Dans le 170e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente le parcours de Missak Manouchian, récemment entré au Panthéon, à travers deux bandes dessinées sorties récemment chez Les Arènes BD et Dupuis. Cette semaine aussi, on revient sur lactualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de lalbum Copenhague que lon doit au duo Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Rijsberg, publié aux éditions Dargaud
- La sortie de lalbum Le champ des possibles que lon doit au scénario de Véro Cazot, au dessin dAnaïs Bernabé et cest édité chez Dupuis
- La sortie de lalbum Lhomme miroir que lon doit à Simon Lamouret et aux éditions Sarbacane
- La sortie de lalbum The Velvet underground, dans leffervescence de la Warhol factory que lon doit à Koren Shadmi et aux éditions La boite à bulles
- La sortie de lalbum Sept vies à vivre que lon doit à Charles Masson et aux éditions Delcourt dans la collection Mirages
- La réédition de lalbum Mauvaises herbes que lon doit à Keum Suk Gendry-Kim et aux éditions Futuropolis
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- Ça fait trois semaines que j'essaie de finir Les Frères Karamazov.
- Oh, ils ont écrit quoi?
[chez la psy]
- Cette fille était pleine de venin. Mais qu'est-ce que tout ça dit de moi ? De mon estime de moi-même ? Elle m'a insulté pendant deux heures, et je l'ai ramenée à la maison ! Qu'est-ce qui cloche chez moi ?
- Vous pensez que quelque chose ne va pas chez vous ?
- Heu, pourquoi je serais là, sinon ?
- Tu sais, moi aussi je suis sur 'Lovebug'.
- Oui, je crois que tu me l'avais dit... Qu'est-ce que ça donne pour toi ?
- L'horreur ! Je crois que je vais suspendre mon compte, en fait.
- Ah oui ? Pourquoi ?
- Eh bien, il y a deux mois, un type m'a contactée... Le rêve : beau gosse, intelligent, des messages bien écrits, sans émoticônes ou jargon à la noix, on a commencé à échanger...
- Ok.
- On s'envoie des messages tous les jours, parfois plusieurs dans la même journée. Il me dit qu'il est en voyage d'affaires en Angleterre, et qu'il rentre à la fin du mois. Bref, on parle de choses et d'autres, et je commence à vraiment l'apprécier : il est drôle, respectueux, pas louche du tout. Et il a l'air vraiment cool. Je vais jusqu'à consulter sa page FB, pour être sûre... Tout concorde. Et puis, un mois passe sans nouvelles. Il m'écrit pour me dire qu'il est rentré à New York. On fixe un rencard, un dîner dans un restau italien. Moi, je suis super excitée. Le vendredi arrive. Le soir du rendez-vous, je suis encore au boulot. Je reçois un message de lui, j'ouvre... Une photo de sa bite !
- Oh mon dieu, c'est dingue ! Qu'est ce qui lui a pris ?
- J'imagine qu'il a pas réussi à se retenir.
(p. 111-112)
- J'ai souvent vu des livres de Synthia Brunt, mais je n'en ai jamais lu. J'aurais jamais pensé qu'elle avait un nègre.
- C'est le cas de la plupart des romanciers à l'eau de rose. Il faut qu'ils produisent beaucoup. Synthia a trois enfants à charge, en plus de sa consommation d'alcool.
- Ha ! Et tu as déjà eu à écrire des scènes érotiques ?
- Tu plaisantes ? Ça représente la moitié des bouquins. Le public visé, ce sont des femmes d'âge mûr dont le mari ne bande plus.
- Tu as un exemple d'une scène érotique typique, chez Synthia ?
- Bien sûr. « Elle apercevait son membre turgescent qui tendait la toile de son pantalon. Des gouttelettes de sueur perlaient le long de sa mâchoire carrée... jusqu'à ses pectoraux musclés. Elle pouvait à peine respirer tandis que, de ses bras puissants, il l'allongeait sur la table. Il lui murmura à l'oreille de son fort accent espagnol : 'Je veux venir en toi, ici et maintenant.' »
(p. 153-154)
Certains jours, j'avais vraiment le sentiment que l'humanité courrait à son autodestruction. Dans la quatrième dimension, caché aux yeux de tous, je parvenais à exprimer mes craintes et frustrations les plus profondes.
La série avait beau tenir toutes ses promesses, je m'enfonçais de plus en plus dans les abysses d'anxiété et de dépression. Je vivrais avec la crainte perpétuelle que la série s'arrête, les sponsors pouvant en décider ainsi à tout moment.
- Il faut parfois faire des sacrifices pour préserver une amitié.
- Ou sacrifier une amitié pour préserver sa santé mentale.
Vos existences auront servi à peindre un impressionnant tableau de cette planète et de la vie qu'elle a portée.
Avec Wood et sa bande de marginaux, Lugosi trouva comme une famille. Malgré la piètre qualité de ses films, ils lui permirent de renouer avec sa passion. Malheureusement, ce ne fut qu'une éclaircie dans ce qui s'avéra être la période la plus sombre de la vie de Bela. (p. 137-138)
Tu ne le sais peut-être pas encore, mais tu es comme Dracula. Tu vivras à Jamais. Tu es immortel.
Virginia, je voudrais que tu me transcrives ça. Et sur la page de titre, tu ecriras the twilight zone the time élément par Rod Serling.