Joseph Safieddine livre ses interrogations de fils d'immigré à double nationalité dans un récit en quatre temps qui offre une réflexion sur l'identité, le déracinement et la transmission. Un roman graphique saisissant !
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Les fusibles » - Disponible en librairie
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Cyril Doisneau et
Joseph Safieddine : bit.ly/DUPFusibles
- T'as pas changé Abel, on ne peut jamais compter sur toi. Maman n'a pas complètement tort...
- Ne me manque pas de respect, Leïla !
- Le respect, il faut le mériter !
- Regarde-toi, petite sœur... Tu es encore jeune, mais tu es déjà pleine de haine, pleine d'aigreur. Regarde tes yeux...
Mais monsieur, vous vous méprenez ! Le spectacle m'amusait , simplement. La bêtise d'hommes prêts à tout mettre en jeu et jusqu'à leur vie, sur la seule présomption de leur bonne fortune, c'est cocasse, croyez-moi !
Une fois que vous aurez goûté au vol, vous marcherez à jamais les yeux tournés vers le ciel, car c'est là que vous êtes allés, et c'est là que toujours vous désirerez ardemment retourner.
Ce n'est jamais avril si le coucou ne l'a dit.
La vraie peur ne défigure pas mais martèle les traits et les durcit.
Dans le méli-mélo, j'ai toujours préféré le méli.
- Eh non, Ali... C'est pas une famille... Tu as mis du temps à le comprendre.
Comment ne pas oublier qui on est, si on oublie d’où on vient ?
Ces quelques semaines à l’étranger m’ont vraiment ouvert les yeux, Abel. Là-bas, c’est moderne, c’est vivant, mais ici c’est comme si toute la région était paralysée.
Un huis clos très sombre sur la déchéance physique et mentale d'un homme brisé par un terrible accident qui l’a défiguré à vie. Antoine va-t-il surmonter sa honte et ses remords ? Va-t-il remonter la pente ou bien sombrer dans la folie ?
L’errance psychologique du personnage central est très bien rendue.