Julia Golding

C'est uniquement le nom de Jane Austen qui a fait que j'ai lu ce roman, qui s'est avéré être le troisième tome d'une série ( que j'ai donc prise en cours...). Je ne rate aucune Austenerie même les plus loufoques (zombies entre autres ...)



Ma première déception vient de ce que ce roman s'adresse à un public très jeune (à mon avis : 8-12ans), et je ne suis pas la cible, donc j'ai essayé de passer outre ,et de le voir pour ce qu'il est : un roman jeunesse.

Il ne se passe pas grand-chose, l'enquête arrivant vraiment aux deux tiers de l'histoire et n'étant pas palpitante pour une adulte.

Les points forts du roman ,c' est l'immersion dans l'époque : on est en 1789 et le décor est bien retranscrit.



Les soeurs Austen sont invitées à se joindre à leur père qui se rend à Oxford , où elle pourront admirer les exploits sportifs de leur frère étudiant , à l' aviron. Elles se balladent dans la ville, achétent des rubans, découvrent le chantier d'un canal , perdent leur chien de compagnie, quand soudain un des prisonniers -ouvriers s'échappe. Jane fera tout pour l'innocenter...



Si l'ambiance est assez réussie,mais l'enquête assez douce ( parce que prévue pour un jeune lectorat). Je me suis demandée tout du long : pourquoi Jane Austen ? Si ce n'est pour se différencier, sortir du lot parmi les multiples parution de livres jeunesse, et se servir de son nom, de sa célébrité auprès des adultes décideurs d'achats ( parce que les enfants de 8- 12 ans ne la connaissent pas...).

Pourquoi prendre la famille Austen si c'est pour tordre un peu la réalité, car Jane n'a bien-sûr jamais enquêté !

La quatrième de couverture nous annonce que ce récit s'inspire d'Orgueil et préjugés... En quoi ? !!!! le père Austen est bien moins passif et rêveur que le père Bennet, la mère y est totalement absente, alors qu'elle est une figure majeure du roman "Orgueil.". Les soeurs Austen ont un chien ( de mémoire dans les romans de Jane Austen, il n'y a jamais de chien dans les promenades ), c'est prêter des sentiments très XX et XXI ° siècle au XVIII, que de donner autant d'importance à un animal de compagnie.

Et puis , l'intrigue n'a RIEN, mais RIEN à voir avec celle d' Orgueil et préjugés !

Il n'y a pas d'allusion au fait de marier les soeurs Austen, pas de jeunes prétendants et soupirants, pas de bal, pas d'invitation, , pas d'histoire de maison perdue au bénéfice d'un lointain cousin qui en hériterait parce que c'est la loi..

Rien à voir, donc pourquoi prendre de réelles personnes , pourquoi se servir du nom de Jane Austen, si c'est pour ne rien respecter à part l'époque et les liens de sororité ? Pour vendre ! Voilà ce que j'en ai conclu, et je n'ai pas trouvé ça trés honnête. On ne peut pas mettre Jane Austen à toutes les sauces si on ne respecte pas son oeuvre ou son nom , elle n'est pas une marchandise !



Une série avec une jolie ambiance XVIII ° siècle, charmante, et sympathique , mais une histoire policière un peu fade pour qui dépasse les 12 ans. Ça m'apprendra à leur piquer des romans !

Merci la Masse critique Babelio et Albin Michel jeunesse pour cette lecture 🙂



Un sympathique roman jeunesse avec une Jane Austen adolescente comme héroïne. On y retrouve quelques ingrédients des romans gothiques de l’époque, ça lorgne vaguement vers Northanger Abbaye, mais sans romance évidemment, vu l’âge des personnages principaux.



C’était assez mignon, mais je m’interroge sur le public-cible: est-ce que les enfants de cet âge (je dirais 10-12 ans) ont la moindre idée de qui est Austen et de ce que racontent ses livres? Pour eux, toutes les allusions sont perdues… Pour un public adulte, c’est distrayant, mais c’est trop jeunesse pour être complètement satisfaisant. J’y ai trouvé quelques longueurs, alors que ça se lit très vite.



Globalement l’histoire est plutôt intéressante et bien ficelée, mais il faut du temps avant de s’intéresser réellement à ce fantôme qui donne son titre au roman. L’autrice profite de l’occasion pour nous apprendre des choses sur la vie à la fin du 19e siècle dans la bonne société anglaise et nous donne quelques éléments du contexte, par exemple en décrivant (rapidement) les activités des personnages et la condition des femmes ou des classes sociales moins favorisées (sans entrer dans le détail), en mentionnant d’autres cultures ou en montrant une machine à vapeur.



Le format du roman permettra à un public jeunesse de ne pas s’ennuyer: l’autrice a inséré dans le texte des lettres, des acrostiches ou de fausses invitations rédigées par Jane. Les en-têtes de chapitres sont illustrés, la mise en page est aérée. Bref, tout est fait pour que le jeune lecteur ait envie de se plonger dans cette lecture.



Sans être inoubliable, une lecture sympathique et amusante à faire même en étant adulte, mais en se rappelant qu’on est pas le public-cible.
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Je suis étonnée que Julia Golding n'est jamais été traduit en français (ou alors j'ai mal cherché) et je pensais vraiment dénicher une bonne découverte. Ce livre est le premier tome de la série Cat Royal qui contient sept livres actuellement.



Alors déjà, l'histoire se déroule à Londres à la fin du XVIIIème siècle. Catherine Royal dit Cat est une petite fille malicieuse de dix ans, rousse aux yeux verts. Ses parents l'ont abandonné à la naissance et posé sur les marches d'un théâtre ou elle a été recueilli et ou elle vit encore aujourd'hui. Un jour elle surprend une conversation du propriétaire du théâtre ou il est question d'un trésor caché dans l'édifice. Elle n'a aucune idée de ce que peut-être ce trésor mais lui jure de l'aider à le protéger. Bien entendu, elle va se trouver plus d'une fois dans des situations plus que délicate mais Cat a plus d'un tour dans son sac.



Ce roman avait tout pour me plaire, on évolue dans le Londres Victorien au milieu d'un théâtre rempli d'artiste et de costume d'époque.

Pourtant je me suis perdue dans les coutumes et l'argot de l'époque et me suis pas du tout reconnu dans l'héroïne sans doute parce que j'étais tout l'inverse d'elle à son âge (timide et froussarde).

Il soulève malgré tout beaucoup de sujets comme les différences entre filles et garçons (forcement l'égalité des sexes à l'époque c'était beaucoup moins d'actualité), l'esclavage, la richesse et la pauvreté, les gangs, le vol....

Jane Austen a écrit parmi mes romances et récits à décor historiques préférés mais avec parfois quelques frustrations, comme le manque de gothique dans Northanger Abbey. Alors forcément quand j'entends parler d'un roman proposant de pasticher ce roman avec une Jane Austen devenant actrice de sa propre histoire et de sa propre enquête, je suis plus que partante ! Merci à Steven pour la découverte :D





Autant, j'ai du mal avec la SF au rayon jeunesse, autant je me régale avec tout ce qui a trait au polar, aux enquêtes et aux mystères. Après des titres comme Balto, Le Club de la Pluie ou Le Secret de Leonard, j'ai à nouveau adoré l'aventure proposée ici. Forte de sa connaissance de l'univers de Jane Austen et de l'époque où elle a vécu ainsi que de sa situation familiale, Julia Golding imagine une aventure pleine d'imagination et de frissons où Jane Austen sera notre héroïne. C'était ultra rafraîchissant. 



J'ai beaucoup aimé la façon dont l'autrice utilise ce qu'elle sait d'elle et de la période pour nous proposer une histoire au cadre solide et crédible au départ. Tout ce qui est évoqué de la situation familiale des Austen est juste. La description de la société de l'époque, des différences de classes, de la vie dans les demeures cossues de la campagne, des relations entre privilégiés, jusqu'au rôle des enfants dans les familles au sens large, tout est juste également. J'aime quand les récits à destination de la jeunesse offrent aussi des éléments historiques juste que le lecteur peut ainsi enregistrer sans problème pour se cultiver.



Pour ne rien gâcher, nous suivons une Jane Austen qui part jouer les demoiselles de compagnie auprès d'une riche épouse qui se sent seule, dans un château où circule une légende sur un fantôme qui hanterait l'abbaye voisine, et qui va ainsi jouer les enquêtrices en herbe suite à un mystérieux incendie + un vol. C'est une très jolie façon de pasticher un peu Northanger Abbey en y glissant en plus, plus de fantastique que dans l'oeuvre d'origine.



L'histoire cependant tarde à commencer. L'autrice prend son temps pour nous introduire Jane Austen, nous décrire sa vie chez ses parents, son départ et son arrivée chez les Cromwell, les dynamiques entre les différentes personnages habitant chez ses derniers et travaillant pour eux, etc. Le mystère ne vient qu'ensuite. Elle introduit cependant certains éléments assez tôt qui auront leur importance par la suite mais l'enquête, elle, n'intervient qu'assez tardivement, ce qui peut frustrer certains lecteurs. Moi, j'ai aimé plonger tranquillement dans cet univers et j'ai pris plaisir à découvrir cette ancienne Angleterre sous la plume plus moderne et simple à lire de Julia Golding, alors que parfois certaines autrices du XIXe ont mal vieilli ou sont mal traduites. Ici, ça se lit tout seul !



Il est donc plaisant de suivre les aventures de cette autrice devenue héroïne qui se trouve des alliés inattendues et va plonger dans les mystères de cette abbaye et de la famille à qui elle appartient. C'est du vieux revisité, modernisé et pourtant cela garde tout son cachet. Les lecteurs fans de Jane Austen pourront s'en amuser, les non connaisseurs apprendront des choses sur elle et son époque et ça leur donnera peut-être envie de découvrir ses écrits. Pour ma part, je suis agréablement surprise et ravie de cette lecture et je compte bien retrouver notre héroïne pour une nouvelle aventure en septembre avec Un voleur au bal. (PS: Merci à l'éditeur pour le marque-page à l'effigie de l'héroïne l'annonçant ^-^)
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Jane Austen est ici l'héroïne de sa propre vie. On l'a retrouvé dans son adolescence bien avant l'écriture de ses romans.

Elle est envoyé tenir compagnie à une lady à l'abbaye de Southmoor, bien connue pour son fantôme ! Jane décide une fois sur place de mener son enquête ! Car pour elle les fantômes n'existent pas !

Durant sa quête elle va se lier d'amitié avec Luke un garçon d'écurie très intelligent et Deepti une lingère d'origine d'Inde plus que maligne. Mais elle va aussi soulever quelques secrets de la famille Cromwell...

Ce fut une agréable lecture. J'aime beaucoup la plume de l'autrice et toutes les références à Jane Austen.

N’ayant pas eu vent de cette parution, imaginez ma joie lors que je suis tombé à tout hasard sur cette nouvelle série mettant en action notre chère Jane Austen au moment de sa tendre jeunesse. Ayant adoré l’exercice avec la saga Une Enquête des Sœurs Brontë, de Bella Ellis je n’ai pas hésité un seul instant avant de me procurer mon exemplaire et de le dévorer. D’autant plus qu’après ma débâcle concernant Réputation de Lex Croucher, j’avais envie de redorer le blason ainsi que l’univers dédiée à Jane Austen.



Ce qui fut parfaitement le cas avec cette lecture que j’ai adoré et ai pris un incroyable plaisir à la découvrir. Ce contentement est majoritairement dû a notre é-jeune écrivaine en herbe et apprentie détective que se dévoile être notre héroïne. Sans pour autant être des plus charismatique, le portrait de Jane Austen à cet âge et réalisé par Julia Golding semble coïncidé avec éloquence et pertinence à l’image de celle que je me suis faite de la jeunesse de l’auteure. Ainsi, entre malice et pétillance, franc-parler et assurance, notre héroïne séduira petits et grands. En effet, cette dernière m’a tout simplement régalé et diverti. Son jeune âge et sa légèreté, à ne pas prendre pour de la naïveté, rendent ce personnage attachant au possible. D’autant plus qu’en mettant en action une grande figure de la littérature, un étrange sentiment de familiarité est venu rythmer ma lecture, ce à quoi j’ai été fortement sensible et a fortement accentué mon sentiment d’attache. J’ai eu plaisir à retrouver chaque membre du clan Austen et bien que relayés au second plan, j’ai apprécier l’esquisse de la tendre Cassandra ainsi que celles des autres affiliations. Tout comme j’ai aimé le trio que Jane se verra former avec Luke et Deepti ses nouveaux et fidèles alliés dans l’enquête dont elle s’est vouée, corps et âme, investigatrice.



Une enquête qui, il faut bien l’avouer, ne se dessine pas de la plus grande envergure du fait du lectorat visé. Néanmoins et ne faisant pas partie de ce dernier, il serrait mentir de ne pas affirmer que je l’ai quand même largement appréciée pour ce qu’elle est. A l’aide d’une plume efficace et des plus facile d’accès, Julia Golding dresse une histoire de fantômes, doublé de vols et autres dangers, aux sentiments bon enfant malgré quelques sujets bien plus sérieux dédié à l’époque historique retranscrite avec réalisme. J’ai apprécié que l’auteure évoque certains délicats sujets comme celui des conditions sociales de l’époque par exemple et ce, avec panache et de facilité. Ainsi, cette dernière marche dans les pas de celle dont elle s’inspire et je suis plus que ravi qu’une telle œuvre puisse donner envie aux plus jeunes de découvrir l’autrice qui se cache derrière l’héroïne de ce premier volet des plus prometteur. D’autant plus que cette dernière s’inspire des grandes œuvres de sa muse et cela s’est fortement ressenti avec Le Fantome de l’Abbaye qui détient quelques orientations gothiques des plus alléchantes et séduisantes. Je suis certain que j’aurais frissonné devant certaines parties si j’avais été plus jeune lors de cette lecture. C’est pourquoi, j’ai dors et déjà hâte de découvrir ce que Julia Golding et Jane ont encore à nous proposer.



Enfin et à travers son œuvre, Julia Golding nous dépeint le portrait d’une jeune Jane Austen des plus attachante qui soit. J’ai apprécié découvrir toute sa malice, son assurance ainsi que sa pétillance bien mises à mal lors de cette palpitante enquête portée par un style simple mais totalement efficace qui saura, à coup sûr, séduire petits et grands.
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Coucou les amoureux des livres, aujourd'hui en ce mardi très chaud, je viens vous présenter un véritable coup de cœur que je vous conseille d'ailleurs de vous procurer très très rapidement pour lire à l'ombre d'un grand arbre ou entre les murs épais et frais de votre maison ! Il s'agit de "Les enquêtes de Jane Austen, tome 1,le fantôme de l'abbaye", de Julia Golding.

Alors que Cassandra vient de se casser le bras, madame Austen décide d'envoyer à sa place Jane à l'abbaye de Southmoor pour tenir compagnie à Lady Cromwell. A treize ans, Jane se languit de découvrir le monde et non de se plier aux exigences d'une vieille aristocrate ! Mais quand son frère aîné, Henry, lui raconte la légende du fantôme de l'abbaye, sa curiosité est piquée. En élucidant ce mystère, elle pourrait échapper à ses ennuyeuses responsabilités et surtout trouver de quoi alimenter sa plume...

Ce roman jeunesse n'est rien de moins qu'une très jolie pépite. Vraiment l'auteure frappe très fort en nous livrant un personnage principal absolument parfait. La jeune Jane Austen de l'histoire est exactement telle que l'on se l'imagine en lisant ses romans. Déjà spirituelle, impertinente, pleine d'humour et d'irrévérence. Et cette plume qu'elle possède déjà et qu'elle nous livre dans des lettres absolument charmantes et pleines d'ironie.

Le mystère qu'aura à résoudre notre jeune enquêtrice en herbe m'a également passionnée. Entre sombres secrets, héritages et mensonges en famille, Jane ne risque pas de s'ennuyer durant son séjour à Southmoor Abbey et les lecteurs non plus!

Du côté des personnages que croise Jane, j'ai adoré les clins d'œil aux œuvres d'Austen, que ce soit dans les noms, prénoms ou même les traits de caractère. C'est un ouvrage jeunesse, mais clairement les adultes peuvent y trouver leur compte grâce aux multiples niveaux de lecture.

La plume est fluide, dynamique, pétillante, rythmée et bourrée de cet humour qui n'est pas sans rappeler l'auteure qui tient place ici d'héroïne.

Un sans faute donc pour ce premier tome de saga qui donne indubitablement envie de se replonger dans Northanger Abbey dont il s'inspire largement pour l'atmosphère, l'intrigue, les lieux et même les personnages ! Il vous prendra également des envies de voyage en Angleterre pour partir vous aussi à la chasse aux fantômes. En attendant évasion garantie rien qu'à se balader entre les pages de ce roman qui se dévore avec beaucoup de gourmandise et dont j'attends désormais avec une très grande impatience la suite qui sort cet automne.

À cause d'une indisposition de Cassandra, Jane se voit obligée de la remplacer chez Lord Cromwell, à l'Abbaye de Southmoor, pour aider sa femme à supporter les préparatifs d'une grand fête à venir (oui, tous ces domestiques qui s'agitent, ce doit être très fatigant). Mais sa mère l'a prévenue, elle a intérêt à bien se tenir ! À moins que ce ne soit trop lui demander...



J'ai vraiment passé un excellent moment de lecture avec cette petite histoire sans prétention. Pour cette raison justement, qu'elle est sans prétention. On sent l'amour de l'auteur pour Jane Austen, on sent sa parfaite connaissance de son oeuvre et de sa vie et on ressent également son humilité, ce qui finalement manque à pas mal d'auteurs d'austeneries.



Mais le point fort de Julia Golding, c'est l'humour. Je me suis tellement amusée à suivre la jeune Jane dans ses aventures ! Et les petits mots et lettres qui parsèment le récit sont pleins d'esprits et de facétie, digne de la famille Austen, comme cette notice nécrologique que la jeune Jane écrit pour l'une de ses robes ! Bref, c'est léger, ça se lit facilement et c'est drôle, ça fait déjà beaucoup de bons points. Ajoutez des personnages intéressants, avec du relief, un mystère et une enquête...



Mais si je ne veux pas que vous soyez déçus de votre découverte, je me dois de vous avertir sur certains points. Tout d'abord, c'est très jeunesse, dans l'écriture et dans l'histoire. Ensuite, il est possible que j'ai autant aimé parce que je n'en attendais pas beaucoup et que c'est exactement la lecture qu'il me fallait à ce moment-là. Enfin, il serait très facile d'oublier que l'héroïne est censée être Jane Austen. Personnellement, ça ne m'a pas gênée et le fait qu'elle ait seulement 13 ans a également beaucoup joué. Si elle en avait eu 3 de plus, j'aurais sûrement levé les yeux au ciel de nombreuses fois, mais ce choix était judicieux et permet beaucoup plus de libertés, à l'auteur comme à l'héroïne !
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❀ 𝕷𝖊𝖘 𝖊𝖓𝖖𝖚𝖊̂𝖙𝖊𝖘 𝖉𝖊 𝕵𝖆𝖓𝖊 𝕬𝖚𝖘𝖙𝖊𝖓, 𝖙𝖔𝖒𝖊 1 : 𝕷𝖊 𝖋𝖆𝖓𝖙𝖔̂𝖒𝖊 𝖉𝖊 𝖑'𝖆𝖇𝖇𝖆𝖞𝖊 ❀



Pour les amatrices de Cosy Mystery, de thé et de Jane Austen, je pense que vous êtes au bon endroit.

Ce petit roman anglais et joliment vintage m'a ravie.

Le style d'écriture est super fluide et poétique.

Les personnages sont tous attachants et l'histoire est assez bien ficelée, chaque élément est un indice.

J'ai vraiment aimé ce petit roman très cottagecore qui se passe à une époque que j'adore.

Un coup de cœur !

Sur ce, bonne lecture !

Suite des aventures de Jane Austen, jeune enquêtrice en herbe et future autrice célèbre en 1789. Dans cette trilogie elle a 13 ans et résout des mystères. « Un voleur au bal » est le second tome de la série. Un plaisir de retrouver Jane et sa sœur Cassandra dans un nouveau décor et une nouvelle enquête. Celle-ci s’inspire du roman que Jane Austen écrira plus tard « Raisons et sentiments ».



J’avais beaucoup aimé le premier tome, cette idée d’une Jane Austen jeune adolescente, intrépide, maligne et très loin des convenances (un esprit libre en quelque sorte) et l’enquête proposée. Une sorte de cosy mystery à destination des enfants. Julia Golding renouvelle l’expérience avec « un voleur au bal ». Il y a de multiples références aux livres de Jane Austen mais si vous ne les avez pas (ce qui est sans doute le cas de la plupart des jeunes lecteurs) ce n’est pas gênant.



Un voleur au bal, une enquête, des sujets sociétaux :

Encore une fois Julia Golding, à travers cette enquête de Jane Austen, aborde des sujets liés à la société au 18ème siècle : les castes, la place des jeunes femmes, les injustices sociales avec une forme d’impunité des puissants, dans le premier tome. Dans « un voleur au bal » on parle d’enseignement des jeunes femmes, d’esclavage, de racisme, de la place de chacun dans la société et ce que cela impose à chacun.

Ce vol du collier de diamant est un prétexte pour parler de toutes ces choses mais je ne développerai pas pour ne rien révéler.

Il est aussi l’occasion de retrouver des personnages que nous avions aimé dans le premier tome comme Deepti et Arjun. A travers eux nous découvrons le rapport de l’Angleterre avec l’Inde



Le conseil de la bibliothécaire : Comme pour le premier tome, « un voleur au bal » peut être lu à partir de 10 ans (environ.) Comme mis dans le retour de lecture il s’agit d’un bon cosy mystery à destination des enfants : une bonne manière de découvrir ce genre. Une manière aussi intéressante de mettre un premier pied dans les œuvres de Jane Austen. Pour une meilleure expérience de lecture il est préférable de les lire dans l’ordre.
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Alors qu'elle se trouve à Bath avec son père et sa soeur Cassandra, pour rendre visite à l'un de ses frères et assister à une course d'aviron, la jeune Jane Austen se retrouve inexplicablement mêlée à l'évasion d'un détenu.



J'ai à nouveau beaucoup aimé ma lecture. Contrairement aux premiers opus, les nombreux jeux de mots, de lettres et autres énigmes parsemant le récit ont plus ou moins disparus. Si j'avais trouvé que c'était un point fort du premier tome, j'apprécie tout autant que l'autrice ne soit pas restée figée sur cette idée. Point ou très peu également de parallèles avec l'un ou l'autre des romans de Jane Austen et, là encore, ça ne m'a pas manquée.



Et les points forts sont nombreux, j'ai adoré me retrouver à Bath, dans cette ambiance universitaire plaisante, être en présence d'autres membres de la famille de Jane Austen, et en apprendre plus sur la construction des canaux de la ville. Le récit en est véritablement enrichi. L'enquête est à ajouter aux aspects positifs, on reste dans quelque chose d'assez soft, adapté au jeune lectorat, tout en dénonçant les injustices et les conditions de vie des détenus de l'époque.



Quant aux personnages attachants et à l'humour, ils n'ont pas désertés bien sûr ! Bien sûr, on ne peut pas toujours en dire autant du réalisme mais je ne crois pas qu'on s'en étonnera. Bref, encore une bien agréable petite lecture. Pour autant, j'espère que de la même manière qu'elle a su se renouveler d'un tome à l'autre, l'autrice saura aussi s'arrêter au bon moment dans cette série. Toutes les bonnes choses ont une fin.
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En voilà un roman jeunesse policier et historique rafraîchissant !



S'inspirant de la célèbre Jane Austen, Julia Golding nous entraîne dans l'Angleterre du XVIIIe siècle avec ses convenances, ses magouilles, ses hiérarchies.



Ce premier tome est bien rythmé, dynamique, sans superflu. J'ai adoré le personnage de Jane, son ton piquant et spontané, son ingéniosité dans l'écriture de ses lettres. J'ai apprécié aussi le bon dosage entre l'enquête, les informations historiques disséminées ici et là et la prestance des personnages secondaires - particulièrement Luke et Deepti et leurs savoir-faire respectifs.



C'est un très bon roman jeunesse qui inaugure une série prometteuse. Seule le dénouement de l'enquête est un peu facile de mon point de vue d'adulte mais reste tout à fait honorable pour de la littérature jeunesse. Je lirai sûrement la suite fraîchement sortie.

l'auteur a choisi de prendre un personnage historique, Jane Austen, et de la faire devenir l'héroïne de ses romans "policiers".

L'action se situe en Angleterre, en 1789, alors que ja ne est âgée de 13 ans et n'a pas fait son entrée dans le "monde".

Sa soeur Cassandra s'étant cassé le bras, Jane est envoyée à sa place comme demoiselle de compagnie chez lord et lady Cromwell, à l'abbaye de Southmoor.

Très vite des événements étranges ont lieu: dissimulation, vol, incendie, arrestation d'un coupable...

Jane se met en tête de résoudre l'affaire à l'aide d'un garçon d'écurie et d'une domestique hindoue.

Tout cela n'est peut-être pas très crédible quand on connaît les codes de la bonne société, mais on se laisse emporter par le récit.

La couverture ainsi que le pitch du roman donnait envie. Hélas, je n'ai pas été convaincue par ce premier tome. Je me suis d'ailleurs arrêtée aux deux tiers. Non pas que l'écriture soit désagréable, c'est simplement que l'intrigue ne m'a pas captivée. Alors qu'il s'agit pourtant d'une enquête, je n'ai pas ressenti de suspense, je n'ai pas vraiment été intriguée par le dénouement. Qui plus est, j'ai trouvé les personnages assez stéréotypés. Même l'héroïne ne m'a pas convaincue, même si j'ai apprécié les lettres inventives qu'elle écrit à sa sœur. Mais de manière générale, je ne suis pas rentrée dans ce roman.

Connaissez-vous bien Jane Austen, la célèbre autrice des romans « Orgueil et préjugés » ou « Raison et sentiments » ? Cette série de roman jeunesse nous apprend que Jane Austen, bien avant d’être l’autrice que nous connaissons, était une jeune enquêtrice en herbe. Voici sa première enquête ! Une histoire de fantôme, de mensonge, d’élite, de normes sociales et de courage. Jane Austen saura-t-elle résoudre l’énigme du fantôme de l’abbaye ?



L’idée de base m’avait intéressée et j’avais eu très envie de lire ce roman jeunesse à la fois historique et policier avec une figure de la littérature anglaise. Il s’agit d’une belle découverte et j’ai déjà hâte de continuer à suivre Jane Austen dans ses enquêtes avec les tomes suivants (au nombre de trois aujourd’hui.) L’enquête réussit à être prenante tout en nous offrant une belle représentation de la société de l’époque avec ses castes et ses us et coutumes.



Jane Austen et le fantôme de l’abbaye

Jane doit remplacer sa sœur Cassandra auprès de Lady Cromwell, ce qui n’enchante pas du tout notre jeune adolescente de treize ans (surtout qu’elle n’est pas sa sœur avec un joli prénom et un beau visage, ce que ne manqueront pas de lui faire remarquer ses hôtes.) Heureusement qu’il y a cette légende du fantôme de l’abbaye. On raconte que quiconque le croise meurt.

Des choses étranges vont se dérouler au manoir. Jane Austen va mener l’enquête car de drôles de lumière apparaissent la nuit dans l’ancienne abbaye en ruine. Est-ce le fantôme ?



Un personnage rebelle !

Il ne faut pas suivre les convenances pour vivre une telle aventure ! Surtout quand vous êtes une jeune fille et que vous ne faites pas partie de ce monde de l’aristocratie. Mais grâce à cette posture vous devenez aussi invisible et vous pouvez récolter toutes sortes de confidences et de secrets.

Jane Austen, comme tous les Austen, a un fort caractère. Ce qui va lui causer quelques ennuis et lui attirer les foudres de certains personnages.



Bien plus qu’une histoire de fantôme

A travers cette enquête nous découvrons les codes sociaux en Angleterre à cette période. Je dis “nous découvrons” mais il n’y a pas vraiment de découverte, ce sont des situations déjà croisées : nous croisons les aristocrates qui se pensent au-dessus des règles et qui peuvent se permettre bien des choses ; nous croisons la “classe moyenne” (celle de Jane, sa famille a des terres mais n’est pas riche) qui a une “place” mais qui ne sert que de dame de compagnie avec la même importance qu’un meuble ; et nous avons les domestiques, corvéables à souhait et sans droits.

L’affaire est plus complexe que prévue et les différentes strates sociales présentes sur le domaine vont s’affronter. Jane Austen choisira son camp. Mais je vous laisserai découvrir tout ça. Rien de nouveau mais c’est intéressant de proposer cette histoire au public jeunesse (pour parler de catégories sociales, d’injustice, de droits etc.)



Le conseil de la bibliothécaire : « Les enquêtes de Jane Austen » peut s’adresser aux enfants à partir de 9-10 ans. Il convient aux jeunes amateurs d’énigmes et d’enquêtes. On parle de fantôme mais il n’y a rien d’horrifique dans cette histoire ! Saurez-vous trouver la clé de cette énigme avant notre jeune enquêtrice ?
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Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Albin Michel Jeunesse pour la réception de ce roman dans le cadre de la Masse Critique Babelio.



Ce roman jeunesse relate les aventures d’une toute jeune Jane Austen, qui n'est pas encore l'écrivaine reconnue que l'on connaît.

Dans ce premier tome, Jane à 13 ans et doit se rendre à l’abbaye de Southmoor pour remplacer sa sœur aînée Cassandra et tenir le rôle de dame de compagnie de la maîtresse de maison. Une légende qui circule parmi les domestiques, raconte que cette abbaye serait hantée par le fantôme d’un moine fou. Curieuse et fascinée par le mystère, même si elle ne croit pas aux fantômes, Jane décide d’enquêter.



C’est un roman très plaisant à lire, léger et drôle que nous offre Julia Golding. Son écriture est fluide, directe et facilement accessible pour un jeune public.

Imaginer la jeunesse de Jane Austen et les aventures qui lui auraient inspiré ses plus grands romans est une excellente idée. Le fantôme de l’abbaye s’inspire clairement de « L’abbaye de Northanger » et j’ai adoré chercher les clins d’œil à l’œuvre de Jane Austen et aux personnages qu’elle a créé.

On ressent que l’auteure est fan de Jane Austen et qu’elle connaît son œuvre et sa vie sur le bout des ongles. Elle respecte les codes de la société de l’époque (ce qui est toujours agréable dans une austennerie qui part parfois dans tous les sens) et souhaite, à travers ce roman, rendre hommage à Jane Austen et à son œuvre.



Le personnage de la jeune Jane Austen est attachant à souhait. Son caractère bien trempé, sa curiosité, son franc-parler et son sentiment d’infériorité vis-à-vis de sa sœur aînée (qui est soi-disant plus belle, intelligente et intéressante) font immédiatement penser au personnage d’Elizabeth Bennet. Les autres personnages sont tout aussi bien croqués et on croit reconnaître ici un Mr Darcy, là un mélange de Wickham et John Thorpe ou encore le Général Tilney, sous les traits de Lord Cromwell.

J’ai eu un coup de cœur pour l’amitié de Jane avec Deepti, la petite servante indienne. Les deux jeunes filles formant un duo improbable mais se complétant parfaitement.

J’ai aussi beaucoup aimé les lettres que Jane envoie à sa sœur Cassandra, c’est tout à fait le genre de lettres drôles et inventives qu’aurait pu écrire la vraie Jane Austen. Je n’en dirai pas plus pour garder la surprise aux lecteurs/lectrices.

Concernant les points négatifs que je pourrais relever sur ce roman, c’est qu'étant un roman jeunesse, l’histoire est forcément trop simple et sans grands rebondissements à mon goût, mais je suis sûre que ça aurait beaucoup plu à la lectrice que j’étais à 11-12 ans.

Il ne se passe pas grand-chose pendant une bonne partie du roman et il faut attendre le dernier quart pour que l’action démarre enfin.

J'ai eu le sentiment que la fin était un peu balancée rapidement, comme s’il fallait se dépêcher de finir le roman, avec des explications un peu floues et tirées par les cheveux.



Je pense néanmoins que ce roman est une bonne introduction à l’univers littéraire de Jane Austen pour de jeunes lectrices ne connaissant pas cette écrivaine et que Julia Golding nous donne furieusement envie de découvrir ou redécouvrir « L’abbaye de Northanger » avant de plonger dans les autres romans de Jane Austen.

J'attendais avec impatience la lecture du tome 3 de cette série qui a été un petit coup de cœur tant au niveau du personnage de Jane ou de Cassandra mais également des intrigues bien ficelés pour du jeunesse.

Mais je dois avouer que ce troisième tome m'a déçu par rapport au premier qui a été un véritable coup de cœur !

Je vous présente le livre :

Dans cette histoire, nous allons suivre Jane Austen qui est invitée à Oxford par son frère Henry pour assister à des courses d'aviron. La jeune fille s'y rend en compagnie de sa sœur et de son père et y découvre le chantier d'un canal près de l'université où étudie le jeune homme. Mais lorsqu'un détenu y travaillant s'échappe et que le chien de Jane, Grandison, disparaît avec lui, les sœurs Austen décident d'agir. Qui est donc l'évadé du canal ? Pourquoi rôde- t-il toujours dans les parages de la ville au lieu de s'enfuir le plus loin possible pour ne pas être retrouvé ?

Revenons à ma lecture. Le premier se concentrait sur une affaire de fantôme, un mythe et le deuxième plutôt sur un vol mais le troisième parlait d'escroquerie, de disparition et de canal. Le côté canal, marin ne m'a pas séduite sur le coup mais je me suis laissée tenter. Et j'ai trouvé que l'on traîne un peu trop l'affaire et le mystère de l'évadé et que dans un peu moins des 100 pages de la fin, on découvre vraiment l'action. Je trouve aussi que la place de la femme est vraiment mise en arrière par tout les personnages féminins qui pensent comme les hommes que les femmes sont de pauvres créatures fragiles et qui ne devraient être trop intelligente, à part, évidemment, Jane, l'héroïne et un peu sa sœur. A part ses deux personnages, je trouve que tous les personnages féminins ne se remettent pas en question concernant le féminisme. Je trouve que c'est quand même bien abordé.

Mais, mis à part tous ces petits détails, j'ai trouvé ma lecture assez plaisante.

Je pense que cela peut faire envie pour les fans de la série ou d'enquête jeunesse.

En tous cas, je vous souhaite de bonnes lectures !

L’évadé du canal est le troisième tome des enquêtes de Jane Austen et la suite directe d’Un voleur au bal que j’avais beaucoup aimé et pas de surprise, je suis à nouveau sous le charme !



Quel bonheur de retrouver Jane et Cassandra, leur frère Henry et leur père, sans oublier Grandison dans ce nouvel opus, toujours signé Julia Golding !



J’ai beaucoup aimé ce cosy mystery pour les adolescents, que je conseille à partir de 13 ans, mais en tant qu’adulte je me suis régalée à suivre l’adolescente Jane Austen, si vive, intelligente et pleine de piquant, exactement telle que je me l’imagine !



Notre héroïne de 13 ans allie courage et vivacité d’esprit, impertinence et malice et surtout, notre écrivaine en herbe se révèle une enquêtrice hors pair qui trouvera l’identité du réel voleur, car elle persuadée que l’évadé du canal, a été condamné à tort.



Elle sera bien aidée par Cassandra, sa soeur, et par son père qui plaidera la cause du condamné auprès du directeur de la prison. Bien que l’enquête soit importante, elle arrive plutôt tardivement dans le récit, ce qui ne m’a pas gêné car c’est l’occasion pour l’autrice de nous familiariser avec les membres de la famille Austen, de s’étendre sur les personnalités, les liens qui unissent Jane à ses frères et soeur.



Les chapitres sont courts et bien rythmés, il y a des rebondissements et des fausses pistes comme dans tout bon roman policier qui se respecte et l’intrigue, bien ficelée, demandera aux enfants et adolescents de faire fonctionner leurs petites cellules grises.



La plume de l’autrice est vive et Julia Golding montre qu’elle connaît bien Jane Austen mais aussi l’époque de son récit. En effet, j’ai apprécié qu’elle nous fasse découvrir Oxford, ses différents collèges et l’histoire de ses canaux.



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Il y avait un moment que je souhait lire ce roman jeunesse dont je lis régulièrement des chroniques littéraires, n’étant pas disponible en version numérique, il a fallu que je patiente le temps que ma réservation soit disponible à la médiathèque… Et l’attente fut longue, très longue 😅 C’est la première fois qu’un roman de Julia Golding est traduit en dans la langue de Molière, sauf erreur de ma part 🙃 Ce roman jeunesse est facilement accessible à de jeunes lecteurs et lectrices, avec une héroïne fort sympathique et un mystère fort intriguant.



Je ne présente pas Jane Austen, célèbre autrice anglaise, dont l’influence dans la culture n’est plus à démontrer. Pour ce premier roman, Julia Golding s’est inspirée de « Northanger Abbey » pour son intrigue et choisi une Jane Austen âgée de 13 ans ainsi les jeunes lecteurs et lectrices pourront plus facilement s’identifier. Suite à un malheureux accident de phaéton, Jane doit se rendre à l’abbaye de Southmoor à la place de sa sœur aînée, qui est indisponible, pour tenir le rôle de dame de compagnie. J’avoue que j’ai eu un peu de mal à considérer une enfant de 13 ans comme dame de compagnie mais autre temps autre mœurs 😅



La mise en place de l’intrigue est un peu longue, ce qui m’a donné l’impression d’un certain déséquilibre lors de ma lecture… L’histoire du fantôme de l’abbaye avait titillé la curiosité de Jane qui s’était promis de découvrir la vérité à son sujet, mais ce fantôme n’est pas la seule énigme que Jane va devoir résoudre. Il se passe beaucoup de chose et elle est également témoin de conversation qu’elle n’aurait pas dû entendre, elle interroge et elle fouine sans réellement fouiner. Mais, il faut clairement attendre le dernier quart du roman pour que tout s’accélère. Malgré ce problème de rythme, ce cosy mystery à la sauce Jane Austen est très agréable à lire.



Le personnage de Jane Austen est bien construit, elle est attachante et agaçante à la fois, bref, une ado 😆 Elle est curieuse avec un sincère franc-parler. J’ai aussi apprécié la difficulté de Jane Austen à trouver sa place dans sa famille, elle peine à obtenir l’approbation de sa mère et est continuellement comparé à sa sœur ainée Cassandra qui est considérée comme plus belle et plus intelligente. J’ai beaucoup aimé les personnages secondaires qui vont aider Jane dans son enquête notamment Luke et Deepti. Tout comme j’ai beaucoup aimé l’histoire de Deepti et de son père, ils sont déracinés et souhaitent que leur famille soit enfin rassemblée. Les lettres que Jane envoie à sa sœur Cassandra sont une belle trouvaille, elles sont drôles et inventives.



L’autrice rend un bel hommage à Jane Austen, elle est connaît l’œuvre de l’autrice et elle maitrise parfaitement les codes des austenneries. Elle respecte tous les codes de la société de l’époque et c’est agréable à lire et je pense que cela peut être une belle découverte pour les lecteurs et les lectrices qui ne connaissent pas cette époque. Un chouette roman jeunesse que j’aurais aimé lire quand j’étais une jeune adolescente. Je lirai sans nul doute la suite quand elle sera disponible à la médiathèque 😃
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Une sympathique excursion dans la campagne anglaise, avec une grande demeure aristocratique typique, livrée comme il se doit avec les ruines d'une abbaye dans le parc... et son cortège de fantômes de rigueur. Fantômes auxquels la jeune Jane est fermement décidée à ne pas croire, avec son esprit rationnel et piquant.

L'enquête met un peu de temps à arriver, le temps de se familiariser avec les lieux, ce qui m'a paru un peu frustrant. Mais le mystère s'installe ensuite, et l'intrigue est bien ficelée, sans scène sanglante, ce qui est parfait pour les jeunes lecteurs : il y a de quoi piquer leur curiosité sans les effrayer, et pour leur tenir compagnie une série de personnages aux caractères ni trop simples, ni trop tortueux. Un bon équilibre !



Je m'interroge quand même sur le fait d'avoir fait de Jane Austen le personnage principal du roman - le public à qui est destiné ce roman comprendra-t-il vraiment la référence ?

Le résumé fait allusion à Northanger Abbey, dont mes souvenirs sont un peu trop lointains : j'ai du coup trouvé que l'héroïne aurait pu être n'importe quelle jeune fille anglaise, plutôt que la romancière elle-même. Même si cela permet de donner un cadre historique cohérent, instructif sans être pesant.



Mais comme c'est le titre de la série qui m'a attirée au premier abord, je ne vais pas en faire reproche à l'autrice ! Au contraire, j'ai bien envie de lire le 2e tome.