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Citations de Lydia Bonnaventure (53)


[Les épidémies] ont marqué l'imaginaire médiéval et ont été rapidement perçues comme diaboliques.
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Tout ce qui concernait le corps était malsain. En dépit des idées reçues, l’hygiène faisait partie de la vie quotidienne. On a souvent en tête, lorsque l’on parle de ce thème, l’image du « Vilain » hirsute et sale, image corroborée par la littérature. Cependant, il ne faut pas oublié que l’Antiquité a vu l’apparition des Thermes. La période médiévale est une continuation dans ce domaine. P 16

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Au moins, se dit Thibald, si nous rencontrons quelques bêtes sauvages, elle les fera fuir!
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Ah ! Hildegarde la mettait dans de beaux draps ! Elle se voyait déjà emmenée par les deux mécréants, traînée en place publique pour être ébouillantée ou pendue. Les péronnelles d'Alzey se plairaient ainsi à la maudire comme une sorcière. Elles tiendraient là leur vengeance. Elle l'avaient toujours considérée comme une femme maléfique, bien que n'étant pas les dernières à venir lui demander conseil dès qu'elles avaient le moindre mal. La douleur n'attend pas. Mais aussitôt remises, elles pavoisaient et ergotaient le reste de la journée sur celle qui faisait un métier d'homme.
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Je me suis enivrée comme pouilleuse dans ruelle.
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[...] ... Pourquoi prôner ainsi l'exil des personnes souffrantes ? J. L. Goglin émet une hypothèse : "La rumeur publique accuse les malades d'empoisonner les fontaines, d'user de maléfices ... [...] Porteurs d'un mal horrible, ils constituent une menace pour la société qui en a peur, et la foule préfère supprimer tous ceux qui sont suspects de jeter des sorts." Le mal assume alors une fonction dramatique, déclenchant haine et vengeance de la société. De ce fait, elles motivent spirituellement les personnages, lesquels se réfugient dans la foi.

L'exclusion sociale est un thème fréquent dans la littérature médiévale, en corrélation avec la maladie, et notamment avec la lèpre, considérée comme le plus grand des maux. Ainsi, un passage célèbre de "Tristan & Iseut", "La Fleur de Farine", y fait référence. Le nain Frocin, proche du roi, veut faire accuser les deux amants. Pour ce faire, il parsème de farine la chambre de la reine. Tristan est trahi par une blessure. Son sang se répand sur la farine, révélant ainsi sa présence. Pris en flagrant délit, les coupables doivent être livrés au bûcher sur ordre du roi. Mais Tristan s'évade. Iseut, quant à elle, est condamnée à être abandonnée aux lépreux, châtiment bien plus long et bien plus cruel que le précédent. Elle sera sauvée de cette vie atroce et misérable par son amant. ... [...]
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- En quoi puis-je vous être utile ? vociféra l'apothicairesse qui commençait sensiblement à en avoir ras les fioles !
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- Et vous auriez pu tout aussi bien vous faire agresser après ! Car Frénégonde ne s'en laisse pas conter et je ne suis pas sûr qu'elle vous aurait laissé parler en premier !
Thibald regardait cette dernière du coin de l'oeil.
- Thibald !!! Vous me feriez passer pour une sauvage pour un peu !
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Frénégonde et Eberhard avaient décidé d’un commun accord que le petit ne porterait pas le même prénom que son père. Ils trouvaient cette coutume peu utile et imaginaient les générations suivantes portant toutes le même patronyme. Et puis, une chose les ennuyait : un prénom offrait une identité, une personnalité à quelqu’un. Donner le même prénom à toute une descendance revenait à détruire cette identité.
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Car, bien que la littérature contienne, la plupart du temps, une part d'historicité, elle sait aussi dépasser le réel pour laisser une grande place à l'imagination.
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"la souffrance était considérée comme le châtiment de Dieu. Des cérémonies étaient faites pour exorciser le démon. Des textes rapportent des guérisons ponctuelles dues à l'intervention des saints"
...
"Habile ruse ou croyance véritable ?"
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Il y a dans l'oeuvre de Gautier un type de maladie qui apparaît très clairement : il s'agit de la maladie-punition. Nous retrouvons là la conception classique de la maladie au Moyen-Âge. les sujets sont frappés parce qu'ils se sont rendus coupables d'une transgression.
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« La maladie est le reflet du péché pour lequel il convient de se faire pardonner afin de guérir au plus vite. La pénitence devient la voie ouvrant à une vie spirituelle éternelle. » (p. 50)
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Leur galanterie avoisinait les pâquerettes, de même que leurs cerveaux.
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Leur galanterie avoisinait les pâquerettes de même que leurs cerveaux.
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Elle avait beau être très jeune, elle avait bien compris qu'elle allait dormir ailleurs. La pauvre enfant était traînée par sa mère qui semblait n'avoir que faire de ses pleurs. Lorsque la petite prit conscience que la lourde porte en bois de l'abbaye s'était refermée sur elle et sur sa condition, elle fut accablée de chagrin. Elle refusa toute nourriture pendant trois jours.
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« La maladie et ses symptômes, certes exagérés, ne sont qu’une mise en œuvre de cette forme d’endoctrinement que Gautier poursuit à travers ses textes. » (p. 64)
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[...] ... Devant les mortalités dont on ignorait les causes, les hommes du Moyen-Age virent dans la maladie l'expression du courroux céleste. De simple phénomène naturel, elle devint le signe de la présence divine. "Les Miracles de Nostre-Dame" sont le reflet littéraire de cette idéologie sociale. Une sorte de typologie se dégage dans les oeuvres de Gautier de Coinci. Nous allons voir cohabiter un certain nombre de maladies répondant à la conception traditionnelle, reflétant les croyances de l'époque et, par ailleurs, d'autres maladies qui ne seront plus du tout perçues de la mêmes façon. Quelles sont donc les raisons profondes de la souffrance du malade ? ... [...]
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« Il ne savait pas exactement où elle se trouvait ni ce qu’elle faisait. Et cela l’inquiétait car il ne la connaissait que trop et elle était capable de s’être fourrée dans un guêpier sans nom. » (p. 121)
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Devant les mortalités dont on ignorait les causes, les hommes du Moyen Âge virent dans la maladie l'expression du courroux céleste. De simple phénomène naturel, elle devint le signe de la présence divine. "Les Miracles de Notre Dame" sont le reflet littéraire de cette idéologie sociale.
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