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Critiques de Julia Glass (226)
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Jours de juin

Roman choral qui suit le destin d'une famille sur deux générations. J'ai pensé m'ennuyer à un moment mais finalement ce roman me laisse une douce impression. En fond il aborde des sujets graves et sensibles avec délicatesse : le deuil, la maladie, la tromperie, l'amitié, la paternité.. J'ai trouvé que l'auteur parvenait à dépeindre les caractères, les états intérieurs et les relations familiales avec beaucoup d'acuité et de pudeur.



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Une maison parmi les arbres

Tommy vient d’hériter de la maison de son patron, l’auteur célèbre de livres pour enfants Morty Lear dont elle était l’assistante, amie et confidente depuis plus de 25 ans. Elle doit en premier lieu s’occuper de la succession, mais également accueillir un acteur célèbre qui doit incarner l’écrivain dans un biopic à venir. Une rencontre qu’elle craint plus que tout, car l’homme semble tellement loin de son univers à elle. Un trouble qui s’estompera peu à peu car Tommy va découvrir sincérité et gentillesse chez l’acteur. Mais le film qui doit se faire repose sur un malentendu : le réalisateur, suite à une interview de Morty Lear, est persuadé que celui-ci a subi un viol dans son enfance. La réalité s’avèrera plus complexe.



Mais la disparition de l’artiste entraine bien d’autres malentendus : Meredith, une conservatrice de musée, était persuadée de récupérer les originaux de l’auteur ; Dani, le frère de Tommy, qui a servi de modèle pour l’artiste quand il était enfant, est convaincu que cela a affecté sa vie et provoqué ses échecs ; la relation de Morty avec son amant fut plus ambiguë qu’elle n’y parait… Sans oublier que Tommy découvrira certains aspects de la vie et de l’œuvre de Mort, alors qu’elle l’a côtoyé durant un quart de siècle. Un homme à la fois généreux et orgueilleux, chaleureux et misanthrope, parfois difficile à vivre et pourtant une relation riche au fil des ans.



Julia Glass signe ici un livre tout en finesse, au rythme lent, regorgeant de détails, sur la création, la vie intérieure d’un homme, les relations professionnelles et artistiques, les relations familiales également. De nombreux personnages secondaires émaillent le récit, tous subtilement décrits. Un univers qui fait parfois penser à David Lodge ou Alison Lurie, pour ne citer qu’eux. Un roman américain que l’on peut déguster avec une tasse de thé et des scones…
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Jours de juin

Dans ce roman, on suit le destin de différents membres de la famille Mc Leod, une famille écossaise bourgeoise. Les trois enfants se retrouvent une première fois lors des derniers mois de leur mère atteints d'un cancer puis pour l'enterrement de leur père. Fenno, l'aîné et personnage principal, libraire homosexuel new-yorkais, ne rentre en moyenne qu'une fois par an en Écosse, il s'occupe principalement de sa librairie mais est très proche d'un ami atteint par le sida qu'il soutient dès que possible. L'un de ses deux frères jumeaux David est vétérinaire en Ecosse où il possède une clinique qu'il gère avec son épouse et l'autre Dennis vit en France où il possède un restaurant avec sa femme. La première partie est consacrée à un voyage de Paul le père en Grèce quelques mois après le décès de sa femme, où il choisira de résider une partie de l'année. La deuxième partie, la principale, est consacrée aux jours suivant la mort de Paul, où chacun s'interroge sur la famille, la solidité du couple de leurs parents, les enfants, le désir d'enfants,l'héritage...

La troisième partie se déroule 6 ans après la mort de Paul et si elle nous permet de connaître la suite de la vie des personnages, de nouveaux personnages apparaissent sans apporter quelque chose à l'intrigue. J'ai apprécié le roman mais j'ai été déçu par cette fin.
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Une maison parmi les arbres

Julia Glass, détentrice d’un National Book Award (l’un des prix majeurs de la littérature aux USA), nous fait découvrir à travers les yeux de Tommy, la vie et le passé mystérieux d’un célèbre auteur pour enfants récemment décédé, Mort Lear. Sa plume fluide et pleine de délicatesse laisse entrevoir un personnage attachant avec un jardin secret assez sombre. Le chemin de Tommy va croiser celui de Nick, acteur oscarisé qui veut s’imprégner de la vie de Mort qu’il doit incarner dans un futur biopic et de Merry, une conservatrice de musée qui espère récupérer des œuvres de Mort pour le futur musée qu’elle doit diriger. Le livre est une chronique des vies entremêlées de ces 3 personnages et restitue bien l’atmosphère de la côte est des USA.
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Je te vois partout

J'avais beaucoup aimé « Conte d'automne », de la même autrice, que j'avais lu l'an passé, et j'étais donc impatiente de retrouver la plume de Julia Glass.



Résumé :

Clem et Louisa sont deux sœurs à l'opposé l'une de l'autre, aussi souvent amies que rivales. Louisa, l'aînée sérieuse et appliquée, rêve de mariage, d'enfants et d'une belle carrière. Clem, quant à elle, veut être libre avant tout : elle n'a que faire des chemins tout tracés, n'est jamais là où on l'attend et enchaîne les aventures. À mesure que la vie s'écoule - avec ses joies, ses épreuves, ses réussites et ses regrets - et que la distance qui les sépare augmente, les deux sœurs nouent une relation de plus en plus profonde.



Les romans de Julia Glass ont beau compter plusieurs centaines de pages, il ne s'y passe pas grand-chose en termes d'action - et c'est très bien comme ça ! La romancière excelle dans l'art de conter les relations et la vie qui passe. Sa plume sans concession explore les vicissitudes de l'existence : si les évènements heureux ont leur place dans ses récits, c'est surtout au travers des épreuves que ses personnages révèlent toute leur complexité et leur humanité.



Je peux difficilement en dire plus sans divulgâcher des éléments clés du roman : des années 1980 au début des années 2000, « Je te vois partout » offre un moment de lecture contemplatif au goût doux-amer. Si vous aimez les expériences de lecture pleine de langueur et les romans contemporains qui décortiquent les relations familiales, je ne peux que vous encourager à découvrir la plume de Julia Glass, qui fait indéniablement partie de mes autrices américaines favorites, aux côté de Jodi Picoult et Joyce Maynard.
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Refaire le monde

Refaire le monde est le premier roman que je lis de Julia Glass. Le résumé nous indique que nous allons suivre Greenie, une cuisinière et pâtissière, qui est à un tournant de sa vie conjugale. Mais ce roman s'intéresse à bien plus de personnages !



Dans ce récit, nous allons suivre les vies entremêlées de Greenie, de son mari Alan, de son ami restaurateur Walter et d'une femme qu'Alan rencontre dans la rue, Saga . Quand nous croisons pour la première fois Greenie, elle fait face à un dilemme : accepter de partir au Nouveau-Mexique pour devenir la cheffe cuisinière du gouverneur ou rester à New York dans un quotidien lourd auprès de son mari et de son fils. Peut-être que déménager offrira une seconde chance à leur couple ? Son ami, Walter, est à l'origine de cette incroyable proposition, il rêve d'une relation amoureuse stable et passionnée mais il ne tombe que sur des lâches. Le mari, Alan, semble être déprimé, hanté par quelque chose, il est tout le temps négatif mais dévoué envers son petit garçon. Saga est une femme qui sauve des animaux errants, abandonnés. Elle a un handicap depuis que la foudre lui est tombée dessus et lutte dans son quotidien pour être indépendante.



Ces quatre personnages m'ont beaucoup touché, je tournais les pages avec l'envie de savoir ce qui allait leur arriver. Les personnages naviguent dans des nuances de gris, ils fautent, ils pardonnent, ils mentent, ils sont humains. On assiste à de très belles histoires d'amitié, on voit à quel point la famille est un cercle complexe et qu'on peut tout aussi bien se créer son propre cercle familial. C'est un très beau roman sur les relations humaines, avec une bonne pincée d'humour.
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Je te vois partout

. Moi qui aime tant Julia Glass, comment ne pas sauter sur ce roman dès qu'il est sorti ? Ce n'est pas une nouveauté car il a déjà été publié en 2011, mais réédité en Totem par @editions_gallmeister je n'ai pu y résister !

On y retrouve les thèmes chers à l'autrice, comme ceux des relations familiales ou des évènements qui jalonnent nos vies.

. Le roman alterne les points de vue de deux soeurs, Clem et Louisa. Leur relation est au centre du roman, mais l'essentiel est surtout dans les réflexions sur les chemins de vie empruntés, le rapport à l'art ou à la nature, la force vive pour continuer à avancer malgré les épreuves. Parfois, on pense s'en tenir à un cap, avancer coûte que coûte, et finalement la trajectoire dérive, sans qu'on s'y attende. Comment en est-on arrivé là ?

. Une histoire de vie, avec ses hauts et ses bas, car finalement, aucune vie n'est simple même si c'est ce que beaucoup tentent de faire croire. Les rancoeurs, la maladie, le mal être, les relations compliquées ... Comment faire face ?

Julia Glass nous offre, une fois de plus, un beau parcours de vie auquel réfléchir.

. Je te vois partout ne détrône pas pour moi La nuit des lucioles qui est un de mes chouchous, mais un beau moment de lecture néanmois.
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La nuit des lucioles

J'ai retrouvé avec plaisir un des personnages récurrent de Julia Glass, Fenno.

Ce n'est pas le personnage principal mais c'est mon préféré.

Le personnage principal est Kit. A l'aube de la quarantaine, Il est en pleine crise existentielle, il a perdu son boulot. Les relations deviennent tendues avec sa femme. Celle-ci l'incite à rechercher son père qu'il n'a jamais connu. Pour cela, il va aller se rendre chez son beau-père qu'il n'a pas vu depuis de nombreuses années. En parallèle de l'histoire de Kit, on va suivre celle de Daphné 40 ans avant et de son premier amour Malachy, qui deviendra le père de Kit.

Les relations familiales sont donc au centre de ce roman qui va s'étendre sur une année entière : on va alterner entre Kit et sa femme Sandra ainsi que leurs jumeaux de 10 ans, l'histoire de la mère, histoire du grand-père Zeke , l'histoire de la grand-mère Lucinda.



Je me suis parfois un peu perdue dans tous ces personnages, mais les 600 pages de cette famille m'ont tout de même fortement intéressée, légèrement moins que jours de juin cependant)



Une autrice que je suis très volontiers pour la finesse de ses analyses.
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Je te vois partout

C’est dans le Vermont que Louisa et Clem se retrouvent, après deux sans véritable relation. Leur grand-tante Lucy vient de mourir. C’est alors l’occasion pour toutes les deux de raviver certains souvenirs, d’affronter les fantômes du passé et d’accepter les chemins différents qu’elles s’apprêtent à prendre…



Je te vois partout de Julia Glass est une lecture qui se fait tout en douceur, avec une réelle tendresse pour ces deux sœurs, et les personnages qui gravitent autour d’elle. Les pages défilent et ce sont 25 années dans la vie de ces deux jeunes femmes pétillantes, fragiles, courageuses et parfois perdues, qui s’ouvrent à nous.



Je découvre l’univers de Julia Glass avec ce roman et l’écriture m’a éblouie. Elle a une parfaite maitrise de son histoire, elle joue avec les blancs et les silences, elle apporte avec sensibilité et subtilité tous les éléments dont on a besoin pour se sentir proche des personnages.



Louisa et Clem sont comme deux faces de la vie : l’une est libre, s’épanouie dans les milieux sauvages, auprès d’animaux en voie de disparition, sans limite à ses désirs. L’autre est rationnelle, réfléchie, posée, lucide sur son avenir et ce qu’elle attend de la vie. Mais les apparences sont souvent trompeuses et avec le temps, l’une et l’autre découvrent les failles et les forces qu’elles partagent.



Je te vois partout est un roman qui nous touche car il porte sur les liens qui nous unissent. Ceux qui semblent fragiles, mais qui s’avèrent bien plus solides et nécessaires qu’on ose se l’avouer. L’histoire est belle, tendre, parfois cruelle… C’est celle du temps qui passe, des bonheurs simples et de tous ces mots qu’on regrette d’avoir laisser aux silences…
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Je te vois partout

Heureusement que tout un groupe de #gallmeisteraddict à décidé d'organiser une lecture commune de ce livre parce que sans leurs retours, j'aurai probablement abandonné.

Le livre est divisé en plusieurs chapitres correspondant à une année, une période dans la vie des sœurs. Jusqu'en 1993 à peu près, l'alternance des points de vu m'a complètement perdu.

Chaque paragraphe correspond à une sœur, mais le paragraphe en question n'a rien à voir avec ce qui était en train de se passer juste avant. Je suis sûre d'être passée à côté de détails tellement ces premiers chapitres ont été laborieux.

Et puis d'un coup, la magie opere. Un chapitre devient un point de vu, et j'ai eu bien plus de facilité à m'attacher à Louisa et Clém. Comme si l'autrice avait volontairement voulu nous embrouiller, comme le Chaos dans les vies des filles, avant de passer à quelque chose de plus "posé".

Chacune va vivre sa vie, avec son lot de bonheur et de malheur. Les hommes de passages et ceux qui restent, les nouvelles amitiés, les problèmes de santé, les accidents, l'épanouissement professionnel, à défaut du personnel, ou parfois l'inverse. La vie en générale fait qu'elles vont se rapprocher et construire une vraie belle relation.

Si vous avez une sœur, vous serez touché. Comment deux personnes si différentes peuvent s'aimer autant ? C'est un mystère que tente de résoudre ici Julia Glass.
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Je te vois partout

Je te vois partout est la première lecture commune du Challenge Gallmeister. Nous sommes une dizaine à l’avoir lu ou à le lire pour le thème du mois de février « En famille ». C’est mon second roman de Julia Glass après Conte d’automne. Ce n’est pas un nouveau roman, car il est sorti il y a quelques années sour le titre Louisa et Clem.



Pour celles et ceux qui suivent Julia Glass, vous le savez les relations familiales sont au cœur de ses romans. C’est une fois de plus le cas avec celui-ci, mais pour l’autrice, il est particulier car même s’il s’agit d’un roman, il y a une part d’autobiographie, une part d’elle et de sa sœur. Alors quelle est la part de la fiction et du réel ? Voilà un sujet de discussion avec Julia Glass qui pourrait être vraiment très intéressant.



Louisa et Clem, le côté pile et le côté face, le Yin et le Yang, si différentes, mais si indissociables. Capables de se déchirer mais trouvant toujours refuge l’une auprès de l’autre. L’amour qui les lie va au delà que les simples liens du sang. Clem et Louisa, c’est un peu comme « je t’aime… Moi non plus… », elles sont comme deux aimants avec qui la vie et les lois de l’amour s’amusent à jouer, elles s’éloignent, puis inévitablement reviennent l’une auprès de l’autre. L’amour qui les unit me parle et me touche profondément, pour elle, c’est un amour fraternel qui fait que chacune est le « chez soi » de l’autre. Pour moi c’est une autre sorte d’amour, mais je comprend le fait de se sentir « chez soi » quand on est auprès de l’autre, tel un refuge.



Dans son roman, Julia Glass, parle donc d’amour, des liens du sang, de la vie, de la mort du deuil, de la solitude… Et tout cela avec tellement de sensibilité et de tendresse. J’ai plus d’une fois versé ma petite larme. C’est vraiment un très beau roman sur la Vie, sur comment nous décidons de la vivre et les choix que l’on fait en conséquence. Il fait s’interroger sur la portée de ces choix et décisions, il rappelle qu’il n’y a pas qu’une voie et qu’il est important de toujours garder les yeux et le coeur ouverts.



« Je te vois partout », quel titre parfait ! Beau coup de coeur pour cette lecture qui m’a touchée en plein coeur. Ce roman à deux voix, qui traverse les ans. Ce roman qui a fait résonner en moi de multiples émotions. Ce roman doux et sensible qui va rester graver longtemps en moi.
Lien : https://readlookhear.blog/20..
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Je te vois partout

Je te vois partout est le genre de roman qui, sous ses airs innocents, laisse une marque assez profonde dans votre esprit.

Nous suivons Louise et Clem, deux sœurs complètement différentes l'une de l'autre. Alors qu'une est blonde comme les blés, l'autre a une chevelure d'un noir de jais. Quand l'un est discrète et appliquée, l'autre est extravertie et fonceuse. Une sorte de Yin et de Yang à la nord-américaine que nous suivons sur plusieurs décennies.



Dès le début du roman, nous sentons cette tension palpable entre les deux protagonistes que seulement quelques années séparent. Les coups sont silencieux mais néanmoins vifs et brusques. J'avançais dans cette lecture avec précaution, me demandant quand est-ce que l'une empoignerait l'autre par les cheveux.



Les pages se tournent, les années passent, la distance s'installe entre les deux sœurs qui vivent à des milliers de kilomètres l'une de l'autre. Mais, contre toute attente, si les liens invisibles ne se rompent pas, ils s'accroissent. Et c'est là que la magie de la plume de Julia Glass opère. Elle parvient à mettre en mots l'indicible, à retranscrire des émotions qui se cachent parfois au plus profond de nous. Elle nous montre à quel point les liens du sang peuvent être résistants et salvateurs et cela, même lorsque la mort sépare.

Les apparences sont trompeuses comme le dit l'adage, cet adage qui résonne fort dans ce roman et qui laisse coi le lecteur.



Un roman comme je les aime sur les liens extrêmement délicats, fragiles mais aussi forts et tenaces qui se nouent entre les humains.
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La nuit des lucioles

C'est un plaisir de retrouver la plume de Julia Glass. Je l'ai découverte avec Une maison parmi les arbres, puis Refaire le monde.

On peut trouver que l'histoire avance lentement, que la psychologie des personnages est fouillée, que les livres sont denses mais à rebours, on peut penser que ces caractéristiques propres à Julia Glass sont des atouts.

Je suis à chaque fois emportée dans l'histoire sans m'en rendre compte : je commence à faire connaissance avec les personnages (un focus est fait sur l'un d'entre eux à chaque partie), je comprends leurs choix, je VEUX qu'ils arrivent à s'entendre malgré une situation délicate. Julia Glass m'entraîne en douceur et je me laisse faire bien volontiers.



L'intrigue se noue autour de Kit, père de famille, universitaire au chômage, si mal dans sa peau que sa femme l'expédie chez son beau-père, le sommant de régler une bonne fois pour toute le mystère qui entoure ses origines. Vous vous doutez bien que ce ne sera pas simple puisque c'est le fil conducteur du roman.
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Louisa et Clem

Belle découverte que ce roman de Julia Glass dont la plume décortique avec finesse les relations sororales.

Louisa et Clem sont sœurs donc et on ne peut imaginer personnes plus différentes.

Louisa est l'aînée, elle est raisonnable et posée. Elle va à l'université et s'oriente vers le monde de l'art.

Clem est plus rebelle et casse-cou, on ne compte plus ses cicatrices! Elle est la Sauvage. Ce sont les animaux qui l'intéressent, leur étude et leur sauvegarde. Après ses études, elle part au bout du monde.

Leurs relations sont souvent tendues et compliquées, notamment après le "vol" d'un petit copain.

Julia Glass narre le destin des deux sœurs de 1980 à 2005. La narration alternée est espacée de quelques années, résumant ainsi les faits marquants de leur vie et elle nous permet de connaître plus en détail la personnalité des deux sœurs. On partage leurs états d'âme, leurs doutes et leurs histoires d'amour.

Je ne peux rien dire sur le dénouement surprenant du roman, juste qu'il semble difficile de vraiment connaitre l'autre, même s'il s'agit de sa sœur.
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Conte d'automne (Les joies éphémères de Percy D..

Une lecture saisonnière avec "Conte d'automne", le portrait tout en douceur d'un veuf retraité, solitaire depuis trente ans, qui renoue avec l'amour mais également avec une vie sociale plutôt originale quand une école maternelle s'installe dans sa grange. Le roman aborde avec une plume que j'ai trouvée tendre et sensible les questions des relations familiales, de la maladie mais aussi de l'écologie et de l'immigration. Ne vous laissez pas impressionner par le pavé, il se lit sans y penser, une lecture parfaite en ces temps venteux et pluvieux.
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Jours de juin

Voici un roman fort déroutant, puisque l'on suit 3 personnes dans des lieux et époques différents, avec comme lien, la famille, et encore, parfois de façon éloignée. Bien loin des sagas familiales classiques, ce roman trace les contours d'une famille, surtout d'une fratrie, marquée par son éducation, le décès de la mère, l'homosexualité du frère...

Le rythme est très lent, mais pas désagréable pour autant.

Un roman d'ambiance très fin.
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Conte d'automne (Les joies éphémères de Percy D..

Choisir une lecture pour son titre et sa couverture, voilà quelque chose que je ne fais en principe jamais. Pourtant il faut croire que je devrais le faire plus souvent car "Conte d'automne" a été une jolie surprise. 





Après un début compliqué, je lisais trop peu de temps pour intégrer les différents personnages et leur lien, je me suis laissée emporter par l'histoire de Percy Darling, un homme d'un certain âge qui vit dans une grande maison dont il décide de louer la grange pour en faire une école primaire. 



Autour de cet homme à l'humour un peu pince-sans-rire, il y a ses deux filles, qui ont perdu leur mère très jeune de manière brutale, Robert, le petit-fils écologiste, la pétillante Sarah, qui crée des vitraux, Celestino, le jardinier...Cette ribambelle de portraits nous fait traverser un quotidien mouvementé, avec des problèmes parfois graves mais la vie poursuit toujours son cours. C'est un roman assez optimiste et réaliste. J'ai passé un très bon moment en compagnie de gens que j'ai eu l'impression de connaître tant ils semblaient humains, vivants. 

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Conte d'automne (Les joies éphémères de Percy D..

joies familiales

Remarquable conteuse, Julia Grass nous emmène quelque part entre Boston et New York dans cette Amérique intellectuelle qui aime les pantalons en velours et les maisons géorgiennes, dans les tourments somme toute banals d’une famille bien née.



Un très agréable moment de lecture pour un récit qui donne la parole tout à tour à Percy le grand’père qui voit son univers plutôt lisse se désagréger et Robert le petit-fils attiré par la lutte anti-establishment, qui l’entraînera par delà de son parcours tout tracé.







Une histoire parfaitement huilée - on sent les ateliers d’écriture d’outre-Atlantique - avec des personnages sympathiques et une fin qu’on peut qualifier de happy end.



Ps. mention spéciale à la traductrice
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En ces temps de tempêtes

Julia Glass est un auteur que j'affectionne particulièrement et je trouve qu'elle ne trouve pas l'écho qu'elle mérite. Bref quand un de ses romans sort je me précipite pour en général l'acheter. En ces temps de tempêtes ne fait pas exception à la règle. Cette fois Julia Glass nous entraîne dans dans un havre de paix, Vigil Harbor, une petite ville côtière où les différents protagonistes tentent de se construire un quotidien rassurant dans une Amérique de plus en plus dangereuse. Les attentats notamment écoterroristes et les tempêtes se multiplient. Nous suivons Austin, Mike, Brecht, Margo, Egon, Connie, Miriam, Celestino (qui apparaît déjà dans un des romans précédent de l'auteur mais si vous ne l'avez pas lu aucun souci) qui est présent dans les chapitres consacrés à Miriam sa femme. Tout ce petit monde se débrouille comme il peut avec ses angoisses, son passé qui le rattrape souvent et les fureurs du monde qui lui arrivent malgré tout par le biais des informations incessantes. Voilà que deux personnages font irruption à Vigil Harbor et ils vont ébranler fortement le difficile équilibre des autochtones. Avec le talent dont elle fait toujours preuve, Julia Glass radiographie les âmes et les coeurs de ses personnages toujours très attachants et nous entraîne nous lecteurs, dans un suspense qui se densifie au fil des pages. Avec elle nous nous posons les questions cruciales sur le monde qui nous entoure et sur notre pauvre planète que nous nous acharnons à détruire. Donc encore une fois un excellent roman de Julia Glass que je vous invite à découvrir si ce n'est pas déjà fait.
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La nuit des lucioles

Je pensais lire une histoire de secrets. Alors oui, il y a des secrets mais derrière j’ai découvert un roman plutôt sombre et dur. La mort y prend une grande place. Les personnages sont réalistes avec des défauts et des qualités, avec des sentiments positifs et négatifs.

J’ai beaucoup aimé la plume de l'auteur et son histoire originale.

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