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Critiques de Karine Giebel (7189)
Terminus Elicius

Intrigue pas mal mais j'attendais mieux ! A essayer avec un prochain roman pour se faire une idée 😊
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Juste une ombre

Thriller NOIR...Pour une fois je pense que je vais me souvenir du dénouement, ce qui est rare dans les polars/thrillers. Ici pas d'histoire alambiquée mais une intrigue bien ficelée du début à la fin. 3,5/5 bonne lecture détente.

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13 à table ! 2016

Je me suis plongée dans ce livre sans remarquer que le thème de cette année était les frères et soeurs!!! Quelle nouille! Je ne comprenais pas le rapport avec les premières histoire et la bouffe! Donc j'ai tout relu et là j'ai plus apprécié le thème. Un beau geste pour cette fin d'année morose.
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13 à table ! 2016

Cette année encore, 12 auteurs sont réunis dans un et même seul bouquin avec une nouvelle par auteur avec pour thème : frère et sœur.



En plus de découvrir différents auteurs grâce à cet ouvrage, vous ferez une bonne action en vous le procurant car pour 1 livre acheté, 5 repas seront distribués aux restos du cœur. Le livre vaut seulement 5 euros donc foncez sans hésiter .Chaque auteur a son univers bien à lui, particulier pour certains, drôle pour d'autres... Chacun y trouvera son compte dans ce nouveau recueil .



Donc, en ce qui me concerne, je n'ai pas adoré les 12 loin de là .

En revanche, j'en ai retenu une qui j'ai complètement adoré tant par son thème abordé et l'intensité et l'émotion ressenti lors de cette lecture. La nouvelle coup de cœur est donc celle de Karine GIEBEL . Elle ne vous laissera pas insensible ...



Je vais vous 'ranger' par ordre les nouvelles que j'ai aimé avec une sorte de notation par *.



*** - Michel BUSSI - La Seconde Morte

- François D'EPENOUX - La Main sur le coeur

- Agnes LEDIG - Karen et moi



**

- Françoise BOURDIN - Cent balles

- Maxime CHATTAM - Ceci est mon corps, ceci est mon péchè

- Alexandra LAPIERRE - Fils unique

- Romain PUERTOLAS - Le Premier Rom Sur La Lune

- Bernard WERBER - Jumeaux, trop jumeaux



*

- Douglas KENNEDY - Tu peux tout me dire

- Nadine MONFILS - La Robe Bleue





- Stéphane DE GROODT - Frères Coen





Petite précision sur celle de Stéphane DE GROODT, j'ai pas adhéré du tout !! Les jeux de mots sont plutôt drôles mais je suis passé à côté. Je serais d'ailleurs incapable de vous résumé son histoire...



Finalement, en voyant la conclusion, j'ai beaucoup apprécié ce cru 2016 de '13 à table' car il n'y a au final que 3 déceptions. Le reste m'a permis de passer un bon moment de lecture et de découvrir quelques auteurs dont j'aimerais bien jeter un œil un peu plus poussé sur leur romans.
Lien : http://leslecturesdestan.blo..
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Satan était un ange

Excellent roman!



Pour les gens qui me connaissent, ce n'est pas un secret, je ne lis pas ou très très peu de polar ou thriller. C'en est un et un excellent.

En parlant sans faire de spoiler va être compliqué.



Le résumé est très clair mais ne dévoile rien. On a beau savoir qu'étant donné qu'il s'agit d'un thriller, ce ne sera pas la joie et pourtant on se surprend à espérer..en sachant que c'est inutile.



L'auteure, dotée d'un très bon style d'écriture, distille les informations sur les deux personnages au fur et à mesure. On se fait a voir (à moins que ce ne soit le fait que je ne soit pas habitué au thriller) et on en redemande. Le roman est psychologiquement dur mais l'écriture élégante contrebalance et nous permet d'encaisser sans s'attarder.



Les personnages sont attachants et détestables à la fois. Tout les opposes et pourtant ils vont faire la route ensemble mais je ne dirais rien de plus si ce n'est, LISEZ-LE!!!



Je tiens à remercier la librairie Librairie "Par Mots et Merveilles" Maubeuge​ de m'avoir convaincu de le lire. Ce livre me tentait mais j'avais peur de ne pas aimer, étant donné mon aversion pour ce genre littéraire. Au final, je serais passée à côté d'une perle rare qui va peut-être me réconcilier avec le genre.
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Meurtres pour rédemption

Livre coup de coeur. Livre coup de poing. Livre poignant.



Ca résume bien la chose.



Meurtres pour rédemption est un témoignage bouleversant de ce qu'il se fait de pire dans le milieu carcéral français. Témoignage bouleversant parce qu'il m'a foutu les tripes à l'envers tout au long de ces 988 pages. Et je ne suis pas du genre petite nature qui a la larmichette à l'œil quand des vilains-tout-pas-beaux font des trucs méchants dans les livres. Au contraire. Je suis plus du style à apprécier la chose avec un sourire sadique, tout en prenant des notes pour les futures tortures que je pourrais infliger à diverses personnes de ma connaissance.

Sauf que là. Je dois bien avouer que c'était difficile de faire passer mes fuites lacrymales pour une allergie à la connerie humaine.

Marianne. Comment expliquer Marianne. Je suis tombée amoureuse d'elle. De sa force. De ses faiblesses. De sa folie. De ses vices. Je suis tombée amoureuse de cette psychopathe qui ne s'assume pas, parce que justement, elle ne s'assume pas. Marianne est typiquement le genre de personnage qui dérange parce qu'on ne peut décemment se résoudre à l'aimer. Elle a fait des trucs moches. Et par trucs moches, j'entends tuer-des-gens-à-coups-de-kicks-dans-la-gueule. Mais elle ne l'a pas fait exprès. Et honnêtement, ça pardonne tout.

Ouais. Je suis une fille qui pardonne vite comme ça.

Je peux aussi vous filer mon 06 si vous avez besoin d'aide pour faire disparaître un corps.

Marianne qui m'a touché plus que je ne souhaiterais l'avouer. Avant, pendant et après ma lecture. Marianne qui ne me lâchait pas. Jamais. J'ai finis par vivre au travers d'elle, au travers de son histoire. Au travers de ses douleurs et de ses espoirs. Ca a été un peu un choc. Cela faisait une éternité qu'un personnage ne m'avait pas chamboulée de la sorte. Et quand j'ai commencé le bouquin, je ne m'attendais pas à ça. Pas comme ça du moins.

Parce que je suis tombée amoureuse de ce petit bout de femme. Femme qui mériterait une médaille malgré son CV de serial killeuse en herbe.



Pour parler de Meurtres pour rédemption, il faudrait que je vous la joue intello sur le retour. Le style un peu hippie qui milite contre le port des armes aux US alors qu'il habite à Albuquerque. Sauf que vous me connaissez maintenant, et en plus, je suis plus du style à me balader avec une kalachnikov dans mon string léopard.



Ce bouquin est une critique virulente et justifiée de l'univers carcéral français. De ses déboires. De ses limites. Mais surtout, une satire de la société d'aujourd'hui. Parce qu'au-delà de Marianne, c'est la vision qu'on en a qui nous revient en pleine face. Cette vision grotesque de la meurtrière jugée qu'on est bien content de savoir derrière les barreaux. Et c'est là que j'offre une standing ovation à Karine Giébel pour son tour de force.

Marianne est considérée comme la vermine à exterminer dès les premières pages du livre. On le ressent comme tel. On aime que ce soit le cas. Et quand elle se fait choper. On en mouillerait presque notre pantalon d'extase. Sauf que, les connards qui représentent l'administration judiciaire française finissent par nous déloger de notre petit nuage de condescendance et de bienséance gerbantes et on se fracasse le dentier sur le bitume. Proprement.

Sans pincettes. Sans lubrifiant.

Et c'est pas plus mal.

Karine Giébel nous parle du quotidien des détenus. De leurs souffrances. Du rejet qu'ils subissent. Constant. Violent. De cette déshumanisation régulière. Privés de nom. D'identité. De liberté. Mais aussi de pudeur. De solitude. De silence. Privés du droit d'être. Entre eux, face aux matons, face à la société et, la majeure partie du temps, privés d'être face à eux-mêmes. Elle parle de cette prostitution obligatoire en prison quand on a pas de mandats. Quand on a pas de famille qui assume derrière. Etre obligée de vendre son corps pour un paquet de clope, un fix, une brosse à dents ou parfois juste pour manger à sa faim. Elle parle de ce moment terrible où le prisonnier réalise que son avenir c'est ça : une heure de promenade par jour et des serrures qu'on ouvre ou qu'on ferme constamment. Mais parce qu'elle parle de ça, Karine Giébel réussit l'exploit de parler le mieux d'un sujet plus vaste, d'un sujet qui nous touche forcément : l'humanité.



Et j'ai adoré ce livre pour cette raison en particulier. Quand je fermais Meurtres pour rédemption, je ne pensais pas à Marianne comme la prisonnière qu'elle est. Mais comme une jeune femme qui vit des trucs terribles et qui tient le coup. Pas parce qu'elle n'a pas le choix. Mais parce que, malgré tout, elle s'accroche à sa dignité. Ou le peu qu'il en reste. Et même si ça paraît ridicule dis comme ça. Même si ça paraît futile. Au milieu de l'enfer dans lequel on l'a collée, Marianne et son lambeau de dignité font figure de héros légendaires. Je me suis même dis au cours de la lecture, qu'Hercule était une vraie gonzesse avec ses 12 travaux.

Bref.

Meurtres pour rédemption c'est gore, sanglant parfois, c'est de la torture psychologique et émotionnelle aussi. C'est dur, c'est violent, ça donne envie de tuer pas mal de gens à chaque coin de rue et c'est pour ça que ça vaut le coup.

Parce que je suis tombée amoureuse de Marianne alors que tout me poussait à la détester. Parce que ces 988 pages ne laissent aucun répit au lecteur tout comme elles ne laissent aucun répit aux personnages. Parce que les relations dans ce bouquin nous donnent matière à réfléchir sur nos propres relations dans la vie. Sur les gens. Leurs caractères. Sur la vision qu'on a d'eux et celle qu'ils ont d'eux-mêmes. Parce que tout au long du livre, je n'ai pas cessé de me dire que Karine Giébel nous rappelait là un truc essentiel.

Entre ce que les gens sont et ce qu'ils disent être, il y a comme une légère différence. Comme un gouffre. Un peu comme toi et moi et le prisonnier dans sa cellule qui purge perpét'.

Parce que malgré tous mes efforts, je n'ai pas réussi à détester les "bonnes" personnes. Parce que Meutres pour rédemption fout tous les clichés de la logique en l'air et qu'au final, les prisonniers deviennent beaucoup plus humains que les matons ne le seront jamais. Parce que les matons sont les archétypes même de ce qui devrait pourrir en prison. Justement. Et que malgré la puanteur du stéréotype du vilain-maton-méchant qui vous hérisse le poil d'ici (je le sens), il y a quelques exceptions qui nous mettent du baume au cœur. Qui nous empêche de vouloir tuer tous les gardiens de prison.

Parce que dans Meurtres pour rédemption, il n'y a pas de simples prisonniers et de simples matons. Il y a juste des gens foncièrement bons ou mauvais, peu importe le côté de la cellule qu'ils occupent.





Alors merci Karine Giébel. Merci pour cette claque dans la gueule qui durera bien au-delà de ces 988 pages.
Lien : http://xenaddict.blogspot.fr..
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13 à table ! 2016

Coup de cœur pour la nouvelle de Maxime Chattam... les autres m'ont globalement plu aussi, et j'ai aimé de passer d'un style à l'autre, avec des auteurs très variés. Ce n'est pas un livre qui m'aura marqué, mais il m'a permis de passer un bon moment de lecture !
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Juste une ombre

Un suspense bien réparti mais trop d'incohérences...
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13 à table ! 2016

Comme l'année dernière j'ai voulu participer à l'opération au bénéfice des Resto du Cœur.

Cette année, le thème est la fratrie. Les nouvelles sont émouvantes, drôles, révoltantes, terrifiantes... Chaque auteur met son talent au service d'un belle action...
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Jusqu'à ce que la mort nous unisse

Une amie m'a offert ce livre dont l'intrigue se passe dans la vallée d'où ma famille est originaire. Je connais bien les lieux, les ballades, le lac et une intrigue policière là bas il fallait y penser et en plus elle est réussie alors que dire à part régalez vous!!!
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Juste une ombre

Un bon suspens tout au long du livre. Quelques légers frissons. Une bonne analyse psychologique des personnages tantôt très émouvant, tantôt très agaçants. Déçue par la "presque fin" et émue par les dernières pages.
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Jusqu'à ce que la mort nous unisse

Une efficacité dans l'écris toujours au rendez-vous.Karine Giebel nous offre ici un roman d'une grande qualité, il nous emmène et nous fait découvrir la montagne, un voyage assuré au fond de son canapé ! Toujours encré dans notre lecture, Karine Giebel nous tient jusqu'à la dernière ligne.
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13 à table ! 2016

Un petit livre agréable à lire, comme ce sont des nouvelles il y en a bien sûr pour tous les goûts. Un thème commun, les fratries, traitées avec plus ou moins de succès et d'imagination. Bonne lecture !
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13 à table ! 2016

pour la deuxieme annee consecutive j'ai acheter ce livre et c'est une belle decouverte .j'ai pu lire la nouvelle de karine giebel qui ma beaucoup touchee mais aussi decouvrir michel bussi que je ne connaissait que de nom.

je n'ai pas aime la nouvelle de nadine monfils mais je ne suis pas surprise car je n'aime pas son style d'ecriture ni celle de stephane de goodt mais cela reste qd meme une belle decouverte.une bonne acquisition pour une belle cause que son les restos du coeur ..alors n'hesitez pas
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Juste une ombre

Me voilà quelques jours après cette lecture, après m'en être remise, pour faire part de ce que j'ai ressenti en lisant ce livre. Je l'ai vécu cette histoire et j'ai adoré ça, ce roman fait clairement parti de mes livres préférés!



L'ambiance est très angoissante dès le début. L'auteur ne s'embête pas avec une sorte de prologue racontant l'histoire des personnages, on rentre direct dans le vif du sujet, dès le début de ce qui va être la descente aux Enfers pour l'un des personnages principaux, Cloé, et moi j'adore quand un roman commence fort. Et tout le long de cette histoire, on vit la descente aux Enfers avec Cloé, on vit aussi la descente aux Enfers d'Alexandre, l'autre personnage principale, qui arrive quelques chapitres après, avant que celui-ci n'essaye de sortir Cloé de tout ça. Il est d'ailleurs le seul à réellement essayer de l'aider.



Le style d'écriture est un peu particulier, sans doute un peu typique aux polars (je n'en ai pas lu énormément dans ma vie), les phrases sont courtes, rapides, elles vont limite droit au but. Et surtout, j'ai eu la sensation que le style changeait selon l'ambiance, ce qui m'emportait complètement dedans : dès que l'Ombre refaisait son apparition ou que Cloé angoissait, les phrases étaient encore plus "tranchantes", l'auteur se contentait parfois de un mot par phrase. J'ai appris plus jeune qu'en littérature la longueur d'une phrase traduisait le souffle de celui qui l'écrivait, quelque chose comme ça. En lisant des phrases courtes, notre souffle devient court, et on se retrouve presque paniqué aussi.



Ce que j'ai aussi énormément aimé dans ce livre, c'est les imperfections des personnages. Ils sont parfois détestables, surtout Cloé, et il m'est arrivé plusieurs fois de parler à mon bouquin, outrée "J'en reviens pas quelle garce!", et très franchement j'ai du mal à expliquer ce que j'ai ressenti pour elle, parfois je mourrais d'envie qu'elle se fasse remettre à sa place (ce qu'Alexandre faisait super bien), je me demandais même si elle ne méritait pas ce qui lui arrivait, et d'autres fois j'avais mal au cœur pour elle. Mais c'est justement parce que c'est une garce que l'Ombre l'a choisi.

J'ai trouvé que les personnages avaient une véritable personnalité, très complexe, ils avaient leurs défauts mais aussi leurs qualités et au final ça les rend super attachant !



Sans hésiter j'ai l'intention de lire TOUS les livres de Karine Giebel !
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Terminus Elicius

Ce roman est court, seulement 177 pages. Pour un polar, je m’attendais donc à une enquête un peu bâclée. Et en fait non, pas du tout, ce livre fait le bon nombre de pages, il n’est ni trop long, ni pas assez.



Dans les premiers chapitres, j’ai beaucoup apprécié que l’auteure prenne le temps de nous présenter son personnage principal, Jeanne, une jeune femme complexe qui est vraiment le personnage clé du roman bien plus que le tueur lui même. Jeanne va donc se retrouver destinataire des lettres que lui dépose dans le train le mystérieux Elicius. Et sa réaction va être compliquée, tout au long du roman elle sera tiraillée entre la pitié qu’elle développe pour Elicius et le besoin de dénoncer des crimes qu’elle ne tolère pas.



Ce qui m’a plu dans ce roman c’est que finalement, on est vite plus captivés par Jeanne que par le mystérieux tueur, c’est Jeanne et son passé qu’on a envie de comprendre. Ça change des polars habituels. Bon par contre il y a quand même la facilité de base que de situer Jeanne comme travaillant dans un commissariat (mais elle n’est pas enquêtrice). C’est le petit « cliché » critiquable.



J’ai apprécié ce roman, avec la petite minute fleur bleue romantique dedans (sans donner de détail) et le chapitre final m’a plu dans le sens où on n’est pas sur un happy-end complet qui aurait été peu crédible au vu des révélations faites concernant Jeanne.
Lien : https://liseusehyperfertile...
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Juste une ombre

Cloé (j’ai mis assez longtemps à dépasser l’absence du « h » dans ce prénom) sort d’un diner entre amis. Dans la ruelle où est garée sa voiture une ombre la suit, et tente de l’agresser. A partir de là commence la descente aux enfers de Cloé : l’ombre continue à la suivre, elle s’enfonce dans une paranoia qui la pousse à s’isoler de son entourage qui la croit folle.



Je me suis laissée bernée par la plupart des fausses pistes lancées par ce thriller. La folie qui gagne Cloé au fur et à mesure du livre est très bien distillée, tout va crescendo et laisse planer un doute sur l’origine de l’Ombre.



Même si j’ai regardé anxieusement derrière les portes pendant quelques jours, j’ai été emportée par ce thriller !

Aucun doute que je lirais d’autres livres de Karine Giebel que je découvrais pour la première fois avec ce livre.
Lien : http://pagecinquantetrois.co..
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Les Morsures de l'ombre

Ah Karine, plus je te découvre et plus tu m'effraies... !

Après Terminus Elicius et Chiens de sang, j'ai poursuivi dans le veine sombre avec Les morsures de l'ombre, son troisième roman auréolé des prix SNCF du Polar Français, Intramuros et du festival International du Roman Noir. Celui-là aussi, avalé en quelques heures.



Le commandant Benoît Lorand se réveille dans une cave, enfermé dans une cage avec douche et wc, dans une maison isolée et gelée. Sa tortionnaire, aussi belle que dérangée, est bien décidée à lui faire payer.

Un pitch court, efficace qui nous plonge directement dans l'ambiance glauque et noire des Morsures de l'ombre. Pas d'états d'âme, on est déjà au cœur de l'action souffrant de la faim, du froid, de l'absence de soleil et des coups avec Benoît. On assiste à un bras de fer déroutant entre Lydia et lui, s'accrochant à l'espoir d'un éclair de lucidité de la part du bourreau...

Dans le même temps, on suit Djamila, une collègue du commandant Lorand, flic à Besançon, qui s'occupe de l'enquête. Je n'ai pas trop aimé son personnage, même s'il est important. J'ai par contre beaucoup plus apprécié Gaëlle, la femme de Lorand, qui subit les conséquences de la vie dissolue de son mari.

Quant à Lydia et Benoît, les héros, le lecteur n'arrive jamais à prendre parti pour l'un ou l'autre. Certains agissements de Lorand font pencher la balance vers Lydia, tantôt les tortures qu'il subit font qu'on est en totale empathie avec lui. Il vit un véritable calvaire et nous aussi. C'est d'ailleurs, peut-être le seul défaut véritable du livre, la captivité de Lorand dure tout le roman. J'aurais bien aimé le rencontrer un peu avant, dans sa peau de flic, de mari et de père de famille.

Là encore, la conclusion brutale et cruelle ne m'a pas laissé indemne, la frontière entre plaisir et souffrance du lecteur est ici aussi très mince.
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Jusqu'à ce que la mort nous unisse

Livre agréable mais.. un peu décevant.



L'action se déroule entre Allos et Colmars les Alpes, une région que je connais particulièrement bien. L'accumulation des noms de lieux, de courses en montagne m'a, malgré tout, semblée pesante et pourtant ça me parlait et me rappelait de bien belles balades.. alors... pour les lecteurs qui ne connaissent pas le coin ce doit être vraiment inutile.



L'action?Des morts tragiques qui s'ajoutent les unes aux autres, des meurtres déguisés en accident (merci la montagne!).. manque de ressort et d'inventivité.



Les personnages? parfois caricaturaux, parfois improbables.
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Purgatoire des innocents

Un livre conseillé par une libraire, que j'ai accepté par désir de ne pas la contrarier. Mon premier Karine Giébel. Et bien, merci beaucoup, Madame la libraire. C'était grandiose. Un espèce de condensé de violence, de psychologies de vie, d'innocence. Un truc inattendu. Je n'ai jamais autant pleuré pour un livre, et pourtant, j'en connais pleins, des livres comme ça. Mme Giébel a le pouvoir de nous faire entrer dans la peau de ses personnages, nous faisant ainsi ressentir ce qu'elle leur fait subir sans aucune pitié. J'avais déjà commencé à m'intéresser à ces gens qui, par malchance, ont séjourné en enfer. Ceux qui se font séquestrer par un psychopathe. J'ai même rencontré une fille à qui j'ai demandé de me dire comment elle allait, depuis. Je voulais comprendre ce que ça faisait. Elle m'a dit qu'elle en savait rien, vraiment. Elle n'a même pas été capable de me dire qu'elle n'allait pas bien du tout. Et encore, cette fille s'était fait enlever pendant une semaine par un violeur rencontré sur internet. Elle s'est fait rouer de coups, privée de nourriture presque, violée pendant une semaine. Et là, dans Purgatoire des Innocents, c'est encore pire. Patrick ne se contente pas de frapper, il aime utiliser des objets, il aime jouer avec les nerfs de ses victimes, il en jouirait presque dans son pantalon de les entendre hurler. C'est un livre particulièrement choquant. D'ordinaire, on ne va pas au bout des descriptions de scènes de torture, on ne passe pas trois pages à expliquer à quel point ça fait mal. Et bien, là, si.

L'histoire en elle-même est originale. Des braqueurs de banque qui se retrouvent piégés dans la demeure du Diable, on dirait presque un film d'horreur moderne. J'ai bien aimé le personnage de Sandra. Je la comprenais parfaitement, et pourtant, je l'ai détesté. Je pense que la plupart des lecteurs ont fondé beaucoup d'espoir sur elle, car elle seule était en mesure de les sauver, si elle avait bien voulu. Mais tout ce qu'elle dit au début du livre, en parlant de son enfance détruite, ça a résonné en moi parfaitement, comme en écho à mes souvenirs.

Celui que je préférais, c'était William. Le jeune et beau William. C'est un héros au sens propre comme au sens figuré. Il a montré un courage très grand à la fin du livre, et il m'a fait pleurer. J'aurais choisi une fin différente pour lui, mais bon.

Ce livre est parfait. J'éspère qu'il y aura un film. D'ailleurs, si je pouvais faire partie du casting, hein ... ^^
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