Joël Callède

Harlem, années 20, les clubs de jazz voient arriver les Sydney Bechet, Duke Ellington.

Anna jeune métisse orpheline, travaille comme serveuse au Benny's Diner, chez son oncle Benny et sa tante Vivian. Mais le soir, elle sort en cachette pour rejoindre le Blue Diamonds où elle danse une partie de la nuit.

Cette partie de sa vie l'aide à supporter les clivages raciaux quotidiens d'autant qu'étant métisse, elle est confrontée à une ségrégation supplémentaire : elle n'est reconnue ni par les blancs ni par les noirs.

Un soir sa grand mère va lui révéler le secret de ses origines : si sa mère est bien morte étant bébé, son père, riche héritier, lui n'est pas mort mais parti en Afrique où il est devenu guide.

A partir de ce moment, une seule idée va animer Anna : retrouver son père.

Mais ce dernier vient d'être porté disparu à l'occasion de fouilles entreprises au Kenya.

Tout ce premier tome est porté par le jazz, Harlem, la dureté des relations blancs/noirs. La majorité des planches se passent en intérieur, renforçant ainsi l'impression de cloisonnement, d'isolement d'Anna face à son envie de liberté puis son projet de retrouver son père.

Le dessin est fin, très réaliste, les couleurs chaudes. Les personnages sont beaux, expressifs.

Tout est mis en place pour nous donner l'envie d'ouvrir le T2

De très beaux dessins et une contamination qui devrait se propager assez vite

Un passage de la vie de Betty, ce sympathique soldat des SPAD. J'avoue ne pas avoir très bien situé l'album par rapport aux épisodes de XIII. Je ne me rappelais d'ailleurs pas que ce dernier et Betty avaient eu une liaison. Il me semblait que c'était avec Steeve Rowland, qui portait lui aussi le numéro XIII sur la poitrine. Je n'ai pas trop apprécié l'histoire dans l'ensemble.

A l'approche de la mort, Mitterrand est la proie de doutes, d'un espoir que la mort n'est qu'un passage, dj désir de laisser un héritage durable, un souvenir... a-t-il fait les bons choix? Est-il l'homme d'état qu'il pense être? Il avoue une admiration pour le Livre des Morts.



Il est visité par Anubis qui prépare le passage.



Il revoit alors les moments-clés de sa vie. Le Grand Soir, Mazarine, Danièle, Latche, Sollutré, Jean Moulin... Autant d'occasion de se pencher sur le sens des choses, sur le pouvoir, les compromissions.



Joël Calléde s'est bien documenté. Il essaie de présenter les différentes thèses, comme sur l'Algérie ou Pétain. On sent pzrfois une préférence pour la version la plus en faveur de l'homme politique, mais sans trop d'excès. Il y a une volonté de ne pas évacuer les casseroles de Mitterrand.



Les dessins sont impressionnants de simplicité, de sobriété. On peut saluer un grand travail sur Mitterrand à chaque moment de sa vie.



Callède nous livre une oeuvre très personnelle, dont il s'explique au début du tome. Originale, poignante, sincère, parfois dérangeante.

Une courte série de trois BD, qui nous emmène des boîtes de jazz de New York à la savane africaine.

L'héroïne, Anna, qui vit dans des conditions difficiles à New York, a la chance de pouvoir changer de vie, en devenant vedette de cinéma. Elle part pour un tournage, exaltant puis éprouvant, en Afrique.

Un entourage globalement intéressé et malveillant, un manque de préparation, des péripéties sur place... La future vedette va déchanter, mais se trouver elle-même dans cette aventure.

Une très belle découverte.

J'ai été totalement happée, dégoutée et terrifiée par l'histoire, carrément soufflée à la fermeture de cette BD...Un excellent scénario digne des meilleurs romans de Stephen King. On ne s'ennuie pas une seconde. L'atmosphère est lourde, pesante et le personnage du bon samaritain joue un rôle important dans la mise en place de cette atmosphère qui a tendance à mettre le lecteur mal à l'aise.



Callede est excellent dans son travail de narration, et les illustrations de Denys sont sublimes.

J'ai préféré ce 3e tome aux deux autres (bien qu'ils soient tous très bons), car cette deuxième histoire de la série (qui s'étend sur deux tomes) m'intrigue et me plaît davantage. C'est l'histoire de la dirigeante d'une entreprise qui offre une solution coûteuse mais alléchante aux couples qui ne peuvent concevoir d'enfant. Puisqu'elle est la cible de plusieurs fanatiques religieux et autres groupes revendicateurs plus ou moins pacifistes, elle est protégée par l'agence de garde du corps dont fait partie Ély. Beaucoup d'actions encore une fois et une intrigue très divertissante.

J'ai bien aimé ce deuxième tome qui est la suite et aussi la conclusion de la première histoire de la série. Il y a beaucoup d'actions et d'intrigue et les illustrations sont vraiment bien faites. On apprend à connaître un peu mieux le personnage principal d'Ély, une des gardes du corps de l'agence.

Anna quitte l'Amérique, direction l'Afrique, bien déterminée à retrouver son père.



Cette expédition est remplie d'embuches : racisme, amour déçu, violence, mais quand même beaucoup d'espoir. Anna est bien déterminée à aboutir.



J'ai beaucoup aimé. J'avais lu le premier tome il y a quelques temps. J'ai dû le relire pour bien me replonger dans l'histoire et resituer tous les personnages.



De beaux dessins décrivant les paysages de l'Afrique.

J'aime beaucoup...

La suite et fin, toujours aussi noire.Polar fantastique et noir, bien construit, à la Stephen King.

Joël Callède fait évoluer son héroïne dans des paysages superbes et mystérieux dans le but de lui faire rechercher ses origines pour pouvoir, qui sait, mieux les assumer. Mais, le scénario se cantonne-t-il seulement à la vie de cette jeune fille ? Vous aurez assurément plaisir à le découvrir ...
Lien : http://www.auracan.com/album..

De beaux dessins. Une histoire intéressante, dynamique. Vivement le tome 2.

Seul "reproche" : dommage que les bd se lisent si vite !

Cette fois, on plonge dans l Afrique des années 20.

L'auteur a réussi a nous replongé dans la même ambiance que le premier tome. Le racisme et le machisme est encore plus souligné par une ambiance colonialiste qui rend le personnage d'Anna encore plus fort et marquant.

Tobey est en cellule. Il a fait un carnage lors du match de basket. Mais il n'a pas tué sa cible. Moses est interrogé par la police. Il a blessé Tobey pour l'empêcher de nuire. Il a délibérément choisi de ne pas tuer Tobey alors qu'il en avait la possibilité. La rédemption viendra de lui, assurément.



Henri est mort. Abattu par quelqu'un qui n'a pas pris le million de dollars qu'Henri venait de gagner pour le meurtre de Rachel. L'ex-mari de celle-ci rôde toujours.



Et les auteurs nous emmènent dans une longue digression qui fait le lien entre tous les protagonistes et nous explique qui a tué Henri... La grande question philosophique se pose: peut-on avoir droit à une seconde chance... la question était déjà posée en fin de 1er tome entre Henri et Rachel. Ici, la question se pose à un personnage secondaire qui est mis à l'avant-plan.



Enfin, on a droit à une grande explication entre Moses et le mal incarné. Puis le tome, la saison 1, se termine sur un pied de nez façon thriller d'épouvante de série B... Attendu mais efficace. Et en route pour la saison 2...

Je partage l'avis d'Yvan_T, ce tome est le meilleur de la tétralogie Enchaînés, saison 1. Les événements se suivent et rebondissent les uns sur les autres. Henri essaie de sauver sa peau en imaginant un scénario incroyable. Les tueurs à gages ont retrouvé sa trace. Ils vont le torturer "juste pour lui faire passer l'envie d'avoir des dettes de jeu". Mais le million de dollars est là, pas très loin. Il faut que Rachel meure... Oui, mais Henri s'imagine aimer Rachel... Qu'est-ce que l'amour en échange d'1 million de dollars.



De son côté, Tobey parle aux tueurs de Columbine. Il dérape peu à peu. Il bute son beau-père et va au stade de basket pour son moment de gloire. Moses piste Tobey et va se renseigner auprès de sa fille, inspectrice de police. Il lui ment afin d'obtenir les coordonnées de Tobey. Mais l'ex-mari de Rachel se rapproche de Moses... qu'il a connu à la soupe populaire des années auparavant. Surmonter l'image positive que l'on a des gens afin d'être capable de les tuer de sang-froid... voilà le défi à surmonter pour la plupart des protagonistes... Seul Henri a passé le cap.



Les évenements se répercutent, éclatent. C'est rondement mené avec un découpage façon "séries télé" conventionnel mais efficace. On a fait du chemin depuis le tome 1 assez scolaire et prévisible. Côté dessin, le trait est plus affirmé, plus mûr.

Cette suite tient ses promesses. Les meurtres et mystères s’enchaînent dans l'ambiance d’Halloween dans cette petite ville. On se croirait dans un roman de S. King. C'est simple et efficace, cela se lit en un rien de temps. Le scénario aurait pu être plus poussé sur les personnages pour rendre plus dense le récit.

Ce dernier tome de la série Tatanka nous révèle les dernières découvertes sur le « virus » extraterrestre. L’explication sur le fonctionnement du « virus » est peut-être difficile à accepter mais cela se tient au final. Un concept que j’avais déjà vu aborder dans une autre série, mais impossible de se souvenir de laquelle.

Une conclusion qui est donc plutôt réussie même si j’ai trouvé que la première partie de cet album tombait dans la facilité : facilité pour le journaliste et le scientifique de traverser le cordon militaire, faciliter pour s’adresser au médecin militaire et de voir beaucoup de chose et faciliter pour l’accord avec le général sur la communication et l’étude du « virus ». Bref, cette partie sentait le récit bâclé.

Heureusement, la seconde partie arrange plutôt le coût notamment avec cette explication sur la raison du fonctionnement de l’organisme.

Le dernier regret, le même que beaucoup de séries, c’est que l’on aimerait que la série continue pour découvrir un peu plus l’univers créée ; même si parfois il faut savoir terminer un récit et ne pas aligner des albums sans intérêt pour prolonger l’aventure. Difficile de trouver un juste milieu.

On est clairement passé dans le genre « science-fiction » et même « horreur » avec un mélange d' « Alien » et de parasite extraterrestre mutant que l'on a pu déjà rencontré dans la série « au-delà du réel, l'aventure continue » (pour ceux qui connaissent).

Ce n'est pas du tout déplaisant et le mélange des genres est intéressant.

Maintenant la question est : comment tout cela va se terminer ? Avec évidement une conclusion de qualité.

Jusqu'ici c'est plutôt bien travaillé mais il reste pas mal de zones d'ombres à éclaircir.

Le petit singe continue de propager le virus dans la ville. L’agent infectieux commence à révéler ses secrets : une sorte de larve se développe à l’intérieur des corps infectés qui a besoin de nouveaux individus pour continuer son développement, un véritable alien !

Malgré quelques incohérences sur la gestion de l’épidémie, l’histoire est toujours aussi passionnante et se transforme peu à peu en un récit de science-fiction voire d’horreur.

La suite nous dira si cette série est réussie de bout en bout car maintenant, elle va devoir répondre à de nombreuses questions et terminer le récit de façon cohérente et intéressante…