AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Lolita Pille (340)


Ma vie est une quête dont l'objet n'est plus, {…}.
Commenter  J’apprécie          10
{…} car dans nos yeux chromés, notre destin s'est brouillé, se planter dans la cour Carrée, au pied de l'obellisque, sous l'Arc de Triomphe, place Victor-Hugo, et défoncer la porte du musée Marmottan pour aller rendre le dernier souffle devant "Impression soleil levant", crever les larmes aux yeux, à côté de l'âme sœur, en face d'un chef-d’œuvre, et je me rends compte que mon nez pisse le sang, et les cloches sonnent, et nous sommes arrivés…
Commenter  J’apprécie          10
Le vide, on ne peut pas le décrire. Juste ses effets. Me raccrocher à ma vie de con. Impuissance. Envie de passé. Tout recommencer, éviter les erreurs, quelles erreurs? Voué au vide ? Écrit. Destin. Et toutes ces conneries. Le moindre geste est pesant. Les yeux rivés au sol. L'indifférence à tout. Haïr les objets. Se distraire, prendre un bouquin, regarder un film, sursis pendant une heure ou deux, puis replonger. Tourner dans Paris, tourner sans but. Ces façades immuables qui abritent tant d'amours bon marché, ces existences grouillantes qui me dégoûtent. Nous.. Quelque part, quelqu'un qui vit sans moi.
Commenter  J’apprécie          10
𝖠𝗅𝗈𝗋𝗌 𝗌𝗎𝗋𝗉𝗋𝗂𝗌𝖾 𝖾𝗌𝗍 𝗅𝖾 𝗌𝖾𝗎𝗅 𝗆𝗈𝗍 𝗊𝗎𝗂 𝗆𝖾 𝗏𝗂𝖾𝗇𝗍 ! 𝖭𝗈𝗎𝗌 𝗌𝗈𝗆𝗆𝖾𝗌 𝖺𝗎 𝖼𝗈𝖾𝗎𝗋 𝖽𝖾 𝗅𝖺 𝖻𝗈𝗎𝗋𝗀𝖾𝗈𝗂𝗌𝗂𝖾 𝗉𝖺𝗋𝗂𝗌𝗂𝖾𝗇𝗇𝖾 𝖽𝖾𝗌 𝖺𝗇𝗇𝖾́𝖾𝗌 𝟤𝟢𝟢𝟢, 𝗅’𝗁𝗂𝗌𝗍𝗈𝗂𝗋𝖾 𝗍𝗈𝗎𝗋𝗇𝖾 𝗉𝗋𝗂𝗇𝖼𝗂𝗉𝖺𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖺𝗎𝗍𝗈𝗎𝗋 𝖽𝖾 𝗅𝖺 𝖽𝗋𝗈𝗀𝗎𝖾. 𝖩’𝖺𝗂 𝖽𝖾́𝖼𝗂𝖽𝖾́ 𝖽𝖾 𝗅𝖾 𝗅𝗂𝗋𝖾 𝗌𝖺𝗇𝗌 𝗅𝗂𝗋𝖾 𝗅𝖺 𝗊𝗎𝖺𝗍𝗋𝗂𝖾̀𝗆𝖾 𝖽𝖾 𝖼𝗈𝗎𝗏𝖾𝗋𝗍𝗎𝗋𝖾 𝗃𝖾 𝗏𝗈𝗎𝗅𝖺𝗂𝗌 𝖾̂𝗍𝗋𝖾 𝗌𝗎𝗋𝗉𝗋𝗂𝗌𝖾, 𝖼’𝖾𝗌𝗍 𝖽𝗈𝗇𝖼 𝗎𝗇𝖾 𝗋𝖾́𝗎𝗌𝗌𝗂𝗍𝖾.
Commenter  J’apprécie          00
Chapitre 10 : « je t’aime, c’est rien, c’est tout, je ne lui ai jamais dit » p106
Commenter  J’apprécie          00
Chapitre 2 : « Tu as préféré ta vie de con, le bonheur nous aurait ennuyer. On crèvera chacun de notre côté. » p33
Commenter  J’apprécie          00
Je pratique et je prône l'hédonisme mondain, il m'épargne. Il m'épargne les euphories grotesques du premier baiser, du premier coup de fil, écouter douze fois un simple message, prendre un café, un verre : les souvenirs d'enfance, les amis communs, les vacances sur la Côte, puis un dîner : les auteurs préférés, le mal de vivre, pourquoi sortir tous les soirs, la premiere nuit, suivie de beaucoup d'autres, ne plus rien avoir à se dire, baiser pour combler les blancs, ne même plus avoir envie de baiser, se détacher, rester ensemble quand même, s'engueuler, se réconcilier tout en sachant que c'est mort au fond, aller baiser ailleurs, et puis plus rien.
Souffrir...
Commenter  J’apprécie          00
Par un paradoxe étrange, la contemplation de mes émotions m'avait mise à l'abri des souffrances que j'appellerai tangibles, parce qu'elles ont une origine définie, j'étais une machine à ressentir, pleurant quand je voulais pleurer, riant quand je voulais rire.
Commenter  J’apprécie          00
Et pourtant luisait en moi l'étincelle moqueuse d'un espoir indéfini, qui par instants, me faisait oublier le goût amer de la moelle pourrie du monde, petite étincelle ténue, seule barrière entre moi et l'auto-destruction.
Bien que vouée aux affres du pessimisme, aux abîmes de la vérité, je vivais.
Je vis encore.
Pourquoi ? Je ne sais pas. Chaque matin, je me dégage des bras enchanteurs de Morphée, pétrifiée à l'idée de ces heures interminables qui s'égrèneront lentement jusqu'à ce que je puisse me replonger dans l'oubli bienfaisant d'un nouveau sommeil.
Comme il faut bien passer le temps et s'empêcher de penser, je m'occupe. Le plus futilement possible. La superficialité est l'unique panacée à ma déprime latente. Et je la brandis au-dessus de ma tête pour chasser mes idées opaques, j'en fais un art de vivre.
Commenter  J’apprécie          00
Ne dites pas que le bonheur est éphémère. Le bonheur n'est pas éphémère. Le sentiment ressenti et pris pour le bonheur quand on est amoureux, quand on a réussi quelque chose, c'est le sursis avant de comprendre l'erreur : l'être aimé ne ressemble à rien, ce que vous avez réussi ne rime à rien. Cela ne vous rend pas malheureux, mais conscient. Le bonheur ne se finit pas, il se rectifie.
Nous avons inventé la lumière pour nier l'obscurité.
Commenter  J’apprécie          00
"Quand je suis arrivée, il était déjà là, toujours le même, en costume noir, avec cet air inaccessible. Il lisait La philosophie dans le boudoir et n’avait pas touché à sa vodka tonic."
Commenter  J’apprécie          00
On s'est à peine déshabillés, et on a baisé. Si mal. Puis il m'a calmement expliqué ce qu'il ressentait pour sa conne, tous les sentiments qu'il avait "cru" ressentir pour moi, heureusement que j'étais partie parce que c'était une erreur, nous deux, mais il était quand même content qu'on ait brisé la glace ce soir, comme ça on pourrait entretenir des rapports amicaux à l'avenir.
- Diane est la femme de ma vie, Diane est la mère de mes enfants.

Veux-il me faire hurler? Même pas, il s'en fout. Il est tellement amoureux de cette pimbêche incolore, qu'il faut absolument qu'il en parle à quelqu'un.
Pas de chance, dans ce lit, il n'y a que moi, moi qui m'enfonce les ongles dans les paumes jusqu'au sang pour réprimer la douleur qui me submerge progressivement, moi condamnée à entendre de la bouche même de l'homme que j'aime le panégyrique de ma rivale, après m'être bradée dans une étreinte lasse.
Sa voix que j'ai tant chérie rythme l'effondrement complet de mes derniers espoirs. Un mot, un geste de sa part, et j'aurais craqué, je lui aurais tout avoué, la raison de ma fuite, mon amour immuable.
Une monstrueuse envie de pleurer, je me contiens. Mes yeux brillent un peu plus, peut-être, leur éclat est humide mais il ne le remarquera pas. Je fais un effort. Je reste combative. Je remplace ma douleur inoffensive par un désir de vengeance. Je veux qu'il souffre, comme je souffre. Je m'assois au bord du lit, je lui caresse les cheveux, ma voix s'élève dans le silence, et je ne la reconnais pas.
-Aime-la, cette fille, petit con, aime-la car elle pourra peut-être enfin te faire aimer la vie. Peut-être que grâce à elle tu réussiras à laisser ton nez tranquille, tu arrêteras de baiser des putes, peut-être même que pour lui faire croire que tu es bon à quelque chose tu parviendras à te résoudre à travailler, peut-être que, quand tu la présenteras à tes parents, ils te considèreront à nouveau comme leur fils. Ton père cessera de penser à te déshériter, ta mère ne pleurera plus des nuits entières parce que la bonne ne parvient pas à effacer les traces de coke sur ta table de nuit qui ne te sers qu'à ça, elle ne prendra plus du Prozac, peut-être même qu'elle arrêtera de boire.
" Tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes. Tu te lèveras à l'heure à laquelle tu as l'habitude de te coucher, tu iras bosser en berline, et tu écouteras les infos dans les embouteillages. Tu poseras ton cul conditionné dans un fauteuil en cuir et tu conteras fleurette à ta secrétaire qui crachera dans ton café parce qu'elle n'en pourra plus d'épousseter chaque jour la photo encadrée de ta baraque à Saint-Trop avec toi, ta femme, tes deux gamins timorés et le chien. Tu liras les journaux, tu auras des opinions politiques à côté de la plaque, tu voteras pour le programme qui diminue l'impôt sur la fortune. Le soir, tu regagneras tes pénates sans même te rendre compte de l'absurdité de ta vie, tu enfileras un sweat Polo Golf rose, tu dîneras avec ta conne, et la conversation roulera sur l'épidémie d'adultères qui sévit parmi vos amis, tu ne lui diras pas que s'étend chez vous. Tu auras perdu ta jeunesse et tu n'en auras même pas conscience. Vous ronflerez côte à côte dans le paquebot de quatre mètres carrés qui vous servira de lit, vous ne vous effleurerez même pas. Tu t'en foutras parce que tu préfèreras aller aux bordels ou aux putes boulevard Lannes. Tu deviendras tes parents. Tu seras un cliché vivant.
Commenter  J’apprécie          00
La musique qui s'épure avec les heures est un rythme nu sur lequel je peux danser pour ne plus être rien : rien qu'une ombre qui danse en fumant, fume en dansant, la nuit.
Commenter  J’apprécie          00
Je crois que notre laideur n’était qu’un mot : l’amour du latin ou des maths dans nos cœurs de filles.
Commenter  J’apprécie          00
L'intérêt de ce genre de soirée, c'est de se défoncer, et de se faire défoncer.
Commenter  J’apprécie          00
Dis-moi dans quoi tu roules, et je te dirais qui tu es.
# Bentley #
"- Tu es l'homme de ma vie."
Salopes.
Commenter  J’apprécie          00
 Selon Blaise, Catherine faisait partie de ces filles qui ont «  le sexe écrit partout sur la figure». La phrase n’était pas de lui. Il se bornait à anônner son catéchisme de la misogynie. Alfred Hitchcock avait dit ça de Marilyn Monroe. Pour les opinions publiques, les avantages physiques excluent les qualités de l’esprit. L’Europe n’a jamais dépassé la physiognomonie. En vérité, les gens lisaient les lacunes intellectuelles de Catherine dans les bosses de ses lèvres, ses fesses, sa poitrine. 
Commenter  J’apprécie          00
Si les riches ne sont pas heureux, c'est que le bonheur n'existe pas.
Commenter  J’apprécie          00
Je suis faible et j'ai l'impression que mon corps se meurt lentement. Seul mon esprit plein de souvenirs est encore vivace. Je préfère ressasser le bienheureux passé que de me contenter de ce présent de merde... Je me morfonds dans ma douleur.
Commenter  J’apprécie          00
Je n’ai jamais eu les cils aussi longs, palpitants, ni tant de couleur sur les joues. Je la trouvais jolie, bien que cet avis soit loin de faire l’unanimité, et intelligente aussi, elle que les autres surnommaient la Folle. Oui, la conduite de May m’a toujours paru raisonnable, incluant sa « TS » en quatrième.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Lolita Pille (2550)Voir plus

Quiz Voir plus

QUIZ CULTURE GENERALE N°2

Qui a composé Le Bolero ?

Serge Prokofiev
Camille Saint-Saens
Maurice Ravel
Pierre Boulez

10 questions
91 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}