On a balayé les salissures du grand vent
Tout autour de la ville Il fixait son miroir
Où sa tête reposerait « je ne suis pas venu
Dans un salon de quelques jours » il prit des ailes
Il envahissait le silence verrouillait l’écl-
Atement par les persiennes blanches sur la colline
Apparue un bruit somptueux de dix étages
Convenait de bâtir insolemment regardait
Lionel RAY bourré de mots à flanc d’oubli
Une grande maison sans porte comme un ventre clos couché
Par la main qui le ferma regardait son ombre
Jeter aux chiens son chapeau de vingt-neuf ans (quels ?)
Copie des symboles dans l’élan des lucarnes une
Bougie sombre écartant les horloges LIONEL
Ouvrit son crâne aux cormorans : effacé moi
Adieu l’autre ! adieu
Très proche quelqu’un vous aurait appelée ou de très loin
Dans les solitudes d’automne et les patrouilles du crépuscule
Depuis ce lieu où s’effacent les brumes et il n’y a
Plus rien que le visage pur de l’Amour.
…une bougie allumée au fond de la mémoire comme
un œil ouvert la maison des solitudes la servitude des
saisons il sombra dans un futur fabuleux aspiré
par la nuit aventureuse la constellation d’Hercule ou
d’autres alvéoles cherchant une planète habitable
un chiffre simple centaines de mille millions de milliards
le noyau de l’extrême l’inaltérable la rédemption l’apogée
de l’être mercuriel ou neptunien ô tant de naissances
inapaisées ces générations frénétiques
et le mystère entier d’une présence invisible
entre la chevelure de Bérénice et Véga de la Lyre
il voyagea il avait rencontré toute la boue du temps
il revint par matin tiède c’était en avril jusqu’au pied
du lit étroit de l’après-sommeil
Même le blanc sera couleur nocturne
Nous serons solitaires parmi les ruines
Dans l’attente vaine d’un futur antérieur
Les pages elles-mêmes nous serviront de masques
Têtes sanglantes comme celle du Baptiste et les fenêtres
N’ouvriront plus que sur des horizons fantasques
Nous connaîtrons des ruissellements d’aristoloches
Des vacillements des fanfares
Des élégances de diamant de stèle de menhir
...