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Critiques de Karine Giebel (7069)
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Ce que tu as fait de moi

Livre prenant … Une passion malsaine dans un commissariat de police. Les vies basculent, les sentiments aussi. Personne n est épargné de la violence à la souffrance, de l amour à la haine les personnages ne sont pas simples à aborder dans leurs ressentis et leurs émotions. les modes s échangent de la victime au bourreau, de la fragilité à la manipulation. Une perversion dans la lecture qui nous tient en haleine pendant le livre.
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13 à table ! 2022

Ces recueils de nouvelles vendus à petit prix pour aider les Restos du coeur sont toujours agréables à lire. Quelques tauliers restent présents pour le millésime 2022 (Bourdin, Lapierre, Giebel, d'Epenoux par exemple), mais j'ai aussi eu la surprise de lire Cyril Lignac et François Morel.

Ma nouvelle préférée? Dag Hammarskjöld de Jean-Paul Dubois, pas très gaie, titre improbable, très motorisée et enfumée façon années 60. Elle se termine malencontreusement sur les pentes du Jaizquibel au Pays Basque. Quel rapport avec le titre me direz-vous? Lisez ce livre et vous le saurez.
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Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : Blast

" Quand il s'agit de tuer son prochain, l'imagination de l'homme est sans limite."



Sacrée belle et puissante idée de parcourir les conflits qui ébranlèrent le monde de la fin du XXème siècle au début du XXème en suivant les pas de Grégory, infirmier pour une ONG de la Croix Rouge.



Grégory dont la vie est d'aller au plus près, à l'intérieur des guerres, au Sud Soudan, en Bosnie-Herzégovine, au Rwanda ou en Tchétchénie, au Libéria, en Afghanistan, en République Démocratique du Congo, dans la bande de Gaza et à chaque fois découvrir les pires horreurs dont l'homme est capable, arpenter le monde et espérer le sauver.



Sacré roman que l'on ne lâche plus dès les première pages, roman remplit de larmes et de rage impuissante, mais débordant d'amour, de compassion et d'humanité.



Évitant toute géopolitique explicative, mais pourtant extrêmement documenté, celle qui est proclamée comme la nouvelle reine du thriller hexagonal Karine Giebel nous livre un récit franc et direct qui uppercut le lecteur.



Grégory de rencontres en rencontres, terrifiantes, insupportables ou d'une incroyable bienveillance, s'abime et se répare, impossible pour lui de quitter ce métier qui le renforce et donne un sens à sa vie autant qu'il lui absorbe toute son énergie vitale.



Grégory l'humanitaire , Hercule moderne effectuant ses travaux dans un monde oublié des Dieux.



Une lecture éprouvante, utile et nécessaire.
Lien : http://www.baz-art.org/2024/..
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Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : Blast

Les derniers romans de Karine Giebel montrent, contrairement à l'image qu'elle a pu avoir avec des romans comme par exemple "Purgatoire des innocents", une grande sensibilité et un intérêt incontesté pour la cause humanitaire.

Dans "Et chaque fois mourir un peu", on y voit toute l'horreur des guerres, la violence, l'absurdité des hommes et donc il y a aussi une réflexion politique et un engagement qui me plaît beaucoup.

Comme il ne s'agit pas d'un reportage journalistique et que Karine Gibel est une romancière, nous suivons quelques personnages dont Grégory infirmier et Paul médecin engagés tous deux dans la Croix-Rouge internationale. Deux hommes complètement au service et dévoués aux blessés mais qui, on le sent bien vont finir par se perdre dans toutes ces abominables tragédies humaines.

L'horreur, la peur sont bien présentes dans ce roman mais pas en tant que thriller, ici, Karine Giebel relate malheureusement la vraie vie, elle met en exergue le vrai caractère abjecte de l'homme à travers les conflits armés que ce soit en ex Yougoslavie, en RDC, en Colombie, au Rwanda, en Afghanistan.

La fin qui n'en n'est pas véritablement une puisqu'il va y avoir une suite, présage de bien tristes moments à venir.

Il va falloir patienter jusqu'en automne pour avoir la suite mais au moins l'arrivée de l'automne aura un petit goût de plaisir, ce qui n'est pas toujours le cas !



Si Karine Gibel change un peu de registre elle reste pour moi une valeur sûre.





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Glen Affric

Quelle joie de replonger dans un roman de @karinegiebel , celui-ci est énorme, plus de 740 pages et franchement je ne l'ai pas vu passer. Un très bon thriller dont une fois commencé, on n'arrive plus à le refermer tant qu'il n'est pas terminé. Je l'ai adoré tout en étant stressée au fil des pages.





Vous allez suivre Léonard, un adolescent un peu différent des autres, il vit avec sa maman Mona, elle l'a adopté à ses 5 ans. ( Je vous laisserai découvrir comment ). Il va aussi faire la connaissance de son grand frère Jorge, Léonard pense qu'il est à Glen Affric alors que pas du tout.



Je ne vous en dis pas plus de ce thriller addictif. A lire sans hésitation.
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Glen Affric





Je suis un idiot, un imbécile, un crétin. Je n'ai pas de cervelle.

Léonard se répète ce refrain chaque jour et chaque nuit, une suite de mots cruels qu'il entend dans la cour, dans la rue. Son quotidien.

Léo le triso. Léonard le bâtard.

Léonard n'est pas comme les autres et il a compris que le monde n'aime pas ceux qui sont différents.

Alors il rêve parfois de disparaître.

Être ailleurs. Loin d'ici.

À Glen Affric.

Mais les rêves de certains sont voués à finir en cauchemars.



Oh mon Dieu. Je ne sais pas comment je vais passer à un autre livre maintenant. Léo me manque déjà.

Véritable coup de cœur. Une pépite
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Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : Blast

Grégory, infirmier de la Croix rouge nous partage son expérience lors de ses déplacements sur le terrain. Il va vivre et voir les pires atrocités humaines, faîtes par des hommes en quête d'argent, de pouvoir...



Grégory est dévoué à son métier pourtant très difficile, il en a même besoin. Il le fait avec cœur et bienveillance, ce qui lui sera parfois reproché.



Mais si cette homme attachant de part ses qualités humaines qui contrastent parfaitement avec la dureté du récit, je l'ai aussi trouvé agaçant, voire naïf dans certaines situations.



Sur le récit en lui même, on ne peut qu'admirer le travail de recherches titanesque de l'auteure, car je me suis crue au cœur de l'action ou devant un reportage.



MAIS, l'effet répétitif m'a très vite lassée... on est sur le même schéma du début à la fin. Il n'y a pas de réel rebondissement ou de surprise.

Certes, les lieux changent, Grégory fait de nouvelles rencontres mais dans le fond, sous se répète.

Même le twist final ne m'a pas convaincu...



En bref : Un roman qui relate des faits réels immondes, quelques longueurs dues à la redondance du récit font que je ressors mitigée, voire déçue de cette lecture. L'auteure ne m'avait pas habitué à ça et j'espère que la suite sera grandiose !!!
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Purgatoire des innocents

Il suffit de commencer quelques lignes pour entrer dans l'histoire, un style reconnaissable entre tous. Le genre de lecture qu'il ne faut pas commencer un vendredi soir au risque d'y passer tout votre weekend..





C'est l'histoire d'un braquage qui tourne mal..puis d'une prise d'otages et...puis non en fait, je ne vais même pas le résumer j'aurais trop peur de spoiler , sachez juste que ceux qui aime les volte face  vont être servis ! Ne vous fiez pas aux apparences...on va de surprises en surprises mais surtout, on plonge dans l'horreur absolue.



Il a une critique que je retrouve souvent pour ceux qui découvrent Giebel (hormis le côté trop sombre mais bon c'est un thriller en soit et j'y reviens.), c'est la redondance parfois dans l'écriture de ses livres, là j'avoue quelque fois je le reconnais elle se répète un peu mais ça n'enlève rien au fait qu'on est absorbé par l'histoire du début à la fin...et quelle fin ! 



On s'attache vraiment chez Giebel, aux personnages principaux qui laissent en nous une empreinte indélébile.



Ici, on parvient à se prend d'empathie pour les "méchants" braqueurs Raphaël et son frère Willy qui n'ont pourtant (presque ) aucun remords à avoir abattu des victimes collatérales lors du braquage dont ils sont à l'origine..et pour cause : on se prend à penser que ce n'est finalement pas grand chose en comparaison avec ce qui va suivre..



Ames sensibles s'abstenir, ce livre est vraiment d'une extrême violence., sordide, du sadisme pure....il est même plutôt dérangeant, mais je l'ai dévoré d'une traite. 



Je me pose quand même la question de savoir ce qui nous fascine dans ce genre de lecture extrêmement sombre pour ne pas refermer le livre brutalement dès les premières notes insoutenables .. l'attrait du suspense bien sûr mais quand ça va aussi loin qu'est ce qui nous pousse à poursuivre et surtout à apprécier ? De la fascination morbide ?Peut être l'envie de sortir de notre zone de confort et de de tenter de comprendre les processus psychologique qui emmène le méchant à commettre de tels actes, une curiosité sur les opacités de l'humanité, si tant est qu'il y ait quelque chose à comprendre. .



Ici, l'insoutenable dépasse largement l'imagination.



Mais Giebel ne se contente pas de raconter brutalement les faits, elle travaille fort bien la psychologie de ses personnages et les relations complexes qui les lient les uns aux autres.



Lorsqu'on lit Giebel on sait pertinemment qu'il n'y a jamais de Happy end et pourtant on espère..on s'accroche irrémédiablement à cet instinct de survie, à l'espérance d'une issue..



J'aimerais cependant beaucoup lire Giebel dans un autre genre littéraire, je suis persuadée que j'accrocherai tout autant. Il paraît que son dernier ressemble davantage à un documentaire mais j'attends que le tome 2 sorte pour les découvrir.



"Purgatoire des innocents" reste tout de même une sacrée pépite une fois de plus.. un véritable Page Turner, un livre qui prend aux tripes.



Je recommande cette lecture  encore une fois à celles et ceux qui ne sont pas sensibles à cette extrême violence.





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Toutes blessent la dernière tue

Encore un très bon Giebel! Même si mon préféré restera “Meurtres pour redemption »

L’histoire autour de Tama est très dur on parle d’esclavage mais aussi d’amour. Le reproche que je ferai sur ce livre est la répétition des « coups » on a envie de dire à l’auteur stop on a compris !

Et la fin est toujours aussi dure….





















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Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : Blast

Une dernière page qui se tourne et vivement le tome 2.

Comme à son habitude, Karine GIEBEL nous tient en haleine tout au long de son roman.

Elle signe ici un livre hommage à tous ces hommes et femmes qui consacrent leurs vies à essayer d'en sauver d'autres, dans les coins du monde soumis à la misère, à la guerre.

Cette histoire est prenante, addictive, difficile et nécessaire pour comprendre la vie difficile des pays en guerre.

Gros coup de coeur.
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Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : Blast

Dans Et chaque fois mourir un peu, Karine Giebel nous entraîne dans un tourbillon d'émotions . Grégory est infirmier humanitaire au cœur d'une multitude de conflits. A travers lui, l'autrice peint un tableau saisissant de la barbarie qui règne dans les zones de guerre. Des Balkans à l'Afghanistan, en passant par l'Afrique et le Moyen-Orient. Chaque page dévoile une nouvelle facette de l'âme humaine, aussi sombre soit-elle. Karine Giebel rend un vibrant hommage aux travailleurs humanitaires. Ces anonymes risquant leur vie pour sauver leur prochain, dans un monde où mort et souffrance sont monnaie courante.



Au centre de ce récit bouleversant se trouvent Grégory, Zina et Anton, trois êtres brisés par la guerre. Grégory trouve dans son engagement humanitaire un moyen de donner un sens à sa vie marquée par le drame. Zina, femme forte et énigmatique, incarne la résilience face à l'adversité. Anton, quant à lui, enfant traumatisé par la violence, cherche désespérément à trouver sa place dans un monde déchiré par la guerre. À travers ces personnages, Karine Giebel explore les profondeurs de l'âme humaine, nous confrontant à nos propres peurs.



La plume de Karine Giebel est à la fois puissante et poignante, nous entraînant au cœur de l'action avec intensité. Son style visuel et évocateur nous plonge littéralement dans l'horreur des conflits armés. Elle nous confronte à la brutalité de la réalité sans jamais nous laisser de répit. Certaines descriptions peuvent être trop crues ou dérangeantes. Elles sont pourtant essentielles pour saisir toute l'ampleur du drame humain qui se joue sous nos yeux. À travers ce premier tome, Karine Giebel nous offre un roman d'une rare intensité, qui laisse une empreinte indélébile dans l'esprit du lecteur.



Et chaque fois, mourir un peu est bien plus qu'un simple roman, c'est un hommage vibrant à ceux qui luttent pour la paix et la justice dans un monde en proie au chaos. Une lecture inoubliable qui nous rappelle l'importance de l'empathie et de la solidarité dans un monde souvent aveuglé par la violence et la haine.



Un grand merci à NetGalley et aux éditions Récamier ainsi qu'à Lizzie pour la lecture audio de ce roman. L'acteur qui a pris la voix pour lire ce texte fut d'un talent indéniable et a su transmettre les nombreuses émotions de ce roman.
Lien : https://www.serialectrice.com
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Post mortem

Morgane, célèbre actrice hérite d'une maison d'un de ses fans qu'elle ne connait pas … mais c'est en fait un cadeau empoisonné.

Une nouvelle donc courte mais oh combien dense et bien écrite avec des personnages bien présents et rebondissements incessants qui tiennent le lecteur en haleine jusqu'à la toute dernière page ...

Un petit bijou du genre.
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Purgatoire des innocents

Incroyable, fascinant, éprouvant…

Je découvre cet auteur et je suis retournée. J’avais vu certains retours en ce sens, mais je ne pouvais pas imaginer l’intensité de ce que j’allais ressentir.



Je viens de fermer ce livre et je dois reprendre mon souffle et retenir mes larmes. Je vais avoir du mal à les quitter, certaine qu’ils vont m’accompagner pour les prochains jours.



Je me languis de découvrir ces autres livres.
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Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : Blast

Dans ce roman, nous allons suivre la vie de Grégory, infirmier humanitaire. Nous le suivons dans différentes missions au cœur de pays en guerre où nous allons découvrir l’atrocité de la guerre.

Ce roman est bouleversant, dur et nous immerge dans l’horreur des guerres engendrées par l’homme. D’une plume vive et franche, #karinegiebel relate, décortique, explique les atrocités que vivent les civils des pays en guerre.

Ce roman écrit à partir de faits réels fait froid dans le dos, il nous permet de comprendre et surtout de ne pas oublier toutes ses vies brisées par la folie des hommes.

Ce roman est très bien écrit, il nous prend aux trippes mais malgré cela, je n’ai pas réussi à apprécier ma lecture. Ce n’était pas un roman pour moi je pense. J’ai déjà lu et adoré d’autres romans de #karinegiebel mais avec celui-ci ça ne l’a pas fait.

Il n’empêche que c’est un excellent roman que je vous conseille de découvrir !


Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : Blast

Plonger dans ce livre et partager le parcours de Grégory dans les ténèbres et la violence dont l Humanité est parfois capable ne fut pas de tout repos pour moi et je crois que c'est pour cette raison que j' ai eu du mal à terminer ce premier tome...

Pourtant, c'est toujours avec une incroyable justesse que Karine Giebel nous livre cette histoire au combien réaliste . Les personnages sont attachants , leur vécu poignant et ne peuvent laisser le lecteur indifférent.

Et c est pour cela que j' attends malgré tout le second volet avec impatience...
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Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : Blast

Pour ce livre, j'ai un sentiment très mitigé. Non par rapport à la qualité du roman mais à cause d'un ressenti très fort de tristesse. La liste longue et sans fin, de ces populations massacrées, mutilées, des femmes et des enfants qui vivent un calvaire sans réel espoir de paix. Quand on lit un thriller, il y a une part de fiction qui permet de prendre du recul. Ici, cette notion ne me semble pas possible. Je continue la lecture , les faits exposés , la cruauté dévoilée à chaque conflit , ne peuvent être passés sous silence. Les personnes qui se démènent pour apporter, soins , nourriture et soutien sont à mettre en avant, nous rappeler comment notre vie, à nous , est douce et facile.

C'est un livre qui est poignant mais a du sens pour remuer un peu les consciences.



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Glen Affric

Mon premier Giebel . Une belle surprise ! Complètement happée des les premières pages , du rythme du suspens des personnages bien définis. Les polars et les romans ne sont pas mes lectures de prédilection à part quelques auteurs . Je pense que Karine Giebel pourrait rejoindre mes " Favoris " . Je m apprête à lire un autre de ses romans que j espère d aussi bonne compagnie que Glen Affric ...
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Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : Blast

Merci à @netgalleyfrance et @lizzie

pour le service presse.

#NetGalleyFrance

#EtChaqueFoisMourirUnPeu



Grégory est infirmier de guerre pour la Croix-Rouge. Il parcours le monde pour venir en aide aux victimes et voit toute l'horreur dont l'homme est capable. Mais c'est sa vocation, il ne peut faire autre chose. Même loin des bombes, il ne sera pas épargné par le malheur.



Ce premier tome est très sombre, noir comme un reportage de guerre. Partout à travers la planète les victimes s'amoncellent, hommes, femmes, enfants, abîmés, violés, massacrés.

Au-delà du roman totalement addictif, Karine Giebel nous offre un état des lieux de notre histoire contemporaine. Et c'est moche. L'Homme n'a retenu aucune leçon des conflits passés si ce n'est les techniques pour faire souffrir qui sont utilisées encore et encore, partout, toujours.



Le récit ne s'arrête pas à ce constat effrayant, il raconte aussi le quotidien de Grégory. Sa famille, ses peurs et traumatismes, les difficultés de sa propre vie. Héros discret en lutte permanente pour sa propre survie.



Le narrateur, Thierry Blanc, donne encore plus de profondeur au texte par sa voix grave et posée, parfaite pour le sujet.

J'ai vraiment aimé ce roman, cette approche brute du monde, ce personnage perdu au milieu du mal absolu.

J'ai hâte de découvrir la suite.
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Toutes blessent la dernière tue

J'ai rarement lu un livre aussi violent, aussi dur. De la première à la dernière page, Karine Giebel nous livre un récit nous décrivant la vie de Tama, une jeune marocaine arrachée à ses racines pour vivre une vie d'esclave en France.

J'écris cette critique alors que je viens à peine de terminer ce livre, on peut dire qu'il remue ! On n'a qu'une envie pendant toute notre lecture : prendre Tama dans nos bras et la mettre à l'abri.
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De force

Lecture audio avec la voix de Taric MEHANI (12 heures d’écoute).

Je me suis accrochée pour arriver au terme de cette écoute, je me suis beaucoup agacée, énervée mais je ne regrette pas d’être allée au bout. Difficile de dire si j’ai aimé cette histoire ou pas. Disons que je l’ai suffisamment aimé pour avoir supporté, la voix du lecteur (cette voix soufflé genre Rambo au bout de sa vie en permanence; presque le même jeu pour plusieurs personnages, c’est très fatiguant!), les longueurs, des invraisemblances, des comportements et situations peu crédibles. Il faut dire que j’ai bien vite deviné l’issue; celui peut ne pas nuire au plaisir de la lecture pour autant qu’on peut être surpris par l’évolution des personnages. Or dans ce polar en huis clos, les personnages n’ont aucune évolution du début à la fin; ils sont au taquet dès le début (gueulard et agressif, pleurnichard et traumatisé). Le père abusif (Armand Reynier), macho premier degré, notable chirurgien et margoulin sur les bords, étouffe sa fille de son amour toxique et pervers. Sa fille (Maud), traumatisée par la disparition prématurée de sa mère, et dont elle se rend responsable, est gourde à souhaits et évidemment ancienne junkie. La seconde épouse du chirurgien, Charlotte, une bimbo délaissée et faire-valoir, glisse dans cette histoire sans laisser de trace. Oisive et un brin nympho, elle vit un drame maternel. Dans cette histoire les portraits de femme ne sont pas à la fête du tout; tout ce qu’on peut détester dans les représentations de la femme dans notre société y est; un peu trop d’ailleurs et surtout déjà trop vu ou lu.

Charlotte subit une agression et est secourue par un jogger, Luc, qui fait fuir l’agresseur. Il deviendra le garde du corps de la jeune Maud, car très vite la famille, en première ligne le Professeur Reynier, est menacée de mort. Il faut payer les fautes du passé.

Les rebonds sont un peu cousus de fil blanc, les personnages sont antipathiques; seul Luc, le beau garde du corps peut susciter un brin de curiosité.

Malgré toutes ces réserves, il faut dire que c’est bien écrit, assez rythmé et on a tout de même envie d’aller vérifier qu’on a bien deviné une issue écrite dans les prémices du suspense.

Il faudra que j’en lise un autre de cette auteure pour me faire une opinion définitive.

Etre autant agacée par une lecture est sans doute le signe que je dois persévérer!

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