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Citations de Julie Victoria Jones (49)


Tessa crut l'avoir perdu, mais un instant plus tard il se penchait en avant. "La nuit dernière, j'ai pu voir des enluminures dans le bureau de Mersall. La chose la plus exquise et la plus complexe que j'ai jamais vue de ma vie. L'homme qui les a peintes est mort hier matin."
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Ravis révisa son jugement sur Camron. Leurs pères à tous deux avaient trouvé la mort de façon brutale et inattendue, les laissant face à de rudes combats : peut-être n'étaient-ils pas si différents après tout.
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Il écouta passer la force qui détruirait le monde, il suivit sa marche lente et implacable vers le néant. Il écouta. Et il apprit.

Quand il reprit connaissance une éternité plus tard, irrémédiablement marqué et transformé, ses premiers mots furent : « Nolo, rassemble les chiens. Un long voyage nous attend. »
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Celui qui serait bientôt roi courait nu à travers bois.Les oiseaux de nuit, les créatures nocturnes et les insectes l'accompagnaient dans ce labyrinthe obscur.Les odeurs étaient fortes, l'air mince.La lune, une lame acérée.
Les racines des arbres jaillissaient du sol comme des poings. Les branches claquaient sur son passage, pareilles à des fouets. Tout- les étoiles lointaines, les nuages aux couleurs de la nuit, la terre alourdie par la pluie et les animaux tapis dans l'ombre,- lui appartenaient ce soir.
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Edérius voyait, flairait et goûtait la fumée désormais. Il observait la confusion qu'elle engendrait, et tout en notant ses effets sur l'avant garde du Rhaize, il y fit avancer les harras comme des pièces sur un échiquier. Du noir à travers la noirceur: ils savaient ce que tous savaient, voyaient ce que tous voyaient, obéissaient aux ordres comme un seul homme. Leurs terribles braiments inhumains résonnaient aux oreilles d'Edérius. En toute autre circonstance, ce son lui aurait glacé le sang; là, pourtant, il sentit ses lèvres s'ouvrir et se fermer malgré lui, imitant leur appel. Il était des leurs. Il était chacun d'entre eux. Leur chef, leur créateur, le lien qui les unissait à la Ronce.
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Encore te encore Izgard écrasa le crâne de Gerta contre le bois. La tasse en étain et la brosse accrochées à la ceinture de la servante résonnaient à chaque coup, comme une clarine. Le poteau lui même commença à trembler. Izgard continua à y cogner la pauvre femme jusqu'à ce qu'il obtienne ce qu'il voulait.
Enfin le sang gicla, ruisselant derrière la grosse tête de la Garizonne, le long de sa mâchoire et sur les mains de son roi. Gerta devint flasque, les bras ballants, les paupières frémissantes comme dans un sommeil profond. Un mince filet de mucus s'écoulait de son nez. Izgard sentit le sang tiède lui poisser les doigts. Il n'y en avait guère, du reste, à peine de quoi remplir quatre dés à coudre, mais cela suffit à calmer ses visions.
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Que suis-je donc?se demanda Ash.Heritas Bancal et Ark
Ouvre-veines lui avaient dit qu'elle était une Clef , mais elle ignorait ce que cela signifiait.
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Il n'était pas nécessaire d'être fort ,habile au maniement des armes ou meneur d'homme pour être puissant. Il suffisait d'acquérir des connaissances et de les négocier.Ce fut une révélation.Les clans ne prisaient que la force. C'était par elle que régnaient les chefs de clan.L'astuce n'était guère appréciée , ni récompensée.
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« C’est fait, maître. »
Lusc eut à peine le temps d’apercevoir le scintillement du long couteau, et encore moins celui d’en comprendre la signification.
Baralis l’incisa d’un coup énergique mais élégant, l’ouvrant de la gorge au bas-ventre. Il tomba à la renverse avec un bruit sourd. Baralis frissonna et toucha son visage à l’endroit où il sentait quelque chose d’humide et de poisseux : le sang de Lusc. Une impulsion lui fit lécher son doigt, pour goûter. Cuivré, salé et encore tiède – comme une vieille connaissance.
Se détournant du corps sans vie, Baralis s’aperçut que ses robes étaient souillées de sang. Les éclaboussures, au lieu de s’étendre au hasard, avaient dessiné un arc écarlate sur le tissu gris. Un croissant de lune. Il sourit. C’était un heureux présage, le symbole des nouveaux départs, des naissances, des opportunités – tout ce qu’il lui fallait cette nuit-là.
Dans l’immédiat, pourtant, il restait quelques détails à régler. D’abord se changer ; il n’allait pas se présenter à sa promise dans des habits ensanglantés. Venait ensuite la question du cadavre. Lusc avait été un serviteur fidèle, hélas affligé d’un léger défaut – une langue par trop encline aux indiscrétions. Baralis ne pouvait laisser un homme porté sur la bouteille et les confidences d'ivrogne compromettre ses plans.
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