Citations de Joël Alessandra (65)
Ce Prix Nobel de la Paix qui nous est décerné aujourd'hui n'aura de valeur réelle que s'il peut changer concrètement la vie des victimes des violences sexuelles de par le monde et contribuer à amener la paix dans nos pays. C'est notre responsabilité à tous d'agir dans ce sens, et agir c'est un choix. Agir c'est simplement refuser l'indifférence !
Si je te paie, ce n'est pas parce que tu as posé pour moi, c'est pour l'amour. Sinon j'aurais l'impression d'avoir trompé mon mari!
(de mémoire)
-Tu sais ils n’ont que des louanges pour la plume que tu portes sur Hollywood
-Parce que je suis la règle de mon bien-aimé écrivain Proust : le devoir d’un Écrivain n’est pas d’imaginer mais de percevoir la réalité.
De génération en génération, nous sommes tous des passeurs de vie, d'histoire et d'identité.
...Les hommes malheureux doivent faire la guerre. C'est ainsi, pour que les autres puissent vivre en paix.
(page 127)
Voyager c'est être infidèle, oui ! oui ! Et encore oui ! Soyez-le sans remords, lisez, relisez et laissez-vous bercer, voir même envahir ; Identifiez-vous aux personnages, vous progressez dans leur voyage, vous ne serez pas avec des inconnus, vous serez ces inconnus !
Louise,
Tu étais la beauté, l'esprit, la grâce incarnés. Et ton jeu était sublime.
Pourtant, un seul film, Loulou, aura marqué ta carrière.
Hollywood, « l'inhumaine usine à films », t'a très vite blacklistée.
Parce que tu en refusais les règles ? Sans doute...
Mais aussi, tu disais de toi-même : « Je suis le poignard de ma propre plaie ».
Pourquoi, Louise ?
On m'a raconté que le Sultan du Mali reçut un jour une délégation de commandants venus du pays des cannibales, qui est une très riche région.
Le souverain, voulant leur faire un accueil chaleureux, leur remit une servante en signe d'hospitalité et pour les aider aux différentes tâches durant leur séjour. Ils l'égorgèrent proprement et la mangèrent immédiatement. Ils remercièrent ensuite le Sultan de ce délicieux repas en se léchant les doigts. Les morceaux de choix étaient pour eux les mains et les seins !
Ces gens appréciaient beaucoup les femmes... Surtout à la broche !
Mais comme tu le sais Seigneur, que la bénédiction de Dieu soit sur toi, il est un proverbe de chez nous qui dit : " Plus tu montes les degrés d'une échelle et plus on voit ton cul. " C'est bien ce qui m'arriva !
Je veux seulement vous entendre me dire pourquoi vous m’avez à nouveau choisie.
Parce qu’aucune actrice n’allie avec autant de naturel que vous la grâce et l’intensité érotique. J’ai refusé Marlène Dietrich pour vous avoir, vous !
Le centième nom est à mes côtés... Je l'ai désiré, je l'ai trouvé, mais lorsque je l'ai ouvert, il est demeuré clos.
Peut être ne l'ai-je pas assez mérité.
Peut être avais-je trop peur de découvrir ce qu'il cache.
Mais peut être aussi n'avait-il rien à cacher. p61
Ses dernières paroles furent : “N’ayez jamais peur de la vie, n’ayez jamais peur de l’aventure, faites confiance au hasard, à la chance, à la destinée…” Il est mort à 1974, à 95 ans, mais il faisait encore peser son opium à l’épicerie d’Ingrandes, son village, où il était rentré à l’aube de sa mort! Quel bonhomme, hein ? [à propos d’Henry de Monfreid]
Vous sentez…un nez qui s’ouvre sur les fougères et les jacinthes, puis sur une tourbe chaude et croustillante. Là, la brise marine - iodée citronnée - qui se dégage du verre et qui complète les arômes d’orge séchée à la fumée de ma tourbe.
Chaque distillerie a sa forme d’alambic, c’est aussi cela qui donne son caractère au whisky ! L’élégance est dans le coude !
Ce train raconte aussi une longue histoire.
En cette fin de XIXème siècle, l’Éthiopie fascine. Toutes les grandes puissances occidentales courtisent un pays qu'elles espèrent secrètement s'approprier. N'est-ce pas le seul pays d'Afrique non encore asservi et exploité?
J'ai traversé les mers, franchi les montagnes, affronté maints bandits et animaux sauvages, subi des tempêtes...
J'ai profité de la douceur et de la tendresse de mes multiples épouses et concubines.
J'ai adressé des compliments à tous les seigneurs des terres de l'Islam, j'ai été accueilli presque partout comme un prince, grâce au sens de l'hospitalité et de l'aumône que possèdent les fidèles.
Ce que je t'ai raconté et décrit, ô mon maitre, n'est que la vérité.
Voilà quelle fut ma vie: une belle vie, réelle et véridique !
Honte au relâchement moral des nouvelles mœurs.
Honte à ces flappers, ces dévergondées qui boivent, fument et exhibent leur chair....
Quand elles ne pratiquent pas l’amour libre comme à Babylone, la grande prostituée!!
-Belle métaphore n’est ce pas?
-Métaphore de quoi Gary?
-De ce cher Hollywood, brutalité et coups tordus
.....
-Hollywood c’est du pain et des jeux où chacun est prêt à pousser son voisin dans la fosse aux lions pour le voir dévorer sur place. Des jeux de cirques avec plein de petits Caligula, et des Messaline en toc qui forniquent derrière chaque buisson.
Je ne baise pas par calcul, pas plus que je ne souris sur commande.
A prendre ou à laisser, je suis une femme libre !
La morale, je m’assieds dessus, en croisant haut les cuisses, ah ! ah !
Wall street non plus n’a aucune moralité, n’est-ce pas, darling ?
Bien sûr que si !
Où tu vas chercher ça ?
Chez Schopenhauer : le monde n’est pas une fabrique.