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Critiques de Lenia Major (341)
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Le sanctuaire de Nienor, tome 2 : Les arènes ..

Pour la suite des aventures de la fougueuse et entêtée Nienor, Lenia Major va radicalement changer de décor ! Cette fois-ci, on va quitter le Sanctuaire afin de se rendre à Kharidja, une ville orientale où la jeune héroïne a convenu de la transaction d'un couple d'aigles rares et en danger. Au départ, je reconnais que j'étais chagrinée par le fait de ne pas retrouver les deux loups barbus ou encore Calen. Je m'étais notamment attachée au tandem lupin qui m'avait paru très efficace pour enquêter… Puis, mon avis a commencé à changer lorsque l'auteure a développé le Capitaine Colson. J'ai été complètement sous le charme de ce chef franc, courageux, réfléchi, réactif, protecteur, taquin, un peu râleur, mais surtout très rusé. Il forme un très bon duo avec notre sauveuse d'animaux qu'il traite réellement comme son égale. En outre, quand elle va trop loin, il n'hésite pas à la rabrouer ou à lui dire les choses en face. La demoiselle a de la chance d'avoir acquis sa loyauté et son amitié… Grâce à son tempérament, le Capitaine s'est révélé être mon personnage favori de la série. J'espère donc le retrouver par la suite !



C'est peut-être une interprétation personnelle toutefois, j'estime que l'on peut très bien commencer par le second volet sans avoir lu le premier… Ce qu'il y a de bien avec cette saga, c'est chaque tome correspond à une affaire. À chaque fois, on va se focaliser sur une espèce en danger différente. Ainsi, le lecteur est libre de découvrir l'épisode qui le tente le plus… Pour ma part, je reconnais que j'ai vraiment accroché à cette nouvelle aventure ! L'héroïne a su se surpasser, s'adapter au danger et faire preuve d'ingéniosité ! C'est une Femme inspirante et avec des principes. Certes, elle a des défauts comme son côté idéaliste et impulsif néanmoins, cela fait d'elle une personne entière. Au fil de ses interventions, elle m'est apparu comme de plus en plus sympathique. Par ailleurs, je ne pensais pas qu'elle donnerait autant de sa personne pour sauver les koïs (le grand singe étrange sur la couverture). Ce personnage principal casse réellement les codes de la princesse traditionnelle, ce qui m'enchante beaucoup.



Dans le premier tome, la thématique tournait principalement autour des dangers du braconnage et sur la préservation des espèces. Cette fois-ci, on plaide toujours pour la cause animale cependant, on mettra surtout en avant la violence animale, avec l'utilisation de bêtes pour des combats illégaux, la mauvaise hygiène, les sévices corporels, etc. le tout est accompagné d'une bonne dose d'aventure, d'action, de mystère, d'entraide, de piraterie, de magouilles et de découvertes culturelles dans cette ville loin d'être paisible… J'ai beaucoup aimé ce nouveau récit qui a réussi à surpasser le tome précédent en terme de plaisir littéraire. Du côté des graphismes, j'ai été sous le charme du coup de crayon d'Artémisia qui a su proposer des décors en double page magnifiques et des personnages travaillés. Ainsi, je vous recommande vivement ce second tome qui, comme son prédécesseur, est adapté à tous les lecteurs grâce à son texte en « Open dyslexic ». Merci à Mage éditions pour cette découverte dépaysante, engagée et distrayante !


Lien : https://lespagesquitournent...
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Les mondes d'Animalia, tome 1 : Les licorne..

Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et Play Bac pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'opération Masse critique jeunesse.



Il s'agit de l'épreuve non corrigée (c'est la première fois que j'en lis une) et mon fils a été très déçu de ne pas trouver de licorne sur la couverture. Plusieurs illustrations ne sont pas colorées... mais je suppose que ceci explique cela.



Les personnages sont assez sympathiques et les dessins (colorés ^^) sont magnifiques.



Cela étant dit je n'ai pas vraiment été convaincue par l'histoire.



Les quatres licornes rentrent chez elles (on dit une licorne mâle) en passant par la forêt chantante. Près d'un baobab ils rencontrent Pistil un lynx espiègle. Dans une grotte Siria (une des licornes) a une vision : un griffon enfermé dans un cube de glace va se libérer et chercher à se venger.



Les licornes (qui se font appeler les Ailes d'Acier) vont s'unir avec les amis de Pistil (un gorille, un tapir et une tortue) pour le combattre.



La vengeance du griffon n'est pas bien "traduite" (à mon humble avis). Après être resté enfermé si longtemps dans son cube de glace c'est quand même dans l'ordre des choses qu'il ait faim.



Dans l'ensemble, j'ai trouvé l'intrigue peu cohérente.



Mon fils (10 ans) va le lire et j'ajouterai son avis en-dessous du mien.

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La fille aux licornes, tome 1 : La rencontre

La dernière opération Masse Critique de Babelio dédié aux livres jeunesse m’a permis de découvrir le premier tome d’une nouvelle trilogie fantasy. Merci donc à Babelio et aux éditions Talents Hauts - que je découvre par la même occasion - pour cet envoi !

Exit les vampires, les loups-garous ou même les dystopies qui ont la cotte en ce moment et bienvenue aux licornes ! Un tome d’introduction qui pose les bases : présentation des personnages principaux et de leurs rôles et mise en place de l’univers et de l’intrigue. C’est court et simple, sans prétention, mais ça fonctionne très bien ! Pour les jeunes lecteurs ou ceux « qui ont de la bouteille », un début de saga prometteuse !



Ascane a été choisie parmi des centaines de candidats à travers tout le pays pour suivre un apprentissage de licornier. Arrivée dans la grande ville où elle doit suivre sa formation, elle se heurte à la mauvaise humeur de Séber, son futur maître, qui n’a aucunement l’intention de prendre une fille comme élève.

Encouragée par les deux autres apprentis qui deviennent vite ses alliés - l’exubérant Erdnaël et le réservé Fergall - elle est bien décidée à prouver à Séber qu’elle mérite sa place et qu’elle a les capacités pour y arriver ! Décidé à son tour à se débarrasser de cette demoiselle un peu trop encombrante, le maître lui lance un défi : si elle parvient à soigner « Le Sauvage » - une licorne sauvage blessée extrêmement dangereuse - elle pourra rester et suivre son apprentissage… Mais comment une toute jeune fille inexpérimentée pourrait réussir là où plusieurs maîtres licorniers aguerris ont échoué ?…



Si le schéma général semble on ne peut plus classique - à savoir une jeune héroïne ignorante qui nourrit en fait un grand pouvoir en elle et qui est destinée à combattre le Mal - force est de constater que ça fonctionne et que ça fonctionne même très bien.

L’originalité de cette trilogie réside surtout dans l’utilisation d’une créature délaissée dans la littérature Imaginaire alors que c’est sans doute une des créatures magiques les plus anciennes de notre folklore (cf les bestiaires du Moyen Age) : la licorne. Lenia Major créé ici toute une « mythologie » autour de ce « cheval améliore ». Le lecteur apprend donc qu’il existe un noyau de licornes sauvages dans le pays mais que la plupart sont apprivoisées car nées en captivité pour « servir » les hommes.

Les dresseurs, appelés licorniers, doivent maîtrisés de nombreux sorts et enchantements pour se faire comprendre des créatures magiques qu’ils dirigent. Malgré tout, ils ne les dominent jamais, les licornes gardant un côté sauvage et indomptable qu’il faut apprendre à respecter. L’auteure amène petit à petit l’idée que certaines personnes possèdent plus de pouvoirs que les « simples » maîtres licorniers et l’on comprend vite qu’Ascane, l’héroïne, est de ceux-là. Son grand-père semble avoir été le dernier à manifester un talent hors du commun avant de subir un malencontreux accident…

Des passages en italique, entre deux chapitres, apportent également un nouveau point de vue - interne cette fois - qui laisse à penser qu’un « homme » malintentionné a de sérieux plans de vengeance qu’il ne tardera pas à mettre à exécution… et la toute dernière page vient confirmer cette hypothèse.



Dans ce monde où les licornes et les mages se côtoient, évoluent l’héroïne et les personnages secondaires qui l’entourent. On pourrait reprocher un léger manichéisme dans les personnalités des figures - mais n’oublions pas qu’il s’agit d’un titre destiné à la jeunesse -, cependant, j’ai envie de croire que les choses vont s’épaissir et prendre un peu plus de profondeur par la suite.

Bien sûr, la jeune héroïne risque de garder la même ligne de conduire - à savoir combattre le ou les méchants - mais je pense qu’il y a peut-être quelque chose à tirer des deux autres apprentis (resteront-ils des alliés souriants et un peu fadasses ?) et de maître Séber qui semble avoir un passé intéressant, en rapport avec le grand-père d’Ascane.



Niveau écriture, comme je l’ai laissé entendre plus tôt, le récit est à la troisième personne du singulier (contrairement aux petits passages en italique entre certains chapitres). Le lecteur découvre donc l’histoire à une certaine distance des personnages mais n’a en revanche, qu’un œil sur la figure d’Ascane (et sur les figures à proximité immédiate de la jeune fille). On ne sait donc pas tout, on perçoit seulement, on devine.

Sans être extraordinaire stylistiquement parlant, ce n’est pas non plus simpliste. Petits et grands y trouveront leur compte et je pense que les jeunes filles pourront s’identifier à Ascane, contrainte de se battre deux fois plus que ses camarades apprentis pour gagner sa place, tout ça parce qu’elle est née fille. C’est un aspect de l’histoire qui a son importance et qui m’a plu.

Niveau objet, je n’ai presque rien à redire. Format, illustration de couverture ou même décorations pour les en-têtes de chapitres, c’est tout bon. Le seul petit point qui m’a sauté aux yeux vient de la mise en page : il n’y a aucun alinéa ! Ce n’est qu’un détail mais c’est finalement quelque chose qui se remarque lorsqu’on ouvre le livre.



Un tome d’introduction qui m’a assez séduite pour que j’ai envie de lire la suite. Et si les personnages prenaient un peu plus de profondeur dans les tomes suivants, ce serait presque parfait !
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La fille aux licornes, tome 1 : La rencontre

A LIRE!!!



J'ai adoré! lu ce livre d'une traite!



INCROYABLE: ils ont sortis un roman jeunesse qui traite des LICORNES!

après les elfes, les dragons, les trolls, les vampires, les anges, et tout le fatras devenu habituel dans le secteur jeunesse, la figure de la licorne n'avait pas été encore exploité!?!



Donc je suis très heureuse de trouver un roman comme ça! Le premier roman jeunesse d'ailleurs de la maison d'édition TalentsHauts! Bravo et merci d'avoir pris le risque de publier cette aventure: fraiche, passionnante... bref! Géniale!



Un ptit détail tout de même: les pages censées être écrites par le "méchant" de l'histoire (que l'on ne connait pas encore!) sont un peu.... à creuser pour être correcte: ça ne fait pas vraiment peur, il aurait fallu retravailler ces pages pour les rendre plus intrigantes, plus différentes aussi car elles répètent la même chose quasiment. Ou alors est-ce de l'humour au dernier degré voulu par l'auteur...?
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La fille aux licornes - Intégrale

Ascane est choisie pour devenir une apprentie licornière auprès D'Erdnaël et Fergall. Ensemble ils vont apprendre l'art de la licornerie mais aussi l'art du combat auprès de leur maître Séber. Ce dernier n'est pas enchanté d'accueillir une fille dans les rangs des licorniers et le fait savoir. Il va la mettre au défi de s'occuper d'une licorne sauvage. Si elle y réussit, elle pourra intégrer la formation. Ascane n'ayant pas le choix accepte. C'est là qu'elle découvre qu'elle est douée d'un don unique, tout comme son grand-père.



Un roman fantasy qui est une petite bouffée d'air frais car il change des autres lectures pour ados et pré-ados. Un roman qui fait la part belle à une fille intrépide mais ayant des doutes, des amis attachants et des licornes qu'on aimeraient voir ne nos propres yeux.
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Caballero

La maltraitance animale, dénonçons là !



Quand Genero Reyes est envoyé en punition passer quinze jours en Espagne, il ne s'imagine pas qu'il va vivre les trois semaines les pires et les meilleures de sa vie.



Il rejoint un cousin éloigné qui consacre sa vie à venir en aide aux lévriers blessés qu'il recueille dans son refuge.



Ils sont presque deux cents à cohabiter ainsi ce qui demande un travail constant pour les soigner, les héberger, les nourrir, les sortir et jouer avec eux.



Ce qui pouvait s'apparenter à un supplice va devenir très vite pour le jeune adolescent un combat.



Aidé par la force de Pepito et la beauté de Lucy, il s'attache lui aussi à ces pensionnaires pas comme les autres. Jusqu'à réussir à trouver des moyens de s'engager qui lui correspondent...



Un excellent roman car il présente avec beaucoup de réalisme à la fois la cruauté des hommes et la vie dans un refuge.



Sans occulter la panoplie d'horreurs dont les hommes sont capables envers les animaux, il s'attache à montrer qu'il est possible de la combattre et ouvre différentes pistes.



A lire et à partager !


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L'île aux aventures

Voici un très beau livre jeunesse qu je conseille vivement aux petits mais aussi aux grands pour un petit moment d'émerveillement.



Cet album est tout simplement splendide. Les personnages sont ultra attachants et mignons. Hugo est un petit garçon curieux et plein de courage. Son chien Vinci est aussi adorable et ce duo fonctionne à merveille. Leur complicité est attendrissante. C'est sympathique de suivre leurs aventures.



Pour l'histoire, j'ai beaucoup aimé déjà le fait que ce soit séparé en différents chapitres. c'est un plus pour les enfants car on peut ainsi leur lire le livre petit à petit si on en a envie. De plus, l'idée de cette carte trouvée dans un grenier qui emmène les héros sur une île où il faudra qu'ils sauvent divers personnages, est intéressante. Il y a plusieurs rencontres, quelques péripéties et de beaux moments d'amitié.



Ensuite au niveau des illustrations, rien à redire. C'est superbe. On entre directement dans l'histoire grâce à ces images hautes en couleurs. C'est plein de vie, le trait est léger et les couleurs sont réconfortantes. J'ai un vrai coup de coeur pour le dessin de la page 65 qui me fait fondre. Déjà rien qu'à regarder c'est un pur bonheur. C'est exactement le style d'illustrations que j'aime.



En résume, je ne peux que vous dire de foncer découvrir cette belle histoire. C'est un album parfait et j'espère relire des oeuvres de chez Hemma.



Un grand merci à Babelio et aux éditions Hemma pour ce partenariat bien mignon.


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La princesse mécanique

Voici une très belle histoire de résilience pour les enfants !

Dans ce conte, Miette, anciennement Stella, danseuse étoile, nous montre qu'on peut chercher la force au fond de soi et ne pas subir la mise à l'écart que nous impose les autres car on ne correspond plus aux attentes. Au contraire, Miette, avec l'aide de ses amis va comprendre que la force est en elle quoiqu'il arrive et qu'elle peut s'aimer telle qu'elle est.

Ma fille de sept ans a lu le livre, c'est une bonne lectrice. Certains mots de vocabulaire lui ont échappé mais le livre est très bien fait avec un glossaire pour les jeunes lecteurs. Après, je crois qu'il est bien à cet âge de faire une lecture accompagnée pour voir si le sens de l'histoire est bien compris.

Elle a en tout cas adoré les illustrations et je reconnais qu'elles sont vraiment très belles !

Un grand merci à Mage Editions et à Babelio pour ce livre reçu dans le cadre d'une masse critique.
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Les missions de Lord Ken Ott, tome 1 : L'île ..

Lord Ken Ott est un agent spécial. Il est chargé de la récupération des dents de lait et d'offrir en échange un cadeau, et plus précisement des missions les plus difficiles.



Il est accompagnée de Rieuse, une mouette intrépide et de l'élégante Lady Grapille.



Dans la première aventure, l'île aux chats, il lui faudra esquiver les félins. Dans la seconde, il aura à faire à d'étranges fantômes, puis il nous offrira une rencontre avec le père noël et enfin une excursion inoubliable au pôle nord avec la rencontre avec un ours.



Mes préférés sont "Le château hanté" car il évoque la variété des cadeaux qui peuvent être donnés aux enfants en échange de leur quenotte et "Le père noël" qui montre l'entraide nécessaire entre tous les êtres.



Les couvertures sont vives et jolies et les lieux traversés variés. La thématique est attirante car chaque enfant se demande à quoi peut bien ressembler la petite souris et ce livre apporte une belle réponse.



Une série sympathique pour les plus jeunes !
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La fille aux licornes, tome 2 : La poursuite

J’ai lu le premier tome - La Rencontre - il y a quelques mois déjà, et j’avais beaucoup apprécié cette découverte. J’avais aimé l’originalité du sujet : les licornes sont en effet assez peu abordées dans la littérature imaginaire (contrairement aux vampires, loups-garous et même fées…) alors qu’elles sont sans doute les créatures merveilleuses les plus anciennes de notre folklore.

Le premier tome était plutôt introductif, mettant en place l’univers fantasy créé par Lenia Major et les personnages y évoluant. L’action manquait peut-être un peu mais elle est bel et bien au rendez-vous de ce deuxième tome narrant la quête de nos héros et donc baptisé très justement La Poursuite. La Fille aux licornes est, à mon sens, une saga idéale pour de jeunes lecteurs ou des débutants en fantasy. Un très bon cru français !



Les licornes sont donc les seules et uniques créatures merveilleuses mises en scène dans cette saga et la mythologie créée pour l’occasion est originale. Elle est certes assez simple mais très cohérente et suffisante. J’aime particulièrement tout ce qui tourne autour des liens des « Unis » et les capacités que cela engendre (ça me fait penser au « Vif » dans l’Assassin Royal de Robin Hobb).

De même, la géographie et l’histoire de ce monde sont assez simples : deux royaumes - Ampleterre et Kaltesland - sont plus ou moins en conflit depuis toujours (une carte située dans les premiers chapitres, est bienvenue pour situer les choses). Ici aussi, point d’éléments très complexes, mais des faits cohérents.

Au cours de ce tome, grâce à la quête entreprise pour retrouver les licornes sauvages enlevées, le lecteur fait la connaissance, en même temps que les personnages, de nouveaux paysages et surtout d’un peuple caché dans les montagnes. J’ai vraiment adoré l’insertion de ces nouvelles figures dans l’histoire et j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir leurs us et coutumes et leurs caractéristiques.



Côté rythme, le voyage des personnages permet d’intégrer plus d’actions, de nouvelles rencontres et des affrontements ; ça bouge un peu plus et ce n’est vraiment pas désagréable ! Ce deuxième tome, qui se déroule quelques mois après le premier, est aussi l’occasion de développer les personnalités des personnages et les relations qu’ils entretiennent les uns avec les autres.

Même si Ascane n’est pas une héroïne extraordinaire et inoubliable, j’apprécie son courage et sa détermination dans ce monde très masculin. Elle incarne, à mon avis, une figure exemplaire pour les jeunes lecteurs. J’aime beaucoup les personnages du maître licornier (bougon, stricte mais pas que…) et du mage (je ne sais pas pourquoi, mais je trouve qu’il amène un peu d’humour et de bonne humeur dans les aventures… mais c’est peut-être l’idée que je me fais du personnage). Les deux autres apprentis licorniers, les deux garçons de l’âge d’Ascane - Erdnaël et Fergall - sont un peu moins passionnants mais c’est tout de même agréable de les savoir à proximité de l’héroïne.

La Poursuite, c’est également le moment des premiers sentiments amoureux entre nos jeunes apprentis licorniers préadolescents. A nouveau, c’est parfait pour les plus jeunes lecteurs qui pourront s’y retrouver.



Je trouve le style de Lenia Major assez imagé. Les descriptions sont précises sans être trop longues et donc trop lourdes. Cela permet d’entrer facilement dans l’univers mis en place par l’auteure et de suivre les aventures d’Ascane et de ses compagnons de voyage, comme si nous étions près d’eux, à la poursuite des kidnappeurs de licornes sauvages. Le point de vue est externe (utilisation de la troisième personne du singulier) et si cela peut parfois empêcher de s’attacher au héros car met une trop grande distance entre le lecteur et lui, ce n’est pas le cas ici.

La seule chose que j’aurais à redire au niveau de la forme mais qui n’a rien à voir avec la plume de Lenia Major mais plutôt avec la mise en page faite par la maison d’édition, c’est l’absence d’alinéas dans les chapitres. Je l’avais déjà remarqué pour le premier tome, il me semble, et je le note à nouveau ici. Je suis tellement habituée à une mise en page précise et « carrée » que lorsque celle-ci s’en détache un peu (quand le texte n’est pas justifié par exemple), ça me saute aux yeux. Ce n’est qu’un détail, mais je souhaitais le signaler.





Un deuxième tome dans la lignée du premier, ajoutant de l’action au monde original et cohérent mis en place par Lenia Major. Qu’il s’agisse des personnages, de leurs relations, du style ou de l’intrigue, je trouve ces deux premiers tomes idéaux pour les jeunes lecteurs ou ceux débutant dans le monde de la fantasy. J’espère que le troisième et dernier tome de cette trilogie, prévu fin novembre, sera dans la même veine et conclura cette saga de la meilleure façon qu’il soit !
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La bouilloire cantatrice

Je pense que ça s’appelle un coup de foudre. Je ne vois pas comment je pourrais dire autrement ce qui s’est passé quand j’ai commencé à lire La bouilloire cantatrice, un album qui relate les aventures d’une bouilloire qui rêve de chanter sur les plus grandes scènes du monde et qui chaque jour fait ses vocalises avec application. Mais Solmajeur, le chef d’orchestre qui a convoqué tous ses instruments, n’est pas convaincu. Antique, la bouilloire, n’a pas ce qu’il faut pour devenir une diva. C’est du moins l’avis du maestro qui a laissé les instruments en faire à leur guise afin de ridiculiser la prestation de la bouilloire. Mais. Car il y a un mais. Une carrière de cantatrice attend bel et bien la bouilloire. Peut-être moins grandiose que celle qu’elle avait espérée. Mais une où elle sera estimée et aimée.



Oui, j’appelle cela un coup de foudre. Lenia Major, pharmacienne, a bien fait de suivre les conseils de sa famille et de publier ses histoires. Quant à Marie-Pierre Émorine, l’illustratrice de La bouilloire cantatrice, je crois qu’elle aussi a eu un coup de foudre. Ça parait dans chacun de ses coups de crayon.
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La fille aux licornes, tome 1 : La rencontre

Premier tome de la trilogie La fille aux licornes, La rencontre est une histoire sympathique et qui promet bien des choses pour la suite. Autant j’avais trouvé l’écriture légèrement crispante dans La fille de l’araignée, autant là, tout est parfait, c’est abordable aussi bien par les plus jeunes que par les plus grands enfants.



Les licornes ont été un peu oubliées dans la littérature ces derniers temps, et Lenia Major nous offre là une approche plutôt intéressante du mythe, où licornes et humains coopèrent pour la protection de leur royaume. Au milieu de tout ça, Ascane, la jeune héroïne, s’impose avec le plus grand naturel dans le monde exclusivement masculin des licorniers, cavaliers d’élite qui ont seuls le privilège de travailler auprès des majestueuses licornes.



Une histoire énergique, rafraîchissante et touchante dont je ne manquerai certainement pas la suite (mais je n’ai malheureusement pas réussi à trouver quand est prévue la sortie… Pourvu qu’elle ne se fasse pas trop attendre !).



J’ai reçu ce livre dans le cadre de l’opération Masse Critique de Babelio, alors merci Babelio, et merci aux éditions Talents Hauts pour ce partenariat !
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Caballero

Une excellente surprise que ce roman jeunesse reçu dans le cadre de Masse critique. J’ai passé un très bon moment de lecture, accrochée dès les premières pages par l’environnement que je découvrais. Genaro, adolescent précoce dans les apprentissages, s’est laissé entraîner dans un binge drinking qui l’a conduit à un coma éthylique. Son père est furieux, sa mère est désemparée et triste mais plutôt que de le punir et de creuser encore le fossé relationnel entre eux, elle décide de l’envoyer chez son cousin, en Espagne, près de Valladolid. Genaro pense dans un premier temps qu’il s’en est bien sorti : après tout, passer des vacances au soleil, à l’étranger, c’est plutôt sympa comme sanction.

L’adolescent va vite déchanter, le cousin Pepito Perrito gère un refuge qui accueille 150 lévriers, chiens de chasse aux destins tragiques, mutilés, maltraités, battus par leurs propriétaires déçus de leurs prestations. Alors qu’il croyait passer un paisible séjour, Genaro est mis à contribution et nettoie, soigne, nourrit, promène les malheureux chiens qui attendent d’être adoptés. Les journées commencent tôt et finissent tard, la tâche est harassante, l’humour de Pepito ne parvenant pas toujours à dérider l’adolescent, susceptible et prompt à la vexation. Heureusement, Lucy, la jeune et charmante bénévole, illumine les journées et finit par rendre le travail attrayant.

Plusieurs atouts dans ce roman. D’une part, on découvre le sort réservé par les galgueros (chasseurs) aux galgos qui ne ramènent pas suffisamment de lièvres : la cruauté est sans limite chez ces chasseurs qui mesurent leur prestige à la quantité de gibier ramené. J’avais vu un reportage il y a quelques mois sur ce thème mais je pensais que c’était marginal. D’autre part, le thème de l’adolescence et de la précocité est plutôt bien traité. L’auteur, par petites touches, évoque les difficultés à être soi, à s’assumer, à se livrer. Genaro verra ses compétences reconnues – un garçon qui coud et cuisine, ce n’est pas si fréquent, surtout lorsque cela se combine avec un bon niveau en nouvelles technologies. Le roman s’adressant à des adolescents, il n’est pas inutile de valoriser ce type de savoir-faire. Enfin, les dialogues sont particulièrement bien écrits, les personnages ont le sens de la répartie et de la vanne et l’humour guette à chaque détour de page. Alors, certes, on peut un peu anticiper les péripéties mais les ficelles ne sont pas si grosses et on se laisse prendre.

Je remercie vraiment Babelio et Les Editions Samir, pour ce bon roman qui m’a fait débuter le long weekend de la Toussaint en douceur. N’hésitez pas un instant à l’offrir aux ados de votre entourage, ils passeront un agréable, et intelligent, moment de lecture.

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Galaxine et les anneaux de Saturne

Sur Saturne, une catastrophe arrive : les anneaux de Saturne ont disparu ! Galaxine et l'humanoïde Aérofrin tentent de retrouver le coupable.

Par moments, Aérofrin a des petits problèmes techniques et dit tout et n'importe quoi. Les Saturniennes tombent toutes amoureuses de lui…

Heureusement, quand l'enquête est close, Galaxine et Aérofrin partent vite fait bien fait dans le vide et noir espace.



Dans ce livre, il y a beaucoup d'humour « espaciens ». Mais, je ne comprends pas : les humains vivent maintenant sur toutes les planètes du système solaire, et pourtant, ils arrivent à marcher sur les planètes entièrement faites de gaz (Vénus, Saturne, Jupiter, Uranus et Neptune).

Un livre de science-fiction drôle, qui se lit très vite; et je le conseille aux fans de l'espace !

Je remercie Balivernes Editions et Babelio pour ce livre aussi fascinant qu'une aurore boréale.



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L'heure des papapis

Des rimes, des couleurs, de la joie et du rythme ! Je choisis beaucoup les albums pour mon fils au feeling, à la couverture et aux feuilletages express. C'est un tirage gagnant ! La maîtresse a décidé d'impliquer les papas pour récupérer les enfants en fin de journée. On assiste ainsi à une ribambelle de familles d'animaux tous plus rigolos les uns que les autres et aux dialogues entre les parents avec papa qui rechigne à chercher son enfant .. mais pas pour longtemps ! Bon, ce qui me turlupine un petit peu est ce fameux cliché où un papa n'est pas impliqué dans la vie de son enfant, on est au 21e siècle tout de même !
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Une bouteille à la mer

☆ Un roman jeunesse sincère, drôle et émouvant. Une correspondance innatendu, j'ai adoré découvrir ce livre.😊

🍃

☆ On va suivre Axel qui trouve une bouteille à la mer, elle a appartient à Charline, qui s'ennuie sur son île d'Ouessant.

🍃

☆ Ce roman construit qu'avec des mails et des messages ma fait énormément rire mais ma aussi bouleversée.

Il faut avouer que pour les blagues je suis plutôt bon public !



C'est un roman jeunesse très bien écrit, avec une plume douce et drôle, entêtante.

La construction ma vraiment plus, c'est aérer, rapide à lire,



Une jeune fille qui vite sur une île et qui s'ennuie mais qui va brutalement se voir envoyer sur le continent... C'est triste, brisant, mais on découvre une force dans cette héroïne magnifique.

C'est très mignon, poignant, drôle et adorable. Les deux personnages mon embarquer avec eux.

J'ai tout aimer dans ce roman pas prise de tête malgré le sujet compliquer qui y est abordée



Un bon livre, qui peux plaire au plus grand nombre!😊

J'ai beaucoup apprécier ce livre, je vous le conseil sincèrement. J'espère que vous le découvrirait et qu'il vous plaira.

🍃

☆ Il vous tente ? Vous l'avez lu ?

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☆ Bonne journée et bonne lecture ♡

🍃

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Les mondes d'Animalia, tome 3 : Les licorne..

Un très joli livre jeunesse illustré sur le thème des licornes et de l'amitié. Dans ce tome, qui peut se lire sans avoir lu les précédents, on suit un groupe de jeunes licornes en apprentissage. Lorsqu'une violente tempête survient, le petit groupe se réfugie dans une grotte et en sortant, découvre des flamants roses paniqués par la disparition de l'une de leurs jeunes. Des groupes vont partir de chaque côté pour les aider à la retrouver et et certains devront affronter les pires dangers dans une forêt aussi féerique que maléfique...

L'histoire est simple et accessible, avec quelques illustrations très jolies pour mieux décrire les scènes. J'ai en outre beaucoup aimé la jolie morale de fin.

Une très jolie série pour enfants !


Lien : https://cocomilady2.revolubl..
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100 histoires dans la forêt enchantée

J'ai reçu ce livre dans le cadre du dernier Masse Critique, je l'avais coché en espérant avoir des nouvelles histoires à faire découvrir à ma fille.

Le livre est très beau, les illustrations sont pleines de couleurs acidulées, vraiment, un petit bijou!

Les histoires, quant à elles, sont très courtes, 15 à 30 lignes pour chacune d'elle. Toutes évoquent la nature, ses petits habitants, néanmoins elles sont assez abstraites pour des petits. J'avoue ne pas toujours voir l'intérêt de certaines d'entre elles.

Un avis mitigé, donc: un très beau livre-objet mais un contenu pas toujours à la hauteur de ce que j'attendais et à l'intérêt fluctuant.
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La fille aux licornes, tome 3 : L'affrontem..

Qu’il est difficile de rédiger cette chronique aujourd’hui. De 1) parce que j’ai terminé ma lecture il y a plus de quinze jours (non non, je ne suis pas du tout en retard dans la rédaction de mes chroniques…) et de 2) parce que c’est un gros coup de cœur et que j’ai toujours du mal à faire passer mes sentiments enthousiastes (alors que je suis toujours hyper inspirée quand il s’agit de parler d’une daube…). Bref, je vais essayer de faire au mieux et lorsque vous aurez fini la lecture de ces paragraphes un peu confus, vous avez intérêt de vous précipiter chez votre libraire pour vous lancer dans cette série jeunesse !

J’ai apprécié le premier tome qui manquait encore un petit peu de profondeur mais annonçait de belles choses, j’ai beaucoup aimé le deuxième qui m’a offert une belle aventure et la découverte de nouveaux paysages et je suis complètement tombée amoureuse de ce troisième et dernier opus qui, plus mature et développé, propose une intrigue originale et de très belles scènes ! Cette trilogie s’améliore au fil des tomes et termine brillamment… si brillamment que, pour tout avouer, je crois qu’elle me marquera davantage qu’une des sommités de la littérature jeunesse fantasy : la Quête d’Ewilan de Pierre Bottero. C’est vous dire à quel point cette histoire m’a enthousiasmée… et surtout ce dénouement !



Un an après la fin du deuxième tome, Ascane et ses deux amis apprentis licorniers se préparent à célébrer leur cérémonie de licornation. Malheureusement, les ennuis pointent le bout de leur nez… et pas du tout comme je m’y attendais ! En lisant le terme de « malédiction » dans la quatrième de couverture, j’avais une idée bien précise de ce que je pensais trouver dans cet opus mais, au fil des pages, je me suis rendue compte que Lenia Major nous proposait quelque chose de beaucoup plus complexe et original et j’ai été de surprises en surprises ! L’ampleur de la malédiction, ses tenants et aboutissants apparaissent petit à petit et, naïve que je suis, ce n’est qu’en lisant les révélations au fur et à mesure que j’ai compris ce qui se tramait. Je n’ai pas marché, j’ai couru. J’ai été transportée dans L’Affrontement et si j’ai pu reprocher une certaine prise de distance avec les deux tomes précédents, celle-ci a complètement disparu ici. La teneur de la malédiction a déjà été utilisée dans d’autres œuvres (dans l’Assassin royal ou dans 28 jours plus tard par exemple) mais ça fonctionne d’autant mieux ici qu’on ne s’y attend pas car sommes en présence d’une série a priori pour enfants. De ce fait, j’ai trouvé ce tome beaucoup plus mature que les précédents, beaucoup plus intense et se rapprochant très fortement d’œuvres de fantasy « adultes ».



L’action n’est pas la seule à s’intensifier puisque les personnages gagnent encore en profondeur et leurs relations se développent en parallèle. Je ne me suis pas vraiment attachée davantage aux deux camarades apprentis licorniers d’Ascane mais, en revanche, j’ai le sentiment d’avoir beaucoup mieux perçu et compris cette dernière. Déjà courageuse et déterminée auparavant, elle gagne ici en maturité et sait parfaitement quelle attitude adopter (c’est même d’ailleurs parfois un peu trop « facile », mais c’est l’héroïne alors bon, elle a le droit d’être forte et imbattable !). Je l’aime bien cette petite Ascane et je pense qu’elle incarne une figure forte et intéressante à suivre pour les plus jeunes lecteurs.

Mais, outre ces personnages déjà rencontrés auparavant et qui continuent à évoluer, Lenia Major nous propose de nouvelles figures assez charismatiques. Je pense notamment à Aylette, la très jeune femme du roi Jorgan, qui ne paye pas de mine dans les premières pages. Jeune adolescente propulsée dans une aventure à des milliers de kilomètres de ce qu’elle a l’habitude de vivre, choyée et gâtée dans son château, elle se révèle plus forte qu’on pourrait le croire… Tout ce qui entoure son évolution m’a fait sourire plus d’une fois et j’aime assez le « message » transmis aux jeunes filles qui pourront lire cette histoire.



Dans L’Affrontement, on pourrait regretter que les licornes ne soient plus vraiment l’intérêt principal de la lecture. Un peu mises à l’écart, même si toujours indispensables (notamment le troupeau des licornes sauvages dirigé par Météor, l’uni d’Ascane), il est vrai qu’on insiste un peu moins sur leurs capacités. Elles laissent un peu la place aux créatures touchées par la malédiction mais ça ne m’a pas dérangée ; c’est vraiment en réfléchissant pour écrire cette chronique que je me suis rendue compte de leur plus grande discrétion.

Dans le même ordre d’idée, je me suis également aperçue que, contrairement au deuxième tome qui entrainait le lecteur dans de nouvelles régions et donc à la rencontre de nouveaux peuples, cet opus ne s’aventure pas très loin des remparts de la forteresse. Toute l’action se déroule dans la forêt et la campagne entourant le QG des héros et pourtant, jamais je n’ai ressenti un manque ou la déception de ne pas aller faire un tour plus loin. Lenia Major sait en effet tirer partie du décor assez riche qu’elle a mis en place et j’ai trouvé l’utilisation plutôt talentueuse. Comme quoi, pas besoin de partir dans un grand périple qui traverse terres et océans pour proposer une aventure divertissante et enthousiasmante !



Enfin, je ne répèterai pas ce qui a déjà été dit pour les tomes précédents au sujet de la plume de Lenia Major. Je précise juste que ce tome a gagné cent pages par rapport au précédent qui n’en comptait qu’un peu plus de 200. Encore une fois, ma lecture a été très fluide et très agréable : assez abordable pour les plus jeunes sans être simpliste. Les descriptions sont suffisantes pour dépeindre les scènes que je n’ai eu aucun mal à imaginer dans ma petite tête. Les dialogues sont quant à eux, ni trop nombreux ni trop rares et apportent parfois quelques petites touches d’humour bienvenues. Mention spéciale aux interventions des habitants de la montagne qui, adoptant un registre particulier, se démarquent facilement des autres aventuriers et apportent elles aussi (les interventions) une richesse supplémentaire au texte. Je déplore une dernière fois l’absence d’alinéas, mais ce n’est qu’un détail qui n’entache en rien la qualité du texte.





Un troisième opus qui clôt magistralement cette trilogie jeunesse qui a su me séduire de plus en plus au fil de ses tomes. Intrigue originale, personnages principaux plus attachants, figures secondaires charismatiques forment une dernière aventure intense et maîtrisée d’un bout à l’autre. Je conseille plus que jamais cette petite série aux jeunes lecteurs débutants comme aux dévoreurs de livres !
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..
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L'arbre aux serments

Je suis toujours ravie de constater à quel point les auteurs pour la jeunesse ont de l’imagination. C’est le cas de la pharmacienne Lénia Major, grande faiseuse de potions magiques et raconteuse à ses heures, auteure de l’album La bouilloire magique qui m’avait tant emballée.



Avec L’arbre aux serments, elle s’adresse à un public plus âgé avec tout autant d’imagination. C’est que rien ne va plus à Saint-Rémondin. Le maire a décidé de faire abattre l’arbre aux serments, celui sous lequel tous les amoureux du coin se jurent un amour éternel depuis plusieurs générations. Et juste au moment où Matthieu allait faire sa grande déclaration à Éléonore… Il faut absolument faire quelque chose! Et de toute urgence!



Matthieu et sa sœur Gabrielle réuniront leurs amis et trouveront même une alliée. Ce n’est pas aujourd’hui que quelqu’un va tuer l’amour à Saint-Rémoudin. Ni même demain!



Lénia Major aime écrire des histoires qui finissent bien. Ça tombe pile. J’aime bien aussi de temps en temps les histoires qui finissent bien. Et celle-ci est un véritable régal!
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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