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3.46/5 (sur 940 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Cesena , 1975
Biographie :

Manuele Fior est un auteur de bandes dessinées et illustrateur italien, vivant à Paris.

Il obtient un diplôme de l'Université IUAV de Venise en architecture en 2000. Il vit ensuite à Berlin, où il travaille en tant qu'architecte et illustrateur.

Il publie en 2001 de courtes histoires dans le magazine Plaque des éditions Avant-Verlag. À partir de ce moment, il publie de nombreuses histoires courtes, parfois écrites par son frère Daniel, dans diverses revues

Il est notamment l'auteur des "Gens le dimanche", "Icarus", "Mademoiselle Else" ( Prix Töpffer International 2009) adaptation graphique du roman d'Arthur Schnitzler, "Cinq mille kilomètres par seconde".

Depuis le 1er mars 2010, il participe au feuilleton en ligne Les Autres Gens scénarisé par Thomas Cadène.

"Cinq mille kilomètres par seconde" a reçu le Prix du Meilleur Album Fauve d’Or au 38e Festival de la BD d’Angoulême 2011.





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Les voyages graphiques de Manuele Fior


Citations et extraits (84) Voir plus Ajouter une citation
"Même quand je suis seule, je sens que votre regard me rejoint. Il m'arrive par vagues, de plus en plus fortes. Comme une marée de douceur infinie. Il passe à travers le mur et je reste désarmée, paralysée, en attendant la vague suivante."
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Tu sais ce qui est pire que partir ?
Revenir. Te dire que tu as fait tes expériences. Et qu'il est temps de rentrer à la maison. Tout retrouver comme tu l'as laissé. Rien n'a changé à part toi-même
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- La première approche est décisive, tu sais ? Si ça rate, c'est fini pour toi, le contact physique par exemple, c'est très important. Les femmes aiment être touchées ! Tu lui tiens la main, une caresse à gauche, une caresse à droite, et là tu lâches une connerie du genre...
- T'es trop belle.
- Exact.
- Et ça se termine au lit. Ensuite on se marie, on fait des enfants et on vieillit ensemble. C'était quoi déjà la première chose à faire ?
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Que serions-nous s'il ne nous restait même pas les rêves?
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Figure-toi que je vois le même paysage depuis que je suis née. Crois-moi si tu veux mais c'est comme si je ne ressentais pas le besoin de voir autre chose. Au contraire, le plus petit changement me dérange. Je voudrais que tout reste pareil.
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- Je n'ai jamais compris ces gens qui s'amusent à déposer des cailloux sur les tombes...
- C'est une vieille tradition hébraïque. En hébreu, pierre se dit 'Even'. Qui s'écrit avec les lettres Aleph, Beth et Nun. Qui correspondent aussi à Ani-Bikarti-Niftar. Que l'on pourrait traduire par : "J'ai rendu visite au défunt."
(p. 29)
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Nous ne serons jamais vraiment d'ici. Mais en partant, nous avons aussi cessé d'appartenir à l'endroit que nous avons quitté.
Nous seront toujours des étrangers ici. Et avec le temps, nous le devenons également aux yeux de ceux que nous aimons. Nous croyons être libres.
En vérité, nous sommes des exilés, des âmes égarées.
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Hassan me dit souvent que je devrais retourner à la maison. Je lui réponds que je me sens libre ici. Que je suis heureux. Vous savez ce qu’il me répond ? Que ce n’est pas une question de liberté ou de bonheur mais de faire le bon choix.
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Ma chère enfant, je regrette infiniment d’interrompre ces quelques belles semaines de vacances par une nouvelle aussi désagréable. Enfin bref, l’histoire de Papa est devenue urgente. Je ne sais comment nous en sortir. Il s’agit d’une somme assez dérisoire, trente mille guldens, que nous devons nous procurer d’ici trois jours, sinon tout sera perdu. Tu sais bien, qu’à plusieurs reprises nous nous sommes trouvés dans des situations semblables et que la famille nous en a toujours sortis. La dernière fois, Papa a dû signer un reçu et s’engager à ne plus jamais rien demander à ses porches, particulièrement à l’oncle Bernhard. Tu mentionnes Dorsday qui s’ajourne lui aussi à San Martino, cela nous a semblé un signe du destin. Tous les jeudis, au Club Residenz, Papa joue au whist avec lui, et l’hiver dernier, il lui a sauvé une assez grosse somme dans son procès contre une autre marchand de tableaux. D’ailleurs, pourquoi te le cacher, il a autrefois aidé Papa. Je m’étais donc dit que tu pourrais peut-être nous rendre service et parler à Dorsday, il t’a toujours chérie tout particulièrement. Il paraît qu’il vient de se faire quatre-vingt mille guldens sur un Rubens qu’il a vendu. N’en parle pas, bien entendu. Pour le reste, sois franche avec lui. E procès Erbesheimer rapportera à Papa cent mille guldens sûrs. Mais, au stade actuel, il ne peut évidemment rien réclamer. Je te l’assure, cela ne prêtera pas à conséquence. Papa aurait pu lui télégraphier, mais c’est quand même autre chose quand on parle personnellement avec lui. Le six, à midi, il faut que l’argent soit ici, maître Fiala est intraitable ! Si l’argent n’est pas remis le cinq à midi, le mandat d’arrêt sera lancé ! Il faut donc que Dorsday fasse verser la somme par sa banque télégraphiquement, au nom de maître Fiala. Alors nous serons sauvés. Crois-moi, moi, enfant adorée, tu ne te compromettras en rien. Papa avait des scrupules d’abord. Il a fait deux autres tentatives. Il est rentré désespéré, moins peut-être à cause de l’argent qu’en raison du comportement ignoble des gens à son égard. L’un des deux était jadis le meilleur ami de Papa, tu vois de qui je parle. Parle donc avec Dorsday sur-le-champ, je t’en conure, et télégraphie-nous le résultat. Ne laisse rien transparaître devant tante Emma, c’est déjà assez triste, en pareil cas, ne pouvoir s’adresser à sa propre sœur. Ma chère, chère enfant, je suis navrée que si jeune tu aies à subir ce genre de choses, mais ce n’est la faute de Papa que dans une infime mesure, tu peux me croire. Je termine donc, mon enfant, j’espère qu’en tout état de cause tu pourras rester à San Martino jusqu’après les jours de fête, au moins jusqu’au neuf ou dix. Ne te crois surtout pas obligée de rentrer à cause de nus. Encore une fois, ne nous en veuille pas, ma chère, ma douce enfant, ille baisers. Ta maman
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_"Tu sais ce qui est pire que partir ?
_....
_Revenir."
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