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Citations de Jules Verne (2125)


[…] l’intrépide garçon se soutenait par les mains au bord inférieur de la nacelle ; il courait à pied sur la crête, délestant le ballon de la totalité de son poids […]. Lorsqu’il fut arrivé au versant opposé, et que l’abîme se présenta devant lui, Joe, par un vigoureux effort du poignet, se releva, et s’accrochant aux cordages, il remonta auprès de ses compagnons.
- Pas plus difficile que cela, fit-il. 
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Le ballon remonta, il dépassa la cime dangereuse, et son pôle supérieur s’éclaira des rayons du soleil. Mais la nacelle se trouvait encore un peu en-dessous des quartiers de rocs, contre lesquels elle allait inévitablement se briser.
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- Voilà donc la mort ! se dit-il ; et quelle mort !… 
Il se débattit avec rage ; mais ces efforts ne servaient qu’à l’ensevelir davantage dans cette tombe que le malheureux se creusait lui-même. Pas un morceau de bois qui pût l’arrêter, pas un roseau pour le retenir !… Il comprit que c’en était fait de lui !
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Les branches de cet arbre étaient littéralement couvertes de serpents et de caméléons ; le feuillage disparaissait sous leurs entrelacements ; on eût dit un arbre d’une nouvelle espèce qui produisait des reptiles ; sous les premiers rayons du soleil, tout cela rampait et se tordait. Joe éprouva un vif sentiment de terreur mêlé de dégoût, et s’élança à terre au milieu des sifflements de la bande.
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- Nous tombons toujours !… Videz les caisses à eau !… Joe entends-tu ?… Nous sommes précipités dans le lac ! 
Joe obéit. Le docteur se pencha. Le lac semblait venir à lui comme une marée montante ; les objets grossissaient à vue d’œil ; la nacelle n’était pas à deux cents pieds de la surface du Tchad.
- Les provisions ! les provisions ! » s’écria le docteur.
Et la caisse qui les renfermait fut jetée dans l’espace. La chute devint moins rapide, mais les malheureux tombaient toujours !
- Jetez ! jetez encore ! s’écria une dernière fois le docteur.
- Il n’y a plus rien, dit Kennedy.
- Si ! répondit laconiquement Joe en se signant d’une main rapide.
Et il disparut par-dessus le bord de la nacelle.
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En cet instant, l’un des plus farouches oiseaux piqua droit sur le Victoria, le bec et les serres ouvertes, prêt à mordre, prêt à déchirer.
- Feu ! feu ! s’écria le docteur.
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- La-bas ! la-bas ! […]
La plaine s’agitait comme une mer en fureur par un jour de tempête ; des vagues de sable déferlaient les unes sur les autres au milieu d’une poussière intense ; une immense colonne venait du sud-est en tournoyant avec une extrême rapidité ; le soleil disparaissait derrière un nuage opaque dont l’ombre démesurée s’allongeait jusqu’au Victoria […].
Un regard énergique d’espoir brilla dans les yeux de Fergusson.
- Le simoun ! s’écria-t-il.
- Le simoun ! répéta Joe sans trop comprendre.
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Des rochers énormes embarrassaient çà et là le cours de cette mystérieuse rivière. L'eau écumait ; il se faisait des rapides et des cataractes qui confirmaient le docteur dans ses prévisions. Des montagnes environnantes se déversaient de nombreux torrents, écumants dans leur chute ; l'œil les comptait par centaines. On voyait sourdre du sol de minces filets d'eau éparpillés, se croisant, se confondant, luttant de vitesse, et tous couraient à cette rivière naissante, qui se faisait fleuve après les avoir absorbés.
- Voilà bien le Nil, répéta le docteur avec conviction.
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L’animal prit un galop fort rapide ; il projetait sa trompe de droite et de gauche, et, dans ses ressauts, il donnait de violentes secousses à la nacelle. Le docteur, la hache à la main, était prêt à couper la corde s’il y avait lieu. […] Cette course, à la suite d’un éléphant, dura près d’une heure et demie ; l’animal ne paraissait aucunement fatigué ; ces énormes pachydermes peuvent fournir des trottes considérables.
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Il nous faut maintenant traverser une zone de feu avec notre ballon rempli d'air inflammable ! […]
Le vent se déchaînait avec une violence effrayante dans cette atmosphère embrasée ; il tordait les nuages incandescents ; on eût dit le souffle d'un ventilateur immense qui activait tout cet incendie.
Le docteur Fergusson maintenait son chalumeau à pleine chaleur ; le ballon se dilatait et montait, […] tourbillonnait à donner le vertige 
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Tout d'un coup un éclair violent, rapide, incisif, raya l'ombre ; sa déchirure n'était pas refermée qu'un effrayant éclat de tonnerre ébranlait les profondeurs du ciel.
- Alerte ! s'écria Fergusson.[…] Montons avant que ces nuages ne se résolvent en eau et que le vent ne se déchaîne !
Et il poussa activement la flamme du chalumeau dans les spirales du serpentin.
Les orages des tropiques se développent avec une rapidité comparable à leur violence. Un second éclair déchira la nue, et fut suivi de vingt autres immédiats. Le ciel était zébré d'étincelles électriques qui grésillaient sous les larges gouttes de la pluie.
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Le docteur Fergusson fut reçu avec de grands honneurs par les gardes et les favoris, des hommes de belle race, des Wanyamwezi, type pur des populations de l'Afrique centrale, forts et robustes, bien faits et bien portants. Leurs cheveux divisés en un grand nombre de petites tresses retombaient sur leurs épaules ; au moyen d'incisions noires ou bleues, ils zébraient leurs joues depuis les tempes jusqu'à la bouche. Leurs oreilles, affreusement distendues, supportaient des disques en bois et des plaques de gomme copal ; ils étaient vêtus de toiles brillamment peintes ; les soldats, armés de la sagaie, de l'arc, de la flèche barbelée et empoisonnée du suc de l'euphorbe, du coutelas, du “sime”, long sabre à dents de scie, et de petites haches d'armes.
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Là s'étalent sans ordre, et même avec un désordre charmant, les étoffes voyantes, les ivoires, les dents de rhinocéros, les dents de requins, le miel, le tabac, le coton ; là se pratiquent les marchés les plus étranges, où chaque objet n'a de valeur que par les désirs qu'il excite.
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- Ah ça, mais c’est un paradis que ce ballon.
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Le Victoria passa près d’un village que, sur sa carte, le docteur reconnut être le Kaole. Toute la population rassemblée poussait des hurlements de colère et de crainte ; des flèches furent vainement dirigées contre ce monstre des airs, qui se balançait majestueusement au-dessus de toutes ces fureurs impuissantes.
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Miséricorde ! s’écria-t-il. Le fou ! l’insensé ! traverser l’Afrique en ballon ! Il ne manquait plus que cela !
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Ce Dick Kennedy était un Écossais dans toute l'acception du mot, ouvert, résolu, entêté. […] C'était quelquefois un pêcheur, mais partout et toujours un chasseur déterminé […]. On le citait comme un merveilleux tireur à la carabine.
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Cet intrépide découvreur […] se propose de traverser en ballon toute l’Afrique de l’est à l’ouest. Si nous sommes bien informés, le point de départ de ce surprenant voyage serait l’île de Zanzibar.
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Et le docteur entra au milieu d’un tonnerre d’applaudissements […]. C’était un homme d’une quarantaine d’années, de taille et de constitution ordinaires ; son tempérament sanguin se trahissait par une coloration foncée du visage, il avait une figure froide, aux traits réguliers, avec un nez fort, le nez en proue de vaisseau de l’homme prédestiné aux découvertes ; ses yeux fort doux, plus intelligents que hardis, donnaient un grand charme à sa physionomie ; ses bras étaient longs, et ses pieds se posaient à terre avec l’aplomb du grand marcheur.
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- Qu’il entre ! […], qu’il entre ! Il est bon de voir par ses propres yeux un homme d’une audace aussi extraordinaire ! 
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