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Critiques de Joël Callède (182)
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Comptine d'Halloween, tome 1 : Réminiscences

Je ne ferai qu’une critique pour les trois tomes .

Je recouvre la BD grâce à la bibliothèque de ma ville

Je me suis laissée emportée par cette histoire et j’ai lu les trois tomes à la suite ; le côté cinéma et polar à l’américaine sous couleur d’Halloween m’a beaucoup plu ; en lisant des BD je découvre la force du dessin et toutes les paroles induites .

Pour moi ,un bon moment de détente
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Quelques pas vers l'infini

Je remercie tout d'abord chaleureusement Les Arènes et Babelio pour ce très beau cadeau ! C'est une très belle bande-dessinée que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire. Les planches sont à la fois simples, aérées, et en même temps colorées et très expressives. J’ai trouvé que le dessinateur livre un ouvrage très sincère sur son chemin de méditation, qui est aussi un chemin de vie, et même une quête spirituelle. C’est donc très touchant de découvrir, page après page, de façon très pudique et délicate, le cheminement de Joël Callède et ses réflexions nourries de ses rencontres et de son quotidien. J’ai trouvé également très beau de voir comment d’une profession assez solitaire, il fait de ce livre un projet presque collectif, façonné de toutes ses rencontres et de son voyage aux quatre coins de la France. Il ne garde pas pour lui ces expériences, mais il en offre le fruit à ses lecteurs.



Écouter le silence, c’est contracter la part d’éternité qui est en chacun de nous.



C’est en tout cas un livre très optimiste sur la méditation - même si l'auteur est par ailleurs critique vis-à-vis de certaines pratiques, notamment dans le milieu de l'entreprise, dans un but d'accroître la productivité, et aussi conscient que ça ne parle pas à tout le monde - , qui transmet l’urgence de se mettre à une telle pratique dans des quotidiens où on prend parfois assez peu de temps pour s’arrêter et prendre le temps d’être pleinement présent, ici et maintenant. Cet optimisme est vraiment contagieux et m’a donné envie de davantage m’arrêter et faire silence dans mes journées, ainsi que de me balader dans les Landes ! Une bulle (ou plutôt “des”) d’air frais et poétique, je recommande vivement !




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Quelques pas vers l'infini

J'ai reçu la Bande dessinée QUELQUES PAS VERS L'INFINI de Joël Callede , edité chez @lesarenesbd dans le cadre de la masse critique @babelio_

Ce graphique est une réflexion que l'auteur porte sur une recherche : que peut apporter la méditation dans la vie quotidienne, au travail, en famille, chez les soignants ou les soignés.

L'auteur se met en scène de manière intime et sensible , partage ses propres doutes ou souffrance.

On y découvre (pour les non-initiés comme moi) des applications inattendues de la méditation (en accompagnement des sortant de prison, comme mode de vie punk ou encore à l'hopital).

Un voyage sur les applications de la méditation, et non sur les bases de la méditation.

J'ai beaucoup aimé cette réflexion de l'auteur.

Attention toutefois, ce n'est pas un guide pour apprendre à méditer, plutôt pour ouvrir ce mode de vivre l'instant présent à différents environnements.

J'ai aimé le graphisme doux et la mise en abîme de certaines planches.
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L'Appel des Origines, tome 1 : Harlem

La BD s’ouvre au « Benny’s Diner » dans le Harlem des années 20, en plein mouvement de renouveau de la culture afro-américaine. Nous suivons l’histoire d’Anna. Cette jeune serveuse le jour et noctambule des clubs clandestins. Quand sa grand-mère lui révèle que son père est toujours en vie, Anna n’a plus qu’une idée en tête : le retrouver et découvrir ses origines. Quoi qu’il en coûte !



Un thème fort, abordé dans un contexte où les clivages sociaux et la ségrégation raciale ne cessent de perdurer. Anna part à la recherche de ses origines et de son père. Un sentiment d’exclusion pour Anna qui ne trouve pas sa place et se sent coincée entre les Blancs et les Noirs. Savoir que son père est encore en vie pousse Anna dans une quête de vérité et de savoir. Connaître ses origines pour se connaître elle-même. Dans sa quête, Anna traversera bien des épreuves : les mensonges à sa famille, la violence de son entourage, mais aussi le départ vers l’inconnu.

Sur un rythme de Jazz, nous sommes littéralement entraînés dans le voyage d’Anna. Les pages défilent et nous vibrons à ses côtés.



L’Appel des Origines est rempli de réalisme. Les personnages sont bien construits : entre la tante Vivian qui n’est pas connue pour sa délicatesse, l’oncle Benny qui vibre au rythme du Baseball, Big Sal le commis au cœur tendre, la cousine Janice confiante et assurée, Marcus le propriétaire aux dents longues ou encore Simon l’homme de la situation. On reconnaît en chaque personnage des personnes de la vraie vie. Un souci du détail que j’ai particulièrement apprécié. Des personnages fictifs qui côtoient des personnages historiques réels comme le couple Johnson ou encore Ethel Waters.

Un cadre réaliste avec une description minutieuse du Harlem des années 20, le Jazz, les speakeasies, des bootleggers… autant de références qui nous happent immédiatement !



L’Appel des Origines est une belle bande-dessinée. Les dessins sont fins et chaleureux. Un côté vintage qui colle parfaitement à l’époque. Le rythme s’installe doucement et nous permet de mieux nous y plonger.

Entre drame familial, romance et aventure, L’Appel des Origines nous fera passer par toutes les émotions. La bande-dessinée est composée de trois tomes : Harlem, Nairobi et Sanyanga.
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Tatanka, tome 5 : Cobayes

« Cobayes » conclut brillamment cette série à mi-chemin entre un scénario d’épidémie classique, genre ‘Outbreak’ (‘Alerte’), et un film plus fantastique, genre ‘Alien’, avec des mutations de virus de plus en plus effrayantes.



La dernière mutation du virus marque donc la fin de cette saga haletante. De Tyron, qui semble vaincre ce fléau mortel venu d’ailleurs, à Kim, qui se transforme en alien, les effets de ce virus qui a ravagé une partie des Etats-Unis varient donc d’un cas à l’autre et s’avèrent finalement scientifiquement très intéressants pour l’humanité.



En passant intelligemment de la suite des événements du tome précédent à une période située dix-huit mois plus tard, l’auteur parvient à clore son intrigue tout en montrant ce qu’il est advenu des personnages. Cette narration en deux temps, riche en flashbacks s’avère donc très efficace et permet même à l’auteur de proposer un dernier rebondissement en fin d’album et une fin très réussie. Une belle maîtrise scénaristique !



La mise en images très lisible et quasi cinématographique de Gaël Séjourné (dessin), rehaussée par la colorisation de Jean Verney, s’avère à nouveau irréprochable. Les représentations de Kim sont également très réussies.



Une très bonne saga en cinq tomes !
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Tatanka, tome 4 : Infiltration

Ce quatrième et avant-dernier (c’est certain cette fois-ci) tome poursuit l’évolution de ce mystérieux virus qui semble finalement échapper au contrôle des autorités. Joël Callède ("Comptine d'Halloween", "Dans la nuit" et "Enchaînés") et Gaël Séjourné poursuivent cette série à mi-chemin entre un scénario d’épidémie classique, genre ‘Outbreak’ (‘Alerte’), et un film plus fantastique, genre ‘Alien’, avec des mutations de virus de plus en plus effrayantes.



Si le virus prend ici une forme ectoplasmique inquiétante qui permet de terminer l’album sur un nouveau cliff-hanger très efficace, ce quatrième volet s’avère égalemùent légèrement plus explicatif que les précédents. L’origine du virus s’avère ainsi bien plus ancienne, comme semble l’indiquer une piste vietnamienne assez intéressante. Si l’auteur lève légèrement le voile sur les origines du virus, la construction de ce tome s’avère identique aux précédents, avec des scientifiques et des militaires qui continuent de jouer un rôle prépondérant dans ce thriller bactériologique et une organisation d’activistes contre la vivisection (Tatanka), qui fut la première à découvrir les agissements suspects du gouvernement et se lance maintenant sur la piste d’un élevage fantôme qui marque un nouveau tournant au sein de cette saga.



La mise en images très lisible et quasi cinématographique de Gaël Séjourné (dessin), rehaussée par la colorisation de Jean Verney, s’avère à nouveau irréprochable.



Vivement la conclusion !
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Tatanka, tome 1 : Morsure

Le gouvernement essaye-t-il de dissimuler le fait qu’un nouveau virus mortel vient d’être découvert dans la nature ? Le contrôle de ce virus (qui fait penser à un mélange entre la maladie de la vache folle et Ebola) ne lui échappe-t-il pas ?



Si ce sujet a déjà été traité à plusieurs reprises, il est ici mis en image de façon irréprochable et quasi cinématographique ! Le suspens est au rendez-vous et petit à petit la tension d’un virus prêt à envahir la population se met à monter. Heureusement, un journaliste infiltré au sein d’une association de défense des animaux va peut-être pouvoir mettre au jour cette histoire que le gouvernement essaye d’étouffer.



Prévu en 4 tomes, ce premier tome de présentation est déjà très prenant et aborde un sujet relativement connu de façon réaliste avec une approche originale via une association de défense des animaux dont l’idéologie et les actes peuvent être discutés, mais dont les acteurs principaux sont intrigants et attachants dès le début.



Un bon début d’intrigue très haletant !

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Haute sécurité - Cycle 2, tome 2 : Les nouveaux..

Le duo des "Enchaînés", Joël Callède et Gihef, livre la conclusion de ce deuxième diptyque intitulé «Les Nouveaux Maîtres».



Alors que Reeves (le remplaçant du supérieur Skinner) et Le Duke (le nouveau caïd qui mène la danse parmi les prisonniers depuis le départ de ‘la bande des vieux’) se disputent les profits du marché noir à Templeton Bay, Aleks Wojda fait le tri dans ses sentiments amoureux. Mais c’est surtout le dénouement de l’intrigue concernant l’inexplicable vague de suicides au Temple qui constituait l’intérêt principal de ce second volet, et là, petite déception tout de même car les révélations télévisées finales semblent un peu faciles et plutôt expédiées, alors que le lecteur espérait sans doute assister à une investigation plus aboutie de la part d’Aleks Wojda et à un jeu de pistes plus prenant. Si cette fin d’enquête est un peu bâclée et que les choix affectifs du héros peuvent finalement décevoir, Callède parvient tout de même à prendre le lecteur à contre-pied en fin d’album, laissant entrevoir bien des possibilités lors du troisième cycle.



Sinon, au niveau de l’ambiance et du développement psychologique des personnages, ce thriller carcéral tient toutes ses promesses. Car, en marge de cette enquête qui fait office de fil rouge, c’est surtout l’évolution des personnages et de leur relation au fil des tomes qui constitue la véritable force de cette série, à l’image de nombreux feuilletons télévisés américains. L’influence de l’excellente série TV «OZ» au niveau du développement psychologique des acteurs et de l’ambiance carcérale demeure d’ailleurs évidente.



L’immersion dans le quotidien des gardiens est totale et la tension que ressentent ces hommes qui vivent constamment sur la défensive est bien rendue, tout comme l’angoisse de prisonniers constamment obligés de surveiller leurs arrières (dans tous les sens du terme) et l'évolution des différents rapports de force au sein du Temple. Le quotidien du pénitencier de Templeton Bay commence à peser sur le mental de ses occupants, comme en témoignent les problèmes relationnels, le désespoir ambiant, les crises de jalousie, les dépressions, la consommation de drogues et les nombreuses visites chez le psy.



Au niveau du graphisme, j’ai un peu de mal à m’imaginer la brave Dina Kathelyn en train de colorier des brutes tatouées de croix gammées, violant des braves pères de famille au fond de leurs cellules. Pour Gihef par contre, c’est tout le contraire, je crois qu’il s’amuse bien en restituant la dureté de l’univers carcéral. Au niveau de la couverture, je trouvais la précédente assez vilaine alors que celle-ci, entièrement dans la veine de celle du premier tome, est déjà beaucoup plus réussie. Sinon, au niveau des détails, je trouve que les textes des bulles sont parfois trop grands/imposants et je suis certains que de nombreux pinailleurs aimeraient bien qu’il s’intègrent un peu plus discrètement au sein du graphisme.



Et maintenant , j’attaque le troisième cycle !

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Haute sécurité - Cycle 2, tome 1  : Les nouveau..

Sept mois après la parution simultanée des deux premiers tomes de « Haute sécurité », le duo des « Enchaînés », Joël Callède et Gihef, livre la première partie d’un nouveau cycle de deux tomes.



A l’inverse des geôliers et des prisonniers, c’est avec grand plaisir que le lecteur réintègre «Le Temple», ce pénitencier haute sécurité du nord-ouest américain. Si le décor reste le même, suite aux événements du premier cycle, les auteurs ont du renouveler une partie du casting. Le supérieur Skinner a été mis à pied et remplacé par le gardien Reeves, tandis qu’une nouvelle hiérarchie s’est installée parmi les prisonniers depuis le départ de ‘la bande des vieux’. C’est maintenant un nouveau caïd, Le Duke, qui mène la danse à Templeton Bay (Oregon, USA).



L’auteur n’insert pas seulement une nouvelle galerie de personnages intéressants à cet univers réaliste, mais également une intrigue sur fond de suicides qui sert de vecteur au récit. Joël Callède profite en effet de ce huis clos carcéral pour mettre en place la première partie d’une nouvelle intrigue, qui trouvera son dénouement au prochain volume. C’est Aleks Wojda qui semble mener l’enquête concernant les suicides suspects de prisonniers modèles qui ne devaient purger que de courtes peines.



Mais, en marge de cette enquête, c’est surtout l’évolution des personnages et de leur relation au fil des tomes qui constitue la véritable force de cette série, à l’image de nombreux feuilletons télévisés américains. L’influence de l’excellente série TV «OZ» est d’ailleurs palpable au sein de ce tome qui continue de se concentrer sur le développement psychologique de ses acteurs. L’immersion dans le quotidien des gardiens est totale et la tension que ressentent ces hommes qui vivent constamment sur la défensive est bien rendue, tout comme l’angoisse de prisonniers constamment obligés de surveiller leurs arrières (dans tous les sens du terme) et l’évolution des différents rapports de force au sein du Temple. Au long terme, le pénitencier de Templeton Bay commence à peser sur le mental de ses occupants. Des personnes qui vivent peut-être en dehors de la société mais qui n’en restent pas moins humain : problèmes relationnels, désespoir, jalousie, dépressions, drogue, visites chez le psy en sont la preuve.



Si cette troisième couverture est pour ma part moins réussie, le travail de Gihef et la mise en couleur traditionnelle de Dina Kathelyn restent de qualité et permettent à la dureté de l’univers carcéral de déteindre sur le graphisme.



Me voilà donc définitivement prisonnier de cette série carcérale !
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Haute sécurité - Cycle 1, tome 1 : Les gardiens..

Peu de temps après la parution du quatrième tome d’"Enchainés" et à l’aube de la 400ème exécution d’un détenu au Texas, Joël Callède et Gihef prolongent leur collaboration avec le lancement de cette série carcérale. Avec deux premiers tomes proposés simultanément et formant une histoire complète, «Les gardiens du temple» confirme l’influence des feuilletons télévisés américains sur le neuvième art franco-belge, comme en témoigne également la collection Impact de chez Delcourt.



Malgré un thème carcéral surfant inévitablement sur la popularité de «Prison Break», en préférant prendre la vague plus intimiste de la série TV «OZ», «Haute sécurité» parvient clairement à se distancier des tentatives d’évasions répétées d’un Michael Scofield qui fait finalement plus penser au personnage de "Bobo", qu’au protagoniste principal de ce diptyque.



En nous faisant suivre les premiers pas du petit nouveau dans ce pénitencier du nord-ouest américain, Joël Callède ("Dans la nuit", "Tatanka", "Comptine d'Halloween") parvient à planter le décor de manière efficace, tout en permettant au lecteur de s’identifier avec le jeune geôlier. L’immersion dans le quotidien des gardiens est totale et la tension que ressentent ces hommes qui vivent constamment sur la défensive est palpable. A cet univers réaliste, l’auteur insert progressivement une intrigue sur fond de meurtres qui servira de vecteur au récit.



Le dessin clair et efficace de Gihef a gagné en maturité par rapport aux "Enchaînés", avec un trait plus léger, utilisant moins de noir. La mise en couleur traditionnelle de Dina Kathelyn permet à la dureté de l’univers de déteindre sur le graphisme, tout en évitant ce côté synthétique trop lisse qui contamine beaucoup trop d’albums actuellement.



A suivre !
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Comptine d'Halloween, tome 3 : Révélations

Ce 3ième tome, tout comme les deux précédents, est d’un excellent niveau et se lit d’une traite. Une petite ville glauque aux secrets enfouis, des meurtres en séries, une ambiance d’Halloween oppressante et un suspense haletant digne d'un roman de Stephen King.



Si le scénario est assez classique, tous les ingrédients d’un bon thriller sont présents et le tout est illustré de façon magistrale.



Excellent !
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L'Appel des Origines, tome 2 : Nairobi

Anna a définitivement laissé tomber son tablier de serveuse et fait ses adieux aux clubs populaires de Harlem qui vibrent encore au rythme du jazz, pour partir à la recherche de ce père qu’elle n’a jamais connu. À bord du paquebot qui l’éloigne de son ancienne vie, la jeune métisse fait ses débuts en tant qu’actrice principale d’un documentaire sur les terres sauvages de l’Afrique. Passant de la caméra aux bras de son nouveau compagnon, elle oublie peu à peu les événements tragiques qu’elle vient de vivre et se laisse bercer par l’espoir de retrouver cet homme dont elle vient d’apprendre l’existence et qui a disparu lors de fouilles archéologiques. Après une escale à Lisbonne, c’est un continent plein de promesses qui s’ouvre enfin à elle...



Après un premier volet qui se déroulait dans le célèbre quartier noir de New York, au sein d’un décor fascinant, mêlant culture afro-américaine, banditisme, prohibition, blues et clubs clandestins, Joël Callède ("Comptine d'Halloween", "Dans la nuit", "Enchaînés", "Tatanka") change son fusil d’épaule, abandonnant l’ambiance envoûtante du Harlem des années 20 pour emmener sa trilogie sur le territoire africain. Les kilomètres parcourus par l’héroïne ne semblent cependant pas avoir d’emprise sur un racisme toujours omniprésent. À cheval entre deux couleurs qu’il n’est pas encore bon de mélanger, cette femme parfois trop blanche, parfois trop noire, continue donc de chercher sa place au sein de la société.



L’intrigue de ce deuxième volet se concentre d’ailleurs principalement sur les sentiments de cette fille qui se trouve à un tournant de son existence. Si l’auteur délaisse quelque peu la piste du père, ainsi que celle de cette expédition scientifique partie à la découverte des origines de l’humanité, au profit du développement psychologique des différents personnages, il laisse également suffisamment de temps au lecteur pour s’imbiber de cette atmosphère africaine parfaitement rendue par Gaël Séjourné et Jean Verney. Rehaussé par une colorisation somptueuse, les planches restituent admirablement la beauté et les dangers de l’Afrique.



Sous le charme d’une héroïne de plus en plus attachante et d’un graphisme dépaysant qui invite au voyage, le lecteur est fin prêt à s’enfoncer encore un peu plus loin dans ses terres sauvages afin de connaître le fin mot de cette quête identitaire qui s’attaque aux origines de l’homme.
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Tatanka, tome 5 : Cobayes

Déçu par la fin mais je vous laisse juge.
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Tatanka, tome 4 : Infiltration

Toujours aussi beau on a hâte de connaitre la fin avec le dernier opus.
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Tatanka, tome 3 : Mutation

Ce n 'est pas un virus mais bien un parasite qui se développe et mute à chaque étape.
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Tatanka, Tome 2 : Contamination

Très beau et bien travaillé, l'armée prend les choses en main, mais la contamination est bien présente.
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L'Appel des Origines, tome 1 : Harlem

C'est l'histoire d'Anna, une jeune métis qui vit à Harlem dans les années 1920. Elle a grandi auprès de ses oncles et tantes , et elle est serveuse dans leur restaurant. Elle n'a pas connu ses parents. La nuit, elle profite de l'atmosphère de fête de son quartier qui s'étourdit de jazz et d'alcool, malgré la prohibition. Elle apprend un jour par hasard son histoire familiale, et elle a l'opportunité de voyager en Afrique pour retrouver son père. Commence alors une aventure qui va durer plusieurs épisodes ( BD complète en trois tomes).

J'ai beaucoup aimé cette BD, qui réunit brillamment divers ingrédients : d'abord, de très beaux graphismes (lumières et ambiances superbes) , l'atmosphère des années folles et des mafias New Yorkaises, puis les relents esclavagistes des colonies anglaises, la difficulté de s'intégrer et de se sentir chez soi quand on ne sait pas d'où on vient.... tout y est, avec une histoire sentimentale mais pas guimauve, et un dénouement intéressant. A découvrir d'urgence !
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L'Appel des Origines, tome 1 : Harlem



La jolie Anna, métisse, apprend un jour un secret sur ses origines qui va la conduire à tout abandonner pour partir en excursion en Afrique sur les traces de son père disparu. Cet aventurier qu'elle n'a jamais connu serait mort au cours d'une expédition archéologique dans des circonstances obscures. Lancée à la recherche de ses origines, Anna, va aller chercher des réponses à ses nombreuses questions en terres africaines.

J'ai tout de suite été conquise par le dessin et l'histoire qui prend racine sur fond de racisme et de prohibition.

L'amour, la déception, le mystère et le danger sont au programme.



Un BD qui nous plonge instantanément dans une époque que l'on aurait aimé connaître, portée par un dessin magnifique et des paysages sublimes. On s'attache immédiatement à cette jeune femme fragile et très déterminée à la fois, qui ne recule devant rien pour découvrir les secrets de sa naissance mais également ceux de l'humanité.
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Dans la nuit, Tome 3 : Profondeurs

Les personnages sont intéressants et leur caractère particulièrement bien construit. Un flic marié mais paumé, un autre seul, submergé de regrets, et Sarah, aussi belle qu’énigmatique, le casting est plutôt réussi.



Le début de l’histoire est prometteur et assez captivant.



On se demande qui est cette jeune fille et où veulent nous emmener les auteurs…



L’histoire est classique mais efficace et accrocheuse.



On passe un bon moment de lecture avec une ambiance bien posée, on est immergé dans l’histoire qui reste bien maîtrisée, même si le dénouement peut décevoir, par une fin amenée trop rapidement.
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Dans la nuit, tome 2 : Troisième Sous-sol

Après le premier tome, Joël Callede et Denys Quistrebert poursuivent donc leur série de one-shots d’horreur.



Le scénario de ce polar fantastique n’est pas très original, mais diablement efficace !



A part les passages avec le « Bon Samaritain », toute l’histoire de ce huis clos se déroule dans un parking à l’atmosphère oppressante, rendant ce huis clos très oppressant.



Comme un bon film d’horreur, Joël Callède prend le temps d’installer les éléments d’angoisse et de peur qui viennent apporter de la crédibilité à son macabre récit.



Les dessins de Denys viennent sans conteste renforcer l’ambiance glauque des lieux.



Les cadrages choisis, la manière dont les inquiétudes et délires des personnages sont portés constituent les vrais points forts de cette BD.



Le concept du bon samaritain radiophonique, à qui les noctambules confient leurs histoires, permet un fil conducteur efficace pour des thrillers complets.



Le rythme imposé par les auteur est très prenant, les encrages de Denys superbes et Hubert adapte parfaitement sa palette de couleurs aux atmosphères sinistres.



Tous les ingrédients sont réunis pour que les personnages sachent que la mort les attend !
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