Lenia Major

Ascane est apprentie licornière. Son maître pense qu'une fille n'a pas sa place dans l'enclos car les licornes sont des créatures rares et dangereuses.



Pour rester Ascane doit réussir une mission impossible : soigner une licorne sauvage que personne ne peut approcher ! D'étranges événements se produisent alors...



La jeune fille va se battre pour réaliser son rêve.



Court roman d'aventure fantastique qui ravira les plus jeunes.


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Éva est une jeune fille qui n’intéresse pas forcément les garçons de son école et pourtant, un jour, elle finit par recevoir une déclaration d’amour. Le problème c’est que la signature de cette lettre est illisible. Elle va donc devoir mener son enquête dans un temps limité afin de savoir qui est tombé amoureux d’elle.



J’ai beaucoup aimé la personnalité d’Éva car elle se fiche du regard des autres et des critiques – notamment sur son physique – et jamais ne perd confiance en elle. Je trouve super le fait qu’elle finisse par trouver l’identité de son amoureux, celui qui l’aime pour ce qu’elle est intérieurement.



La lettre mystérieuse est donc un petit roman sympathique pour les jeunes lecteurs. Je trouve qu’il y a vraiment une bonne moralité à tirer de ce livre : il peut faire comprendre aux plus jeunes qu’il n’y a pas que le physique dans la vie et que la véritable beauté se trouve dans le cœur.
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Avant toute chose je tiens à remercier Babelio et Masse Critique pour cet envoi ainsi que les Editions Talents hauts pour ce formidable partenariat.

La lecture de ce roman pour ado a été rapide et facile. En effet l'écriture est simple mais efficace, l'auteur nous tient en haleine et on a vraiment envie d'en savoir plus. L'histoire se passe dans un royaume où les hommes et les licornes vivent en harmonie. Ascane, notre héroïne est apprentie licornier, dans ce premier tome elle va rejoindre le maitre licornier pour faire son apprentissage. Là-bas, elle va faire la connaissance d'une licorne blessée et sauvage que personne ne peut approcher, mais voilà Ascane a un don. Le premier tome de cette trilogie met en place les différents personnages et glisse quelques indices pour une suite qui s'annonce prometteuse. D'ailleurs elle sort quand la suite ? car c'est sûr je courrais me la procurer rapidement. Ce roman peut se lire dès le collège et plus si affinités.

Je suis tombée dessus un jour par hasard au coin d’un rayonnage du rayon enfant (je sais, j’y passe beaucoup de temps, mais en même temps,c’est là que le libraire range les livres sur les fées et c’est là que j’ai le plus de chances de tomber sur un petit bijou d’illustration^^).Ce fût le cas ce jour là…une rencontre magique avec les beaux dessins de Cathy Delanssay...
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4ème de couverture: Qui sont donc les fées? Mystérieuses et bienveillantes beautés. Elles sont présentes autour de nous chaque instant. Elles veillent sur notre destin et pourtant. Nous ne les voyons presque jamais. Ce livre vous révèlera certains de leurs secrets. Peut-être les avez-vous déjà croisées? Préparez-vous à les adorer!



Mon opinion: ah que dire d'un tel talent! Cathy Delanssay nous offre un beau voyage au pays des fées, plein de finesse, de couleurs, de volupté... Accompagné par les textes magnifiques et très poétiques de Lénia Major, on ne peut que passer un moment formidable à lire cet album. On rêve, on s'évade, on oublie un instant le monde et on passe des heures à regarder les images! C'est un pur délice, un moment d'évasion!



Lisez cet album et laissez vous transporter par tant de beauté!



PS: quand j'étais petite je croyais dur comme fer aux fées, j'aurais adoré lire cet album à cet âge! Le blog de Cathy Delanssay, ici



PS: j'ai une préférence pour la fée Céleste, Garance et Couldouce! J'ai adoré le texte pour la fée Nagazaki!

Mon opinion: ah que dire d'un tel talent! Cathy Delanssay nous offre un beau voyage au pays des fées, plein de finesse, de couleurs, de volupté... Accompagné par les textes magnifiques et très poétiques de Lénia Major, on ne peut que passer un moment formidable à lire cet album. On rêve, on s'évade, on oublie un instant le monde et on passe des heures à regarder les images! C'est un pur délice, un moment d'évasion!



Lisez cet album et laissez vous transporter par tant de beauté!



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Bon, je dois dire que je n'avais pas beaucoup d'attente avec cette trilogie. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs.

Mais voilà, j'ai englouti les trois tomes à une vitesse!

Le premier tome est assez court et peut être lu dès 9-10 ans. Par contre, les deux autres sont un peu plus violents, je conseillerais pour un peu plus vieux.

J'ai beaucoup aimé ce personnage d'Ascane, une jeune fille déterminée à être la première licornière.

On se sent dans un univers moyenâgeux féérique.

J'ai beaucoup aimé.

Le loup a envie de quelque chose mais aucun animal ne le laisse terminer sa phrase et tous s'enfuient en courant.



"Une terrible envie de Loup" est un album jeunesse dont on attend la chute avec impatience. Et j'ai eu beau m'imaginer des choses, je n'ai pas réussi à deviner. La fin est originale et mignonne comme tout. Et les dessins, tout en rondeurs et en douceur, sont très agréables.

as facile de prendre une photo de classe !



Il y a ceux qui se cachent, par timidité ou espièglerie. Ceux qui font des farces ou encore ceux qui sont systématiquement absents.



Ce bel album coloré et joyeux nous offre les péripéties d'une photo de classe avec comme élèves, les animaux de la jungle.



Qui placer devant ? Comment inclure girafe dans le cadre ? Et que faire de la Chauve-souris qui est à l'envers ?



Le photographe a bien du mal, à notre plus grand plaisir, à réussir sa prise de vue. Mais, où est la maîtresse ?



Un livre plein d'humour, qui plaira aux jeunes lecteurs par son inventivité et par le côté intemporel de certaines situations. Les illustrations sont jolies et jouent avec le cadre.



On pourra jouer avec l'enfant, lors d'un lecture commune, pour savoir quel est son animal préféré ou encore comment le problème peut-être réglé.



Un moment incontournable de la rentreé de scolaire, à partager !


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Galaxine et Aérofrin forment un duo d'enquêteurs de choc, que l'on n'hésite pas à contacter dans les situations catastrophiques. Normalement, ils forment une bonne équipe, mais cette fois, il faudra faire avec les étranges (et amusants) "bugs" d'Aérofrin...



Voici un roman destiné aux lecteurs confirmés, à partir de 11 ans, qui pourra donner aux enfants le goût de la science-fiction. Pourquoi confirmés ? Parce que ce livre comprend tout de même 127 pages, sans illustrations pour accompagner les jeunes lecteurs. Ce sera à eux d'imaginer.

Mais pas de souci, le texte aide vraiment le lecteur à visualiser au mieux les différentes scènes. Les endroits décrits sur Saturne sont tout de même assez proches d'endroits que l'on peut trouver sur la Terre (une boulangerie, une banque, une maison avec jardin, etc.), et les enfants n'auront donc pas trop de mal à imaginer la vie sur Saturne, même si de nombreux autres éléments les feront clairement voyager dans un univers futuriste, sur une autre planète ! Tout est vraiment bien dosé pour ne pas perdre les jeunes lecteurs de science-fiction. le vocabulaire employé n'est ni trop simple, ni trop complexe, juste ce qu'il faut, et on arrive facilement à comprendre les mots inventés.



Jusqu'ici je connaissais l'auteure, Lenia Major, plutôt pour ses albums, et je trouve ce roman de science-fiction vraiment très bien pensé et imaginé. Elle nous emporte tout au long du livre dans un univers bien construit, avec des personnages amusants et que l'on a envie de suivre dans leurs aventures.



Le côté "enquête" de ce roman plaira également aux lecteurs fans de mystères à résoudre, et cette fois il s'agit de retrouver les anneaux de Saturne ! Comment une chose aussi grande a-t-elle pu disparaître ? Et qui peut bien être à l'origine de cette formidable disparition ?



Aventure, humour, science-fiction et voyage dans l'espace, enquête, mystère,... ce livre est vraiment très complet et pourra plaire à de nombreux lecteurs, autant garçons que filles !
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C'est toujours avec grand plaisir que je découvre un ouvrage destiné aux lecteurs débutants, peut-être parce que je me souviens toujours de mes premières lectures et de la joie de comprendre de petits textes et de suivre l'histoire de héros imaginaires......



Des fantômes à l'école nous raconte l'histoire de trois reporters en herbe, Eva, Antoine et Louis qui tiennent le "blog des rosiers". Ils y racontent la vie de leur école.

Ce soir-là, ils préparent un petit reportage sur les illuminations de Noël.... Alors qu'ils se rapprochent de leur école ils sont surpris de voir des fantômes se dessiner sur une des fenêtres du sous-sol....

Ils prennent une photo des fantômes et s'enfuient.... puis reviennent pour en savoir plus sur ces étranges apparitions...

Ce sont en fait des écoliers comme eux, leurs amis Paul, Hugo, Fanny et Clémence qui sont en train de répéter un show de fin de fin d'année sur le thème des fantômes...

Un sujet de reportage tout trouvé pour nos apprentis journalistes....

Un texte bien rédigé, une histoire construite, mise en valeur par de jolies illustrations....

Des fantômes à l'école vont sans aucun doute donner envie aux lecteurs débutants de six ans et plus d'en savoir plus sur ces nouveaux héros et de suivre leurs aventures pas à pas....



Je remercie les éditions Hemma et Masse Critique de Babelio de m'avoir permis de découvrir cet ouvrage et d'en faire la critique...



En ce qui me concerne, ne soyez pas étonnés si j'ai choisi de passer une partie de la soirée en compagnie d'Eva, d'Antoine et de Louis... Qui sait ? Ils vont peut-être me confier des scoops sur leur blog....

Ça faisait une éternité que cette saga était dans ma wish-list et j'ai eu l'occasion de la lire grâce à l'intégrale envoyée par les éditions Talents Hauts. Merci à eux pour cet envoi. A propos de l'intégrale, je dois dire que je préfère cette couverture à celles des tomes individuels.



Le livre est séparé en trois parties, nommées « La rencontre », « La poursuite » et « L'affrontement ». La première partie sert davantage d'introduction et pose les bases de l'histoire : on y rencontre Ascane à son arrivée à la forteresse qui l'accueillera pendant quelques années, le temps qu'elle soit formée au métier de licornière. Rapidement, elle fait la connaissance des deux autres apprentis, Erdnaël et Fergall, et du maître licornier, Séber. Le trio que forme les trois apprentis m'a beaucoup plu. Ascane est la tête pensante, celle qui trouve toujours la solution à tout. Erdnaël est le bout-en-train, toujours à rigoler et à prendre les choses à la légère; c'est celui que j'ai préféré, justement pour son humour. Finalement, Fergall est un peu mis en arrière-plan. Il est réservé mais toujours prêt à aider ses amis.



De partie en partie, l'histoire gagne en intensité. Comme je le disais, la première partie est plutôt lente et le problème principal qu'elle met en scène a une issue très prévisible. Je ne me suis pas ennuyée, loin de là, car j'ai adoré voir les relations qui se créaient entre les apprentis licorniers et les licornes, ces créatures qui m'ont fait rêver. Cependant, il est vrai que les deuxième et troisième parties sont beaucoup plus intéressantes, avec de véritables quêtes, des combats et des énigmes à résoudre. Certaines scènes de la troisième partie m'ont donné des frissons. L'auteur ne nous ménage pas, et ce jusqu'aux dernières lignes. J'ai vraiment été prise par ce récit et j'ai aimé découvrir tous les personnages que l'on y croise au fil des pages. Malgré le grand nombre de personnages secondaires, tous ont leur importance et apportent quelque chose. Les licornes sont également des personnages à part entière, qui s'expriment et combattent comme leurs cavaliers. Bizarrement, je n'ai pas été une grande fan de Météo car son mauvais caractère avait tendance à m'agacer.



Côté défauts, je n'en ai pas vraiment trouvé. Si je devais chipoter, je dirais simplement que je n'ai pas compris pourquoi certains mots étaient mis en italique, sans raison apparente. J'avoue, ça m'a perturbée pendant ma lecture. Ensuite, je n'aime pas tellement le nom donné au royaume dans lequel se déroule l'histoire : Ampleterre. Rien à faire, dans ma tête, je le prononçais toujours « Angleterre ». J'aurais préféré un nom un peu plus fantaisiste. Mais évidemment, il ne s'agit que de détails qui n'entachent en rien mon avis final sur cette lecture.



En conclusion : J'ai beaucoup aimé ce livre, principalement pour son univers qui tourne autour des licornes. Après une première partie introductive, l'histoire devient de plus en plus intéressante et complexe.
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Une fille, un garçon, deux clans et deux dragons : voilà ce qui peut servir de base à maints récits, et pas forcément de littérature jeunesse.

Ici, l'héroïne doit se battre pour récupérer sa dragonne, victime :

- de sa gourmandise ;

- de la déloyauté du clan rival, qui la verrait bien en casse-croûte pour gros dragons.

Le récit est simple, bien construit, la dragonne est attachante - et j'ai beaucoup aimé la situation finale, qui nous ramène en souplesse dans le monde réel.

Tout d'abord, je remercie Babelio et Masse Critique pour ce livre. Je m'étais inscrit pour ma fille de 7 ans qui s'est mise à l'équitation il y a quelques mois.



Elle est totalement fascinée par ce très beau livre, d'abord par sa couverture à paillettes (et ou, c'est une fille), mais aussi par les histoires mettant en scène des chevaux.



Je le recommande.

Le dernier tome de la saga. Et je peux vous dire que je l’ai savouré !

Tout d’abord, j’ai adoré l’action dans ce tome. Il se passe vraiment des choses terribles à Ampleterre et ce qui me réjouit, c’est que les gens commencent à écouter Ascane, à comprendre qu’elle n’est pas qu’humaine mais aussi licorne. Elle aussi commence à comprendre qu’elle a cette double entité. Ascane a bien évolué et elle a développé un humour avec son uni que je trouve vraiment tordant. Les deux sont différents, ils le savent, et ils se cherchent ! J’adore cette relation compliquée mais tellement entière qu’elle a avec sa licorne. Et rien que pour ce petit détail, j’ai adoré cette saga.



Concernant le monde d’’Ampleterre, j’a beaucoup aimé tout ce qui tourne autours des licornes, les différences entre les royaumes et la surprise du tome 3 : la reine d’Ampleterre que j’ai voulu secouer et puis que j’ai trouvé sympa à la fin. En effet, même si le raccourci est un peu facile (mais nous sommes dans du jeunesse, attention à ne pas demander des schémas dignes de grandes sagas fantasy, ce serait illisible !) je trouve qu’en fin de compte. Tout est là. Le cycle est complet. Il est superbe, que ce soit dans l’objet livre que dans le récit.



Pour conclure sur cette saga mais aussi sur Lenia Major, c’est vraiment une collection que je trouve fabuleuse. J’ai hâte que cette auteure se remette à écrire car j’adore son style. C’est de la pure détente et ses deux sagas sont pour moi un véritable coup de cœur. Je n’ai rien à critiquer sur La fille aux licornes car le récit s’adapte au fur et à mesure.


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Il est vrai que je lis peu d'albums jeunesse mais quand je suis tombée sur cette couverture, je n'ai pas pu résister, il fallait que je découvre ce qui se cachait derrière cette image enchanteresse et ce titre féerique. Et je dois reconnaître que je suis sortie de ma lecture émerveillé. J'ai plongé le temps d'une lecture dans un doux rêve acidulé, joyeux et farfelu, qui m'a donné le sourire !



Tout d'abord, je voudrais vous parler un petit peu de l'objet livre en lui-même qui m'a totalement conquise ... ou presque. Ce qu'on voit en premier, forcément, c'est cette superbe illustration de Cathy Delanssay, une invitation à l'exploration de cet album. Je l'ai trouvé extrêmement belle, il n'y a pas d'autres mots ! C'est un condensé de mystère, de beauté, de candeur, qui vous amène à vouloir en savoir plus. Avec ces fleurs qui encadrent le personnage qui détourne le regard, je ne sais pas, ça m'a paru tout simplement parfait ! Tout y est, jusqu'aux épines sur les tiges des fleurs qui laissent supposer que ces fées nous réservent quelques surprises et qu'elles n'auront peut-être pas toutes la douceur de leurs voisines pétales. Je me perds dans une métaphore, mais le point que je voulais avancer était que cette couverture "pensive" était déjà un ornement de qualité pour le recueil. Ensuite, il faut ajouter que le livre à lui seul est aussi de très bonne facture. Déjà, "l'entourage" de celui-ci est comme matelassé, je ne sais pas comment le décrire autrement, c'est tout doux et on a presque l'impression de poser les doigts sur un oreiller moelleux, il faut exercer une petite pression pour pouvoir atteindre la partie "dure" du contour. C'est une sensation exquise en mains, de légèreté, un régal que de lire un livre pareil, d'autant qu'il n'est pas démesuré comme certains autres albums pour enfants et à une taille convenable, de celles qui tiennent facilement sur vos étagères. Ensuite, je vais vous parler du papier, là aussi, quelle qualité ! Ce papier glacé, épais mais pas trop, est une caresse sous vos doigts, quel plaisir de les laisser filer sur les illustrations, sur les mots, là aussi, c'est d'une douceur incomparable et j'ai apprécié tourner chacune de ces pages. La présentation de l'ouvrage, un double-page par poème est très bien choisie et mise en valeur par les illustrations de la dessinatrice. Pour simplifier, d'un côté de la double-page, vous trouvez l'illustration, de l'autre côté, le poème. Bon, c'est là que la bât blesse si je puis dire. C'est bien le seul petit défaut que j'ai trouvé à l'objet en l'état. Les illustrations sont superbes, j'y reviendrai un peu plus loin, mais j'ai eu le sentiment que la présentation des poèmes était parfois un peu trop simpliste par rapport justement la complexité des croquis. J'ai adoré celle de Licitation par exemple, superbe cette présentation en plus d'être vraiment très originale. Certaines polices de caractère ne m'ont pas convaincues, mais je dois leur reconnaître le mérite de toujours accorder leur couleur aux dessins. Mis à part ce détail, l'album, d'un point de vue strictement pratique, est un objet magnifique que l'on prend grand plaisir à feuilleter !



L'album est divisé en cinq parties qui nous présentent les différentes "types" de fées : du logis, des éléments, des saisons, des êtres vivants et taquines, soit plus de 20 fées à découvrir, chacun au travers d'un poème. Chaque petit poème met en avant le caractère de ladite fée, nous explique ses facéties, ce qu'elle fait dans la vie, bref, il nous en brosse un portrait à la fois léger et amusant. Ce que j'apprécie avec la plume de Lenia Major c'est qu'elle est toujours enjouée, pleine d'humour et de gaieté. Ces petits poèmes sont autant de petites pépites de bonne humeur, ils nous font rire, nous font sourire, pour d'autres, ils sont plus tristes, mais tous, aussi courts soient-ils racontent une histoire qui plaira aux petits comme aux grands. On se laisse entraîner facilement par les mots de l'auteur, par ses rimes enjouées, ses jeux de mots bien trouvés, c'est très entraînant. On prend plaisir à découvrir à chaque nouvelle page, une nouvelle fée, boudeuse, espiègle, gourmande, il y en a tellement ! Et toutes ont une identité affichée, un prénom, un caractère affirmé, des petites particularités. J'ai trouvé que le fait de varier aussi la forme même, la structure des poèmes était une très bonne initiative parce que, de fait, nous n'avons pas l'impression de lire tout le temps la même chose. Chaque poème a son empreinte, ses traits particuliers, c'est donc toujours une petite découverte. Il est appréciable aussi de voir que, même si ces fées nous font rêver, l'auteur les ancrent aussi dans notre réalité et n'oublie pas de faire transparaître au travers de ces mots une petite "leçon de morale" ici ou là. On apprend beaucoup en lisant également ces poésies. La variété des textes et des personnages permet d'apporter une touche supplémentaire à la qualité et à l'originalité de l'album. Vous saviez vous, qu'il y avait une fée Nagasaki ? Ou Pie ? Eh bien, moi non ! J'en ai appris des choses pendant ma lecture. Le point que je veux soulever ici, c'est que, contrairement à un univers unidimensionnel qu'il aurait été facile de créer et où toutes les fées auraient été jolies et gentilles, l'auteur a su mettre en avant une multitude de situations qui se rapprochent du quotidien des enfants qui liront l'album. C'est très bien fait et du coup, le recueil peut nous suivre à divers moments de vie. L'ensemble est forcément très poétique, ce sont des poèmes tous doux, acidulés, emplit d'émerveillement et d'émotions. La seule petite chose que je peux reprocher à ces textes c'est l'usage de certains mots que j'ai trouvé compliqué pour des enfants ... il y en a même un ou deux que j'ai du vérifier dans le dictionnaire. J'ai l'impression que même si l'ensemble se comprend facilement, que c'est un langage plutôt simple qui est usité en général, il y a certaines tournures de vers un peu ampoulées qui sont plus dures à assimiler. Après, c'est peut-être juste une impression ... Mais ça n'enlève rien à la magie des textes de Lenia Major qui, une fois encore, a réussi à m'emporter facilement dans un monde imaginaire merveilleux.



Parlons de la partie qui m'a subjuguée : les illustrations. Elles sont juste superbes ! Autant j'ai trouvé au début que les "corps" et les "visages" des fées et certains autres détails étaient un peu trop épurés, un peu trop enfantins dans le dessin, autant les ce qui les entourent, vêtements, accessoires, fond, sont d'un rendu détaillé tout simplement magnifique. L'ensemble a une touche incomparable, poétique, expressive, colorée, chaque nouvelle page devient une sorte de bonbon que l'on a hâte d'ôter de son emballage pour pouvoir découvrir l'enrobage et croquer le caramel. C'est tout simplement un pur plaisir ces dessins ! Ce sont des explosions de couleurs, d'humour, de tendresse, elles s'accordent parfaitement avec le texte ces illustrations et les mettent extrêmement bien en valeur. Chacune de ces petites fées prend ainsi vie, et ce que l'on peut dire justement, c'est que les dessins de Cathy Delanssay sont ont ne peut plus vivants ! La visualisation des textes qu'elles permettent est d'un rendu très imaginatif et en même temps, on a le sentiment qu'on pourrait les croiser dans la rue ces fées, du coup, l'identification pour les enfants s'en trouvera facilitée. Il y a toujours des points de repère du quotidien dans les mondes magiques que nous dessinent l'illustratrice, de fait, on a toujours quelque chose à se raccrocher quand on est petit. Ces croquis sont un vrai rêve éveillé, enchanteur, musical, haut en couleurs, et je trouve qu'ils s'adaptent parfaitement à l'enjouement des textes de l'écrivain. L'ensemble est harmonieux et l'on a qu'une envie, passer des heures à contempler ces dessins pour en graver chaque subtilité. Il y a plein de petits détails un peu partout, de petits mots qui se glissent ici ou là, c'est à la fois simple et compliqué, je ne sais pas comment l'expliquer mais ces illustrations sont de toute façon superbes ! On ne peut que succomber à leurs charmes, elles nous offrent à chaque nouvelle page un spectacle vivant, même si elles sont figées, on a tout de même le sentiment que la fée représentée sous nos yeux s'ébranle, on entend le son de son Djembé, on la voit danser avec un beau prince, on entend le croquant du caramel sous sa dent, je trouve ces dessins très expressifs. Ils rendent parfaitement les émotions, la joie, la tristesse, l'espièglerie, le bonheur. J'ai été frappée par les regards souvent pensifs des fées, elles nous donnent à réfléchir ces créatures mythiques. Le monde mystérieux des fées nous est révélé sous les pointes des crayons d'une illustratrice de grand talent, qui apporte une touche supplémentaire de douceur et de couleurs aux textes de sorte que le lecteur est de suite immergé dans un univers enchanteur dont il ressort, avec difficulté, émerveillé. Quand je dis qu'on en ressort avec difficulté c'est tout simplement parce qu'on se laisse facilement aller à rêver au travers de ces pages et que le retour à la réalité est délicat ... ah la la, si on pouvait prolonger encore un peu le sort jeté par Cathy Delanssay et Lenia Major, je ne serais pas contre.



Pour conclure, vous avez là un album superbe, des poèmes au rythme entraînant doublés par des illustrations hautes en couleurs, un univers fascinant, celui des fées, qui saura conquérir les petits comme les grands. Ce fut une lecture très agréable et je dois avouer que j'ai déjà envie de me replonger dans ces pages et dans la contemplation de ces dessins. Allez, j'y retourne ! Je vous y retrouve !

« Dis, papi Zacchary, c’était comment ta première journée d’école ? » C’est par cette simple interrogation, mais ô combien révélatrice, que commence notre histoire, celle d’un petit ourson profondément ... différent.



Contrairement aux autres enfants de sa classe Zacchary pense apprendre à lire, à écrire et à compter dès le premier jour de classe, au grand dam de son institutrice et à la joie de ses camarades qui font de lui leur principal sujet de moqueries. Le cœur lourd, notre adorable plantigrade ne souhaite plus jamais remettre les pattes à l’école, cet endroit sinistre où personne ne veut devenir son ami. Toutefois, la situation va bientôt s’inverser grâce à l’intervention de monsieur Psycholo ...
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Cette petite fille n'a pas du tout envie d'aller se coucher. Mais alors pas du tout. Alors elle prolonge l'histoire de Frénégonde, encore et encore. Le papa tente tant bien que mal de s'en débarrasser, de Frénégonde, mais rien n'y fait.



Une lecture du soir parfaite pour s'amuser et parodier les enfants récalcitrants au sommeil. C'est frais, c'est drôle, original aussi. Espérons qu'elle ne donne pas de mauvaises idées aux petites oreilles...

Grace à la tour Babelio j'ai eu l'occasion de découvrir cette histoire qui pourrait être un conte pour enfant. Je suis la maison d'éditions Mage depuis pas mal de temps et je n'avais malheureusement pas pu participer financièrement, par contre j'ai repassé régulièrement sur mon compte insta dès qu'un post était sur cette histoire. Rien que la couverture est sublime et le résumé semblait prometteur, je voulais vraiment que ce projet voit le jour. Le livre est un grand format, avec un papier spécial qui ne se déchire pas si on le tort (test réussi) et l'écriture est pour tous : entendez par là que les dyslexiques peuvent y accéder. Je remercie la maison d'édition Mage éditions pour l'envoi de leur livre.





Stella est l'étoile (oui, petit jeu de mot) de l'Opéra de Paris. Avec Boris, ils sont tous deux les stars de leur spectacle. Malheureusement, un soir, un morceau du décor se brise et tombe sur toute la troupe. Stella était en première ligne et se retrouve jetée tel un déchet par la trappe de la scène. Stella a été brisée et tombe inconsciente dans le souterratre. Des personnages haut en couleur vont la récupérer et la remonter afin qu'elle puisse continuer à vivre avec eux. Le réveil est difficile, Stella ne se reconnait plus et se laisse entrainer dans une sérieuse dépression. Elle devient Miette, sans aucun espoir de remonter sur les planches.





Déjà il faut rendre honneur à l'illustratrice qui a fait un magnifique travail ! En plus j'ai l'impression d'avoir des images de type steampunk et j'adore ! J'ai mis une illustration à la fin de cette chronique pour que vous puissiez vous en rendre compte. Les détails sont surprenants, les enfants ne vont pas être déçus, ils seront ravis ! Le livre comporte 23 illustrations qui font la taille d'une page chacune. Le texte ne se trouve pas sur les illustrations, ce qui nous laisse la joie de les détailler les unes après les autres. Les personnages ne sont pas effrayants, même si certains avaient des rôles de méchants, dans leur première vie. Car ici, il s'agit d'une seconde vie pour ceux qui ont brulé les planches avant. Mais quelques ennuis et les voila cachés sous la trappe. Une partie est devenue une petite ville pour eux, ils vivent ensemble. Il n'y a qu'un seul problème, le noartunnel. Il ne faut pas s'en approcher, car de méchants rats y sont et peuvent vous dévorer.





C'est dans cette ambiance colorée et électrique que Stella, devenue Miette va devoir reprendre confiance en elle, ce qui est impossible du début. Elle qui était si belle, si parfaite, aimant se retrouver sous les feux des projecteurs : la princesse des planches, elle pense n'être plus rien. qu'est-ce que la beauté au final ? Déprime, dépression, peu importe le mot, elle est mal et ne veut parler à personne. Nous faisons la connaissance de nombreux personnages dont Risette, Maindor, Marialacasse, Wif, Joules... Tous vont prendre à cœur de lui redonner le sourire. Ils vont faire tout ce qu'ils peuvent, lui offrir des cadeaux, la réparer comme ils peuvent, lui préparer une maison, rien n'y fait. Et puis Joules va avoir une illumination et cela sera le cadeau qu'il fallait.





Miette ne veut plus se regarder à cause des cicatrices, de son reflet qui change. Plus personne ne peut l'aimer parce qu'elle est moche. Les autres ne sont pas terribles non plus à ses yeux, ils ne peuvent pas ressentir quelque chose pour elle et l'inverse est vrai. Pourtant au fil des pages, Stella change d'optique. Son statut de Star a peut-être été déchu, elle va en obtenir un autre, plus vrai, plus réel. Une histoire sur le physique, l'apparence qui prend tout son sens. Les plus beaux extérieurement ne sont pas les meilleurs, bien au contraire. Ceux qui ont du cœur sont ceux qui ont vécus, qui ne sont pas parfaits et pourtant ils seront présents à chaque instant. C'est une très belle morale que nous propose ce récit à la fois original et sublime. Des passages sont plus tristes pour notre étoile. Elle perd son statut, relayée dans une poubelle, personne de sa vie d'avant ne vient la chercher. Et lorsque le désespoir l'envahit, elle veut en finir.





Ce qui va la sauver ? L'amour de ces nouveaux amis, leur joie de vivre. Ils ont appris à recommencer autrement, à être généreux et surtout à tendre la main. Pas de fausseté, pas de méchanceté, juste de la franchise, de l'entraide et des soins physiques et mentaux. Il faut du temps pour être réparée intérieurement, c'est ce qui va arriver pour Miette. L'auteur ne change pas d'un coup de baguette magique (même s'il y a de la magie dans l'air) l'évolution de Stella. Elle est lente, réaliste et peut s'appliquer à tout le monde. La vie a été dure avec elle, des efforts seront à faire pour s'en sortir, mais pas seule. Ses nouveaux amis reviennent sans cesse vers elle, pour ne pas la laisser seule, pour qu'elle puisse respirer enfin. Un autre message important dans ce récit : l'amitié qui peut apporter tellement : un sourire, un geste, un acte de générosité. Reprendre le gout de vivre se fait lentement, mais surement et c'est beau de voir Joules par exemple s'accrocher à cette nouvelle pour qu'elle sourit de nouveau.





Le texte se laisse lire librement, sans entraves et si quelques mots dérangent, pas de panique, un glossaire se situe à la fin. Les personnages ont une vie autre que la danse et c'est amusant de les suivre dans leur passé rapidement. Cela m'a fait penser au Kobolt, un dessin animé qui mettait de côté tous ceux qui étaient différents, quitte à vouloir les jeter à la poubelle pour laisser place net à leur ville. D'autres messages participent à cette belle histoire, comme par exemple le fait de jeter dès que c'est cassé. Peut-être que vérifier avant de racheter un appareil neuf pourrait être appréciable, parfois il suffit d'un tour de vis pour que la magie redémarre.





En conclusion, j'ai beaucoup aimé découvrir cette histoire. Elle est facile à suivre pour les plus jeunes et pour les adultes. Je me suis laissée emportée par les obstacles de Stella qu'elle rencontre et ses amis qui ne déméritent absolument pas. Et les illustrations sont sublimes ! Oh j'allais oublier, l'auteur a inventé des mots en terme d'écriture, ce qui rend très bien lorsque l'on raconte l'histoire à l'oral. J'ai passée un très bon moment de lecture.



http://chroniqueslivresques.eklablog.com/la-princesse-mecanique-lenia-major-a208044630

La jeune héroïne de cette histoire est ravie car elle s'est vue offrir un petit carré de terre par son Papi afin qu'elle puisse y semer tout ce dont elle a envie. La fillette est pleine d'entrain pour préparer son potager.  A l'aide de sa fourche, elle aère la terre, puis sème des graines de salades, de courgettes, et de radis. 



Au fil des semaines, elle observe ses plantations, les arrose, récolte parfois ce qu'elle a semé avec fierté mais a également parfois de mauvaises surprises lorsque les merles viennent lui chaparder ses laitues.



Quelle joie de récolter et déguster ce que l'on a planté soit même! Une lecture qui fait la part belle à la nature, avec un texte tout en simplicité qui prodigue quelques petits conseils de jardinage tout en présentant les diverses étapes de la semence à la récolte.



J'ai retrouvé avec bonheur les illustrations de Clémence Pollet sur de superbes doubles-pages aux couleurs attrayantes avec un support grand format très agréable à parcourir.



Un joli album qui offre aux plus jeunes une chouette initiation aux plaisirs du jardinage.
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