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3.72/5 (sur 100 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1978
Biographie :

Marie-Diane Meissirel est romancière.

Son père est français, sa mère, américaine. Elle est la quatrième d’une famille de sept filles.

Elle a fait ses études en France, à Sciences Po puis à HEC, et des stages et échanges universitaires en Inde, au Vietnam et à Hong-Kong.

Fascinée par l’Inde, elle part, en 1999, travailler en tant que volontaire dans une école pour enfants en perdition en Andhra Pradesh.

C’est à la suite de cette expérience qu’elle décide de donner une dimension sociale à sa carrière professionnelle et de poursuivre son exploration de nouveaux horizons.

Marie-Diane a vécu à Zagreb en Croatie de 2004 à 2009. Elle y a créé l’association d’aide à l’enfance, RTL Pomaže Djeci, pour la chaine de télévision locale, RTL Televizija.

En 2009, elle s’est installée avec sa famille à Athènes. Elle y a rédigé et publié son premier roman, "Un été à Patmos" (2012, Éditions Fereniki).

Son deuxième roman, "Un héritage grec "(2014, Éditions Daphnis et Chloé), dresse un tableau réaliste des années 2009-2012 en Grèce, par le biais d’une fiction familiale.

Marie-Diane Meissirel vit désormais à Hong-Kong où elle a écrit son dernier roman, "Huit mois pour te perdre" (2016, Éditions Daphnis et Chloé), dont l’action se déroule en Croatie.

son site : http://www.marie-dianemeissirel.com/
son blog : http://www.followmyyellowbrickroad.net/
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Rencontre avec Marie-Diane Meissirel, auteure de "Huit mois pour te perdre" et "Un héritage grec".


Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
Je me sens terriblement vieille, comme si ces deux dernières années avaient été deux décennies. Comment être jeune en pleine guerre, quand l'insouciance est une offense ?
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La pianiste est allée chercher dans les profondeurs de son être des notes si délicates qu'elles m'ont semblé posées à l'extrême pointe du cœur, là où la joie et la tristesse se rencontrent pour atteindre une vérité sincère, là où l'expression la plus intime éclôt pour libérer le chant d'une âme, prête à pousser un souffle plus grand qui embrase, console , porte vers la lumière.
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Sur la banquette en face d’elle, une fillette dans sa robe d’uniforme à col Claudine tient, serré contre son buste frêle, un étui à violon. À côté d’elle, son père pianote sur son téléphone portable. L’écolière ne sourit pas, ses yeux sont cernés par la fatigue, une profonde lassitude se lit dans son regard. Où est la joie de l’enfance sur ce visage déjà usé par la pression parentale ? s’interroge Xià. Réussir, il n’y a pas d’autre chemin en ce monde et l’apprentissage de la musique fait partie de cette marche uniformisée vers l’excellence. Parmi tous ces petits soldats armés de leurs instruments, combien seront touchés, au plus profond de leur être, par le mystère de la musique ? Xià a envie de souffler à l’oreille de l’enfant de chérir son violon comme son meilleur ami, car peut-être détient-elle entre ses mains le secret de son harmonie au monde mais elle désire tout autant la mettre en garde contre le danger de pénétrer dans cet univers intense, riche en émotions et plein de promesses de liberté.
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Seule dans le noir, Tillie guette les derniers rayons du soleil. Ils sont les rares visiteurs de sa maison de Happy Valley, les compagnons de ses interminables journées. Elle aimerait aussi accueillir le vent, sa caresse, ses murmures mais ici, il est sauvage et ne vient qu’en rafales alors les fenêtres restent closes pour éviter que les portes ne claquent et se referment sur sa solitude.
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Dans ce flot, le jeune pianiste finit par disparaître, et seule subsista la musique de Beethoven, sa souffrance, son déchirement, sa colère, sa persévérance et, au-delà de la suffocation insoutenable, sa foi dans la rédemption.
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Tu n'as jamais entendu parler du massacre de Distomo ? Interrogea le deuxième.
Non, reconnu Théodora confuse.
Les Nazis ont massacré à bout portant, tous les habitants d'un village, femmes et enfants compris. Personne n'a survécu. En 2008, la cour d'appel de Florence a confirmé le jugement d'un tribunal grec condamnant l'Etat allemand a indemniser les familles des victimes et elle a exigé comme réparation, la réquisition d'une villa proche du lac de Côme lui appartenant. L'Allemagne a contesté et demandé à ce que le dossier soit porté devant la Cour de Justice du Haye. Ils ne veulent rien lâcher!
Théodora demeura sans voix. Elle n'avait jamais réalisé l'ampleur du traumatisme laissé par l'occupation allemande en Grèce. pge 152
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Dans la nuit de son existence, il prit conscience qu'il y avait toujours eu une lumière, celle d'un amour infini qui lui avait appris à être par la musique et qui s'était révélé sous des traits aimés. Cet amour absolu qui anime, inspire, sublime, console, pardonne et porte l'espoir, était celui qu'il avait voulu mettre au centre de sa musique et de sa vie avec toutes les limites de son humanité mais avec une sincérité inaltérable. Cette révélation fulgurante embrasa son cœur. p. 166
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Athènes menacée par les flammes, ce fut la dernière image que Théodora aperçut sur les écrans de télévision de l'aéroport avant de monter dans l'avion qui allait la conduire pour la première fois dans le pays de sa mère défunte, la Grèce. Cette vision de chaos reflétait la confusion qui l'habitait depuis l'appel de son oncle Alexis lui annonçant la disparition de sa grand-mère maternelle et lui demandant de venir à Athènes pour régler sa succession.
Ce coup de téléphone était venu réveiller les fantômes d'un passé enfoui et volontairement ignoré, une boîte de Pandore soigneusement scellée et abandonnée dans les oubliettes de sa mémoire. Théodora ne connaissait presque rien de ses origines grecques. Sa mère, Eleni, avait rompu tous liens avec sa famille bien avant sa naissance, une conduite respectée par son père après la disparition de sa femme. De nature curieuse, Théodora avait essayé de percer ces secrets, n'obtenant jamais plus qu'une description rapide de sa famille maternelle ainsi qu'une vague explication de la brouille fatale. Plus d'une fois, elle avait été tentée de se rendre en Grèce pour rencontrer les siens, mais elle respectait trop son père pour prendre une décision qu'il désapprouverait et qui pourrait même le blesser.
Bernard avait accueilli très froidement la décision de sa fille de se rendre à Athènes et il avait essayé de convaincre Théodora de régler la succession par l'intermédiaire d'un avocat. Le souvenir du clan Pandorakis ravivait trop de vieilles blessures et il craignait pour sa fille, qu'il n'avait pas préparée à cette confrontation. Il avait toujours su qu'un jour elle demanderait à les rencontrer : jusque-là, il avait habilement étouffe ses tentatives. Cette fois-ci, elle était plus déterminée que jamais et il s'en voulait d'avoir attendu qu'une situation aussi critique se présente pour la laisser partir. Il se méfiait d'Alexis plus que de quiconque, derrière l'avocat érudit et séduisant se cachait un être malicieux et manipulateur.
Pour Théodora, le désir de renouer avec la famille de sa mère était devenu plus fort que tout depuis l'appel d'Alexis. Elle avait grandi avec le sentiment qu'une partie d'elle-même lui était inconnue et elle avait rarement osé se pencher sur cette zone d'ombre tant elle sentait qu'elle était abyssale. Aujourd'hui, elle était convaincue d'être prête à faire ce voyage. Elle voulait en savoir plus sur sa mère, ses parents, ses frères, son enfance, sa jeunesse en Grèce, les vraies raisons de sa rupture familiale... Dans l'avion, elle pensait à toutes les questions qu'elle poserait à son oncle, la liste était sans fin ! Au téléphone, il s'était montré charmant et elle avait hâte de le rencontrer. Il n'était certainement pas aussi détestable que son père le décrivait, ces querelles remontaient à tellement d'années maintenant !"
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Le sol, couvert des innombrables portées de notes qui l'avaient maintenu à la surface ces dernières semaines, se mit à vaciller.
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(…) les notes se délient lentement sous ses doigts, portées par les silences, dans une gravité sereine. (…) une ascension progressive, un rythme cardiaque qui s’accélère avec la mélodie, (…) le souffle qui s’emballe à l’approche de l’extase, (…) le corps qui tremble dans sa solidité, près d’atteindre le point d’équilibre, celui où la souffrance s’évapore dans un chant lumineux qui éclaire les ténèbres de l’âme.
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