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Critiques de Madeleine Chapsal (232)
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Ils l'ont tuée

"Moi, j'ai mal.

Une douleur bizarre qui me contracte la poitrine. Je me suis repliée sur moi-même." L'auteure pleure et beaucoup d'entre nous aussi, en apprenant la terrible nouvelle..



La princesse de Galles est morte dans un accident de voiture, sous le pont de l'Alma, ce 31/08/1997. Il y a encore et toujours des gerbes de fleurs, à cet endroit, en sa mémoire, même 20 ans plus tard!



Madeleine Chapsal repense au sourire de Lady Di, ce 31/08/1997.

"On lui a tout pris, sa jeunesse, son bonheur, ses enfants..."



Diana représentait, pour des milllions de jeunes femmes, une vie rêvée de ... princesse.

Une jeune femme qui épouse un Prince mais qui se réveille auprès d'un "Crapaud mufle" (Merci mcd30)



Et, qui disparaît dans un accident bête ? Comment ne pas s'insurger et croire à... un complot...



Le chauffeur conduisait trop vite! Mais la Mercedes avait déjà un problème...

" S'il y avait eu un autre chauffeur? Un autre trajet? Et s'ils étaient restés au Ritz ?



Toute sa vie, Diana a couru après l'Amour!

La jeune femme était la petite-fille par alliance de Barbara Cartland (auteure d'innombrables romans d'Amour)

Mais, elle a été confrontée à l'incurie, au mensonge, au mépris de la Reine...



Elle était si malléable, dès qu'elle tombait amoureuse ( fut-ce d'un homme aux oreilles décollées, qui cachait une maîtresse...)

Si facilement émerveillée, et si... naïve !



"Adieu, la Rose d'Angleterre

Comme une bougie dans le vent

Ne se fanant jamais, avec le coucher du soleil." Elton John, A Candle in the wind
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Le ''certain âge''

Bonjour !

Étant en plein dedans, j'ai été fort intéressée pas ce livre, une fois de plus déniché dans la boîte à livres de mon quartier. "Le certain âge" écrit par Madeleine Chapsal qu'il ne faut plus décrire tant elle est connue.

Et oui, "le certain âge", à partir de quel moment se sent on passer dans cet âge-là ? Je crois que c'est individuel, c'est parfois quand votre petite-fille vous dit un jour "tu es fragile toi hein Babou" , c'est parfois quand on vous cède pour la première fois une place dans le tram, c'est parfois quand vous vous regardez un peu plus attentivement dans le miroir et que c'est une évidence, vous vieillissez , c'est parfois votre corps qui vous dit zut, ce que vous pouviez faire hier encore ne vous est plus permis alors que votre tête, elle, voudrait encore bien le faire ! Il y a comme une espèce de lutte entre la tête et le corps.

Bref, il s'agit du début de la vieillesse, qui quoiqu'on fasse nous attend tous et toutes un jour au tournant.

Dans son livre, Madeleine Chapsal parle avec humour de ce passage, elle nous parle du rapport avec notre corps, avec l'amour, avec l'argent, avec le temps, avec le regard des autres, avec la chirurgie esthétique, la maladie. Elle nous parle de la manière d'aborder ce certain âge avec légèreté, non pas comme une punition, mais ainsi qu'elle le dit, comme une renaissance.

Elle nous dit tous les avantages de vieillir, et oui, il y en a une multitude : plus d'horaire fixe, plus de liberté, voyager (quand on en a les moyens), avoir enfin le temps de s'occuper de soi, réaliser un rêve qu'on a jamais eu le temps de réaliser, voir ses ami(e)s plus souvent, s'instruire aussi etc...

A la fin du livre, elle dialogue avec Claude Sarraute journaliste, Sonia Rykiel célèbre créatrice de mode, Marguerite Mazurier agricultrice, Antoinette un ex-mannequin, et enfin, avec un homme, Patrick Dupond, danseur, avec lui, c'est une autre paire de manches, il ne dialogue pas, il ne parle que de lui, je n'ai pas trop apprécié cette interview, je crois que l'âge l'a rendu aigri.

Bref, si vous vous sentez vieillir, si vous ne savez pas trop bien ce qu'il se passe dans votre corps et votre tête, si vous appréhendez le certain âge, lisez ce livre, il vous remettra en accord avec vous-même, et je l'espère, si cela vous angoisse, balayera tous vos tourments sur la question.

Depuis que j'ai lu ce livre, je ne dis plus "quand j'étais jeune...", je dis quand j'étais plus jeune que maintenant...", une sacrée évolution !!!



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Deux soeurs

Houston, on a un problème ! Je n'ai adhéré ni au style, ni à la construction, ni aux personnages. Alors évidemment, le crash était inévitable, je n'ai pas pu me raccrocher à grand-chose.



J'en suis moi-même surprise. Même si je pinaille souvent dans mes ressentis, il est rare qu'un livre me laisse une impression aussi négative. Pire même, indifférente ! Heureusement, il était court.



L'intrigue, sans être particulièrement originale, aurait pourtant pu être intéressante : il s'agit d'une histoire de jalousie destructrice sororale sur fond de spoliation d'héritage. Mais tout m'a paru sonner affreusement faux. Les raisons à cela sont diverses.



Il y a déjà, par exemple, la construction qui m'a semblé hésiter sans parvenir à trouver sa voie entre une sorte de thriller psychologique et un « simple » drame familial.



Il y a aussi les personnages, très stéréotypés et caricaturaux avec une méchante soeur (dont on ne connaitra jamais le point de vue, si ce n'est d'après les suppositions de sa soeur) et la gentille et aimante soeur (dont la passivité et la naïveté est à la limite de l'entendement)



Il y a encore l'écriture, pas désagréable et plutôt fluide, mais plate et bien trop didactique. Les pensées d'Emma auraient gagné à être suggérées et non imposées et pour certaines, martelées. Il est vrai qu'il n'y a que très peu de dialogues pour contrebalancer.



Je n'avais jamais lu d'ouvrages de Madeleine Chapsal et je n'ai peut-être pas eu la main heureuse avec celui-ci, mais je pense que je vais en rester là. Son écriture ne me convient manifestement pas, c'est comme ça. Bien sûr, cela n'engage que moi.

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Brume légère sur notre amour

Ce qui m'a fait choisir cet ouvrage, c'est le titre magnifique ! Je n'ai pas souvenir d'avoir beaucoup lu cet auteur qui, en phrases minimalistes, avec finesse et simplicité, évoque les questions que se posent Martine et Roger, au mi-temps de la cinquantaine , aprés trente de vie commune, sans enfant.....

De menus incidents , des cachotteries, des non-dits , des malaises faute de dialogues, risquent de casser le fil d'or de leur entente.....

Martine ,coquette, femme au foyer, écrit des lettres à son amie trop tôt disparue, Violetta.....témoin invisible ses doutes, de sa jalousie, de ses questions ....



Roger, architecte d'intérieur ,est amené à faire des rencontres inattendues!

Est évoqué aussi un couple où l'épouse Elvire , encore belle femme, la soixantaine , est atteinte de la maladie d'alzheimer , Bertrand un ami cher, veuf, qui refait sa vie avec une jeune compagne ...

Une réflexion intéressante sur la perception du temps à propos la force de l'amour au fil du temps, sur fond d'attachement conjugal, ponctuée de citations de Simone de Beauvoir,Marcel Proust , Jouhandeau, Francoise-Giroud ...

Un roman tendre, simple , fluide, lucide , ou bien des couples risquent de se reconnaître pour en rire, y réfléchir et reprendre espoir , une fois La Brume Dissipée !



Trés vite lu entre deux ouvrages compliqués !

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Nos jours heureux

« Tranches » de vies sur le premier amour (insouciance, projets idéaux) et sur l’amour (adulte) dans le couple (raisonnement, vie de famille, se conformer à la société).

Les héros de ce roman nous ressemblent tous (et/ou un peu/presque) dans notre quête de l’amour absolu ! Existe-t-il ? Telle est bien la question.

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Meurtre en thalasso

Hélène s’est offert une semaine de thalasso dans un nouveau centre en Vendée, dirigé par le docteur Converseau. Elle doit se remettre de sa rupture d’avec son dernier amant, Marc, qui l’a trompée avec sa propre sœur. Enveloppement d’algues, bains bouillonnants et jets de massage au programme, que rêver de mieux pour une bonne détente ? Malgré les questions insistantes du médecin, la présence troublante de cet auteur de romans policiers, Guy Villardin et cette atmosphère chaude et humide plutôt étouffante…



Très vite le rythme s’accélère, transformant le séjour idyllique en vaudeville meurtrier. Les cadavres flottent dans les bassins, les couples amoureux ne le sont pas tant que ça, et l’inspecteur Lavialle chargé de l’enquête – et d’étouffer l’affaire – ne chôme pas. Au point qu’il envoie une taupe – une jeune détective, Groseille – dans les bains à remous, en fait sur les lieux du crime…Le peignoir blanc constituant un parfait camouflage.



Malgré les meurtres à répétitions, les courts chapitres, les rebondissements, le roman n’est pas très palpitant ni très bien écrit. Il manque de profondeur, les personnages de relief. Pour résumer il est un peu bâclé. Dommage l’idée n’était pas mauvaise mais le résultat décevant. Pas de cauchemar en vue pour ma prochaine Thalasso…

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L'inondation

Moins d’un an après la mort de son père, l’auteur séjourne dans la maison où il vivait, à Saintes. Pendant ce séjour se produit une crue de la Charente et son quartier se retouve inondé. C’est un récit qui tient à la fois du journal des événements et de réflexions après coup, un récit plein de sensibilité, très humain, qui montre bien les effets, y compris sur les esprits d’une inondation lente. Elle permet au lecteur de comprendre l’état d’esprit dans lequel elle s’est retrouvée. Et la plume de Madeleine Chapsal est très belle, toute en délicatesse.

Un récit d’actualité pour les sinistrés du Pas-de-Calais !
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Mari et femme

C’est le premier livre lu d’une traite que je lis de cette auteure, un ouvrage emprunté rapidement à la médiathèque.

«  Rien n’est pire que de se sentir seul lorsqu’on est deux! »

«  A l’approbation générale , se défaire d’autrui , c’était conquérir sa liberté ».

Maintenant , cette liberté - là s’ouvrait sur un gouffre » ...

«  Un jour où l’autre tous ceux auxquels on s’attache tant soit peu , trouvent le moyen de vous faire souffrir , chacun à sa manière »....



Trois extraits significatifs du thème central de cet ouvrage, je dirais banal : Comment l’amour parvient à évoluer dans un couple lorsqu’il dure?





C’est l’histoire d’Albane et de Julien , jeunes mariés.

Ils ont la sensation enivrante de ne former qu’un seul être .

Amis, famille , relations , tout ce qui a fait leur passé a disparu.

Ils sont tellement préoccupés , fascinés l’un par l’autre qu’ils se cherchent du regard , indifférents, passionnés , amoureux.

C’est «  La Fameuse illusion » , qui , chacun le sait , ne dure qu’un temps.



Non qu’ils cessent de s’aimer mais ils prennent conscience de leurs différences, et du coup , de leur solitude.

Ils n’ont pas vécu la même jeunesse , ne viennent pas du même milieu social, ce que constate Albane l’orque Julien rencontre un ami d’autrefois .



C’est pire quand Albane tombe enceinte , ils régissent différemment , Albane se sent mère, Julien , moins préparé , se sent exclu.

Après la naissance du petit Colin , la séparation s’accentue: Albane en mère - poule anxieuse , nourrit son bébé se l’accapare , sans en être bien consciente , Julien reste en retrait , accaparé par son métier d’architecte et ses projets.

Puis , un jour , au cours , d’un voyage au Maroc, un réalisateur de cinéma propose un rôle à Albane .

Laisser sa liberté à qui l’on aime : pas facile et dangereux, au fil du temps qui passe et des épreuves , de la souffrance et de la réflexion , on ne cherche plus la fusion mais plutôt l’entente et la concordance , un travail sur le tard, mais de tous les instants,..

Chacun a évolué dans son sens , l’un et l’autre ne ressemblent plus du tout à ce qu’ils étaient au début de leur rencontre.



Comment faire , quand on s’aime , pour continuer à vivre avec cet étranger que finit par devenir votre conjoint ?

Cet ouvrage évoque l’expérience de l’amour en couple , qu’il soit conjugal ou libre, l’usure ou l’indifférence, les non - dits et les silences, les regrets, le jeu de l’amour avec toutes ses variantes , y compris l’infidélité , l’insatisfaction, le goût d’une farouche indépendance pour l’épouse, «  l’illusion amoureuse » payée souvent très cher, les liens distendus , la fuite , les«  apparences » sociales ...

Un drame que connaissent tous les couples , même les plus unis ,

Un ouvrage agréable ,un peu convenu , prévisible , bien trop facile à lire...

Pour la période des vacances !

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Brume légère sur notre amour

Un roman court qui se lie rapidement. Pas de sujet de fond ici, mais de jolies lignes qui nous parlent de l'amour, celui qu perdure après de nombreuses années de vie commune.



Un instant de vie, principalement de celle de Roger et Martine mais aussi de leur entourage. Arrivé à un moment de la vie et du couple où les choses peuvent changer: la maladie, la séparation, le décès du conjoint, où on se demande si on peut encore séduire...



Une période où l'amour n'est plus le même, mais est-ce pour autant qu'il n'existe plus? Un agréable moment de lecture sur un âge où l'on a tendance a penser que le plus beau est derrière nous alors qu'en y regardant bien, il est devant.
Lien : https://livresque78.wordpres..
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Une femme en exil

Madeleine Chapsal abandonne ici le «romanesque » pour une longue réflexion sur elle-même qui marque trois étapes de sa vie, et voici qu'elle nous donne son premier vrai et beau livre. Il faut souhaiter qu'elle continue à écrire ainsi, en dehors du code, pour que nous l'entendions. Elle a failli avoir le Femina : nous le lui donnons...



Collin Françoise. Madeleine Chapsal, Une femme en exil, Grasset. In: Les Cahiers du GRIF, n°23-24, 1978. Où en sont les féministes ? p. 179.

http://www.persee.fr/doc/grif_0770-6081_1978_num_23_1_2153_t1_0179_0000_29
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La Maison de Jade

Roman déniché dans une boite à livres. Je crois n'avoir jamais lu cet auteur, mais je sais que ce livre avait été un grand succès... Mais je suis loin d'être séduite. J'abandonne définitivement ma lecture à la page 89, pas même le tiers du bouquin... et encore je lui avais laissé une chance poursuivant témérairement ma découverte depuis la page 49. Mais là c'est trop! Trop de nombrilisme. J'en ai assez de cette héroïne parée de qualités, qui est un degré au moins au-dessus de la mêlée et qui vit une passion destructrice avec un gigolo profitant de sa bonté, de ses largesses, de son aide, pour se faire une belle place dans la société... Trop de clichés, jusqu'à la rivale fille de milliardaire ou l'ami milliardaire lui-même... Je ne suis même pas dans la compassion, tellement ceci m'a semblé à la fois surfait et creux... et d'un ennui mortel.
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La jalousie

Encore un texte pour lequel j'étais convaincue d'avoir rédigé un billet. Une lecture lointaine, mais toujours très présente, qui m'avait interpellée, où Madeleine Chapsal parlait spontanément des affres de la jalousie, qu'elle avait ressentis amèrement au fil de ses amours, parallèlement aux autres témoignages féminins, que l'auteur nous propose dans cet essai, sur un sentiment douloureux et peu avouable !!...



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Trous de mémoire

Un livre sur la mémoire, l'oubli, la maladie d'Alzheimer.

Une maman qui perd la mémoire, décrite avec beaucoup de délicatesse.

Le long chemin d'une maladie terrifiante.

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L'été masqué

Nouvelle de 20 pages. Jeune fille reçoit appel sur portable, par erreur, une invitation à un bal masqué. Il faudra qu’elle devine qui est cet inconnu. Masque sur masque. Beaucoup question de corps nus. Bizarre qu’une erreur de numéro de portable tombe sur personne dans la même ville ! Bof !
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Un oncle à héritage

Quelconque.



Le baron Robien de Condignac est inquiet. Il n'a pas de descendants directs. Qui va hériter de sa fortune ? Sa nièce sans enfants ? Son neveu qui a trois filles ? Ses tortues ?



Je n'ai pas passé un moment désagréable en lisant ce court roman. Le souci c'est que la lecture n'était pas non plus marquante. L'histoire n'est pas transcendante. Elle ne brille ni par son originalité, ni par son humour.



Le style est vieillot mais essaye parfois de faire "jeune". Cela tombe totalement à plat. J'ai eu l'impression de lire la novélisation d'une pièce de théâtre. Les dialogues sont omniprésents et sont majoritairement des invectives entre les différents protagonistes. Quant à l'histoire, elle est totalement cousue de fil blanc.



Bref, un roman gentillet et quelconque qui ne me laissera pas un grand souvenir.
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Une soudaine solitude

Ce livre est une histoire douloureuse, deuil, séparation, rupture, abandon, sujets

qui ne sont pas traités par l'auteure comme une banalité.

C'est le cri de millions de femmes qui du jour au lendemain se retrouvent seules et démunies et vivent une souffrance qui a pour nom solitude, nulle n'est armée contre elle.

On peut mourir de solitude dit-elle, elle a raison, j'en suis convaincue.

Quand on a lu ce livre, on peut mieux comprendre le pourquoi des réactions

violentes de certaines personnes. Après tout, nous ne sommes que des êtres humains avec toutes nos faiblesses et nos forces. Mais dans ce monde, il vaut mieux être fort..

J'ai beaucoup aimé ce livre, et je le conseille vivement aux femmes qui vivent une "brisure".
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Paroles d'amoureuse

C'est dans les rayons de la boîte à lire de ma petite ville que j'ai découvert ce recueil de poésie.



Je ne suis pas sûre que j'aurais fait l'effort de le lire s'il n'y avait pas eu le challenge plume féminine.



La poésie est un genre difficile.



Je ne connais pas l'œuvre de Madeleine Chapsal mais en farfouillant sur babelio, je me suis rendue compte qu'elle parlait beaucoup d'amour.



Ses poèmes donnent donc la parole aux amoureuses.



A celles qui ont perdu leur amour principalement.



A des femmes qui aiment des plus jeunes qu'elles, des femmes trompées.



Il y a peu d'amour heureux dans le recueil de Madeleine Chapsal.



Est ce parce que l'amour parti est plus inspirant?



Il est question de souffrance, de haine.

"Je sors de mon amour

comme on sort de la vie

épouvantée.



Des poèmes de quelques lignes à des poèmes de 4 pages. Le style est simple souvent naïf. J'ai parfois fait le parallèle avec Prévert mais vraiment de loin.



J'aurais bien aimé quelques poèmes plus gais, plus positifs.

L'amour c'est beau aussi, non?
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Brume légère sur notre amour

Un roman bref, qui se lit vite mais que l'on quitte avec regret car l'histoire est intéressante et les personnages attachants.

Roman sur une période difficile, le milieu de la cinquantaine.

Comment gérer cette période où l'on est moins performant, moins séduisant (e), où l'on a moins d'entrain et plus de facilités à douter de soi et de son conjoint.

Martine est mariée à Roger, architecte.

Ils forment un couple harmonieux.

Quelques cachotteries, des non-dits et voilà une sorte de crise qui s'installe dans le couple.

Martine écrit à Violetta, son amie disparue, témoin invisible de sa dérive.

Un autre couple rencontré, dont l'épouse souffre d'Ahlzeimer, un ami qui refait sa vie avec une jeune compagne.

Tous ces petits riens ont leur part dans la déstabilisation que ressent Martine.

Un roman très délicat où Madeleine Chapsal met en oeuvre avec brio sa belle sensibilité et sa finesse dans l'analyse des sentiments.
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Un oncle à héritage

Un divertissement court, plaisant, facile à lire. Des enseignants de collège pourraient vraiment l'imposer à leur progéniture. On dirait le texte d'une pièce d'Au théâtre ce soir, la forme théâtrale (qui peut rebuter) en moins.

C'était mon premier Chapsal, j'ai un peu cru lire du Françoise Dorin ; c'est sans doute la même génération.
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Souvenirs involontaires

Souvenirs involontaires de Madeleine Chapsal est un ouvrage qui raconte sa vie. Je l'ai demandé à net galley et les éditions Fayard, je suis ravie qu'ils aient accepté ma requête :)

Madeleine Chapsal est une écrivaine française reconnue, nous sommes nombreuses à avoir lu au moins un de ses romans. Je l'aime bien, même si je n'ai lu que très peu d'ouvrages de cette romancière, deux ou trois pas plus. Mais je me souviens parfaitement de Un oncle à héritage , excellent roman que j'avais trouvé très pertinent et que je n'ai jamais oublié (pourtant, j'en ai lu des livres mais celui ci reste dans un coin de ma mémoire).

C'est pour ça que j'étais curieuse de découvrir ce qu'elle pouvait nous dévoiler sur elle, même si je ne suis pas au premier abord une grande amatrice des autobiographies.

Souvenirs involontaires est un ouvrage qui nous permet donc de découvrir les souvenirs de Madeleine Chapsal. Elle est née en 1925, elle est petit fille d'un homme politique, fille d'une couturière, s'est mariée avec Jean-Jacques Servan-Schreiber. Je ne pensais pas qu'elle avait eu une vie si remplie, côtoyée autant de gens célèbres et c'est avec plaisir que je suis remontée avec elle dans ses souvenirs.

Elle commence bien sur par son enfance, puis nous parle de la guerre, de sa vie avec son mari.. Les chapitres sont courts, l'écriture n'est pas trop lourde, au contraire elle va à l'essentiel. C'est dynamique, elle a un franc parler et elle nous conte sa vie avec beaucoup d'humour et de lucidité. J'avais un peu peur de m'ennuyer mais en fait pas du tout.

J'ai pris plaisir à la suivre, en plus elle se dévoile mais sans aucune méchanceté ni pour autant langue de bois. Elle dit ce qu'elle a à dire en essayant de ne pas vexer ceux qui pourraient être encore en vie. Mais elle ne cache pas son ressentiment vis à vis de certaines choses. J'ignorais qu'elle ne pouvait pas avoir d'enfant et j'ai trouvé ça hyper touchant qu'elle nous confie être stérile, et qu'elle en ai tant souffert. C'est fou comme son entourage n'a pas été tendre à ce sujet ! Ce n'est pourtant pas de sa faute si elle n'a pas pu avoir d'enfant. J'espère que les gens sont moins vaches à ce sujet de nos jours, mais je n'en suis pas si sure.

Dans souvenirs involontaires elle nous fait voyager dans son monde, elle nous fait découvrir un peu Françoise Giroud ou Françoise Dolto. On voyage aussi dans différents endroits, par exemple au Brésil.

C'est un ouvrage rythmé où on ne s'ennuie jamais et qui m'a captivé. J'ai râlé quand le e-book a planté à la page 219 ! Heureusement que j'ai pu le re-téléchargé, j'étais verte à l'idée de ne pas finir ma lecture.

Je suis vraiment contente de cette plongée dans les souvenirs involontaires de Madeleine Chapsal et je mets avec plaisir quatre étoiles :)

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