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Critiques de Ludovic Lecomte (67)
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Oscar et Carrosse : La soupe de pâtes

J'ose... car Oscar est un sac d'os!

Je ...suppose qu'Oscar fait peur,(son travail dans le train fantôme) car c'est un squelette. Mais cela l'indispose de trouver un petit chien devant la porte de sa maison à ...ossature bois, bref une roulotte. Une vraie psychose, car le chien reste là, à le regarder avec ses grands yeux tristes.



Ostensiblement, Oscar essaie d'éloigner le petit chien, sans succès, en lui montrant son écriteau : Interdit aux chiens!

"-Eh, tu ne sais pas lire ? demande Oscar d'un ton sévère… Oh, tu ne sais pas lire ? gronde Oscar… Eh oh, tu ne sais pas lire ? vos-cifère Oscar… "



A l'heure du dîner, Oscar va proposer un ...osso bucco, pardon une soupe de pâtes alphabet, au petit chien affamé. Et il va lui apprendre à lire, avec les lettres alphabet .

Moi, c'est O.S.C.A.R ! Et le petit chien va se nommer "Carrosse"!



Mais quand Carrosse sait lire, il voit le panneau " Interdit aux chiens". Alors, il dépose son écuelle et part la tête basse, sans un seul os à ronger! Fini l'osmose...

Il y a comme un os, dans le potage?

"Je ne voulais pas déranger."



"Alors, ce matin, c'est vraiment une autre histoire, c'est le squelette qui court après le chien"… Après Carrosse, alors que ce sont les chiens qui poursuivent Oscar d'ordinaire...



Une belle histoire entre 2 êtres que tout ...oppose?

N'oubliez pas de réserver, une part de soupe, à un petit chien errant, quand vous en ferez.De la soupe avec du fromage, de l'Osso Irraty? Ou une petite dose de piment de squelette, euh d'Espelette;)
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La Cabane

Voici précisément cent-quatre-vingt-sept jours que ce jeune garçon de 16 ans vit reclus chez lui. Un caprice d'adolescent trop gâté ? Une comédie de gamin mal élevé ? Pas du tout. Non, de manière inexplicable, cet adolescent est incapable de sortir de chez lui, victime de violentes crises anxieuses. Son corps ne répond plus : sa respiration s'accélère, son coeur bat à tout rompre, ses jambes ne le portent plus.



Il y a six mois, au tout début de sa maladie, ses parents se sont interrogés, ils ont culpabilisé. Qu'avaient-ils fait de mal ? Ses amis Anna et Gabriel sont venus le voir, lui ont apporté les devoirs, mais ils n'ont pas pu rentrer, et au fil des jours, ils se sont lassés et ont laissé tomber. S'agissait-il d'une dépression ? C'est la raison que les parents ont invoquée pour expliquer ce comportement si étrange....

Et ils ont rapidement demandé l'aide d'une psy. Mme Germain et le garçon ne se voient jamais, ils se parlent au téléphone. La psy a su mettre un mot sur les souffrances de l'adolescent : il s'agit du syndrome de la cabane. Au Japon, depuis longtemps on connaît les hikikomori, qui évitent toute participation sociale et vivent cloitrés dans leur chambre, pendant plus de six mois...



De Lucovic Lecomte, je connaissais la sympathique série des Oscar et Carrosse qui met en scène un squelette qui travaille dans un train fantôme, et un petit chien qui partage ses aventures. Avec La Cabane, Ludovic Lecomte ne s'adresse plus aux jeunes enfants : à travers un journal - des notes - d'un adolescent victime du syndrome de la cabane, il décrit avec beaucoup de sensibilité la maladie, et comment les violents troubles anxieux vont bouleverser le quotidien d'un adolescent, de sa famille et de ses amis.

La cabane - ce lieu d'enfermement volontaire - est bien présente. L'amour des parents, la perspicacité de la psychologue, l'amitié sans faille de Manon seront-ils suffisants pour fournir à l'adolescent - dont on ne saura jamais le nom - la force de trouver la porte de sortie ?



La cabane, petit ouvrage d'une centaine de pages, paru aux éditions M+ L'école des loisirs se lit rapidement et devrait être conseillé aux ados, à leurs parents, à tous ceux qui souffrent de ce syndrome d'enfermement, et aux professionnels qui se préoccupent de la santé mentale des jeunes. Pour ne pas oublier le rôle fondamental de l'entraide et les raisons d'espérer.



A noter : A la fin du roman, l'auteur fournit la liste des ouvrages, des chansons, des films qui représentent des étapes dans le processus de guérison de l'adolescent. Une riche idée. Autant de belles pépites à retrouver ou à découvrir.

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Tuto tricot

Enzo vit avec son papa, qui travaille à mi-temps pour pouvoir consacrer plus de temps à son fils.

Depuis quelque temps, les relations père-fils ne sont plus au beau fixe. Précisément depuis que le père d'Enzo a une nouvelle passion, une passion qui rend Enzo mort de honte. Son père suit des tutos sur internet. Mais pas n'importe quels tutos : les tutos de tricot de Marie-Pierre Pelote. Et il a même tricoté un pull à Enzo, un pull de Superdoggy, le héros des tout-petits. Impensable de mettre un pull aussi ridicule pour aller à l'école, même s'il fait froid et si l'institutrice, Madame Lebreton veille !

Aidé de sa copine Apo, Enzo va tout faire pour se débarrasser de ce cadeau tricoté bien encombrant.. Jusqu'au jour où il rencontre Nadine et le petit Idris, assis sur le trottoir face à la boulangerie.

Un pull, même tricoté main, ça peut faire la différence pour un petit sans-abri… Et Superdoggy, le héros des petits, reprendre du service, lorsqu'il faut aider, habiller ceux qui ont froid….



J'aime beaucoup les ouvrages jeunesse de Ludovic Lecomte, et en particulier la série des Oscar et Carrosse, amis improbables qui découvrent la vie et avancent ensemble. Tuto Tricot, ouvrage jeunesse destiné aux enfants un peu plus âgés, de 9 à 12 ans, nous parle d'une famille monoparentale, de relations père-fils un peu difficiles, d'un père qui ne voit pas son fils grandir, d'idées reçues sur les activités traditionnellement réservées aux hommes ou aux femmes, des parents accaparés par leur travail, de l'amitié.

Idris, le petit réfugié va entraîner un bouleversement dans le monde d'Enzo, lui montrer comment on peut être solidaire, être différent...et ainsi progresser avec et pour les autres.



C'est Irène Bonacina, l'illustratrice de la série Oscar et Carrosse qui met en valeur ce beau texte, donne vie à Enzo, son papa, les personnages qui les entourent, et bien sûr… les tricots.

Un beau roman jeunesse.

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Oscar et Carrosse - La question

Une belle surprise m'attendait, jeudi, au salon du Livre et de la Presse Jeunesse de Montreuil (Seine-Saint-Denis). Oscar et Carrosse se trouvaient déjà là ! le cinquième ouvrage de la série : Oscar et Carrosse - La question, allait me permettre de retrouver les deux héros, le squelette et le petit chien, entourés d'Oswald et Osséane, les grands-parents d'Oscar ; Nathalie la sorcière, ainsi que Jeannine et Eric, qui travaillent avec Oscar à la Fête foraine, sont de la partie.

La Fête foraine s'est installée pour quelque temps au bord de la mer. Chacun en profite pour se livrer à ses activités préférées : jouer du ukulélé, faire du yoga, écrire des cartes postales, s'enterrer dans le sable... Carrosse, lui, préfère chanter des chansons.... mais il pense à Manon, le petit poisson rouge qu'ils viennent de relâcher dans l'océan. Qui chante pour les poissons ? se demande-t-il, brusquement. Et comment poser la question à la mer ? Finalement, Carrosse décide d'écrire sa question sur le sable.....



Oscar et Carrosse - La question est la suite du dernier petit roman de la série Oscar et Carrosse - le poisson rouge. Bien que les romans puissent être lus séparément, il me semble préférable de les lire dans l'ordre. Tous les fans d'Oscar et Carrosse retrouveront avec plaisir les illustrations d'Irène Bonacina : les séances de yoga d'Oscar le squelette, ses couvre-chefs divers et variés sont vraiment réussis ! J'aime beaucoup Carrosse - petit chien qui ne renonce jamais et qui finira par recevoir la réponse de la mer en personne !

Pour les enfants qui commencent à lire seuls (et bien sûr, pour ceux et celles qui lisent depuis bien longtemps et retrouvent toujours avec plaisir des héros et des histoires qui font rêver).



Une lecture-récompense !



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Oscar et Carrosse : La soupe de pâtes

Le festival de littérature jeunesse "Livre comme l'air", à Arnouville, samedi dernier, était consacré aux "Bêtises, malices et autres facéties". Un beau programme, un salon comme on les aime. J'ai flâné, j'ai regardé avec admiration les travaux réalisés par des classes de CP, CE et CM, et puis je suis partie à la découverte d'ouvrages jeunesse...

Et voilà comment j'ai rencontré Ludovic Lecomte, qui m'a présenté Oscar et Carrosse. Oscar est un squelette qui travaille à la fête foraine, la nuit, dans le train fantôme. C'est lui qui sort la tête et effraie les visiteurs.

Un squelette, c'est fait d'os... qui attirent les chiens qui se lancent à sa poursuite tous les matins. Il faut donc qu'Oscar claque bien fort la porte de sa roulotte, pour se protéger. Les chiens n'ont qu'à aller chercher d'autres os à ronger... Oui, tous, sauf un petit chien qui s'obstine : il reste là, devant la roulotte, toute la journée, à attendre. Oscar finit par partager avec lui un peu de sa soupe aux pâtes alphabet, et se présente en épelant son nom, à l'aide des pâtes : O S C A R.

Un roman destiné aux enfants qui apprennent à lire. Un roman sur une amitié improbable, toute en douceur, entre un squelette et un petit chien, qui lui, se nomme Carrosse.

Irène Bonacina a créé un squelette sympathique, très souple, un squelette comme on aimerait en rencontrer tous les jours ! Un squelette qui aime se parer de chapeaux les plus extravagants, qui prépare toutes sortes de soupes, qui apprend à lire à un petit chien, et qui surtout, a un coeur grand comme ça (on doit le deviner, car on ne voit que ses côtes).

Un roman jeunesse vitaminé, comme les soupes à la carotte, plein d'humour comme les petits textes en pâtes alphabet.

Une belle découverte, un premier volume d'une série d'aventures qu'on a hâte de retrouver.







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Oscar et Carrosse : La soupe de pâtes

Voilà encore une jolie petite découverte grâce au concours MoseL’Lire ! Cette fois-ci, il s’agit d’un roman première lecture avec beaucoup d’illustrations et un récit aussi adorable que tendre. On va suivre les aventures d’Oscar, un squelette d’une fête foraine qui a l’habitude de vivre seul et isolé. Il faut dire que le pauvre n’a que la peau sur les os, si bien qu’il attire les chiens ! De ce fait, il est obligé de passer ses journées en étant enfermé dans sa roulotte. Oui… Il y a comme un os avec sa vie sociale !… Mais, un jour, un chien va rester devant sa porte. Malgré les mots désagréables ou les ordres, il ne bouge pas d’un poil. Oscar l’a dans l’os : le bougre ne veut pas partir ! Cela dit, le cabot ne semble pas agressif et se contente simplement de le regarder en mendiant un peu de soupe. Le forain cède en lui offrant un repas chaud avec des petites pâtes en forme de lettres. Ce souper sera l’élément déclencheur d’une belle amitié mélangeant apprentissage de la lecture, différence, bienveillance et entraide.



Cette histoire remplie de douceur m’a replongée en enfance, lorsque je m’amusais à former des mots avec les petites lettres sur le bord de mon bol. Nul doute que d’autres parents repartiront dans leurs souvenirs d’antan au fil de cette lecture ! Pour ma part, j’ai été enchantée par cette façon ludique et gourmande d’apprendre à lire. De plus, les dessins sont très mignons et collent bien à l’ambiance. On en redemande ! En espérant que cette amitié atypique fasse de vieux os…
Lien : https://lespagesquitournent...
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Oscar et Carosse : Le poisson rouge

C'est la fin de la fête foraine, on va bientôt démonter les manèges. Derrière le palais de glaces, Oscar trouve un petit poisson rouge dans un sac ; Manon, c'est le nom du petit poisson, a été abandonnée. Oscar, ému, va tout mettre en oeuvre pour exaucer le voeu de Manon : découvrir l'océan.

Oscar va conduire une moto alors que Carrosse et Manon seront installés dans une baignoire transformée en side-car. Carrosse lira la carte du grand-père d'Oscar, Oswald. Direction : la grande mer de Manon ! Mais Carrosse, notre apprenti-lecteur, confond la grande mer avec la grand-mère ! C'est pourquoi nos amis se retrouvent dans la maison des grands-parents d'Oscar, Oswald et Osséane. Après de joyeuses retrouvailles, départ tout ensemble pour le bord de la mer !



Dans Oscar et Carrosse : le poisson rouge, nous découvrons nos deux héros en pleine action et nous faisons connaissance des grands-parents d'Oscar, Oswald et Osséance, deux squelettes souriants en pleine forme. Grand_ père Oswald a une casquette bleue bien fixée sur le crâne et est chaussé de belles bottes jaunes, tandis que Grand-mère Osséane, très coquette, est vêtue d'un immense chapeau rose, de grandes lunettes à monture rose...et de beaux escarpins roses.

Un quatrième roman jeunesse très coloré qui fait la part belle à l'amitié, aux rêves, et aux voyages. J'aime beaucoup le texte de Ludovic Lecomte, les rimes, les jeux de mots, la recherche sur les noms en "os" comme Oswald, Osséane.

Un roman qui plaît beaucoup à mes lectrices en herbe - les illustrations pleines d'humour d' Irène Bonacina ont toujours un franc succès - comment résister à un duo squelette-petit chien fonçant à toute allure sur une moto équipée d'un side- car ? Comment rester insensible à des personnages comme grand-père Oswald et grand-mère Osséane ? Et que penser du petit poisson Manon, à la recherche de la mer ?

Comme l'a bien souligné Ludovic Lecomte, lorsqu'il a dédicacé mon exemplaire : "Peu importe la destination, le bonheur est dans le chemin ! Bon voyage jusqu'à la mer, Belle lecture...."

Je dirai pour conclure : le bonheur est dans la lecture.....
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Oscar et Carrosse, tome 3 : Quel cirque !

Ce matin-là, Oscar n'a pas le sourire ! La roulotte est en pagaille. Il est temps d'agir : il laisse un mot pour Carrosse, le petit chien, qui dort encore :

Carrosse,

Aujourd'hui nous allons ranger ! On se croirait au cirque !

Je suis allé acheter des placards.

Oscar



Mais Carrosse renverse le pot de confiture sur le petit papier, et le message se transforme :



Au..jour..d'hui nous allons.... au cirque !

Je suis allé acheter des pla....



Et Carrosse tout joyeux se prépare à aller découvrir les acrobates, les dompteurs, les funambules et les jongleurs.....



Mais trop c'est trop. Carrosse a fait une bêtise de trop. Il a renversé la passoire sur la tête d'Oscar qui vient de rentrer. Allez, au travail, le cirque c'est ici ! les deux amis doivent remettre en ordre la roulotte et son contenu. La journée passe vite quand on s'active. Et au final, les deux places de cirque tant attendues vont sortir - comme par magie - du chapeau d'Oscar !



Ce petit livre est destiné aux enfants qui savent lire et prendront plaisir à découvrir un texte et des illustrations vraiment sympathiques.

Je dois avouer que depuis que j'ai rencontré Ludovic Lecomte lors d'un salon à Arnouville ce mois-ci, j'ai déjà dû lire et relire Oscar et Carrosse quel cirque plus d'une dizaine de fois, seule ou avec des bouts de chou qui sont morts de rire à chaque fois de découvrir le bazar de la roulotte, les bêtises de Carrosse, sa lecture erronée du message.

Un squelette hyper souple, un petit chien vif, des amis qu'on aime retrouver livre après livre...
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La Cabane

Au moment où Ludovic Lecomte nous invite dans sa tête, voilà six mois que le narrateur de "La cabane" n'est pas sorti de chez lui. Pourquoi ? Quelles conséquences sur sa vie et son entourage ? Va-t-il parvenir à sortir ?

Dans le décompte parfaitement maîtrisé des deux heures qui le séparent de son rendez-vous avec l'extérieur, l'auteur invite son lecteur à tenter de comprendre ce que traversent les personnes touchées par le "syndrome de la cabane", ou hikikomori pour les japonais.



J'ai découvert ce roman de la manière la plus magique qui soit : en entendant son auteur en parler avec une collègue lors d'un salon. En le lisant j'ai partagé l'enthousiasme de cette dernière.

Une centaine de pages et 17 chapitres à rebours mêlent habilement émotions, flash-backs et stratégies pour reprendre le contrôle. Sans chercher à tout expliquer, Ludovic Lecomte parvient à ce que l'on soit en complète empathie, tant avec son personnage qu'avec son entourage. Ce qui est un exploit en soi !

Un roman poignant, malheureusement d'une grande actualité.
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Oscar et Carrosse : La soupe de pâtes

Oscar vit un calvaire chaque fois qu'il sort du travail pour rentrer chez lui. Oscar est un squelette, et des chiens l'attendent et le poursuivent, sûrement pour le ronger. mais un jour un petit chien a une autre attitude, et ils s'apprivoisent.

Un petit livre qui mêle apprentissage de la lecture et apprentissage de l'amitié, avec juste ce qu'il faut de sensibilité.
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La Forêt des grosses truffes, tome 2 : Ça coul..

Des premiers romans intelligents sur le thème de l’écologie !



Acacia est une petite loutre des rivières qui est toujours à l’écoute de ses amis et sait instaurer un travail d’équipe pour que tous vivent au mieux dans la forêt des grosses truffes.



On trouve dans cet environnement, Saumond et Saumont, les deux saumons, qui sont un peu comme les Dupond et Dupont, Sam le hérisson et sa copine Choco la lapine, un peu turbulents, mais attachants, Jean-Hubert l’écureuil, qui voudrait être castor, et bien d’autres dont les fourmis, qui contrairement à d’habitude, sont un peu paresseuses.



Deux histoires illustrées, de 7 chapitres chacune, dans un roman de 120 pages, et quelques questions-réponses sur l’écologie en fin de chaque récit. Dans ce tome, il est question d’une pompe installée par les humains qui met la rivière à sec et du dépôt des encombrants n’importe où dans la nature.



C’est drôle, adapté aux jeunes lecteurs qui peuvent s’attacher aux personnages tout en se familiarisant avec les bons gestes pour la sauvegarde de la planète !





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Tuto tricot

Livre acheté pour sa couverture. Je pensais y trouver une histoire d'humour et le résumé allait dans ce sens.

Début prometteur j'aime bien comment s'engage l'histoire et si la suite n'est pas décevante je ne m'attendais pas y découvrir le thème des SDF, de la solidarité. Donné à enfant de 8 ans je ne sais pas comment il va recevoir cette histoire.

C'est Enzo qui raconte, ses soucis à l'école à cause de la nouvelle lubie de son père : le tricot. Il y a des moments drôles dans ces pages mais une certaine gravité face au sujet qui peut soit inquiéter soit amener une réflexion et des questions.

Un roman positif et humain, à l'écriture vive qui montre que la vie n'est pas simple. L'auteur est enseignant et on sent qu'il connait bien son sujet ( scolaire).

L'illustration est plutôt amusante et sympathique.



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Tuto tricot

Enzo vit seul avec son père à Limoges depuis que sa mère est partie avec un nouveau compagnon, Laurent, à Lannion. Depuis lors, son père travaille à mi-temps et s’est mis au tricot grâce à la chaîne YouTube de Marie-Pierre Pelote. Enzo a trop honte ; son père lui a tricoté un pull Super Doggy et il ne peut pas le porter dans sa classe de CM1 : Super Doggy est un héros de dessin animé pour les petits comme les CE2 ! Avec la complicité de sa meilleure amie depuis la maternelle, Apolline, il invente un stratagème mais un mensonge conduisant à un autre mensonge, il a bien peur d’être pris au piège jusqu’au jour où il donne son pull à un enfant qui vit dans la rue…



Ludovic Lecomte est professeur des écoles et il est l’auteur de la série à succès Oscar et Carrosse dans la collection Moucheron : je peux lire !



Ce roman tout simple raconte tout d’abord avec justesse la honte d’un garçon d’aller à l’école avec un pull tricoté par son père à l’effigie d’un personnage de dessin animé qu’il aimait petit. Dans une seconde partie, le jeune héros vient en aide à un enfant vivant dans la rue en lui offrant le pull détesté. Le ton est alors un peu moraliste, les enfants prennent conscience des situations de pauvreté dans leur quotidien et décident d’agir. Le jeune héros devient l’ami du petit réfugié et décide de l'inviter à Noël à la maison. Le style est simple, le héros raconte l’histoire avec justesse et de nombreux dialogues avec son père et sa meilleure amie.

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Tuto tricot

J'ai conscience de perdre tout esprit critique face aux illustrations d'Irène Bonacina, mais comment ne pas craquer pour cette couverture aussi tendre que drôle ?

Le binôme aux commandes de la série "Oscar et Carosse" entraîne ses lecteurs (un peu plus aguerris) dans le quotidien d'Enzo.

Le problème majeur de ce garçon de CM1 n'est pas la séparation de ses parents ou la présence d'un beau-père météorologue. Non, c'est que son papa s'est mis au tricot et lui a fabriqué un pull orné d'un motif "pour bébé". Comment assumer face aux copains ? Et dans le même temps, impossible de le jeter ! Serait-il possible de le donner ?



Heureusement, Enzo a une meilleure copine pétillante qui a toujours réponse à tout. J’ai d'ailleurs beaucoup aimé leur relation, très équilibrée.

Tout comme celle formée par Ludovic Lecomte et Irène Bonacina, que j'ai eu le plaisir de voir évoluer lors d'une magnifique lecture dessinée et musicale. Une lecture qui fait la part belle au dialogue et à l'empathie, tout en brisant quelques clichés. Chouette !
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La Cabane

C'est un roman court, facile à lire qui explique une maladie que je n'imaginais pas aussi impressionnante et grave.



On est vraiment entraîné dans une spirale d'émotions. J'ai aimé tous les personnages, ils ont chacun une place importante dans la vie du narrateur et ils agissent chacun à leur manière dans son désir de sortir de son emprisonnement. Je trouve que l'auteur traite ce sujet avec beaucoup de finesse, c'est une belle lecture rapide qui nous amène à plus de bienveillance face à ce syndrome.
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Partir, revenir, rester

En 14 nouvelles, Ludovic Lecomte nous fait voyager entre Paris et le Perche, avec une incursion à New York. Des allers- retours entre la ville et la campagne, le présent et le passé.





Dans ce recueil à la construction originale, on retrouve dans chaque nouvelle un personnage évoqué dans la précédente, tous ont en commun ces voyages entre la ville et Le Perche. Dans ces nouvelles pleines de nostalgie, d'humour et de poésie, il est beaucoup question d'héritage, de transmission, pas tellement de biens mais surtout de valeurs, de cet amour pour ce lieu reposant où le temps dure plus longtemps. où à la différence de la ville on se rencontre encore, on est reconnu, pas un anonyme stressé.



La suite de ma chronique, sur mon blog : suivez le lien ci-dessous


Lien : http://leslecturesduhibou.bl..
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Tuto tricot

Tuto Tricot, roman destiné aux enfants d'une dizaine d'années, brosse un portrait réaliste de notre époque. Il est question de tricot bien sûr, comme le titre l'indique, mais ce n'est là qu'un prétexte pour aborder de nombreux sujets.

Divorce, famille monoparentale, relations père-fils, sans abris, immigration, idées reçues, différences, mais aussi amitié, entre-aide et solidarité, rien n'est occulté, tout est là, mais tout est ici présenté avec un humour tendre.

Les illustrations d'Irène Bonacina, à la fois drôles et sincères, jalonnent de plus le texte avec bonheur. Un roman que je recommande chaleureusement pour aborder l'actualité avec les jeunes lecteurs.
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Oscar et Carosse : Le poisson rouge

Quel plaisir de retrouver les deux compères Oscar et Carrosse dans une nouvelle aventure ! Sur celle-ci souffle une brise marine, puisqu'elle nous invite à rejoindre le grand large, la mer.



J'aime beaucoup cette série de premiers romans pour ses illustrations pleines de tendresse et ses histoires bienveillantes, réconfortantes. Agrémenté de rimes, le texte succinct est très agréable à lire. Dans ce tome, j'ai trouvé que les rimes étaient un peu moins travaillées, plus irrégulières dans leur rythme. Néanmoins, l'histoire reste très plaisante à suivre. Contrairement à de nombreuses autres séries/collections dites de "Premiers romans" ou "Premières lectures", celle-ci est véritablement adaptée aux lecteurs débutants avec un texte court et une taille de police confortable.
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Oscar et Carrosse : La soupe de pâtes

Je lis peu de premiers romans car je suis souvent frustrée par les histoires trop courtes et un peu banales. Il existe néanmoins de belles exceptions, parmi lesquelles "Oscar et Carosse".



Ce très court roman d'une quarantaine pages (à raison de 4-5 lignes de texte par page) m'a enchantée et même émue. J'ai été touchée par l'histoire d'Oscar et Carosse, deux personnages improbables que l'amitié finit par réunir. Il y a quelque chose de très beau, innocent et presque poétique dans cette histoire d'amitié et de partage.



Une jolie lecture inspirante et pleine de douceur.



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La Cabane

Incontournable Roman ado Mars 2024





Avec ses chapitres en compte à rebours, ses textes épurés parfois à la frontière des vers libres et dont même la ponctuation disparait parfois dans les moments d'angoisse, comme si la respiration du texte aussi devenait difficile à gérer, "La Cabane" s'intéresse à un syndrome qui n'est pas nouveau, mais qui a eu un regain de manifestation durant la pandémie. Forme d'angoisse sociale, de repli sur soi et d'état d'anxiété aux manifestations somatiques similaires aux crises d'angoisses, le "syndrome de la cabane" me rappelle même le phénomène rependu au Japon des hikikomoris. Ces personnes vivent en retrait quasi total de la société, dont seuls les écrans deviennent des moyens de communication avec le reste du monde. Si les hikikomoris semblent être davantage liés à un statut social dans sa perception sociale, le présent roman s'intéresse plutôt à ses dimensions psychosociale et mentale.





Le narrateur est un ado, qui a du jour au lendemain été dans l'incapacité physique et mentale de franchir le seuil de sa maison. Un état inédit, étrange, qui semble flotter quelque part entre l'angoisse et l'insécurité, qui peut paraitre à la fois réel et irréel pour les gens autours, mais qui est tout-à-fait réel pour celui qui le vit. On ne sait pas d'emblée de quoi souffre cet ado, qui semble en proie à des émotions et des pensées pour le moins intrusives. La culpabilité et l'incompréhension de son état rajoute une couche d'angoisse. Dans un texte simple et particulièrement efficace, l'autrice parvient à illustrer un état mental qui ressemble à une prison dans un crâne, dont il faut maintenant en saisir la nature. Grâce à une intervenante psychologue et l'appui d'une personne ayant vécu un état similaire, Manon, le jeune homme parvient progressivement à cheminer pour guérir, car il s'agit bel et bien de guérison mentale. Avec ses échecs, ses va-et-vient, ses peurs, ses objectifs et sa lente compréhension d'un état encore mal connu, il nous amène vers l'objectif central du roman: Sortir de la maison.





J'adore quand les auteurs et les autrices font dans la psychologie et s'en sortent bien, car ce n'est pas un sujet toujours facile ou intuitif. C'est néanmoins fondamental d'en parler, car la santé mentale importe autant que la santé physique. Or, c'est relativement nouveau dans l'histoire de l'humanité que de traiter la santé mentale, sans tomber dans tous les navrants stéréotypes et fausses informations qui l'ont jalonnée.





Le roman est un huis clos mental, en quelque sorte, où la guérison se fait avec de la déconstruction de schèmes de pensées, des techniques de gestion des émotions et du comportement, une réappropriation du pouvoir d'agir et tout ça sans avoir la source même de l'état anxieux. Ça va finir par être découvert et ce n'est pas étranger aux changements climatiques. En effet, le narrateur se découvre une éco-anxiété et mettra du temps pour le découvrir. Il faut parfois beaucoup d'introspection et d'auto-anlayse pour trouver des réponses en soi sur notre état mental, ce n'est pas pour rien que des expert.e.s existent pour accompagner les gens.





Aussi, j'ai beaucoup aimé voir les différents cercles sociaux: la sphère des amis, celle des parents, de la famille élargie, de l'intervenante et Manon, dont le rôle est quelque part entre le support, la camaraderie et l'épaule de réconfort. La présence de ces sphère sociales saines est assurément un facteur aidant pour le narrateur, même si la maman avait beaucoup d'attentes, même si le papa était maladroit. En fait , c'est très crédible, car tout bien intentionnés soient-ils, ils restent humains. Mais ça ne change rien à leur degré d'implication et restent qu'ils n'ont pas cherché à le tirer de force de son état. Et c'est ce qui fait la différence.





J'ai envie de dire que c'est une belle incursion dans le monde de la psycho-intervention, même courte et même concise. On a rarement l'occasion d'en lire et encore moins de la voir chez un garçon. Parmi les innombrables enjeux sociaux, adresser et traiter les enjeux de santé mentale au masculin est réel, car les chiffres le démontrent: les hommes vont moins chercher de l'aide, que ce soit par peur du jugement, par leur éducation ou encore parce que les services sont inadaptés. Il faudra donc normaliser la santé mentale chez nos ados garçons dans la fiction aussi, si on veut déconstruire le mythe de l'homme invulnérable psychologiquement.





Avec sa formule courte et son traitement atypique dans sa structure, le roman est accessible autant aux lecteurs habitués qu'aux lecteurs occasionnels ou avec des défis en lecture. Une occasion de se poser des questions su un enjeu sociale réel, celui de le santé mentale chez les jeunes, de découvrir un univers invisible complexe et fascinant qu'est la psyché humaine et une ode à l'espoir, puisque nous avons maintenant les moyens d'aider les gens souffrant psychologiquement et mentalement de guérir ou à tout le moins, de tenter de le faire. Après tout, l'une des remarquables qualités dont jouissent les humains est la résilience. Et j'ajouterais qu'il n'y a pas de petites victoires, surtout dans l'aboutissement d'un long et exigeant processus de guérison, peut importe la forme.





Pour un lectorat adolescent du premier cycle secondaire , 12-15 ans+.
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