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Citations de Lolita Pille (339)


Je n'aime personne et je ne fous rien, je ne veux pas tenter de me distraire, ou de m'occulter la vérité, la vie est une saloperie, et chaque seconde de lucidité est un supplice.
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Est-ce que par hasard on se méfierait des ravages que l’alcoolique moyen pourrait causer au mobiliser pour peu qu’il soit un peu trop cuité ? On tient à son putain de mobilier, hein ? C’est ce que me disait ma mère et ma mère avait toujours raison : « Le désavantage de vivre à l’hôtel, c’est qu’on ne peut pas tout casser. » C’est pour cette raison qu’il faut posséder. Quand on possède quelque chose, on n’a de comptes à rendre à personne le jour où on décide de le jeter par terre, de sauter dessus à pieds joints, et de le finir à grands coups de couvercle de poubelle.
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L’art était compliqué, il demandait talent et investissement. L’art était une quête éperdue. Il impliquait souffrance, rage, haine. Il impliquait l’artiste, cette race maudite. Au siècle dernier, les artistes cassaient tout dans les chambres d’hôtel et de suicidaient pour des raisons obscures. Au siècle d’avant, ils s’automutilaient. Ils s’étaient toujours mêlés de ce qui ne les regardait pas, la politique par exemple. Ils prenaient des drogues. Les artistes étaient des casse-couilles. On ne pouvait rien y faire : c’était ce qui faisait d’eux des artistes qui en faisait des casse-couilles.
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Et il me met la vie d'artiste de Ferré et me déclare que c'est nous, que c'est notre histoire, ses yeux vidés par les excès se plongent dans les miens et j'essaie d'y retrouver mes larmes, je ne vois rien.
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Vivre d’amour, d’Evian, et de Marlboro Light.
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Je mesure 1m72 pour 46kg, poitrine 88cm, taille 62, hanches 88, cheveux bruns, yeux bleus. [...]
je sais qu'on es toutes anorexiques et que comme partout, tout le monde couche avec tout le monde et nie ensuite. Je me suis abonnée à ELLE, VOGUE et NUMERO, j'ai perdu dix kilos en me nourrissant exclusivement de coupe-faim liquides, depuis je fais de la spasmo. il paraît que c'étaient des amphétamines. [...]
Je suis devenue accro aux miroirs, et aux anxiolytiques. On m'a décoloré les cheveux, du brun au platine, du platine au violet, on y a tressé des extensions, et des postiches, j'ai une frange les jours pairs, et des anglaises les jours impairs, j'ai les paupières à vif à cause des faux cils, et des éblouissements à cause du régime, parfois on me scotche les tempes au crâne pour m'étirer les yeux, on m'a barbouillée d'huile des pieds à la tête, jusque dans la bouche, j'ai escaladé des arbres en talons aiguilles, corsetée jusqu'à l'étouffement, j'ai nagé dans des flaques de boue, j'ai couru au bord des routes de L.A. en plein mois d'août, pendant des heures, et le goudron fondait sous la chaleur et poissait mes pieds nus, j'ai arpenté des kilomètres de plage par moins quinze, en maiollot de bain, souriant à l'eau glacée, je me suis tordu les mains, les jambes, le corps entier, je me suis démembrée, disloquée, écartelée pour pouvoir me transformer en rêve de photographe.
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Tu me fais penser à ces moustiques et ces sangsues qui sécrètent un anesthésique dans leur salive, sauf que tu te mords toi-même... Tu mords ta conscience, Eléna. Reconnais-le. Au moment où tu t’apprêtes à tricher tu diffuses dans ton cerveau un narcotique qui endort ta conscience pendant que ta volonté accomplit ses tricheries. Elle ne peut pas s’en empêcher. Mais toi, tu n’es pas au courant que tu as triché. Tu étais ailleurs ! Tu n’as rien fait ! D’où cette douleur dans ta voix, la grosse douleur de l’injustice... Car tu es de bonne foi... En ton âme et conscience, tu n’as pas, tu n’as jamais triché!
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Je préfère pleurer par les rues, dans les bras de murs, que trahir une fragilité devant quelqu’un qui sait mon nom. J’ai honte de renfermer, comme du verre, ces fêlures mal visibles à la lumière, qui sont comme le journal des coups reçus, et qui finissent par exploser au moindre bruit. 
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 Il arrive que de radieux espoirs, d’un mot intercepté ou d’un bruit dans la rue, naissent en nous; vivent, le temps que quelqu’un monte un escalier, pousse une porte et montre un tout autre visage.
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J'étais libre. Voilà mon histoire dont voici la conclusion ironique. Favorisée comme je l'étais, si j'avais réussi, je ne l'aurais pas dû à mes seuls mérites, par contre, je peux me glorifier de devoir mon échec à ma propre inconsistance.
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Hier soir, je suis sortie, je suis allée au Cabaret et au Queen, puis je me suis coké la gueule avec A jusqu'à huit heures du matin, j'ai dormi trois heures, et je suis allée me faire avorter. Je redoutais l'après, mais l'après n'a rien de terrible, j'ai pris un verre avec une copine dépressive, et maintenant je vais faire les boutiques, aujourd'hui est un jour comme les autres.
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J'ai l'impression que, si je te perds un instant, je te perds pour toujours.
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Lui jouant négligemment avec mes longs cheveux épars sur l'oreiller... moi promenant mes doigts le long de la courbure de ses reins... et la force tranquille de son corps étendu dont le seul contact me brûle la peau et l'âme... non, je n'ai peur de rien quand je suis dans ses bras... de rien... je fais de mon souffle l'écho des battements de son cœur, de mon corps le reflet de son corps, de sa jambe qui m'entoure une chaîne indéfectible.. je le regarde dormir et l'ombre de ses cils sur sa joue mal rasée, sa moue d'enfant, sa main abandonnée, déchaînent en moi des passions disproportionnées...
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La vérité, c'est qu'on s'emmerde profondément parce qu'on a plus rien à désirer...
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Je préfère ressasser le bienheureux passé que de me contenter de ce présent de merde.
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La vérité, c'est qu'on s'emmerde profondément parce qu'on a plus rien à désirer.
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Il fallait défier quelques gars et monter sur le ring . Les gars vous explosaient la gueule et il ne fallait surtout pas riposter .C'était une question de maîtrise . Il fallait tenir debout le plus longtemps possible .
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Mort sur le coup. Mort. Je crie l'atroce réalité de cette vie de merde qui donne, et qui reprend. Je crie ce qu'on a vécu, ce qu'on aurait pu vivre encore. Je crie ce qu'il est. Etait. Ce qu'il aurait pu devenir. Je crie ma détresse, ma douleur, mon amour, mon amour, mon amour...
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir.
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Ton souvenir luit en moi comme un ostensoir
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Maintenant, je sais que tu en lis aux autres, et c'est pour ça que c'est fini. Je l'ai tellement dit, mais cette fois-ci, c'est pour de bon, tu as choisi.
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