Le 4 octobre célébrera le gagnant du "Prix Gulli".
Un jury, professionnels de l'écriture de différents domaines, sélectionné par la chaîne de télévision rendra les honneurs à un choix de 6 romans jeunesse en direction des 8-13 ans et évidement particulièrement à un gagnant.
De quoi mettre en lumière ce roman de Maëlle Fierpied dont les éditeurs École des Loisirs sont assez fiers, "J'ai suivi un nuage".
Le roman mis en avant de la sorte, je me suis donc plongé dedans.
La 1ère et 4ème de couverture sont lumineuses, les 1ères pages ressemblent à un drôle de drame familial en revanche.
Âmes sensibles, lisez bien la suite mais ne vous en privez pas pour autant.
Avec la littérature jeunesse, il est clair à présent que l'on peut s'interroger sur le monde adulte, s'informer à son niveau jeunesse et parler de presque tout ce qui accroche la curiosité des jeunes tant que cela va dans le bon sens.
Concernant l'histoire, aucun jeune lecteur ne pourrait ne pas se trouver surpris par la désinvolture de cette brave maman.
Tout commence pourtant bien dans cette histoire, la future visite d'une amie d'enfance de la maman et on met aussitôt les petits plats dans les grands.
Les choses basculent doucement lorsque cette amie ne vient pas, que le jeune héros qui raconte l'histoire s'aperçoit que les roses décoratives viennent des parterres fleuris de la voisine.
Le héros (et nous-même) en viendra à douter de cette visite d'amie chère qui n'est rien de moins que Marie Cotillon, comédienne du dernier "Batman".
Rien ne peut affirmer au début que cela ne soit pas vrai mais l'auteure joue la corde vibrante du doute et il est puissant, ceci ajouté au comportement un brin insolite de la maman.
Ne tournons pas autour du pot, Maëlle Fierpied a envie de s'adresser aux lecteurs sur le sujet sérieux de la dépression.
Et oui, c'est pas drôle.
Par le biais du jeune Rémi, l'auteure nous raconte la vie quotidienne avec la maladie et sans, chez Papé et mamé.
Mais à aucun moment Rémi ne peut oublier sa maman qui a besoin d'un peu de repos malgré tout et malgré elle.
C'est très sensible, plein de tact, mais Maëlle Fierpied dit les choses, la vie continue et pourtant les teintes du décor se décolorent légèrement avec la tristesse du jeune héros. Normal.
On le comprend.
C'est sans doute un des axes du livre, comprendre et peut-être en parler, par la suite entre lecteurs.
L'auteure forgera peut-être un autre regard sur la maladie et malgré quelques passages peu évidents, se montre optimiste.
Rémi trouve du réconfort quant ses interrogations à la vie familiale et la vie professionnelle de sa maman.
Et ceci fait alors du roman, encore une fois, un bon support de discussion à l'occasion.
Rémi et sa maman partage le goût des haïkus, on souffle, de la douceur, de mots et des gouttes de légèreté, ils partagent des petits mots d'amour.
L'auteure suit le fil des émotions, de la nostalgie, du manque affectif à l'inquiétude.
Et puis, à la reconnexion avec les personnages.
Un roman court et fort.
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Très beau livre ! J'ai adoré ce livre par sa belle histoire d'amitié entre les deux personnages principaux et le vocabulaire des îles dont l'on apprend différents mots tout au long de l'histoire. Mon passage préféré fut celui vers la fin où les deux personnages principaux se quittent malgré le fait qu'ils ne se retrouverons jamais, j'ai beaucoup apprécié car il est très émouvant. ET tout les petits problèmes qui traversent m'ont fait encore plus aimé l'histoire ! Très ravie et je le recommande fortement !
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J'ai apprécié cette lecture grâce à l'univers de Maëlle Fierpied. Un univers féérique dans lequel on croise, au fil de l'histoire, différents personnages de contes de fée. C'est assez amusant, d'autant plus que le livre n'est pas exempt d'humour.
Malgré une histoire sympathique, un style très agréable, l'univers féérique que j'affectionne, l'humour auquel j'ai adhéré, il m'a manqué quelque chose pour être réellement emballée. J'ai suivi les aventures de la petite fée blanche Galymède, mais pour moi l'intrigue était insuffisante. Il m'a manqué un brin de suspens, même si plusieurs questionnements étaient présents. Drôle de sensation. Peut-être n'était-ce pas le moment pour moi de le lire...
C'est un livre destiné aux adolescents, pourtant je trouve qu'il convient parfaitement aux adultes pour plusieurs raisons : le style de l'auteur, l'humour, les références littéraires et cinématographiques, ainsi que le vocabulaire employé. Il m'a fallu faire quelques petites pauses "dictionnaire". Ce n'est donc absolument pas un livre simpliste.
A lire donc, pour les personnes friandes des univers féériques. C'est tout de même une chouette lecture.
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Maëlle Fierpied, c'est l'une de mes autrices fétiches. Je me suis donc lancée avec grand plaisir dans son nouveau titre. L'histoire de Camille qui au détour d'une fugue se fait engager sur une péniche pas comme les autres, un bateau magique où vit un l'âge cruel et ses dogrons... elle devient esclave, fille sans nom mais avec beaucoup de tripes! Le lecteur est happé dans une quête initiatique en mode heroic-fantasy.
Bon titre mais sans plus, si je salue comme d'habitude la plume fine et l'inventivité de l'écrivaine, je regrette l'utilisation de tres grosses ficelles et des raccourcis trop rapides. Un roman qui ravira les ados fans d'imaginaires sans intriguer les autres.
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Une petite BD sur un petit format, pour de petites histoires qui finalement s'articulent pour en faire une grande !
C'est sympathique, parfois amusant, mais il y a beaucoup de personnages et on peine un peu à identifier les pouvoirs de chacun. C'est un peu le défaut d'un premier tome qui doit permettre la mise en place de tout un univers.
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Voilà un roman par lequel on se laisse emporter dans un autre univers ! La télépathie, la télékinésie, et encore davantage les vampires sont des thèmes vus et revus dans la science-fiction. Et pourtant, ici, à travers les yeux et les "talents" de 3 ados, on redécouvre ces thèmes de manière plutôt plaisante !
Seul bémol : on sent un peu trop que ce n'est qu'un premier tome... Chaque chapitre nous présente un des ados (Mélusine, une "Penseuse" (=télépathe), Framboise, une "Voleuse" (=télékinésiste) et Tristan, un "Penseur"), mais il manque des liens entre chacun de ces chapitres. On a l'impression d'être dans une mise en place de l'univers tout du long, avec un gros rebondissement final (qui arrive comme un cheveu sur la soupe d'ailleurs) clairement mis là pour donner envie de savoir la suite ! Et du coup on reste un peu sur sa faim, c'est bien dommage.
Une lecture bien agréable tout de même.
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Une belle découverte très bien écrite et donc très agréable. On y rencontre Camille, qui s'embarque sur un drôle de bateau, dont le capitaine n'est autre qu'un mage. En échange de son acceptation à bord, Camille a donné son nom. Or, donner son nom c'est perdre son identité... Les malheurs ne font que commencer ! Ce roman mêle de nombreux ingrédients typiques de la fantasy, les créatures sont nombreuses et variées. Le thème de la sorcellerie est habilement mené entre lieux communs et belles nouveautés. Petite chose à savoir, qui en dit long sur le merveilleux de cette histoire : certaines scènes sont directement issues des rêves de l'auteure. J'espère vraiment qu'elle donnera une suite à ce petit bijou de littérature jeunesse.
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La fille sans nom est un très bon livre de fantasy jeunesse. Je ne sais pas quel sont les influences de l'autrice mais en lisant ce roman, j'ai pensé à la mythologie, à Miyazaki, Robin Hobb ou Pierre Bottero. Les références sont nombreuses mais complètement assimilées pour créer un monde unique, riche et complexe. Le roman sonne souvent juste. Le récit est bien rythmé, l'écriture est fluide, le vocabulaire simple et accessible. Parfois un peu trop familier à mon goût.
Pour les jeunes lecteurs et lectrices, c'est un bon moyen de s'initier aux univers fantastiques, à la magie et à la quête initiatique. J'en ai lu quelques passages à ma fille de 7 ans (en sautant les passages sombres évidemment !) et elle a tout de suite accroché à l'histoire, au personnage de Camille, à son frère Jolo et aux animaux qui les accompagnent. Il faut dire que la quête de Camille est très réussie : on suit ses aventures avec passion, on la voit s'ouvrir aux autres, faire des choix, douter, lutter pour sa vie et celle des autres, trouver sa voie.
Au-delà du fantastique, le roman aborde beaucoup de thèmes importants. La famille bien sûr, celle d'origine et celle que l'on se crée. Le besoin de liberté mais aussi la nécessité de faire des choix parfois difficiles. Bref, La fille sans nom est un roman qui fait aussi bien rêver que grandir.
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Peter est un garçon comme les autres jusqu'au jour où il tomba dans un liquide très bizarre pour fabriquer des pantoufles. Des ailes poussèrent sur son dos !!!!!
Ce n'est pas toujours facile de porter des ailes sur son dos quand on se fait surnommer "Peter Poulet". Vous allez découvrir dans ce livre ce que cela fait d'avoir des ailes quand on est humain et que cela change de l'ordinaire.
Un livre qui passe des pleurs au rires. C'est une histoire passionnante et une des meilleures de Maëlle Fierpied.
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On m'en avait dit beaucoup de bien et c'est pourquoi, je l'ai emprunté et lu.
Malheureusement, j'avoue avoir été déçue.
Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire, à m'intéresser aux tribulations d'adolescents enlevés par une société secrète et éduqués sur une île secrète.
Les personnages me sont restés d'encre et de papier, ou plutôt, comme des personnages de jeux vidéos sautillant d'un niveau à l'autre, au vu de leur peu de réaction à ce qu'ils vivent : Framboise, 14 ans, est manipulée par un télépathe pour tuer quelqu'un en arrêtant son coeur "J'en ai marre", c'est tout ce qu'elle en dira ou en ressentira.
Pourtant, cela avait bien commencé car les jeunes gens sont au départ enrôlés (de force, il est vrai) par une organisation secrète qui lutte contre les vampires.
Et ceux-ci font partie des "gentils" (c'est inattendu) mais lorsqu'on découvre leur monde, on a droit à un véritable cours sur ce qu'ils sont. Facilité scénaristique! Et j'en ai remarqué plusieurs autres.
La fin est, quant à elle, rapidement expédiée grâce à un retournement à la deus ex machina qui permet de tout emballer en un chapitre.
Bref, il y avait des idées mais je me suis ennuyée et c'est dommage alors que c'est du fantastique à la française!
A partir de 13 ans
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Une nouvelle série dans une école un peu différente.
L'école de P.A.N (une école pour les enfants Particuliers, Atypiques et Normaux).
Un livre sur la différence et une courte enquête après une disparition. Les jeunes lecteurs devraient apprécier.
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