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Critiques de Kim Dong-Hwa (185)
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Histoires de Kisaeng, Tome 1 : La Barque du..

Je découvrais le "manhwa" avec ce premier tome d'Histoires de Kisaeng et je vais essayer de ne pas me baser sur cette expérience pour en découvrir d'autres.



Je n'ai réellement pas apprécié cette lecture, pour plusieurs raisons. D'abord, le trait graphique n'était pas de mon goût.



Ensuite, le sujet ne me fascine pas, et je trouve d'ailleurs un peu malsain que les histoires de kisaengs ou de geishas fascinent, qu'on idéalise la vie de ces femmes qui sans doute devaient être très malheureuses. A fortiori ici puisqu'il s'agit de petites filles que l'on prépare à se prostituer et cela devient leur rêve (!!!). Alors, certes, cela a pu se passer ainsi à l'occasion, mais pour ma part, c'est trop difficile à lire.



Enfin, si ma curiosité a tout de même été piquée (et c'est ce qui vaut les deux étoiles plutôt qu'une), le scénario est très prévisible et teinté d'orientalisme niais, probablement voué à attirer un public international, en appelant au post-colonialisme et aux fantasmes plus ou moins avouables.



Je ne lirai pas la suite.
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Histoire Couleur Terre, tome 1

Un manga coréen tout en noir et blanc aux traits fins. Il décrit la vie d'une jeune femme veuve assez pauvre qui tient une petite auberge. Elle vit avec sa fille. L'histoire porte sur le questionnement des enfants autour de la sexualité. Le genre est un peu naïf, voire romantique et baigné de poésie. On y découvre certaines traditions et le sens de l'interprétation des objets et phénomènes naturels.
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La Bicyclette Rouge, tome 3 : Les Mères

Sur les chemins de Yahwari, petit village de Corée, le facteur suit sa route et côtoie avec bonheur les habitants de ce lieu préservé. Ces histoires courtes sont ici centrées sur des personnages plus âgés, les vieux couples, ceux qui attendent l'arrivée des enfants et petit-enfants avec fébrilité, ceux qui ne comprennent pas cette nouvelle génération, ceux qui se souviennent avec tendresse de leur passé, ceux qui se disputent pour des broutilles pour mieux se réconcilier, ceux qui s'aiment au-delà des années, quoi qu'il arrive. Le facteur si discret passe de l'un à l'autre avec amusement et empathie.



L'oeil du narrateur s'attache ainsi à ces gestes d'amour qui redonnent une nouvelle jeunesse comme une châtaigne ramassée, mais aussi ces moments paisibles de l'existence qui lui offre un prix inestimable : faire paitre le bœuf, se baigner dans l'eau fraiche de la rivière, tricoter une écharpe colorée pour son cher et tendre, accueillir sa famille. Et malgré la pauvreté, les difficultés, les personnages brodent autour d'une première réponse au sens de la vie qui serait de veiller les uns sur les autres "Même la mort ne me fait pas peur si c'est avec toi." dira l'un des personnages.



Avec douceur et tendresse l'auteur nous laisse à penser que ces années-là sont les plus belles années...
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La mal aimée

L’auteur coréen Kim Dong-hwa ("La Bicyclette rouge", "Histoire couleur Terre"), nous livre ici un shunjun (l’équivalent coréen du shojo) plein de sensibilité, qui mérite à nouveau amplement sa place dans cette belle Collection Ecritures de chez Casterman.



"La Mal aimée" est un recueil de onze histoires courtes totalement indépendantes, qui abordent toutes le thème de l’amour. Du premier amour au dernier, de l’amour éclair qui éblouit sur le moment au modeste feu du foyer qui tient chaud toute la vie, de l’amourette plein d’innocence à l’amour passionnel en passant par l’amour impossible et le simple désir : Kim Dong-hwa l’aborde sous toutes ses formes et aux différentes étapes de la vie, toujours avec la même délicatesse.



L'auteur situe ses récits dans la Corée d’antan, dans une Corée rurale qu’il a déjà admirablement mis en scène dans "Histoire couleur Terre" et qui semble évoluer hors du temps. Le lecteur attentif ne retrouvera d’ailleurs pas seulement l’ambiance et les décors de la trilogie paru dans cette même collection, mais également certains personnages.



Mais, la grande force de ce manhwa se situe dans la manière dont Kim Dong-hwa va exprimer les sentiments qui animent les différents personnages. En utilisant les formes, les couleurs, les odeurs et la symbolique de la nature (surtout les fleurs : azalée, pissenlit, camélia, ...), Kim Dong-hwa va parvenir à exprimer des sentiments amoureux avec une délicatesse extrême. En utilisant métaphores et fleurs, ce poète coréen va libérer un parfum de sentiments avec subtilité et grâce. A l’aide d’histoires tantôt naïves, souvent cocasses et parfois tristes et en utilisant les mêmes ingrédients (poésie, nature, métaphores, ...) que dans "Histoire couleur Terre", Kim Dong-hwa rend à nouveau un bel hommage à l’amour et aux femmes. Même les moments de légèreté et d’humour qu’il intègre parfaitement à son récit sont emplis de poésie, de subtilité et de délicatesse.



Si la poésie est un art, Kim Dong-hwa l’illustre également à merveille. Alternant des cases qui se concentrent sur les personnages et leurs sentiments, à des plans plus larges qui lui permettent de tirer la symbolique vers la nature en utilisant un maximum d’espace et de liberté, l’auteur nous livre un dessin gracieux qui contribue considérablement au côté poétique de cet album. D’un autre côté les enfants apportent avec leurs bouilles plus rondes une touche d’espièglerie au milieu de cette poésie.



"La Mal aimée" rend donc un nouvel hommage aux femmes et à l’amour, dans le fond comme dans la forme, et plaira indéniablement à ceux qui, comme moi, ont adoré "Histoire couleur Terre".

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La Bicyclette Rouge, tome 1 : Yahwari

Superbe!

Les pérégrinations d'un facteur coréen qui connait tous les habitants du petit village dans lequel il travaille avec amour.

C'est dans l'esprit très oriental de profiter de chaque instant, se réjouir de tout et de voir le bon en toute chose.J'ai particulièrement aimé l'idée de définir les maisons grâce à des caractéristiques ( la maison la plus belle du village, la maison entre deux arbres siamois....) plutôt que des simples numéros.

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Histoire Couleur Terre, tome 1

Un magnifique manga coréen sur l'amour et l'adolescence, sur la vie quotidienne avec ses joies et ses attentes. Une histoire de femmes avant tout car on suit Ihwa, une petite fille élevée par sa maman dans un petit village de Corée. Mère et fille partage leurs vies et leurs émotions avec beaucoup de pudeur et de bienveillance.

Ce premier tome retrace l'enfance et la prime adolescence d'Ihwa, lors de ses premiers éveils au fils des saisons. Eveils amoureux bien sûr quand son coeur bat trop vite pour un garçon, l'eveil au corps avec la différence entre "le piment" des garçons et " la graine de kaki" des filles, ou encore son apprentissage d'elle même et de ses émotions.

C'est doux, beau, pudique et plein de poésie.

Un grand merci à #lenalaplaya qui me l'a fait découvrir!
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La mal aimée

Kim Dong-Hwa est l’auteur de l’amour, de la féminité, de l’éveil à la sensualité. Ce recueil de 11 histoires ne fait pas exception et reprend les thèmes fétiches de son auteur. On retrouve ici la Corée d’autrefois, au cœur d’un monde rural et encore très traditionnel, ancré dans une morale confucianiste où les femmes sont empreintes d’une certaine pudeur et naïveté.

Les femmes sont d’ailleurs au centre de chacune de ces histoires où leur beauté, leur sensibilité sont célébrés. Jeunes ou âgées, célibataires, mariées ou veuves, les récits font la part belle aux relations amoureuses toujours poétiques, souvent romanesques et parfois mélancoliques.



Nous pouvons suivre un petit garçon qui, trompé par les explications des plus grands, s’imagine être bientôt papa de la belle Dallye qui l’a serré contre lui sous un pont un jour de pluie. Son innocence et sa préparation à l’arrivée de l’enfant fait sourire tandis que son cœur se tourmente.

PLus loin, c’est un herboriste veuf et son fils qui parcoure la campagne et font halte tous les ans dans une auberge tenue par une femme et sa fille. On découvre avec subtilité comment chacun des 2 hommes tombent sous le charme de la femme de leur âge.

On y croise une jeune fille libre comme les graines de pissenlit qui fera de son indépendance une force.

C’est aussi l’amour tragique d’une jeune fille et de son marin amoureux de l’odeur de camélia de cette dernière qui, même après son naufrage en mer, lui ramènera sa belle.

Les fleurs toujours, comme les roses sauvages ramassées par un jeune garçon pour conquérir l’élue de son cœur, sans que les paroles soient utiles.



Tendres, subtiles, les histoires de Kim Dong-hwa nous parlent d’amour. Un amour authentique et simple qui, à l’image de la nature, s’épanouit naturellement dans le cœur des hommes et des femmes. Un amour parfois sensuel qui évoque les premiers émois, l’éveil à une sexualité mise en scène avec poésie et douceur. Un amour qui peut aussi être corseté dans des traditions d’un autre temps.

La nature s’offre d’ailleurs une belle place ici avec notamment l’omniprésence des fleurs : balsamines, iris, roses sauvages, pissenlits, azalées, … Les fleurs condensent en elle la beauté, la puissance enivrante des odeurs associée symboliquement à la femme qui éveille tous les sens.



La simplicité et l’élégance du trait de l’auteur magnifie ses instants dédiés aux sentiments et aux émotions. Les personnages sont souvent travaillés de façon légère et presque stylisée tandis que les paysages et la nature sont rendus avec un maximum de détails. Les arrières-plans sont parfois de vrais tableaux et en disent beaucoup sur cette Corée rurale et séculaire.



Ode à la Nature, à la femme, à l’amour, La mal-aimée est un petit bijou de poésie à ne pas manquer.
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La Bicyclette Rouge, tome 2 : Les Roses Trémières

Voici un genre littéraire que je ne lis jamais. Je n'aime pas les bandes-dessinées. Quant aux mangas ou manhwa je ne les lis pas plus. Pourtant je me suis laissée tenter car à la médiathèque ils avaient mis en évidence quelques jours avant le salon du livre, des livres, cd coréens. Je n'ai donc eu qu'à tendre le bras pour me servir. Et je suis ravie d'avoir découvert ce tome 2 de La bicyclette rouge. Les quatre saisons y sont déclinées avec des histoires à chaque saison. Une ode à la nature et à la vieillesse avec en filigrane ce jeune facteur à la bicyclette rouge. Quant aux dessins, ils sont délicats, jolis et les textes sont souvent poétiques.

Je vais de ce pas aller chercher les autres volumes.
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Histoire Couleur Terre

Un peu cul-cul mais tellement joli... Une jeune fille devient femme...
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Histoire Couleur Terre

[...]



La petite Ihwa (fleur de poirier) porte bien son nom. Nous faisons sa connaissance alors qu’elle n’a encore que 7 ans. Et si nous la quittons pour son mariage 10 printemps plus tard, c’est l’émancipation d’une jolie fleur et l’envol d’un papillon que nous vivons (avec un brin de voyeurisme aussi parfois – les hommes et les femmes ne vivent pas la même adolescence).



[...]



Cette déambulation empreinte de poésie nous la devons au talent de conteur de Kim Dong-Hwa qui nous engonce dans un récit plein de tendresse. Chacun de ses textes est travaillé dans un carcan de soie, le rythme est lent, les paysages qu’il décrit son contemplatifs. Et s’il use de beaucoup de l’aspect métaphorique – proverbes coréens et un éloquent langage des fleurs notamment – on découvre avec lui tout un pan d’une culture orientale qui nous avait jusque là échappé.



Le trait fin et élégant de l’auteur n’est pas pour rien dans notre immersion. Je l’avais déjà découvert sur un autre de ces titres, Les nourritures de l’âme, mais ici le dessin tout de noir et de blanc nous invite à la rêverie. Les gestes sont maîtrisés, les décors sont sublimes, les visages reflètent la bonté et l’innocence, les cadrages sont parfaits… tout est mis au service du raffinement, si bien qu’il est difficile pour moi de sortir de la lecture en se disant que c’est déjà fini…



J’aurais bien volontiers partagé un peu plus longtemps la vie à deux dans la taverne de Namwon, une vie complice entre une mère et sa fille, une vie qui touchera assurément tous les parents du monde !





Article complet à lire sur Bedea Jacta Est !
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Nuits de noces

Bunnae vient tout juste de se marier. Elle passe sa première nuit en compagnie de son mari qui, un peu emprunté, n’ose pas lui ôter son joli habit traditionnel. Alors que les voisins épient les jeunes mariés et se moquent de leur inexpérience, le jeune homme se perd en métaphores fleuries pour lui signifier son attirance. Bientôt la pluie aura raison des curieux et notre couple, aidé d’un peu d’alcool, se laissera aller à des étreintes plus intimes.



C’est le dessinateur coréen KIM dong-ha qui nous offre cet album, conçu tout spécialement pour Casterman. On y retrouve un thème qui lui est cher : celui des femmes, de leur intimité et de leurs amours.

C’est Bunnae elle-même qui nous raconte son histoire. Tout d’abord, celle de sa première nuit de noce. Les mariés, un peu gauches et timides, doivent passer par le rite de la nuit de noces. Un passage un peu effrayant pour qui ne connaît pas les secrets de l’amour charnel. Pourtant, quelque peu enivrés, le couple finira par passer à l’acte.

Les saisons se suivent et hélas, l’époux finira par décéder. Bunnae vit désormais seule.

C’est à l’âge de la vieillesse que nous retrouvons celle-ci. L’entretien d’une maison lorsque l’on est une veuve est quelque chose de difficile. Un charpentier fort aimable se propose un jour de lui prêter main forte. Entreprenant, notre homme lui fait bientôt une cour qui, contre attente, se terminera par une seconde nuit de noces…



Cet album délicat tient en peu de mots : deux histoires d’amour et l’intimité amoureuse qui les accompagnent. Il y a le premier amour de la jeunesse. Frais, passionné, il se place sous le signe de la découverte et de la fougue. Puis c’est l’union tardive de deux veufs qui redécouvrent la tendresse et les caresses. L’auteur les dévoile avec pudeur et décrit avec poésie ces moments de sexualité, pourtant très concrets. Utilisant de très belles métaphores, il réussit à témoigner de toute la sensualité de ce moment, de la sensibilité de ses acteurs. On reste très ému devant leur naïveté puis plus tard devant la réappropriation progressive d’un acte longtemps oublié. Les choses se font plus douces, plus lentement mais le couple ne se refuse pas une certaine sensualité.



Très contemplatif, l’album se fait souvent silencieux. Le passage du temps se fait jour à travers celui des saisons. La nature semble importante et les références aux fleurs se font nombreuses, prétextes à un parallèle à la femme aimée et à sa « fleur de bignone ».



On connaissait le trait élégant de l’auteur dans Histoire, couleur terre. L’auteur pare ici son dessin de couleurs vives et on peut presque le regretter. Franches, sans grandes nuances, elles semblent aplatir la finesse du dessin minimaliste. On finit pourtant par s’y habituer et apprécier les paysages fleuris, les tenues traditionnelles des personnages.



Délicat et touchant, le récit de ces Nuits de noces se savoure en toute simplicité. Nous plongeant au cœur de la vie amoureuse d’une femme dans ses moments les plus symboliques, l’auteur nous rappelle que le charme et la sensualité ne sont pas l’apanage des jeunes couples et souligne avec subtilité les charmes de la vie traditionnelle d’autrefois.
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Nuits de noces

Deux jeunes mariés coréens passent leur première nuit ensemble. Mais l’époux meurt trop tôt, laissant sa femme vieillir seule…



Cette bande dessinée en couleurs a été réalisée par un auteur de manga coréen connu notamment pour sa jolie trilogie Histoire couleur terre. Il change ici brillamment de format : les dessins sont un vrai bonheur pour les yeux. Mais son propos reste l’évocation d’une Corée traditionnelle, où les conditions de vie sont souvent âpres mais non dénuées de poésie. Nuits de noces narre ainsi le destin d’une paysanne, Bunnae, et son éveil à la sensualité. C’est un joli portrait qui aborde, mine de rien, des thématiques universelles.



Une superbe bande dessinée à découvrir.

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Les nourritures de l'âme

Un manga très beau... tout est dans la finesse et la délicatesse de la vie d'hommes et de femmes ordinaires...
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La Bicyclette Rouge, tome 1 : Yahwari

Une belle découverte, des instants simples et poétiques : http://capocapesdoc.over-blog.com/article-la-bicyclette-rouge-tome-1-yahwari-98374183.html
Lien : http://capocapesdoc.over-blo..
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Histoire Couleur Terre

HISTOIRE COULEUR TERRE est un vibrant hommage fait aux femmes, jeunes, vieilles, belles, moches… Un hymne à la gloire du sexe dit faible bien plus parlant que l’ignoble journée de la jupe censée défendre notre cause. Franchement réduire la femme à un fichu bout de tissu, combien de cerveaux avait-on réuni ces jours-là pour pondre un truc aussi con, limite méprisant? Pourquoi pas le porte-jarretelles tant qu’on y était?



HISTOIRE COULEUR TERRE raconte à travers l’histoire de deux femmes les difficultés qu’elles rencontrent dans un univers particulièrement machiste soumis au poids des traditions en pleine campagne coréenne. Parallèlement à cela, Kim Dong-Hwa, évoque avec beaucoup de poésie le passage délicat de l’enfance à l’âge adulte. Il y aborde les transformations physiques, émotionnelles, philosophiques à travers Ihwa, sept ans, élevée par sa mère, une jeune veuve tenant une auberge. Aimée,protégée, guidée par une maman qui ose assumer seule le rôle de chef de famille, elle découvre la vie à travers la nature, ses amis, ses voisins. Son histoire s’étale sur dix ans durant lesquelles on partage avec une émotion certaine sa métamorphose. L’apparition de la poitrine, ses premières menstrues, ses premiers émois, sa sexualité.



Appartiennent à son monde,

- Bong-sun, une petite camarade délurée, un tantinet vicieuse, pressée de grandir et d’entrer dans le royaume mystérieux des adultes.

- Chung-myoung, un jeune moine venu s’établir au temple du village, tiraillé entre son idéal et les urgences de son corps.

- l’écrivain public, vagabond qui parcourt les marchés, un lettré capable d’interpréter l’avenir grâce à l’étude des idéogrammes et le mouvement des astres. La douceur de son caractère, sa bonté, son ouverture d’esprit en font le pendant parfait face aux paysans, clients réguliers de l’auberge. Des êtres qui oublient le temps d’un repas parsemé de histoires graveleuses, de propositions obscènes oublient les pénibles situations de la condition paysanne.

- Dong-chul, un camarade à l’esprit particulièrement grivois, heureux de découvrir toutes les sources de joie et bonheur que lui procure son corps et la fréquentation des filles.

- Deok-sam, un jeune valet, fort, dur à la tâche qui aura se battre contre la fourberie de son maître, viel homme décati amoureux de Ihwa.

- Namwon, sa mère, femme courageuse, indépendante, attentionnée. Elle ne ménagera jamais sa peine, encouragera, guidera sa fille avec un amour et intelligence indéfectibles.

- enfin, la nature omniprésente, source de joie, d’espoir, de renouveau, de chagrin. Fleurs, arbres, insectes, la pluie, les saisons intègrent, rythment la vie de tous. Les fleurs rappellent l’être aimé; la pluie balaie chagrin, doute, solitude et détient la promesse d’un jour meilleur; arbres et insectes expriment surtout les différents aspects de la sexualité.



On est loin des manhwa que l’on trouve habituellement avec ces personnages aux yeux de veaux, ces bouches cul de poule siliconées, ces membres démesurés, ces corps androgynes. Ici, le dessin ressemble aux estampes d’où ce côté un peu rétro/vieillot char, les personnages sont finement dessinés, les paysages ciselés, détaillés, riches. Le traitement du plein et du vide laisse une part irritante à l’imagination. Un magnifique sunjung sur la transmission des valeurs sociales, morales, humaines.
Lien : http://www.immobiletrips.com..
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Histoires de Kisaeng, Tome 2 : La fleur de ..

Comme dans "Histoire couleur terre", dans "Histoires de Kisaeng", Kim Dong Hwa, nous parle admirablement et avec beaucoup de poésie de la féminité, de la tendresse et de l'amour et surtout de l'apprentissage à devenir femme. Un superbe roman graphique.
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Histoires de Kisaeng, Tome 1 : La Barque du..

Une belle série empreinte de nostalgie, sur deux jeunes filles pauvres qui rivalisent pour devenir la meilleure Kisaeng (le modèle coréen de la Geisha). On y parle d'art, de tenacité, de féminité et de relations entre les êtres...

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Histoire Couleur Terre, tome 3

Avec la pudeur toute extrême orientale, et néanmoins une bonne dose d'humour tendre, sans oublier toute la poésie qui se dégage autant des pensées des personnages que des illustrations en noir et blanc, l'Histoire couleur Terre s'achève en tenant toutes ses promesses
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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La Bicyclette Rouge, tome 1 : Yahwari

La vie quotidienne d'un facteur en Corée dans un petit village peuplé surtout de personnes âgées. De la poésie en BD...
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Histoire Couleur Terre, tome 1

J'ai beaucoup aimé cette histoire d'une petite fille, Ihwa, et de sa jeune mère, veuve, jolie, courageuse, sage et libre qui lui apprend la vie! Une mère de rêve qui sait rire, aimer, rêver tout en travaillant beaucoup dans un village coréen où elle tient un petit restaurant.

On s'identifie facilement à cette petite fille si fragile. On voudrait la protéger! Sa grande force tient à sa complicité avec sa mère avec laquelle elle parle très librement de tout y compris de sexualité.

Les dessins sont pleins de délicatesse et d'efficacité à la fois!


Lien : http://liratouva2.blogspot.c..
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