je n'ai pas vraiment ressenti le pavé. C'est assez rythmé, on a de l'action, des combats, des batailles, des jeux de pouvoirs, des ruses…

Par contre, il m'a semblé que les personnages s'affadissaient, devenaient plus transparents, sans consistance, comme si entre deux tomes, ils avaient perdu leur essence (hormis Maquin, Rhin et Veradis). J'espère que dans le tome 3, ils retrouveront leur étoffe et tout ce qui faisait leur profondeur, méchants ou gentils.

C'est bien de donner de la visibilité à des personnages secondaires, mais il ne faudrait pas en oublier les principaux. Ils doivent continuer d'évoluer et ne pas perdre de l'épaisseur en route.

Un bon deuxième tome, qui est celui des transitions, qui posent les fondations, avant, j'imagine, que les romains ne s'empoignent dans les tomes suivants (pas encore traduits, merde).

Un roman qu'il vaut mieux lire de manière soutenue, afin de bien rester immergée dedans (ce que j'ai fait en trois jours).

PS : dans ce deuxième tome, l'auteur a encore abusé du verbe « Feuler ». Tout le monde a feulé, les femmes, les hommes, les guerriers, les vieux, les chiens, les lupens… J'ai été étonnée que les chevaux ne le fissent pas (MDR). C'est lourd, surtout que ce verbe est parfois présent à tous les paragraphes. Un dictionnaire de synonymes aurait fait du bien pour ce verbe mis à toutes les sauces.

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Apres un premier tome en demi teinte, Bravoure relève le niveau et commence sur les chapeaux de roues.
C'est dans une atmosphère assez lourde que commence ce deuxième tome. Il faut dire que les protagonistes étaient en bien mauvaises postures à la fin de Malice, c'est donc avec une pointe d'inquiétude que je me lançais dans la suite de leurs aventures.
Dun Carreg est tombé aux mains de l'ennemi. Corban et ses acolytes sont en fuites, prêt à tout pour mettre à l'abri Edana, l'héritière du trône d'Ardan.
Nathair quant à lui, continu sa quête et accompagne Rhin dans sa prise de pouvoir, engendrant de nombreuses victimes.
Maquin, après être sorti indemne des souterrains d'Haldis, va chercher par tout les moyens de se venger de Jael. Gros coup de coeur pour ce personnage. Son histoire est très intéressante et diffère des récits habituels.

Les enjeux sont conséquents. Il faut mettre à l'abri l' Etoile Vive, l'élu d'Elyon et anéantir son rival, le Soleil Noir, l'élu d' Azroth. Les rôles sont désormais établis, nous savons qui est qui, seul les protagonistes ne savent pas très bien où ils en sont, pour notre plus grand plaisir !

John Gwynn tient ses promesses et nous offre un tome survolté. L'action est omniprésente. Rien n'est épargné aux personnages qui peuvent passer de vie à trépas en un clin d'oeil. le monde décrit par l'auteur est très violent, les coups bas sont nombreux et il ne faut donc pas trop s'attacher aux protagonistes.
La guerre des dieux est maintenant inévitable. L'avenir s'annonce bien sombre pour les Terres Bannies. Vivement le tome 3.

Une fiche personnages a fait son apparition dans tome et c'est indispensable pour s'y retrouver. J'y ai fait de nombreux allez retour pendant ma lecture et cela m'a bien aidé à identifier qui est qui et qui fait quoi. La carte permet également de se situer. Plus facile à lire en papier qu'en Ebook donc.

"Bravoure" est le deuxième tome Du Livre des terres bannies, le premier était "Malice" pour lequel j'avais eu un coup de coeur, ici c'est un coup de foudre qui m'est tombé dessus.
Nous continuons à suivre le jeune "Corban", sa Lupen"Foudre" ainsi que les autres protagonistes qui l'ont suivi dans sa quête.
Il y a beaucoup de personnages (vraiment beaucoup) dans cette aventure, mais il est assez facile de s'y retrouver car c'est bien construit (en plus un récapitulatif de chaque personnage et de son rôle est présent en début de lecture, utile si vous avez peu de mémoire ou que vous avez mis un certain temps entre les deux tomes).
L'équilibre entre le passage du côté du bien et celui des ténèbres est bien calculé, et ce avec des chapitres courts et alternants, ce qui donne un dynamisme certain a la lecture.
Ici l'action et le côté"Mystique" prennent de l'ampleur, les différents acteurs bougent beaucoup, entre poursuites, voyages, conquêtes, d'énormes batailles, des sièges de forteresses, en passant par des combats de gladiateurs ou encore la recherche d'artefacts magiques, des voyages dans l'autre monde (celui des dieux), le lecteur n'as pas le temps de s'ennuyer une seconde.
Je reviens sur les batailles, c'est vraiment épique, des milliers de combattants s'affrontent et les héros ainsi que les forces du mal n'hésitent pas à rentrer dans la danse. Attention c'est un roman violent, très violent même, je vous déconseille de mettre ce livre entre les mains de lecteurs sensible au sang.
Les animaux sont, eux, aussi a l'honneur et c'est très agréable de les considérer comme des personnages à part entière.
Enfin je souligne que John Gwynne sait très bien jouer avec ce style Dark Fantasy, à la croisée des classiques du genre et des oeuvres plus modernes.
Les dernières pages se terminent sur un cliffhanger de fou qui ne manquera pas de faire rager les lecteurs pour l'attente du troisième volume, vivement sa sortie !

Après un premier volet plus que plaisant et haletant à parcourir, je n'aspirais qu'à une chose, retrouver l'univers et les personnages composants la tétralogie, le Livre des Terres Bannies. Pour autant et suite oblige, j'avais quelques appréhensions bien vite balayées par la magistrale plume de John Gwynne qui se révèle, une nouvelle fois, des plus magistrale et épique à déguster.

Sans difficulté aucune, j'ai retrouvé avec plaisir et malice, si vous avez la référence, tout ce que j'avais adoré dans le précédent volet mais, cette fois-ci, bien davantage développer et immergeant à la fois. L'auteur ne s'encombre d'aucune gêne et plonge son lecteur dans un récit haletant et palpitant dans lequel j'ai été plus qu'enthousiaste et ravi de m'immerger à nouveau. Ce dernier avait préalablement construit un solide socle qu'il vient consolider à merveille et avec brio et ce, malgré une trame toujours fortement classique et usuelle. Néanmoins, cette banalité ne m'a nullement dérangé outre mesure tant l'intrigue répond toujours aussi facilement et efficacement à mes attentes. En ce sens, nul doute que l'oeuvre de John Gwynne ravira les amateurs et amatrices de fantasy.
D'autant plus que l'action reste omniprésente et que malgré le mastodonte que se veut être, avec ces centaines de pages, ce second volet, les chapitres qui le composent se dévorent avec avidité et sans fin. Grâce aux nombreux point de vues dévoilés, Bravoure à tout du roman choral addictif à souhait et se dessine alors un véritable page-turner. Ainsi, de batailles en batailles, en passant par certaines révélations et autres retournements de situations permettant de vives et fortes émotions, je ressors plus qu'éreinté de cette guerre qui gronde au sein d'un univers à la mythologie toujours aussi travaillée et maîtrisée qui m'a de nouveau fait vivre une incroyable et palpitante aventure.

Il faut dire que les personnages ne sont pas sans reste et m'ont une nouvelle fois régalé. Déjà conquis par l'aperçu opéré par John Gwynne, je dois reconnaître que l'auteur a fait fort dans le développement de ces derniers. Tout en subtilité, chacun évoluera à son rythme et se verra à son tour victime de la diabolique prose du romancier. Ce dernier n'épargnera aucun de ces protagonistes à tel point qu'aucun ne reste sur la touche cette fois-ci. Avec intérêt et plus que de plaisir, je me suis amusé à suivre cette diverse et variée troupe et j'ai été plus que ravi de retrouver mes personnages favoris, composés de Corban et Cywen, cette attachante et touchante fratrie. Séparé l'un de l'autre, c'est un véritable périple qui les attendra et qui les conduira au plus proche du conflit qui grogne aux alentours. Paradoxalement et malgré l'action explosive et omniprésente de cette oeuvre, j'ai été plus que sensible à la force des sentiments dévoilée et amorcée par John Gwynne. Les protagonistes se dévoilent bien plus profonds et fins que précédemment tout en gardant leur délicieuse nuance que j'apprécie toujours autant. Tous ont un but bien distinct et chacun détient un rôle plus ou moins majeur et essentiel dans la quête de cette entraînante destinée. Cette vision pluraliste était ce qui m'avait précédemment séduit et j'ai été comblé de la retrouver. D'autant plus que l'auteur relance la partie et laisse le lecteur orphelin sur une finalité des plus prometteuses. C'est pourquoi, je suis dors et déjà plus qu'optaient et paré de continuer la conquête de cette explosive et captivante oeuvre.

Enfin et alors que John Gwynne signait un premier chapitre des plus convaincant, ce dernier réussit haut la main le pari d'offrir une suite dans la lignée de ce dernier tout en le développant bien davantage. Avec ambition, celui-ci consolide son oeuvre qui se dévoile toujours aussi grandiose et magistrale quand bien même une construction somme toute classique. J'ai été plus qu'enchanté de retrouver l'attachant Corban ainsi que l'éloquente et variée troupe rythmant cette palpitante et explosive aventure. La menace plane toujours et je suis plus qu'impatient d'y replonger prochainement.
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Bravoure, c'est fini ! Quelle tristesse de refermer ce deuxième tome qui fait désormais partie de mes coups de coeur. Je comprends aisément pourquoi il a obtenu le Prix David Gemmell Morningstar en 2013 (prix qui n'existe plus malheureusement).

Je vous en dis plus dans les paragraphes qui vont suivre:

- Une nouvelle fois les personnages ont la part belle dans cette lecture. Vous me direz, il y en a beaucoup mais l'éditeur a pensé à vous avec un récapitulatif par royaume en début de roman. Malgré l'écart de lecture entre les deux tomes, je n'ai pas eu de difficultés particulières à me replonger dedans (les 100 premières pages permettant de se remettre dans le bain). L'auteur dispose de grandes qualités pour créer et faire évoluer ses protagonistes, de donner ces petits détails insignifiants qui font que vous allez vous attacher. Nous sommes loin du manichéisme, ils disposent tous d'une part de gris dans leur caractère. Même si les grandes lignes des alliances sont tracées, on sent que rien n'est décidé et que tout peut basculer (j'ai passé ma lecture à espérer que certains rapprochements se fassent). Pour les lecteurs connaissant la saga, Corban et Maquin restent mes préférés avec toujours cette quête de vengeance pour deux personnes qui conservent leur humanité.

- L'étau se resserre au niveau de l'intrigue qui confirme ce que l'on supposait lors de la lecture du tome 1 (en ce qui concerne les alliances). On connaît donc les grandes lignes MAIS l'originalité réside dans la manière de faire progresser cette intrigue. J'apprécie les scénarios parallèles dans lesquels les personnages finissent par se retrouver pour un final du feu de Dieu ! Eh bien là c'est exactement cela, et comme d'habitude le lecteur finit raide avec ce cliffhanger de l'espace qui vous donne envie d'ouvrir immédiatement la suite. J'ai même versé ma petite larme pour une scène en particulier. Nous sommes sur du lourd et je pense que l'auteur nous réserve encore énormément de surprises pour la suite (imaginez ce que cela doit être). Rassurez vous, les 670 pages se dévorent littéralement, pas une seule seconde d'ennui.

- Je termine sur quelques conseils de lecture. Pour l'apprécier au maximum, le mieux est d'avoir une lecture soutenue. Cela permet de rester immerger dans l'univers et de se laisser guider par la très belle plume de l'auteur. Très immersive, j'avais l'impression de combattre aux côtés des personnages (je sais je m'emporte un peu mais bon). Je pense également qu'il ne faut pas trop attendre entre les deux tomes malgré le fait que l'auteur nous aiguille bien. En effet, vous aurez droit à des chapitres courts avec le nom du protagoniste concerné au début de chaque partie. Ce genre de fantasy peut effectivement faire peur mais vous ne regretterez pas de vous être lancé.

Une seule question nous brûle les lèvres: « C'est quand la suite ?! ». Encore un grand merci aux éditions Leha pour l'envoi de ce deuxième tome. Une saga qui se bonifie avec le temps: un premier tome plutôt introductif, un deuxième tome qui avance l'intrigue et qui dépote, mais que nous réserve l'auteur pour la suite ? En conclusion, jetez vous dessus !