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Critiques de Joël Egloff (204)
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Ganglion a les boules, les affaires ne marchent plus guère. Son entreprise de pompes funèbres située à St Jean, anonyme bourg rural, manque cruellement de clients. Heureusement, quelqu'un finit par se décider à décéder...



Ma lecture de "Edmond Ganglion & fils" fut assez hachée, ce qui est plutôt ennuyeux pour un aussi court roman. Cela ne m'a pas empêché de l'apprécier, particulièrement pour son côté absurde, plus marqué encore, m'a-t-il semblé, dans la seconde partie de l'histoire. Absurdité des dialogues, des situations : un véritable festival d'humour, noir essentiellement. Et une galerie de personnages oscillant entre ridicule et pathétique. De quoi finir mort... de rire.
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C'est déjanté. Autour de la mort et du métier de croque-mort, faut dire que les situations désopilantes à base d'humour noir sont faciles. On sent que l'auteur a dû bien s'amuser en écrivant le livre.

La situation initiale annonce de l'inattendu et on se réjouit de ce qui pourrait se passer : un entrepreneur de pompes-funèbres avec 2 employés pas doués doués attend le mort dans un village où il n'y en a pas. C'est prometteur. Hélas, les personnages sont caricaturaux et le trait est forcé. Hélas ? Oui mais c'est sans compter le mort qui arrive enfin et sauve la situation. Une fois que le cercueil est dans le corbillard pour aller au cimetière, les employés perdent le contrôle de la situation et là, pour déjanter, cela déjante.

Au final ? Ce petit livre se lit en 2h, vous ne perdez donc rien à le lire. C'est une lecture facile, originale, qui ne ressemble à rien de ce que vous avez lu jusqu'à présent. Vous montez dans le cercueil ?
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Un petit bourg oublié, où s'accrochent quelques vieux qui s'obstinent à ne pas mourir

Une entreprise de pompes funèbres au bord du gouffre (et pour cause !)

Un chien qui se lèche le cul sans conviction sur le parvis de l'église (morosité quand tu nous tient ...).



Un petit bijou d'humour, noir de préférence mais pas que.

Une note finale plus caustique qu'une goutte d'acide de batterie.
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Ce livre est tout simplement un bijou. Il est à la fois drôle, émouvant, caricatural et lucide.

L'histoire de pompes funèbres qui n'ont plus de travail, voilà des années que personne n'est mort dans la petite ville dans laquelle ils opèrent. Comment faire? Doivent-ils eux-même tuer les habitants afin de garder leur emploi et pouvoir manger ? Jusqu'où iront-ils ?

Quand le grand jour arrivera, les fossoyeurs vivront des expériences hors du commun que nous ne souhaiterions pas à nos ennemis. Ils se perdront, ils se chamailleront.... Et le roman ne fera que commencer.



Joël EGLOFF nous sert une fois de plus un plat bien chaud et à l'exquise douceur. Merci à l'auteur.



Bonne lecture à vous.

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poétique et drôle,quelques maladresses, mais il s'agit d'un premier roman je crois
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J'ai un avis partagé sur ce court roman, mais ce n'est pas étonnant pour un livre aussi décalé !



J'ai beaucoup aimé la première partie, avec la description pleine d'humour du village et de l'entreprise de pompes funèbres Edmond Ganglion et fils.

Par contre, j'ai trouvé que l'humour se perdait en cours de route, un peu comme le corbillard de Molo et Georges sur la route du cimetière.

Et je n'ai pas aimé la fin, un peu trop étrange à mon goût, même si je reconnais que l'idée est plutôt bonne.



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Dans le village de St jean, il ne se passe rien… aucun événement majeur ne semble vouloir donner vie au village, le café sert son éternelle prune maison, (ne pas commander autre chose sous peine de mort…), le curé se contente de kidnapper un ou deux chiens, on ne sait pas exactement pourquoi d’ailleurs, ou de leur envoyer quelques coups de pieds bien placés, la doyenne du village, qui ne sait plus trop son âge, vient consulter les pompes funèbres pour bilan de santé ou se faire coiffer … Il faut dire que la mort elle-même fuit St Jean, et les affaires de l'entreprise de pompes funèbres d’Edmond Ganglion ne sont pas prospères, pas de vie dans ce village, pas de mort non plus …



ou alors si... un tout petit mort pas connu qui met en branle toute la communauté et Ganglion qui croit à la loi des séries, fera appel à Georges et Molo, ses fidèles employés pour qu’il emmènent, après la cérémonie, le corps au cimetière. Et voilà notre corbillard qui roule (à tombeau ouvert…on ne croira pas si bien dire), à travers la campagne, suivie du curé, du bedeau et de la famille en voiture.



Désopilantes aventures de l’entreprise Ganglion et fils, un roman sans prétention pour distraire et générer l’hilarité de qui aime l’humour noir, (vous serez servis). Une fin aussi surprenante que le reste du roman. Joël Egloff semble posséder une excellente recette pour faire rire avec trois fois rien, présentant des personnages capables d’amuser rien qu’en existant, et amenant des répliques aussi surprenantes que comiques.



Un bon moment de lecture.



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j'ai acheté ce roman sur la foi du titre, et j'ai espéré de l'humour, mais je suis resté sur ma faim; c'est plutôt du malaise que j'ai ressenti, avec cette histoire qui se passe "nulle part" ( un personnage ne sait pas qu'il habite près de la mer, l'autre a oublié) ; le cafetier tue la clientèle qui ose demander de l'orangeade... (mmmmouais) ; aucune clientèle (ils vivent de la "prune" de Jules???). Ce qui pourrait être déjanté m'a surtout paru complètement invraisemblable mais pas du tout dans le loufoque. je n'ai pas aimé, et pourtant j'étais prête pour :)
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Edmond Ganglion est l'honorable propriétaire des pompes funèbres "Ganglion et Fils". mais son établissement est sur le déclin. Car dans ce village agonisant, aucun enterrement n'a été célébré depuis longtemps.

Auparavant pourtant, lorsqu'il était question de funérailles, Ganglion et ses "inhumations sans douleurs" comme il les garantissait, étaient incontournables.

En ces temps bénis, chez "Ganglion et fils", le dernier des grouillots mangeait du tournedos tous les jours de la semaine et même entre les repas.

Bien sûr, il suffirait de peu pour que les affaires reprennent...Un décès, un seul, remettrait déjà du baume au coeur.

Mais voilà, les habitants s'obstinent à ne pas mourir.



Tout le roman repose sur l'attente d'un décès. Car pour Edmond Ganglion, aussi cruel que cela paraisse, c'est la mort qui garantit la prospérité de son commerce.

Les défunts sont sa source de revenus. Alors il guette en chaque voisin bien portant le malade qui sommeille, en chaque ami un futur client.

Un malheur est si vite arrivé...!
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Village pittoresque que saint Jean, où les chiens s'appelle Rex, les chats minou, où l'église est place de l'église, où la mairie est place de la mairie...Les deux derniers commerces agonisent lentement: Le café du soleil où l'on ne sert que de la prune maison...et juste en face, une petite boutique sombre, Edmond Ganglion et Fils. POMPES FUNEBRES.

Un récit subtil, tout en finesse humoristique, et ce jeune auteur, nous promène, dans ce bon village de St Jean ,et nous nous trouvons rapidement dans les problèmes de Ganglion. Plus personne ne veux mourir, même la doyenne, qui respire de santé, malgré la canicule. Heureusement, un client se présente, d 'ailleurs,et avec lui les péripéties d'un voyage en corbillard. Un roman rafraichissant, qui traite avec un humour sensible, ce thème que l'on chuchote, et qu'est la mort. Un régal, paradoxalement, à lire contre la tristesse.

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Un des rares (courts) romans que je connaisse drôle de la première à la dernière page. Humour macrabre, bien entendu !
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Un patelin qui se meurt, mais pas ses habitants!

Quelle ironie du sort, pour l'entreprise de pompes funèbres du bled: Edmond Ganglion et fils (sans le fils...).

Pourtant, le cagnard assomme le village. Mais cela ne suffit pas à tuer les vieux pour qui le croque-mort s'est reconverti (un peu malgré-lui) en médecin.

Pour Georges et Molo, survivants de l'entreprise naguère florissante, les journées passent dans une morte-saison qui s'étire.

Alors, avec un mort qui finira par arriver, Georges et Molo vont s'embarquer dans un voyage à la recherche d'un cimetière qui pourrait bien être... l'aventure de leur vie!

Un livre assez drôle et plaisant à lire, "Edmond Ganglion et fils", mené comme une farce tournée en odyssée... Même si la fin m'a un peu pris au dépourvu.

Un livre qui me donne envie d'ouvrir les autres bouquins de l'auteur.
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Une entreprise de pompes funèbres qui périclite, un village français perdu entre son bistro qui n’a quasiment que de la prune à boire et des gens qui ne meurent pas donc ne font pas fonctionner l’entreprise d’Edmond Ganglion qui tire le diable par la queue d’autant qu’il a deux employés à payer, le vieux Georges et le jeune Molo. Les jours se suivent et se ressemblent, on paresse, on boit des prunes chez Jules. Jusqu’au jour où, enfin, une famille endeuillée se présente. Il faut organiser un convoi car le cimetière choisi n’est pas tout près. Georges et Molo s’en chargent avec toute la confiance d’Edmond

L’ambiance est tout de suite campée : un monde devenu absurde. C’est le village qui est mort malgré le manque de décès. Edmond Ganglion n’a pas de fils ni d’enfant, Molo, le jeune employé ne cesse de poser au vieux Georges, des questions existentielles – voire essentielles :



« Est-ce que tu crois qu’on passe de temps à n’être pas né ou être mort ? »



Molo ne savait pas qu’il vivait près de la mer et va de découvertes en découvertes jusqu’au dénouement, absurde, cocasse, effrayant et drôle, drôle d’en être effrayant. On se croirait chez Beckett, celui d’ "En attendant Godot" et au début, dans ce village étrange, où les vieux viennent se rassurer aux pompes funèbres sur leur longévité à défaut de mourir, chez Carson McCullers ou Faulkner avec ses villages consanguins.

Une lecture décapante, déroutante et somme toute distrayante avec une portée philosophique et poétique subtile.



« La première vague s’écrasa contre lui, le submergea et le renvoya d’où il venait en le traînant sur le sable grossier auquel se mêlaient des galets mal polis, de tout petits coquillages pointus, de minuscules fragments de coquilles d’oursins. »

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Un très court roman, au ton décalé et à l'histoire hautement originale, qui se lit rapidement.

Le début m'a littéralement emballé. La description de ce "patelin" ainsi que de l'entreprise de pompes funèbres est très réussie (mention aux deux employés peu doués)

La suite m'a laissé sur ma faim et ne m'a pas totalement convaincu.

La forme du roman semble se chercher et cela manque un peu de peps à mon goût pour tenir la route jusqu'au bout.

Mais un auteur à suivre car c'était son 1er roman !!!
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J'ai rencontré Joel Egloff en découvrant par hasard (...qui fait souvent si bien les choses...§:o))))))) "l'Étourdissement". Une pure merveille.

Aussi (toujours le hasard déguisé cette fois en bouquiniste...) m'a mis dans les mains les 1ers écrits de l'auteur.

"Edmond Ganglion & fils" un premier roman qui m'a un peu déçu. L'idée de base est excellente : un village perdu dans la campagne, deux commerces, le bistro avec si peu de clients qu'aucune marchandise ne peut être achetée et une entreprise de pompes funèbres....mais, les habitants pourtant âgés refusent ou oublient de mourir....et brusquement, sans prévenir...un mort.

Excellent scénario, des personnages hauts en couleurs, un peu (? beaucoup) paumés.

Un problème de forme me semble-t-il qui se cherche.....mais il s'agit d'un 1er roman.

Je ne regrette pas cette lecture. de plus, ayant déjà lu et apprécié un roman écrit quelques années plus tard, j'ai pu admirer l'évolution positive de l'auteur.

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Enlever les passages inutiles sur la maltraitance infligée aux chiens et vous obtiendrez un roman rocambolesque qui vous fera sourire voire rire. En effet quel intérêt de casser un rythme humoristique, une mayonnaise qui commence a prendre, avec des passages qui ne relève pas de l'humour même noir.... personnellement ils m'ont fait perdre mon sourire instantanément et à plusieurs reprises. Ce sourire a eu bien du mal à revenir et n'a donc pas laissé place au rire (eh oui quand le plaisir retombe c'est difficile de se remettre en condition).



C'est dommage car sans cela ce petit scénario aurait pu être vraiment marrant. Car le reste est vraiment rocambolesque comme j'aime.



Une fan du vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire
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Allergiques à l'humour de cimetière? Mieux vaut éviter de pousser la porte de chez "Edmond Ganglion & fils". La boutique se tient dans le petit village de Saint-Jean: son église, sa mairie, son bar du Soleil et "Edmond Ganglion & fils", son entreprise de pompes funèbres.



Cette digne institution comprend Edmond Ganglion lui-même (dont le fils tant espéré jusque sur l'enseigne n'est jamais arrivé), Mollo et Georges.

Le village en cet été ploie sous la chaleur et Monsieur Ganglion sous les factures impayées. Les affaires vont mal faute de clients. Il faut dire que dans ce métier, ils ne reviennent pas... Il surveille la santé des vieux de Saint-Jean avec attention. Il espère en cette canicule pleine de promesse qui pourrait bien en emporter quelques uns. Ou même un... Las... l'été passe et rien. Heureusement qu'il reste la prune maison du père Jules, le patron du Soleil!



Et enfin, enfin, un mort! Pas de quoi crier victoire mais on se rattrapera comme on peut sur les frais kilométriques puisqu'il faut conduire le cercueil dans un cimetière d'un autre village après la cérémonie à l'église de Saint-Jean.



L'aventure commence et Joël Egloff déploie avec art et humour (noir, évidemment) une succession de situation plus invraisemblables les unes que les autres. Ce premier roman de l'auteur est un condensé ahurissant. C'est drôle, décalé, décapant et on en redemande!

Quant à la chute, elle est mortelle... On est du métier ou on ne l'est pas.
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Un livre qui a fait travailler mes muscles zygomatiques malgré le sujet de la mort. Très contente d'avoir découvert cet auteur.
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Quelle histoire originale et drole! Je n'ai pas vu le film mais en lisant le livre , on imagine bien combien le film pouvait mettre en valeur cette situation décalée ( ou Bacri devait exceller!)

Tout marche de travers pour les personnages dont on n'imagine aucun futur prometteur ...Et l'histoire se déroule à son rythme, s'accélère quelquepeu en devenant un Road movie à la française pour un dénouement décalé lui aussi!....plaisant, vraiment
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Une entreprise de pompes funèbres périclite dans un village, qui se vide de ses habitants au fur et à mesure du décès de ceux-ci. Le propriétaire devient aigri. Il attend « des clients » qui ne meurent pas… jusqu’au moment, où un décès survient. Et là, « l’absurde » (ou devrai-je dire la « bêtise » ?) prend le pas.



Je trouve cette tentative pseudo-humoristique pathétique. C’est mon ressenti. Je n’ai pas cru un seul instant à cette histoire. Je me suis ennuyée, et bien que ce roman soit court, je l’ai trouvé long. J’ai même été tenté de l’abandonner avant d’en venir à la fin. Seul le fait que je devais le lire, car c’est le roman qui a été sélectionné pour une « lecture commune » à mon club de lecture, m’a fait tenir.



Sans compter, la maltraitance livrée sur les chiens par le curé de la paroisse. Je ne vois vraiment pas ce que ça vient faire là-dedans.



Pourtant j’ai beaucoup aimé « le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire ». Comme quoi…

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