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Citations de Louis-Ferdinand Céline (2888)


C'est des hommes et d'eux seulement qu'il faut avoir peur, toujours.
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On ne se parlait pas beaucoup, on n’avait plus grand-chose à se dire. D’abord, à quoi ça sert, les mots quand on est fixé ? A s’engueuler et puis c’est tout.
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L’existence, ça vous tord et ça vous écrase la face. […] Les pauvres sont fadés. La misère est géante, elle se sert pour essuyer les ordures du monde de votre figure comme d’une toile à laver.
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Une ville sans concierge ça n’a pas d’histoire, pas de goût, c’est insipide telle une soupe sans poivre ni sel, une ratatouille informe. Oh ! savoureuses raclures ! Détritus, bavures à suinter de l’alcôve, de la cuisine, des mansardes, à dégouliner en cascades par chez la concierge, en plein dans la vie, quel savoureux enfer ! Certaines concierges de chez nous succombent à leur tâche, on les voit laconiques, toussantes, délectables, éberluées, c’est qu’elles sont abruties de Vérité ces martyres, consumées par Elle.
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J’en avais pour mon compte, à force d’en prendre et d’en laisser des rêves, la conscience en courants d’air, toute fissurée de mille lézardes et détraquée de façon répugnante.
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Je touchais au vif de mon pèlerinage. Et si je n’avais pas souffert en même temps des continuels rappels de mon appétit, je me serais cru parvenu à l’un de ces moments de surnaturelle révélation esthétique. Les beautés que je découvrais, incessantes, m’eussent avec un peu de confiance et de confort ravi à ma condition trivialement humaine. Il ne me manquait qu’un sandwich en somme pour me croire en plein miracle. Mais comme il me manquait le sandwich !
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"Malade, je l'étais complètement, à ce point que je me faisais l'effet de n'avoir plus besoin de mes jambes, elles pendaient simplement au rebord de mon lit comme des choses négligeables et un peu comiques. "
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Louis-Ferdinand Céline
Nous aurons peut-être la surprise, (si les blancs existent encore) de reconnaître dans quelques années que tous nos cancers, néo-formations gangreneuses, sociales et même chirurgicales procédaient toutes de la même origine, du même vice génétique : la dépravation antiraciale, la bâtarderie systématique, la forniquerie à toute berzingue, antiaryenne, l’avilissement des souches aryennes par apports négroïdes, absurdes, enfin tout l’enragé processus d’anéantissement aryen par contamination afro-asiatique, toute la prostitution raciale à laquelle nous astreignent, acharnés à nous dissoudre, les Loges du monde entier, les Juifs de tous les Grands Orients, sous couvert d’Humanitarisme. Francs-maçons, crétinoïdes larbins arrivistes des laboratoires Kabalistes. Laboratoires Kabalistes où l’on ne pense qu’à notre torture, à notre anéantissement par servitude, enculage, marxisme confusionniste.

Commentaire : le vrai visage de Céline.
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C'est pire que la transmutation. C'est de la perversité magique, la féérie d'embrouillamini , la carambouille sorcière des choses.
Trafiqueux butin, méconnaissable came, infini foutoir aux canailles où le diable tout maquille et troque ! Va mal ! Pister au fumet, à la trace, au soupçon tangent, l'étrille, la trousse dévergondée, le faux ardillon grand comme ça, le matricule plus rassurant, la triste louche dépareillure, la couverture pas catholique, la vraie culasse du truqué, pervers flingue... Pardon !
Ravage des chinoises damnations, à la chasse aux objets perdus, à tout périr de morfonderies, pourri des cauchemars frauduleux, balancé à vingt cordes molles fondues dans l'obscur. Noirs suicides de vingt brigadiers.
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- Ah, Monsieur le Professeur Y, je veux bien vous respecter et tout... mais je vous le déclare : je suis hostile !... j'ai pas d'idées moi ! aucune ! et je trouve rien de plus vulgaire, de plus commun, de plus dégoûtant que les idées ! les bibliothèques en sont pleines ! et les terrasses des cafés !... tous les impuissants regorgent d'idées !... et les philosophes !... c'est leur industrie les idées !... ils esbroufent la jeunesse avec ! ils la maquereautent !... la jeunesse est prête vous le savez à avaler n'importe quoi... à trouver tout : formidââââble ! s'ils l'ont commode donc les maquereaux ! le temps passionné de la jeunesse passe à bander et à se gargariser d' "idéass " !... de philosophies, pour mieux dire !... oui, de philosophies, Monsieur !... la jeunesse aime l'imposture comme les jeunes chiens aiment les bouts de bois, soi-disant os, qu'on leur balance, qu'ils courent après ! ils se précipitent, ils aboyent, ils perdent leur temps, c'est le principal !...
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Ce qu'il faut au fond pour obtenir une espèce de paix avec les hommes ... c'est leur permettre en toute circonstance de s'étaler, de se vautrer parmi les vantardises niaises. Il n'y a pas de vanité intelligente. C'est un instinct. Il n'y a pas d'homme non plus qui ne soit pas avant tout vaniteux. Le rôle de paillasson admiratif est à peu près le seul dans lequel on se tolère d'humain à humain avec quelque plaisir.
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Quand elle a fini d’être môme, l’humanité tourne funèbre, le cinéma y change rien (…) là, dans les étendues à Zornhof, à travers patates, ça s’amusait énormément, marmaille nu-pieds… à coup de navets ! à coup de carottes ! filles contre garçons !… plus tard quand on a des chaussures, on a peur de les abimer… le bel âge on regarde à rien, pflac ! une beigne et une autre !…
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Figurez-vous qu'elle était debout leur ville, absolument droite. New-York c'est une ville debout. On en avait déjà vu nous des villes bien sûr, et des belles encore, et des ports et des fameux même. Mais chez nous, n'est-ce pas, elles sont couchées les villes, au bord de la mer ou sur les fleuves, elles s'allongent sur le paysage, elles attendent le voyageur, tandis que celle-là l'Américaine, elle ne se pamaît pas, non, elle se tenait bien raide, là, pas baisante du tout, raide à faire peur.
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C'est peut-être ça qu'on cherche à travers la vie, rien que cela, le plus grand chagrin possible pour devenir soi-même avant de mourir. p.236
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Pour les ravigoter, on les remonte les riches, à chaque dix ans, d’un cran dans la légion d’Honneur, comme un vieux nichon et les voilà occupés pour dix ans encore.
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Il y a un moment où on est tout seul quand on est arrivé au bout de tout ce qui peut vous arriver. C’est le bout du monde. Le chagrin lui-même, le vôtre, ne vous répond plus rien et il faut revenir en arrière alors parmi les hommes, n’importe lesquels. On n’est pas difficile dans ces moments là car même pour pleurer il faut retourner là où tout recommence, il faut revenir avec eux.

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Dans le noir, derrière la tante, derrière son fauteuil, y avait tout ce qui est fini, y avait mon grand-père Léopold qui n'est jamais revenu des Indes, y avait la Vierge Marie, y avait Monsieur de Bergerac, Félix Faure et Lustucru et l'imparfait du subjonctif. Voilà.
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D'ailleurs, les fleurs, c'est comme les hommes...Et plus c'est gros et plus c'est con!
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Ce monde n'est je vous l'assure qu'une immense entreprise à se foutre du monde !
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pour qu'on vous croye raisonnable, rien de tel que de posséder un sacré culot. Quand on a un bon culot, ça suffit, presque tout alors vous est permis, absolument tout, on a la majorité pour soi et c'est la majorité qui décrète de ce qui est fou et ce qui ne l'est pas.
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