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Critiques de Joseph Bédier (126)
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Le roman de Tristan et Iseut

C'est l'histoire d'un Amour éternel et banal , qui apporte chaque jour tout le bien , tout le mal ... Cela vous rappelle quelque chose ? Et bien la romance "Tristan et Iseult" c'est pareil: on ne l'oublie pas .
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Le roman de Tristan et Iseut

Tristan et Iseut, quelle légende magnifique. En fait, nous devrions plutôt dire un mythe, car il transcende tout et nous frappe de plein fouet dans les émotions et nos rêves romantiques. C’est une oeuvre d’origine celtique qui a traversé les siècles pour être encore présente aujourd’hui sur nos étagères et sur nos écrans.



Tout d’abord, le mythe est de tradition orale et fait son entrée dans la littérature écrite au 12e siècle. D’après le bouquin que j’ai entre les mains (Tristan et Iseut selon Joseph Bédier, Texte intégral, Édition Beauchemin), la première apparition d’un récit celtique qui serait sans doute à l’origine de Tristan et Iseut aurait vu le jour en l’an 800. (Il n’y a aucun autre renseignement à son sujet).



Il m’est difficile de donner un score à une telle légende, vu qu’elle transcende le temps. Possiblement, justement, que le fait que je ressens autant de puissance venant d’une oeuvre vaudrait largement la note de dix. C’est ce que je lui attribuerai alors, sans trop de questionnement, car, de toute façon, ce mythe continuera de progresser et de vivre à travers les décennies à venir.
Lien : http://www.sergeleonard.net/..
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Le roman de Tristan et Iseut

" Iseut, amie, et vous, Tristan, c'est votre mort que vous avez bue !"



Une mort lente, qui consume les amants les plus célèbres de la littérature occidentale, devant Guenièvre et Lancelot, Juliette et Roméo, Scarlett et Rhett, Blanche-Neige et les sept nains ( non, là je m'égare...).



Je ne vous ferai pas l'affront de vous trousser un petit résumé à ma façon, censé dire sans dire, histoire de vous appâter.

Le roman de Tristan et Iseut, on y vient tout naturellement, ou bien contraint par un(e) professeur(e) de français au coeur tendre sous des dehors de dragon.

Pour moi, ç'avait été la seconde option.

Les histoires d'amour dont je savais qu'elles finissent mal en général, comme dit la chanson, très peu pour moi.



Et voilà que cette prof, Mademoiselle S., un dragon, un vrai, dont les yeux lançaient des éclairs pour anéantir l'imprudente qui chuchotait au troisième rang, et qui crachait des flammes pour réduire en cendres la moindre faute de ponctuation, je ne vous parle même pas de l'orthographe, et son ennemi juré, j'ai nommé Montaigne dont elle disait pis que pendre, Mademoiselle S. donc, nous mit cet ouvrage entre les mains en espérant que nos coeurs adolescents y répondraient mieux que nos hormones.

Ricanements des vingt-cinq filles et des deux garçons de ma classe de seconde.

Soit ça allait être cucul, soit on n'allait rien y comprendre, vu que passé Balzac avec qui certains avaient déjà bien du mal, la littérature française virait facilement au javanais pour la plupart.



Au premier round, Mademoiselle S. prit les rênes, et nous fit la lecture, dans un silence d'église. Sa voix était pleine de la passion qu'elle mettait en tout, et elle nous embarqua facilement dans le frêle esquif de cet amour nourri au vin herbé.

Mais nous résistions, tout de même. Explications de texte et devoirs se faisaient avec un sourire narquois.

Au second round, Mademoiselle S. fit lire chacun(e) d'entre nous à voix haute, dans la classe un peu chahuteuse pour le coup. Oh, très peu et à bas bruit, le dragon veillait.

Au troisième round, elle nous demanda de relire l'ensemble de l'ouvrage, tranquillement à la maison, pendant les vacances de février.

Dès le mercredi matin de la rentrée, devoir sur table, quatre heures de dissert' à la clé. Une perspective pas follement alléchante...



Quatrième round, le devoir sur table. Tristan et sa copine Iseut nous avaient eu par KO, tous autant que nous étions. Vingt-sept gamins, à gratter comme des fous furieux jusqu'à la dernière seconde, jusqu'au bout de nos mots tant ces deux-là nous avaient rendus intarissables sur leur amour, courtois ou non.



Mademoiselle S., en nous rendant nos copies, irradiait de fierté : le meilleur travail rendu par cette classe de cancres et d'ignorants sauvages, depuis le début de l'année.

Comme dirait Cyrano, "Qu'à la fin de l'envoi, je touche !"



Grâce à Mademoiselle S., superbe Cyrano de la littérature qu'elle défendait avec fougue, cette magnifique et terrible histoire d'un amour maudit est entrée dans mon coeur pour y faire son nid. Comment y résister ?

C'est une merveille.
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Le roman de Tristan et Iseut

Ma centième critique mérite bien une attention particulière ; ça tombe bien, il s'agit de critiquer une oeuvre elle-même très particulière !



Folio nous propose un récit qui bien qu'étant issu d'une chanson de geste, c'est-à-dire, d'une narration orale, m'a agréablement surprise par la facilité avec laquelle il se lit. Le phrasé, pour être ancien, n'en demeure pas moins clair, précis et facile à assimiler. Le fond du récit est d'une telle modernité, abordant le thème éternel de l'amour passionné entre un homme et une femme (et plus universellement les rapports entre hommes et femmes) que le lecteur (ou l'auditeur car j'ai lu plusieurs chapitres à haute voix pour essayer de m'imaginer écoutant un ménestrel conter cette très belle épopée) n'est jamais perdu mais se trouve, au contraire, en terrain familier.



En termes de synopsis, je me permettrai de faire court ; les amants dont nous parlons sont célèbres. (Oui, ça y est, j'en est terminé avec le synopsis)



En vérité, en fermant le livre, ma première pensée a été la suivante : "Roméo et Juliette peuvent aller se rhabiller !" parce que l'amour courtois, si certains d'entre vous pensent encore qu'il s'agit d'une forme platonique de la passion amoureuse, ils se trompent ! Au Moyen-Âge, on sait aimer avec son coeur, son âme et son CORPS ! Vous n'attendez pas la dernière ligne du dernier chapitre pour enfin voir s'unir les lèvres tremblantes d'émotion d'amants frustrés dans leur désir depuis trop longtemps... Non, non, non, vous découvrez, tout au long de la chanson de geste un amour très physique, une passion très charnelle, une volupté très incandescente... bref l'Amour. Et cela ne signifie pas qu'il est dénué de poésie ou de charme, bien au contraire, il vous captive par sa pureté, vous ensorcelle par son intensité et vous fait définitivement succomber par sa fidélité !



Mais là où le récit m'a totalement déroutée, c'est par sa VIOLENCE. Non, je ne vais pas vous parler de sadomasochisme et si ça vous déçoit, laissez là cette critique et allez acheter "50 nuances de Grey", je ne vous retiens pas...



Aux autres qui ont poursuivi leur lecture, je disais donc que le récit nous décrit un amour absolument violent et destructeur. Bien sûr, me direz-vous avec raison, à cette époque, les temps sont durs, le quotidien c'est la guerre, le rapport à la mort est différent du nôtre, l'espérance de vie n'excède que rarement la quarantaine etc, etc, etc... Il n'empêche ! Il n'empêche que nos amants en prennent plein la tête (bon, là, j'avoue que comme ils trompent très bien leur monde, cocufient le roi, se montrent experts dans l'art du mensonge et de la ruse, je ne peux pas vraiment les défendre mes agneaux mais... quand même, ils en prennent plein la tête alors qu'en réalité, ils ne sont QUE les victimes d'un philtre d'amour et que sans ce philtre magique il y aurait eu peu de chance, voire aucune, qu'ils tombassent un jour follement amoureux l'un de l'autre étant donné qu'ils étaient tous les deux beaux comme des dieux, jeunes et qu'ils dormaient dans la même chambre au château du vieux roi Marc, l'époux légitime d'Iseut...) et que les dommages collatéraux qu'ils causent dans leur entourage sont totalement dévastateurs : trahison, tentative d'assassinat et MEURTRES (oui, au pluriel svp) ! Et n'allez pas croire que nos blonds tourtereaux sont les seules victimes de cette violence, loin s'en faut, ils en sont très souvent les instigateurs ! Ainsi, Iseut n'hésitera pas à commanditer, sur une humeur, l'assassinat de sa plus proche et fidèle servante ; Tristan tuera froidement de son arc et son épée les "félons" qui ont juré sa perte ("rien de plus normal!" vous indignerez-vous. Euh, minute, des jaloux y en a partout, ça ne signifie pas qu'il faille tous les zigouiller, sinon on n'en a pas fini !). Tristan ira même jusqu'à torturer psychologiquement un de ses amis qui l'a recueilli dans son exil pour pouvoir lui soutirer son... petit chien magique ! Juste énorme.



Bon, je vais m'arrêter là, de peur de vous lasser ou de tout vous dévoiler. J'espère seulement vous avoir donné envie de parcourir au plus tôt les 150 pages de cette superbe légende qui a toute sa place dans notre patrimoine culturel.





Challenge ABC 2012/2013
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Le roman de Tristan et Iseut

Quelle merveilleuse histoire d'amour !

Dans mon cœur, elle dépasse de loin celle de Roméo et Juliette.



Tristan et Iseut s'aiment et doivent tout braver : la culpabilité, la trahison, la vie précaire, l'éloignement...et malgré l'adversité et les obstacles, ils continuent à s'aimer d'un amour pur et inconditionnel.

Cette histoire d'amour a traversé les siècles. De l'amour courtois du moyen âge à nos films modernes, elle n'a pas pris une ride. C'est une histoire universelle. Comme l'amour peut l'être...



Chacun y retrouvera les sarments d'un amour d'adolescent, les lierres d'un amour bien trop encombrant, les buissons d'un amour ardent, les épines d'un amour interdit, les branches sinueuses et tortueuses d'un amour tourmenté, les ronces s'entrelaçant d'un amour fusionnel et éternel...
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Le roman de Tristan et Iseut

joli roman
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Le roman de Tristan et Iseut

Une des plus belle histoire d'amour, un roman dont l'origine se perd dans la nuit des temps, une source d'inspiration pour des générations d'écrivains, un rêve d'adolescent, une aspiration à la pureté, une quête d'absolu... des multiples versions plus ou moins heureuses. celle-ci est merveilleuse au sens merveilleux du moyen-âge
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Le roman de Tristan et Iseut

Dans cette multitude d’ouvrages relatant cette mythique histoire d’amour je me suis penchée sur la version de Joseph Bédier convaincue par la préface de Gaston Paris. Je ne suis guère une adepte de la littérature médiévale, il me semblait donc judicieux de m’orienter vers cette œuvre écrite « en belle et simple prose » pour un lecteur « moderne », tirée par un travail titanesque des poèmes originaux de ses plus célèbres auteurs. Une incroyable découverte car je m’en rendis compte que je connaissais que trop mal cette merveilleuse légende. Certes les deux amants Tristan & Iseut n’étaient pas à me présenter en revanche le récit tragique de leur histoire lui l’était. Un roman magistral. Une histoire intemporelle, passionnante et envoûtante.
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Le roman de Tristan et Iseut



Voilà une légende du Moyen-Age, qui a parcouru les siècles, inspiré Shakespeare, et que l'on lit encore avec plaisir aujourd'hui.

Il faut souligner le travail de (re)composition de Joseph Bédier qui en a fait, début du 20e siècle, une œuvre qui reste accessible après plus d'un siècle.



L'histoire en elle-même, on la connait tous même si c'est sans les détails. Une histoire d'amour tragique, qui finit mal comme il se doit. C'est l'histoire, comme le précise la préface, de la fatalité de l'amour, qui l'élève ainsi au-dessus de toutes les lois. Même si ici, de fatalité il n'est point puisque tout commence par un philtre bu par erreur.



Le récit ressemble à toutes ces histoires moyenâgeuses, colportées de villages en villages par les ménestrels et autres troubadours et destinés à faire frémir et rêver. Notre brave Tristan vit moult aventures, tandis que sa belle se morfond et seule la mort réunira les deux amants.

Un classique à lire au moins une fois.
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Le roman de Tristan et Iseut

« Seigneurs, vous plaît-il d'entendre un beau conte d'amour et de mort? » C'est avec cet appel au lecteur que commence Tristan et Iseut. Par la magie de cette phrase, le lecteur est projeté au Moyen Âge, une époque de chevalerie et de sorcellerie, de nains et de géants, une époque où il arrive aux jeunes filles de boire des philtres d'amour...



Au sortir de l'adolescence, deux jeunes gens que tout éloigne l'un de l'autre n'auront d'autre choix que de se soumettre à la force invisible mais combien puissante de l'amour. Sous le regard inquisiteur de leurs ennemis, le valeureux Tristan et Iseut la Blonde rivalisent de ruse et d'inventivité et affrontent mille dangers pour vivre dans leur chair et leur âme cette passion coupable qui les dévore.



Récit d'aventure, récit d'amours contrariées parsemé de merveilles, Tristan et Iseut ne peut que plaire à un jeune public, car les héros incarnent l'esprit rebelle et l'ardeur de la jeunesse.
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Tristan et Iseult

c'est idiot de mettre en auteur Payen, qui a certainement beaucoup oeuvré pour cet ouvrage mais n'est certainement pas l'auteur de cette légende !

voir wikipédia qui montre le travail des médiévistes pour reconstituer une histoire cohérente à partir de plusieurs sources.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Tristan_et_Iseut
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Tristan et Iseult

J'ai passé un bon moment à lire ce livre même si je l'ai trouvé parfois un peu long. Pourtant, le texte est relativement court mais j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans.

Après, la plume de l'auteur est élégante, adaptée à son siècle (XIIé s). On apprend pleins de choses sur les coutumes de l'époque. J'ai été très heureuse de retrouver à plusieurs reprises la communauté du roi Arthur avec ses chevaliers.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Tristan et Iseult

J'ai lu du 19/07/2017 au 28/07/2017.

Une légende, une histoire connue par tous et comme ce livre faisait partie du livre d'une lecture commune, alors je me suis lancée dedans. J'ai eu un peu de mal à le lire car je la connaissais et que je savais que c'était déprimant.

Cependant, à ma grande surprise, j'ai adoré l'écriture et j'ai trouvé le livre encore plus dépressif et triste que ce dont je m'attendais. On ne s'ennuie pas car il y a une succession d'actions mais nous sommes perdus car on nous donne aucun repère dans le temps. Je pense qu'on peut considérer cette histoire comme le précurseur de la romance. Un classique à lire une fois dans sa vie.



Ma note : 7/10
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Tristan et Iseult

Une histoire d'amour extraordinaire qui nous plonge dans les légendes dont nous avons entendu parler mais que nous ne connaissons pas très bien. Cette version est très accessible et agréable à lire.

Tristan et Iseult sont tombés amoureux à la suite d'un enchantement, mais le but de ce conte légendaire est de montrer qu'une fois le sortilège achevé, ils s'aiment toujours mais veulent le bien de l'autre et non plus uniquement le leur car ils ne peuvent pas vivre s'ils ne voient pas l'être aimé. Après la passion aveuglante vient le véritable amour.
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Tristan et Iseult

un incontournable de la litterature qui a formé notre vision de l'Amour (en bien comme en mal d'ailleurs), qui parle de transgression à la fois familiale (Tristan aime sa tante....) et sociale (il aime la femme de son suzerain). Par contre on peut se demander ce qui se serait passé s'ils n'avaient pas eu la canicule fatale sur le bateau ...La langue medievale est à la fois simple et intemporelle, bien que finalement on ne rentre pas trop dans la psyche des personnages.Fait sans doute partie des livres a lire au moins une fois dans sa vie ....
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Tristan et Iseult

J’ai lu ce livre il y a plus de 20 ans: à l’époque, j’étais au collège. Je n’avais pas aimé l’histoire au premier abord, mais l’étude qu’on en avait faite était tellement intéressante que j’avais fini par voir cette œuvre différemment. Je comptais relire la même version, mais je me suis rendue compte que je ne l’avais plus: je l’ai prêté à quelqu’un -ne me demandez pas qui- et je ne l’ai jamais revu… J’ai donc décidé de me le racheter, j’ai tapé le titre et ait cherché une version anonyme… (après de longues recherches, j’en ai déduit que Nonyme n’existait plus -comme dirait un excellent ami)

Trêve de plaisanterie, j’ai découvert qu’il y avait énormément de versions différentes, c’est-à-dire plein d’auteurs différents et que je ne retrouverai pas la mienne.

Dépitée, je me suis résignée à prendre cette édition: parce qu’elle regroupe 3 textes (Béroul, Thomas et Marie de France), les plus proposées dans mes recherches mais aussi parce qu’il semblerait qu’il soit au programme des collèges.

Bon, j’ai commencé par lire les annexes de début, histoire de voir ce que ça pouvait m’apporter et rien… Je me souviens bien de mes cours de l’époque sur le fol amour; j’ai acquis depuis des connaissances sur le Moyen Âge, donc cette lecture était un peu inutile et ne m’apporte rien sur la lecture même de l’œuvre.



Le Roman de Béroul: C’est une version que je ne connaissais peu pour ne pas dire pas. Lorsque l’histoire commence, Tristan et Iseut sont déjà à la cour du roi Marc et cela commence par leur rendez-vous dans le jardin lorsque l’époux de l’héroïne les espionne pour savoir s’ils sont amants. Et cela se prolonge avec la découverte de leur liaison, la fuite à travers les bois et la fin du sortilège. (j’en connaissais le premier chapitre et le dernier)

Je ne me suis pas ennuyée, mais je n’ai pas trouvé cela très passionnant: beaucoup de conversations très formelles. Ça se lit bien et vite, mais ce n’est pas ce que j’en attendais: une réminiscence de l’histoire lue mais je n’ai pas réellement eu ce déclic.

Par contre, après avoir terminé le livre, je peux affirmer que de tous, j’ai trouvé que c’est celui qui stylistiquement parlant est le plus proche de l’univers moyenâgeux de ce mythe.



Le Roman de Thomas: J’ai détesté cette version. J’ai trouvé que le style était ampoulé, l’auteur, probablement en raison de son siècle, s’est approprié le mythe de Tristan et Iseut pour en minimiser le côté adultérin, l’envelopper d’une pudeur excessive qui gâche un peu l’histoire.



Marie de France et la « Folie Tristan » d’Oxford: Appréciable de par la brièveté des récits, mais cela n’apporte pas grand chose, finalement.



J’ai un peu été déçue, j’espérais avoir l’histoire complète, je n’en ai trouvé que des bribes reliées entre elles par des notes qui comblent les trous et ma première lecture de ce classique est trop lointaine pour me souvenir réellement si c’était également le cas dans l’édition que je possédais.
Lien : http://psylook.kimengumi.fr/..
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Tristan et Iseult

Un récit d'amour fatal qui prend sa source dans les légendes celtiques. Dès le IX ème siècle, les conteurs irlandais racontaient l'histoire du philtre d'amour qui enchaînait les amants l'un à l'autre. Tristan est le chevalier "triste" conduit par le destin. Un conteur d'origine normande, Béroul, écrit ce récit vers 1160.

L'un des romans les plus célèbres du Moyen-Age.

Une oeuvre éternelle...
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Tristan et Iseult

"La plus célèbre histoire d'amour du Moyen Âge". Eh bien, lu l'année de ma 5ème en Français, j'ai été très touchée par l'histoire. La plume du créateur de Tristan et Iseult est légère, ce roman est facile à lire. Je suis contente d'avoir étudié ce livre. A lire !



Bonne lecture !

Lou
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Tristan et Iseult

Récit mythique et si intéressant ! Cette histoire tant racontée est nouvellement très bien orchestrée !

Malgré ces aspects positifs, ce n'est pas le genre de récit que j'affectionne particulièrement. Mais, il faut tout de même l'avoir lu au moins une fois !
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Tristan et Iseult

Une très agréable surprise que cette lecture de la célèbre légende de Tristan et Iseult, dont j'ai lu la traduction en français moderne de René Louis.

Tout le monde connaît cette légende dans ses grandes lignes : celle de deux amants, soumis à l'amour éperdu qu'ils se portent. J'ai beaucoup aimé découvrir ici l'ensemble du récit, notamment la figure de Tristan, comme valeureux chevalier, ne reculant devant aucun danger pour accomplir son devoir ou sauver l'honneur des gens qu'il estime. Mais aussi la rencontre de Tristan et Iseult, les ruses auxquelles ils échappent, les tourments que leur inflige leur amour, sans qu'ils puissent renoncer l'un à l'autre.

Lorsque je lis de la littérature médiévale, je débute toujours la lecture avec appréhension, ayant peur de ne pas réussir à m'imprégner de l'histoire. A chaque fois pourtant, j'ai fini ces textes en les ayant beaucoup apprécié. C'est également le cas ici, d'autant plus que la traduction de René Louis est très fluide : dès le premier chapitre, j'étais entièrement plongée dans cette histoire et les pages ont défilé jusqu'au dénouement.

Je suis donc ravie d'avoir pris le temps de découvrir Tristan et Iseult. A noter également que l'édition Livre de poche est accompagnée de Notes et commentaires à la fin de l'ouvrage qui approfondissent l'histoire de cette légende.
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