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Citations de Jules Verne (2125)


Les siècles s'écoulent comme les jours ! Je remonte la série des transformations terrestres.
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Tout ce monde fossile renaît dans mon imagination. Je me reporte aux époques bibliques de la création, bien avant la naissance de l'homme, lorsque la terre incomplète ne pouvait lui suffire encore. Mon rêve alors devance l'apparition des êtres animés.
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Je hâtais la pas. Je ne pouvais mettre un nom à ces essences singulières. Ne faisait-elle point partie des deux cent mille espèces végétales connues jusqu'alors, et fallait-il leur accorder une place spéciale dans la flore des végétations lacustres ? Non. Quand nous arrivâmes sous leur ombrage, ma surprise ne fut plus que de l'admiration.
En effet, je me trouvais en présence de produit de la terre, mais taillés sur un patron gigantesque. Mon oncle les appela immédiatement de leur nom.
"Ce n'est qu'une forêt de champignon", dit-il.
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Une vaste nappe d'eau, le commencement d'un lac ou d'un océan, s'étendait au-delà des limites de la vue. Le rivage, largement échancré, offrait aux dernières ondulations des vagues un sable fin, doré, parsemé de ces petits coquillages où vécurent les premiers êtres de la création. Les flots s'y brisaient avec ce murmure sonore particulier aux milieux clos et immenses. Une légère écume s'envolait au souffle d'un vent modéré, et quelques embruns m'arrivaient au visage. Sur cette grève légèrement inclinée, à cent toises environ de la lisière des vagues, venaient mourir en contrefort de rochers énormes qui montaient en s'évasant à une incommensurable hauteur. Quelques-uns, déchirant le rivage de leur arête aiguë, formaient des caps et des promontoires rongés par la dent du ressac. Plus loin, l'œil suivait leur masse nettement profilée sur les fonds brumeux de l'horizon.
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Quand je revint à la vie, mon visage était mouillé, mais mouillé de larmes. Combien dure cet état d'insensibilité, je ne saurais le dire. Je n'avait plus aucun moyen de me rendre compte du temps. Jamais solitude ne fut semblable à la mienne, jamais abandon si complet !
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Il y avait une lieue et demie d'écorce terrestre ! Il me semblait que cette masse pesait de tout son poids sur mes épaules. Je me sentais écrasé, et je m'épuisais en efforts violents pour me retourner sur ma couche de granit.
Quelques heures se passèrent. Un silence profond régnait autour de nous, un silence de tombeau. Rien n'arrivait à travers ces murailles dont la plus mince mesurait cinq milles d'épaisseur.
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A travers l'étage des schistes, colorés de belles nuances vertes, serpentaient des filons métalliques de cuivre, de manganèse avec quelques traces de platine et d'or. Je songeais à ces richesses enfouies dans les entrailles du globe et dont l'avide humanité n'aura jamais la jouissance ! Ces trésors, les bouleversements des premiers jours ont enterrés à de telles profondeurs, que ni la pioche, ni le pic ne sauront arracher à leur tombeau.
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Ah ! quelle jouissance ! Quelle incomparable volupté ! Qu'était cette eau ? D'où venait-elle ? Peu importait. C'était de l'eau et, quoique chaude encore, elle ramenait au cœur la vie prête à s'échapper. Je buvais sans m'arrêter, sans goûter même.
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Mais aux grandes douleurs, le Ciel mêle incessament les grandes joies, et il réservait au professeur Lidenbrock une satisfaction égale à ses désespérants ennuis.
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Descendre dans un tromblon, pensai-je, quand il est peut-être chargé et qu'il peut partir au moindre choc, c'est œuvre de fou.
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Il convient de faire observer que cette perfection de la vue et de l’ouïe chez ces deux hommes les servait merveilleusement dans leur métier, car l’Anglais était un correspondant du Daily Telegraph, et le Français, un correspondant du… De quel journal ou de quels journaux, il ne le disait pas, et lorsqu’on le lui demandait, il répondait plaisamment qu’il correspondait avec « sa cousine Madeleine ». Au fond, ce Français, sous son apparence légère, était très perspicace et très fin. Tout en parlant un peu à tort et à travers, peut-être pour mieux cacher son désir d’apprendre, il ne se livrait jamais. Sa loquacité même le servait à se taire, et peut-être était-il plus serré, plus discret que son confrère du Daily Telegraph.
Et si tous deux assistaient à cette fête, donnée au Palais-Neuf dans la nuit du 15 au 16 juillet, c’était en qualité de journalistes, et pour la plus grande édification de leurs lecteurs.
Il va sans dire que ces deux hommes étaient passionnés pour leur mission en ce monde, qu’ils aimaient à se lancer comme des furets sur la piste des nouvelles les plus inattendues, que rien ne les effrayait ni ne les rebutait pour réussir, qu’ils possédaient l’imperturbable sang-froid et la réelle bravoure des gens du métier. Vrais jockeys de ce steeple-chase, de cette chasse à l’information, ils enjambaient les haies, ils franchissaient les rivières, ils sautaient les banquettes avec l’ardeur incomparable de ces coureurs pur-sang, qui veulent arriver « bons premiers » ou mourir !
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– Sire, une nouvelle dépêche.
– D’où vient-elle ?
– De Tomsk.
– Le fil est coupé au-delà de cette ville ?
– Il est coupé depuis hier.
– D’heure en heure, général, fais passer un télégramme à Tomsk, et que l’on me tienne au courant.
– Oui, Sire, répondit le général Kissoff.
Ces paroles étaient échangées à deux heures du matin, au moment où la fête, donnée au Palais-Neuf, était dans toute sa magnificence.
Pendant cette soirée, la musique des régiments de Préobrajensky et de Paulowsky n’avait cessé de jouer ses polkas, ses mazurkas, ses scottischs et ses valses, choisies parmi les meilleures du répertoire. Les couples de danseurs et de danseuses se multipliaient à l’infini à travers les splendides salons de ce palais, élevé à quelques pas de la « vieille maison de pierres », où tant de drames terribles s’étaient accomplis autrefois, et dont les échos se réveillèrent, cette nuit-là, pour répercuter des motifs de quadrilles.
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Donnez vous donc la peine d'apprendre que le bonnet de fourrure dont se coiffent les montagnards et les Cosaques s'appelle "papakha", que la redingote froncée à la taille est nommée "tcherkeska" par les uns et "bechmet" par les autres !
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"Je vous assure, mère qu'il me donne réellement un baiser en frottant sa joue contre la mienne, quand j'avance ma tête auprès de lui, disait Carl. Et c'est très commode, savez-vous, que Blair - Athol ait ainsi une horloge dans la tête ! sans lui, nous ne saurions pas, de toute la semaine, s'il est nuit ou jour, soir ou matin ! "
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"Monsiou" est une appellation générale que les Anglais se croient d'appliquer à tous les Français indistinctement, de même qu'ils s'imagineraient manquer à toutes les règles de la civilité en ne désignant pas un Italien sous le titre de "Signor" et un Allemand sous celui de "Herr".
Peut-être, au surplus, ont-ils raison.
Cette habitude routinière a incontestablement l'avantage d'indiquer d'emblée la nationalité des gens.
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-Monsieur, il faut descendre, repris-je en essayant de le prendre par la douceur. L'orage se forme autour de nous. Il ne serait pas prudent...
-Bah ! Nous monterons plus haut que lui, et nous ne le craindrons plus ! s'écria mon compagnon. Quoi de plus beau que de dominer ces nuages qui écrasent la terre ! N'est-ce point un honneur de naviguer ainsi sur les flots aériens ? Les plus grands personnages ont voyagé comme nous.
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Les journaux de l’Europe entière ne tarirent pas d’éloges sur les audacieux explorateurs, et le Daily Telegraph fit un tirage de neuf cent soixante-dix-sept mille exemplaires le jour où il publia un extrait du voyage.
Le docteur Fergusson fit en séance publique à la Société royale de Géographie le récit de son expédition aéronautique et il obtint pour lui et ses deux compagnons la médaille d’or destinée à récompenser la plus remarquable exploration de l’année 1862.
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Dix minutes après, sans avoir échangé une parole, les intrépides voyageurs descendaient peu à peu vers l’autre rive du fleuve.
Là, surpris, émerveillé, effrayé, se tenait un groupe d’une dizaine d’hommes qui portaient l’uniforme français. Qu’on juge de leur étonnement quand ils virent ce ballon s’élever de la rive droite du fleuve. Ils n’étaient pas éloignés de croire à un phénomène céleste. Mais leurs chefs, un lieutenant de marine et un enseigne de vaisseau, connaissaient par les journaux d’Europe l’audacieuse tentative du docteur Fergusson, et ils se rendirent tout de suite compte de l’événement.
Le ballon, se dégonflant peu à peu, retombait avec les hardis aéronautes retenus à son filet ; mais il était douteux qu’il put atteindre la terre, aussi les Français se précipitèrent dans le fleuve, et reçurent les trois Anglais entre leurs bras, au moment où le Victoria s’abattait à quelques toises de la rive gauche du Sénégal.
- Le docteur Fergusson ! s’écria le lieutenant.
- Lui-même, répondit tranquillement le docteur.
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Les Talibas approchaient ; ils étaient à peine à cinq cent pas. […] Du pied, le docteur poussa dans le foyer une nouvelle quantité d’herbe. Le ballon entièrement dilaté par l’accroissement de la température, s’envola. […] Un vent rapide le saisit, et il décrivit d’inquiétantes oscillations […].
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Le Victoria se releva de nouveau ; il faisait des bonds d’une énorme étendue, comme une immense balle élastique rebondissant sur le sol.
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