AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Marieke Nijkamp (112)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


54 minutes

Entre le titre et le visuel (qui est un pur chef-d'oeuvre de communication visuelle ), je pense que tout le monde se doute de quoi parle ce roman...

54 minutes de pure terreur dans un lycée des Etats-Unis où un jeune qui ne va même plus en classe , s'introduit armé dans l'amphithéâtre où la proviseure doit faire un discours. Les portes sont fermées et le massacre peut commencer ...



"10h 08 "- KEVIN

Mec, il se passe quoi ? "



"10h 30- TYLER

Aujourd'hui vous m'appartenez tous.

Aujourd'hui vous allez m'écouter."



Ce livre est un roman choral , entrecoupé de SMS.

On suit ce qui seront peut-être , les dernières minutes de Sylv en couple avec Automn (la soeur du tueur) , de Tomas , le frère jumeau de Sylv ,qui, ( avec son pote Fareed ) ,va tout faire pour sauver sa soeur et un maximum de personnes . On suit également Claire qui était à l'extérieur , sur le terrain d'athlétisme et se fait un sang d' encre pour son frère resté à l'intérieur, et évidemment le tueur ...

De part le sujet et l'écriture, c'est un roman qui se lit pratiquement en apnée . Tension, nervosité, rapidité dominent et sont particulièrement bien rendues...

Le hasard aussi .

Qui va mourir , qui va survivre et pourquoi ? Parce qu'il n'y a aucune raison valable, la vie est injuste et c'est comme ça !

Dans ce lycée , tout le monde connaît tout le monde depuis la maternelle, des liens se sont crées , machin est sorti avec machine .Trucmuche est le petit frère de machine ... Et donc, forcément on s' inquiète davantage , on veut voler à son secours .

Mais à AUCUN moment, les ados se préoccupent de leurs parents , du souci qu'ils vont se faire ou du chagrin qu'ils vont ressentir...En cela , j'ai trouvé que ce n'était pas réaliste :-)

Les adultes ne font que de la figuration. Mais bon, c'est un roman pour adolescents, c'est normal que certaines choses me plaisent moins ...

Certains sont un peu trop courageux/ sacrificiels .

D'autres philosophent un peu trop sur leur vie de couple ... (homo ou pas , on s'en contrefout : COURS , vole ! sauves-toi ! il est à noter que l'auteur est hollandaise mais , l'action de ce roman se situe aux USA et l'ambiance est très américaine.

J'avais réservé cette histoire , juste avant qu'ait lieu l'ènième tuerie dans un lycée américain . J'ai suivi tous les mouvements de protestation qui ont suivi, manifestations, dons et soutien absolu des époux Clooney et autres people . Je me suis dis que tout allait enfin changer ... Et puis : rien !

En 1996, en Australie a eu lieu une tuerie qui a fait 20 morts dans un restaurant . le gouvernement a pris des mesures et en 2 ans , il a récupéré 700 000 armes et depuis : plus rien ! Plus un seul massacre à l'arme à feu...

Voilà tout est dit !

54 minutes qui font peur ...



Sur le même thème, je vous conseille , le flippant et génial film: Elephant .

Ainsi qu' un autre roman pour ado , Hate list , (sur" l'après", la reconstruction ) et qui pousse davantage à la réflexion...
Commenter  J’apprécie          520
54 minutes

A mon plus grand regret je suis resté hermétique aux personnages tout au long de l'histoire, je pense que cela tient au fait qu'il s'agit ici d'un roman chorale ou l'on suit plusieurs personnages Autumn qui est la soeur de Tyler (le tireur d'Opportunity), Tomas, Syl et Fareed. Tous ces personnages se trouvent dans l'amphithéâtre avec Tyler.



Il y a également Claire qui s'entraine à l'extérieur de l'établissement au moment de la prise d'otage. J'ai aimé certains aspects de ce roman toutefois comme les messages twitter, j'ai aimé lire la toute fin de l'histoire même si celle-ci est vraiment horrible et tragique.



Mais le fait d'être resté complétement froide vis à vis des personnages m'a beaucoup gêné dans ce livre, je lis pourtant beaucoup de témoignage et je pense que c'est ce qui manque à ce livre un côté avec plus de véracité et de crédibilité.



Je pense que le récit aurait été beaucoup plus poignant et aurait gagner en authenticité sous la narration d'Autumn par exemple.



Un livre qui fait toutefois réfléchir et qui nous montre qu'il ne faut pas oublié les tragédies comme celle de Columbine.



Commenter  J’apprécie          231
54 minutes

54 minutes est un excellent roman, découvert grâce à Hachette Romans et net galley, que je remercie chaudement.

54 minutes est un roman sur une tuerie de masse. Un de plus penserez-vous. Peut-être, en effet, que le thème n'est malheureusement plus original mais totalement d'actualité. A force d'entendre parler de tuerie de masse, de lycéens qui assassinent leurs camarades, nous pouvons malheureusement nous sentir blaser et être moins intéressés par ce genre de roman.

Toutefois, dans cette ouvrage, l'originalité vient de deux choses : de la narration car ici nous avons quatre narrateurs, mais aussi du fait que les 300 pages se déroulent sur 54 minutes. Il y a une épilogue, qui nous raconte ce qui se passe le soir, après la tuerie, mais tout se déroule sur moins d'une heure.

Tyler est un lycéen perturbé, qui a perdu sa maman, et il devait revenir en terminale le jour où il pète un plomb. Il vient régler ses comptes, et ça va faire mal... très très mal...

Nous découvrons ce qui se passe du regard de quatre de ses proches : sa sœur, son ex petite amie Claire, mais aussi du point de vue de la petite amie de sa sœur, et du jumeau de celle-ci. Sachant que le jumeau de Sylvia est un ennemi juré du tireur !

Le fait que ça se déroule sur une période très courte, avec quatre narrateurs différents, apporte une dynamique très appréciable. A aucun moment le roman ne s'essouffle et je vous assure que je ne me suis pas ennuyée une seule seconde ! J'ai eu du mal à lâcher ce livre pour aller travailler, tellement j'avais envie de savoir comment ça allait se passer pour nos quatre personnages principaux.

54 minutes est un très bon roman, poignant évidemment car il est impossible de ne pas penser à certaines tueries dans des établissements scolaires.

A lire, aussi bien pour les jeunes adultes que les adultes, c'est vraiment un bon roman, à qui je mets cinq étoiles.
Commenter  J’apprécie          170
54 minutes

54 minutes peuvent suffire pour changer une vie à jamais. Les élèves de l’école d’Opportunity, en Alabama, en savent quelque chose. Ils ont retenus leur souffle pendant 54 minutes, et nous pendant 300 pages. Tout se déroule à la fois trop vite et trop doucement. Alors que la directrice de l’établissement scolaire était en plein discours de rentrée, un jeune homme fait irruption dans l’amphithéâtre où tous les élèves et enseignants sont enfermés, et tire sur la foule. Devant nos yeux de témoins impuissants, se déroule une véritable tuerie de masse. Anarchie, cris, larmes, désarrois, incompréhension, horreur, sang, peur… sont autant de mots qui résument à eux seul l’atmosphère qui règne alors dans l’amphithéâtre.



Dès le début, le lecteur est prit de court et se retrouve plongé au coeur de ce tourbillon infernal. On a le souffle coupé, tant l’horreur de la situation nous glace. Rajoutez à cela un rythme effréné, dû notamment à la fragmentation des points de vue de chaque protagoniste, qui explique la scène vue sous son angle, ce qui donne encore plus de dynamisme à l’histoire.



Tous les personnages sont touchants, dans leur manière d’être et de réagir face à la tuerie. Autumn, la soeur jumelle du tueur, totalement impuissante et désarçonnée par les actes de son frère, elle va tout tenter pour le raisonner. Sylvia, alias Sylv, la petite amie de Autumn et ennemie du tueur, veut protéger à tout prix Autumn de tout danger. Kevin, le frère de Autumn et ennemi public du tueur, est sans doute le personnage le plus chevaleresque du récit, puisqu’il n’hésite pas à entrer dans l’arène pour sauver le plus d’élèves possible. Claire, l’ex-petite amie du tueur, mais surtout Kevin, le frère de Claire, sont des êtres fragiles et attendrissants, qui m’ont beaucoup touchés. Tous sont liées ou ont été liées au tueur. Malgré cela, ils n’arrivent pas à comprendre son geste, et se retrouvent tous à sa merci. On ressent avec encore plus de densité l’insignifiance de la vie humaine.



Bien évidemment, on ne peut éviter de faire un lien entre cette fiction et l’actualité de ces dernières années. Les fusillades sont devenues des tragédies des temps modernes, qui hérissent les poils et terrifient. Sans nul doute, Marieke Nijkamp a sans doute voulue rebondir sur l’horrible actualité qui ponctue trop souvent nos journées. Mais elle cherchait aussi à nous questionner sur les raisons qui ont pu pousser ce genre de personne à en arriver à de telles extrêmes. L’isolement, l’inimitié, le rejet… peuvent-ils justifier le pire ?



54 minutes, c’est une tragédie des temps modernes, qui surfe avec habilité sur l’actualité. Un roman dynamique et captivant, qui ne laisse pas indifférent.
Lien : https://analire.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          90
54 minutes

Ce roman me tentait depuis un moment déjà, et j’étais très contente de le trouver sur Vinted en VO (et en version reliée, pour le bling bling).



L’autrice a su me passionner dès les premières pages, grâce à sa plume mais également à la manière dont le roman est écrit : c’est un roman choral, l’histoire est racontée par quatre élèves du lycée dans lequel a lieu la fusillade. Les chapitres sont entrecoupés par des échanges de SMS et de messages sur les réseaux sociaux, ce qui rend le récit encore plus immersif.



J’ai eu un peu de mal à retenir tous les personnages au début de ma lecture, et j’ai dû faire une petite liste pour les situer (les quatre personnages principaux ont des liens, certains sont frères et sœurs, d’autres sont amis ou en couple).



Le sujet des fusillades dans les lycées aux États-Unis n’est pas le seul mis en avant par l’autrice, puisqu’elle aborde également ceux de l’alcoolisme, des violences familiales, du deuil, de la maladie d’Alzheimer, des maladies auto-immunes, du racisme, du viol et de l’homophobie.



Ce roman m’a fait penser à Time Bomb de Joëlle Charbonneau par rapport aux sujets abordés, et la plume de Marieke Nijkamp m’a rappelé celle de Karen McManus.



C’était une très bonne lecture, que je ne peux que vous recommander. Elle vous fera réfléchir à des problématiques actuelles, et une fois que vous aurez ouvert le livre, il vous sera impossible de le refermer avant de l’avoir terminé !
Lien : https://unbouquinetuncafe.wo..
Commenter  J’apprécie          80
54 minutes

C'est le jour de la rentrée après les vacances d'Hiver... Tyler rentre, lui aussi. Et il compte bien marquer les esprits. À l'aide d'un revolver.



On suit l'histoire du point de vue de quatre ados différents ; Claire, Sylvia, Autumn, Tomás. Deux sont retenus prisonniers à l'intérieur, dans la même pièce que Tyler. Les deux autres sont à l'extérieur et cherche à aider du mieux qu'ils le peuvent. Les quatre sont liés au "tireur", comme on le découvre petit à petit au fil de l'histoire, principalement à l'aide de flashbacks, très présents dans le récit.

Assez anxiogène, le genre de bouquin à NE SURTOUT PAS lire le jour de sa rentrée à l'école. Ne faites pas comme moi.
Commenter  J’apprécie          74
54 minutes

> https://booksandrap.wordpress.com/2017/12/11/54-minutes-marieke-nijkamp/





10h du matin. Le froid est glacial, la journée commence lentement, les élèves sont nombreux dans le couloir à attendre le discours de rentrée de la principale Trenton. Et pourtant seulement quelques minutes plus tard, la journée vire au cauchemar. Imaginez-vous, les portes de l’amphithéâtre sont condamnées, la majorité des élèves et professeurs sont piégés à l’intérieur… Des coups de feu retentissent, la peur est palpable, vous ne voulez pas croire l’inimaginable et pourtant le sang commence à couler, les victimes sont de plus en plus nombreuses, tombant les unes après les autres sous le regard dur et implacable d’un ancien élève portant le nom de Tyler.

J’ai passé un super moment avec ce bouquin. J’ai vraiment trouvé l’ambiance très particulière, le thème bien traité et la tension du début à la fin bien présente.





Ce qui m’a principalement attiré dans ce roman, c’est son résumé.

Je trouve toujours très intéréssant le fait d’aborder le thème des tueries dans les écoles. Ces fusillades au lycée ou dans les collèges, comprendre comment un élève peut bien du jour au lendemain vriller complètement et se rendre dans son école, armé, et prêt à faire feu sur ses anciens camarades de classe. J’avais à la fois un peu peur d’être déçue, mais j’étais aussi très emballée de découvrir comment l’auteure allait nous embarquer dans son histoire.

Le fait qu’on ai des points de vue de plusieurs personnages différents apporte vraiment quelque chose au récit. On ne suit pas seulement le tireur ou la victime, on suit plusieurs personnes bloqués à l’intérieur de l’amphithéâtre, on suit aussi d’autres élèves qui sont eux dans l’établissement mais qui tentent de débloquer les portes, d’autres qui sont eux, complètement à l’exterieur et qui vont tenter de prévenir les secours et en dernier lieu on à le point de vue de certaines personnes qui postent sur les réseaux sociaux. Le fait d’alterner comme ça nous permettait nous, lecteurs, de vraiment prendre conscience de l’ampleur, de la frayeur et de la paranoïa que Tyler, le tireur à engendré. On se prends très vite au jeu et on angoisse en temps réel de savoir comment tout cela va bien pouvoir se terminer.





Ce que je regrette légèrement c’est le fait qu’il ne se passe pas énormément de choses. J’aurais aimé qu’il y ai un peu plus d’action. Bien que ce soit très sympa à lire, qu’on apprends tout de même certaines choses sur le passé de Tyler, on stagne un peu à la moitié du livre et l’histoire s’essouffle un peu. Néanmoins les choses s’accélèrent par la suite et on reprends très vite un rythme intéréssant. La fin est pour moi un peu rapide, j’aurais aimé quelques chapitres supplémentaires, j’aurais aimé plus de détails et pouvoir comprendre réellement pourquoi Tyler à fait ces choix.

Malgré ces petites longueurs et cette fin un petit peu trop rapide, on ne voit pas le temps passer. On se laisse totalement porter par la voix des personnages qui nous guident à travers cette heure maudite. Le fait justement que tout le livre se déroule simplement sur une heure était quelque chose de très intéréssant et de très prenant. J’étais ravie de voir que l’auteure exploitait ce chemin-là, qu’elle concentrait son intrigue sur un temps limité et que l’on était par conséquent tenu en haleine chapitre après chapitre. J’ai pris plaisir à découvrir chaque page, chaque changement de personnage et chaque relation qu’ils peuvent entretenir les uns avec les autres. C’était vraiment super sympa.





Un autre point que je voudrais mettre en lumière, c’est la multiplicité des thèmes abordés.

Bien évidemment le sujet principal du bouquin reste la fusillade dans ce lycée vous l’aurez compris. Mais on aborde aussi tout un tas d’autres thèmes dont l’homosexualité, la violence, le rejet mais aussi des choses plus légères comme la danse et la gémellité. J’ai adoré ça. J’ai adoré le fait qu’en a peine 300 pages, on puisse ne pas seulement se focaliser sur une seule chose et mettre en relation beaucoup d’autres pour comprendre nos personnages, leur actions et leur manière de penser.

Je pense que vous l’avez compris, « 54 minutes » est pour moi une jolie découverte, malgré quelques longueurs, j’ai passé un agréable moment de lecture. Le fait d’alterner constamment de personnages et d’avoir l’action sur une seule heure m’a beaucoup plu. Ajouté à ça le thème qui m’intriguait beaucoup et la plume très simple et très réaliste cela ne pouvait qu’être une réussite. Certains passages m’ont glacés le sang tant c’était raconté de manière très stoïque et très cruelle. Le personnage de Tyler était vraiment indifférent à tout le mal qu’il causait et je pense que c’était ce qu’il y avait de plus dur dans ce roman. Je vous le recommande bien évidemment ! :)




Lien : https://booksandrap.wordpres..
Commenter  J’apprécie          73
54 minutes

Encore un récit sur les tueries de masse me direz-vous. Oui mais le point de vue est différent. « Tout le monde est une idole » abordait l’après et les conséquences psychologiques pour un rescapé. « Eux » explique la genèse de l’acte, le harcèlement subi… Ici, Marieke Nijkamp nous fait vivre les 54 minutes de terreur vécues par un lycée, à travers le regard de divers jeunes dont celui du tueur.

Et il me semble nécessaire de garder à l’esprit que nul n’est à l’abri et de pouvoir aborder en classe ce sujet grave et hélas trop fréquent.



Tyler en veut à la terre entière. Depuis le décès de sa maman, sa vie a basculé et il en impute la responsabilité à tous. Ce jour-là, il vient régler ses comptes, méthodiquement, froidement et cela glace les sangs à la lecture.



Le récit est rythmé, entrainant et addictif. Je l’ai lu en une soirée, incapable de le lâcher. Et j’ai terminé en larmes, le souffle coupé. Sous mes yeux se déroulait la scène. Ce roman m’a bouleversée par son authenticité, sa froideur et son implacable réalité qui nous explose en plein visage.



Marieke Nijkamp, auteure néerlandaise, nous questionne sur la responsabilité de chacun face à ces violences. Aurait-on pu prévoir ? Aurait-on pu éviter ? Le choix du roman choral permet de suivre les différents points de vue. Non seulement ceux des personnes qui tentent une justification ou une compréhension de l’horreur par rapport à ceux qui condamnent ; mais aussi le point de vue de ceux qui sont piégés dans l’auditorium opposé à celui de ceux qui sont en dehors et tentent de réagir. Cela confère à l’histoire un dynamisme indéniable. Les réactions sont plausibles, les sensibilités intéressantes et la personnalité de chacun cohérente.



Bref, vous l’avez compris, j’ai été séduite par ce 1er roman.

Un livre choc à découvrir. Un coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          60
54 minutes

54 minutes est un roman choc sur un sujet poignant qui est malheureusement encore et toujours d'actualité : les tueries de masse en milieu scolaire. Je ne vais pas vous faire l'affront de vous dire pourquoi c'est un récit touchant et bouleversant en long, en large, et en travers. Toute personne étant capable d'un minimum d'empathie ne peut qu'être ébranlé face à une tragédie de cette ampleur. Bien sûr que la lecture de 54 minutes est dure, sûrement insupportable pour les plus sensibles, et que certains passages peuvent nous emmener au bord des larmes. Mais il y a aussi le reste, ce reste qui pour ma part est ce qui m'a empêchée d'être complètement embarquée dans cette histoire et a fait que 54 minutes n'a pas été un coup de cœur. Donc pour une fois, malgré la note très élevée que j'ai accordée à ce roman, je vais un peu plus appuyer et développer les éléments qui ont pêchés.



54 minutes s'articulent autour de 4 personnages bien précis durant cette bulle temporelle où l'horreur se produit. Claire, Tomas, Sylvia, et Autumn. 4 personnes qui ont toutes des liens avec Tyler, le tireur. Claire est l'ex petite amie de Tyler. Tomas a eu bien des différents avec le jeune homme. Sa sœur jumelle, Sylvia, est en couple avec Autumn. Autumn qui est elle la petite sœur de Tyler. Bref ce sont quatre personnages qui ont gravités autour de Tyler bien avant cet événement et qui se retrouvent donc bien malgré eux impliqué entre peur, regrets, colère, et culpabilité dans sa folie vengeresse.



Honnêtement à la base c'était une assez bonne idée que de se concentrer sur différents personnages, qui vivent chacun l'histoire différemment car ils ne se trouvent pas tous dans l'auditorium, et surtout sur des personnages qui connaissent bien le tireur. Néanmoins Marieke Nijkamp a choisi d'apporter un peu trop d'eau à son moulin et on ne passe pas loin de la noyade. En effet TOUT les personnages évoqués ont des vies compliquées, beaucoup de problèmes, des passées lourds, bref aucun cliché n'est oublié et cela crée une distance qui n'a pas lieu d'être. C'est beaucoup trop et à mon sens cela enlève un peu au sujet principal de l'histoire qui est cette tuerie. L'auteure propose une vision beaucoup trop manichéenne de la problématique, on est dans du tout noir ou tout blanc, alors que ce regard aurait mérité d'être beaucoup plus nuancé, développé, et surtout avec bien moins de sensationnalisme gratuit.



Personnellement, au final, le point de vue qui m'a réellement prise aux tripes c'est celui de Claire. Pas pour le personnage en tant que tel. Mais parce qu'elle nous offre un regard extérieur à l'auditorium. Elle nous offre le point de vue des proches qui attendent à l'extérieur, rongés par l'angoisse et l'impuissance.



Outre ses défauts et ses exagérations, 54 minutes est tout de même un roman qui vaut le coup d'être lu ne serait-ce que pour ce qu'il défend. Et aussi parce qu'il se lit ultra vite. Une fois commencé, on est pris au piège de l'histoire et personnellement je ne m’imaginais pas le reposer avant de l'avoir terminé. Néanmoins si cette thématique vous interpelle, je ne saurais que vous encourager à lire Hate List de Jennifer Brown qui évoque le sujet avec plus de pluralisme, et de profondeur, sans prendre de raccourcis, et surtout sans tomber dans l'exagération.


Lien : https://altheainwonderland.b..
Commenter  J’apprécie          60
54 minutes

Ici, nous rencontrons Claire, jeune fille qui est dans le “club” d’athlétisme, qui est plutôt douée et qui a une certaine pression sur elle. Elle a aussi comme but de s’engager (dans l’armée) mais ce sera sans doute pour plus tard. Dans tous les cas, son surnom lui convient bien, puisque c’est “sergent”. Son meilleur ami, Chris, l’appelle comme ça. On ne sait pas grand chose de lui, mis à part le fait que c’est une bonne personne, sur qui Claire peut compter. On sait aussi qu’il a peut-être des petits sentiments amoureux pour sa meilleure amie. Claire est bien entourée, en effet, elle a aussi une soeur, Trace, qui s’est engagée puisque plus vieille, ainsi qu’un frère, Matt, qui a une maladie qui l’oblige à avoir des béquilles. Il est plus jeune, il a un an de moins que Claire je crois. Cette famille est vraiment extraordinaire, tous très attachant, même si on ne connaît pas vraiment Trace. Ils sont soudés, prêts à tout l’un pour l’autre. J’ai eu un immense coup de coeur pour Matt, qui m’a vraiment beaucoup touché. Je peux pas en dire trop, mais ouais, il m’a fait pleurer.



Il y a Tomas, le clown du lycée, toujours sûr de lui mais surtout de ses blagues. Il fait vivre de sacrés choses aux professeurs, et dès le début d’année, il se retrouve dans le bureau de la principal. Mais quand on regarde bien, quand on apprends à le découvrir, le connaître, on voit un jeune homme prêt à tout pour sa soeur. Un jeune homme aimant et courageux. Un jeune homme proche de sa famille, qui supporte pas si bien le fait que sa mère perde un peu les pédales, la mémoire, mais qui ne le montre pas. Sa soeur, c’est Sylvia, une jeune fille amoureuse et tellement touchante. Et elle aussi, si courageuse.Et puis, il y a Fareed, le meilleur ami de Tomas. C’est les deux clowns de l’établissement, mais dès lors que les coups de feu se font entendre, ce dernier prends les choses en main, devient sérieux. Si j’ai bien compris, il vient d'Afghanistan et connaît malheureusement la guerre. D’ailleurs, je n’ai pas bien compris si Tomas et Sylv sont Mexicains ou Argentins? Ou Brésiliens?

Eux aussi sont extraordinaires. Un beau trio qui s’entraide, une belle famille soudée. J’ai eu un coup de coeur pour Tomas, j’ai aussi beaucoup pleuré pour lui.



Et puis, il y a la petite amie de Sylv, Autumn. C’est une artiste, une danseuse plus particulièrement. Elle a perdu sa mère dans un accident, cette dernière venait la rechercher quand elle a eu l’accident. Elle se sent donc coupable et a du mal à supporter la vie en général. Ce qui l’aide, c’est la danse, qu’elle n’arrête pas malgré les cris, les ordres, et les coups de son père devenu alcoolique suite à la mort de sa femme, qui elle aussi était une grande danseuse. Ce qui la maintient en vie, c’est aussi Sylvia, qui est une petite amie exceptionnelle, et leur relation est beaucoup trop belle et tellement pure, même si Sylv cache des choses à Autumn. Cette dernière a un frère, Tyler, qui est un jeune homme torturé, qui a radicalement changé depuis la mort de sa mère. Lui qui était toujours présent pour sa soeur la regarde désormais se faire frapper par leur père sans même bouger. Il l’incite même, en lui avouant qu’elle continue la danse malgré tout. Un personnage que j’ai detesté, mais qui est vraiment bien travaillé.



Il y a d’autres personnages bien évidemment. Des professeurs, la principale, le gardien, celui qui surveille le lycée, qu’on peut sans doute considérer comme “le policier”. Des camarades de classe, des jeunes gens qui ont la vie devant eux…



Il y a les chapitres, qui sont divisés en plusieurs parties, on suit le point de vue de plusieurs personnages. Mais il y a aussi les échanges sur Internet, et les post sur un blog. On y suit la fille d’un des professeur, on y suit les tweets des personnes présentes dans l’auditorium lors de la fusillade, mais aussi ceux qui ont décidé de secher les cours. Les messages privés de Jay à Kevin m’ont particulièrement fait pleurer (toutes les larmes de mon corps. Et ce n’était que quelques petites phrases…) et m’ont touché. Mei aussi est touchante.



C’est une histoire importante, vraiment. C’est triste, mais malheureusement réaliste. Moins en France, mais aux US, c’est très fréquent. C’est important de lire ça, de prendre conscience des choses terribles qui peuvent arriver. C’est important de se prendre une grosse claque et de se dire que le monde n’est pas tout rose, que le pétage de plomb d’une seule personne peut tuer une quarantaine de personnes. C’est important parce que même si c’est fictif, il y a quelques mois, quelque chose de ce genre s’est passé dans un établissement scolaire, et des adolescents qui n’ont rien demandé à personne, qui avaient de l’espoir, qui espéraient un futur ont été tués. Et ce n’était pas fictif.



Par contre, je ne pense pas que c’est à mettre entre toutes les mains. Il y a des passages sanglants, violents, juste horribles qui m’ont donné envie de vomir. L’évocation d’un viol, aussi. Des paroles homophobes. Je dirais qu’à partir de 16, ou 17 ans, puisque c’est l’âge des personnages. Voir un peu plus âgé. Tout dépends de la sensibilité de la personne, quoi, mais ne pas lire ce bouquin à 10/12 ans.



Je ne sais que dire de plus. La plume de l’auteur est vraiment fluide, ça se lit rapidement, on veut savoir comment ce carnage se finit. On a de l’espoir, jusqu’au bout. Mais l’auteur n’hésite pas à tuer des personnages, il faut le savoir. Ca peut être un frein pour certains lecteurs, je le précise donc.



En bref, une énorme claque. Un gros coup de coeur. Un livre très important, assez cru, qui est malheureusement très réaliste. Une histoire qui prends au tripes, qui me perturbe encore alors que je l’ai terminé. Je ne pense pas oublier cette histoire, jamais. Si vous vous sentez prêt à lire ce livre, foncez, vraiment.
Commenter  J’apprécie          50
54 minutes

54 minutes sera le premier article du blog pour l'année 2018, premier article de l'année qui aurait normalement dû être le dernier de l'année 2017, oui mais fêtes, fatigue, boulot et compagnie ont fait que le 31 je n'ai pas été opérationnelle, vous m'excusez? oui hein :) Très bonne année à vous tous !!



Premier article et pas des moindre puisque 54 minutes traite le sujet des tueries de masses dans les lycée américains. Alors que les élèves sont en pleine effervescence devant cette nouvelle année qui s'annonce, la directrice d'Opportunity School les réunit tous dans le gymnase pour le célèbre discours de début d'année. Tyler Browne, élève du lycée décide de changer les plans et de séquestrer tout le monde dans le gymnase pour régler ses comptes.



Lorsque les portes se ferment, nous assistons à un huis clos terrifiant, Tyler tire dans la foule, tue, s'acharne, son but est clair : la vengeance. Les minutent tournent plusieurs élèves ayant fréquenté de près ou de loin Tyler s'interrogent, nous donnent tour à tour leurs avis qui au fur et à mesure nous poussent à comprendre le pourquoi du comment, même si une telle situation reste en réalité bien incompréhensible.



Comment des jeunes ayant un l'avenir devant eux peuvent se retrouver dans ce genre de situation terrifiante? Coup de folie, vengeance les raisons sont multiples nous le comprenons à travers cette histoire. J'ai passé un très bon moment avec la plume de l'auteur malgré le sujet lourd, Marieke Nijkamp laisse entre apercevoir une lueur d'espoir et de solidarité entre ses jeunes qui se retrouvent démunis. Je n'ai pas adhéré à 100% concernant la narration qui j'ai trouvé traînait en longueur par moment pour au final nous mener nulle part, heureusement le sujet brillamment traité chasse cette petite déception, bien sûr je recommande ce livre sans problème !!
Lien : http://promenonsnousdanslesl..
Commenter  J’apprécie          40
54 minutes

Roman choral traitant d’une tuerie dans un lycée, 54 Minutes est une lecture nerveuse et sous tension. Le rythme est très bon, palpitant du début à la fin.



Cependant, j’ai trouvé certaines réactions incohérentes voire insensées, dommage car le fil conducteur était bien maîtrisé.
Commenter  J’apprécie          30
54 minutes

c’est un bon livre, qui nous glace vraiment le sang, qui fait peur, et c’est horrible de penser que beaucoup d’adolescents de part le monde, pas seulement aux Etats-Unis, peuvent vivre ce genre de choses. C’est un roman traumatisant, choquant, dans le bon sens du terme, qui est là pour rappeler que les adolescents meurent à l’école, et que certains pètent les plombs sans signe annonciateurs. Il suffit alors d’avoir une arme pour faire un carnage. Cependant, ce roman a aussi quelques défauts qu’il est important de noter. Je regrette de ne pas m’être attachée à Tyler et que son personnage soit trop cliché. Mais c’est une lecture que je ne regrette pas et que je vous conseille, si vous avez le cœur bien accroché, mais j’en attendais plus.
Lien : https://lasorcieredesmots.wo..
Commenter  J’apprécie          30
54 minutes

Je n'ai pas forcément pour habitude de lire ce genre de livre, mais parfois, il faut sortir de sa zone de confort et pousser sa curiosité. Et pour être honnête, ce livre a su m'intriguer dès qu'il a été dévoilé. Je n'ai donc pas tardé pour le lire, et j'en suis ressortie assez bouleversée. J'ai aimé ma lecture, mais en même temps, j'ai détesté ce que j'y ai découvert.



Alors que la directrice du lycée Opportunity School fait un discours à ses élèves, l'un d'entre eux, Tyler Browne, verrouille les portes et tire sur la foule. Si l'on pourrait croire à une attaque folle furieuse et sans aucun sens, c'est tout le contraire. Tyler en veut à tout le monde, mais surtout à sa sœur, Automn, Claire, son ex-petite amie, Sylvia, la petite amie de sa sœur et le frère de celle-ci, Thomas. Mais pour quelles raisons au juste? Pendant cinquante-quatre minutes, Tyler force ses otages à l'écouter se plaindre. Pendant cinquante-quatre minutes, chacun craint pour sa vie et voit ses proches et amis se faire descendre sans raison apparente.



Je savais qu'en lisant ce livre, j'en ressortirai quelque peu déboussolée voire déstabilisée. Ça va être difficile de vous faire cette chronique, étant donné que c'est un sujet compliqué à aborder. C'est loin d'être une fiction, étant donné que ces faits arrivent malheureusement plus souvent qu'on ne le pense. Pour quelle raison une personne vrille à se point? Quelles sont les raisons qui poussent une personne à de telles extrémités?



Ici, nous suivons, en quelques sortes, Tyler, pour qui la vie ne vaut pas d'être vécue. Pour lui, tout le monde lui a menti, en commençant par sa sœur, qui s'en va loin de lui, qui l'abandonne dans les bras de leur père alcoolique. Et on se rend vite compte que tout part de ce quiproquo et que tout va vite s'enclencher. J'ai envie de trop vous en dire, car c'est une histoire qui se découvre petit à petit. Toutes les faiblesses des gens sont mises à nues, et on se rend compte que beaucoup ont des secrets qui peuvent faire valider beaucoup de barrières.



Néanmoins, au-delà de ça et contrairement à ce que je pensais, j'ai réussi à m'attacher à la plupart d'entre eux. Ils avaient ce petit côté qui nous permet soit de nous identifier à eux, soit, tout simplement, d'avoir envie d'en savoir plus. À travers ce roman, l'auteure réussit vraiment bien à allier plusieurs thématiques, et plusieurs sujets dits sensibles dans la vie de tous les jours.



Et pour être honnête, la fin m'a vraiment mis les larmes aux yeux. Bien que ce soit une fin attendue et presque logique, il n'en est pas moins que j'en suis ressortie avec une boule au ventre. L'épilogue m'a vraiment rendue triste, et je me suis fait la réflexion que tout cela pouvait arriver à n'importe qui, n'importe quel moment et n'importe quel endroit. En tout cas, ces cinquante-quatre minutes sont difficiles à supporter, alors que le livre devient vite addictif: on veut savoir ce qu'il va se passer et comment tout va se terminer.​



​En résumé, voilà un livre assez particulier de par son thème. Il est donc difficile de donner un avis objectif, car nous ne pouvons pas rester insensibles face à de telles horreurs. Néanmoins, on est vite pris dans ce cercle vicieux et on veut savoir la fin. Une fin qui m'a tiré quelques larmes et qui m'a touchée. On s'attache plus qu'on ne le pense aux personnages principaux et on apprend à les découvrir au fil des pages.
Lien : http://lire-une-passion.weeb..
Commenter  J’apprécie          30
54 minutes

Les élèves d'un lycée en Alabama sont réunis pour écouter leur directrice. Un ado, Tyler arrive et les prend tous en otage en tuant la directrice, des professeurs mais aussi des élèves. 54 minutes d'horreur, de cauchemar.



Le roman dissèque la tuerie mais aussi montre les comportements et réflexions d'autres jeunes dans la salle ou à l'extérieur. Chacun essaie de comprendre, d'aider mais Tyler est tellement en colère...



Un récit difficile, qui laisse sans voix. On partage l'indicible, on tremble, on pleure. Un roman qui essaie de comprendre et nous interroge.


Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
Commenter  J’apprécie          30
54 minutes

Tout d'abord, merci beaucoup aux Editions Hachette et à NetGalley pour cette lecture dont le résumé (et la couverture) me donnait vraiment envie.



Je savais déjà à quoi m'en tenir avec 54 minutes. Une fusillade dans un lycée, c'est terrible, et le mot "terrible" n'est pas adapté, car il n'y a aucun mot pour qualifier cela.

Je ressors assez mitigée de ma lecture. Elle ne m'a pas emmenée là où je voulais.



Le problème c'est que, dès le début, je n'ai pas été attirée par le style de l'auteur. Et ça, c'est simplement une question de goût. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages.



On découvre Claire, qui est à l'extérieur du lycée à s'entraîner pour une course. J'ai trouvé toutes les parties de Claire assez longues et inutiles, hormis le fait d'avoir un avis de quelqu'un de l'extérieur, mais vu que je ne me suis absolument pas attachée au personnage, ces moments m'ennuyaient.



On a aussi le point de vue de Autumn, la soeur de Ty, un personnage que j'ai bien aimé, mais sans plus. Pas assez abouti pour moi. On comprend assez tôt ce qu'elle vit au sein de sa famille, mais, encore une fois, la façon dont cela est abordé, fait que je n'ai pas été touchée.



Il y a aussi Sylv, Tomas et Fareed ( mes 3 personnages préférés). Mais les passages du point de vue de Sylv étaient aussi un peu long, à cause de tous ces souvenirs, placés un peu partout.

Les souvenirs ne m'emballent jamais vraiment il faut dire. Je trouve qu'ils ralentissaient le rythme de l'histoire, et ceux là ne me touchaient malheureusement pas autant qu'ils l'auraient dû.



J'aurai tellement aimé lire la voix de Tyler. Sa colère, sa tristesse, son désarroi, au travers ses mots à lui. ça m'a beaucoup manqué.



Cependant, j'ai été totalement surprise par la violence des coups, ne m'imaginant pas, avant d'en lire les lignes, que j'aurai à faire à un tel massacre. J'ai aussi été surprise par certaines phrases, certains mots, qui me touchaient à l'imprévu.

C'est ce qui rend le livre un peu plus fort. Plus poignant, plus réel, plus oppressant à certain moment.



En bref :

Un style qui ne m'a pas emballé, des personnages qui manquent de profondeur. Une situation effrayante, oppressante, avec des passages absolument poignants et percutants, et d'autres assez longs et pas vraiment intéressants (pour moi!).

Mais une lecture dont on ne sort pas indemne et qui même si elle ne m'a pas emportée comme je le voulais, m'a transmis le principal.





Aimez sans compter. Aimez chaque jour, chaque heure, chaque seconde.
Commenter  J’apprécie          30
54 minutes

crit par Marieke Nijkamp, « 54 minutes » est un roman ado qui n’est pas sans rappeler les nombreuses tueries du genre qui ont déjà eu lieu aux USA. Pour raconter l’histoire, et notamment le déroulement du massacre, l’auteure fait parler tour à tour plusieurs adolescents du lycée. Des récits qui sont entrecoupés de temps en temps par des SMS venant de l’extérieur et qui s’interrogent sur la situation. Au total, Tyler assassinera 39 personnes et ce n’est pas parce que des membres de sa famille sont présents sur les lieux qu’il les écartera pour autant du danger.
Lien : https://commedansunlivre.fr/..
Commenter  J’apprécie          20
54 minutes

54 minutes, comme son nom l'indique, est le récit d'un évènement de 54 minutes.

54 minutes d'horreur. 54 minutes d'angoisse.

54 minutes pendant lesquelles les élèves et professeurs du lycée d'Oppotunity vont être pris au pièges, enfermés avec un tueur de masse bien décidé à régler ses comptes.

Le tueur, Tyler, devait reprendre ses études en terminale après un décrochage scolaire, mais il semble qu'il ait décidé de faire sa rentrée dans le sang.



On suit l'histoire à travers les yeux de quatre personnes qui ont tous un lien plus ou moins étroits avec Tyler: Claire, son ex petite amie, Autumn, sa sœur, Sylvie, la petite amie d'Autumn qui semble terrifiée par le jeune homme, et enfin Tomás, le frère jumeau de Sylvie qui veut tenir Tyler à distance de sa sœur.

Au fur et à mesure que le drame se déroule, tout en vivant en direct la montée de la tension, de la peur et de la violence, on découvre ce que ressentent les protagonistes.



Claire culpabilise. Elle se demande si elle n'aurait pas du voir des signes. Si elle n'aurait pas du rapporter certaines choses de la vie de Tyler.

Sylvie, elle, est clairement traumatisée. On ne sait pas ce qu'il s'est passé entre elle et Tyler, mais clairement, il lui fait très peur, et pas seulement parce qu'il est armé jusqu'aux dents.

Tomás, lui, s'est par le passé beaucoup heurté à Tyler mais pour l'heure, il ne pense qu'à tirer sa sœur de ce guêpier.

Enfin Autumn, elle, essaie de se rappeler quand le grand frère qui l'a protégeait, qui s'interposait entre elle et leur père violent à pu commencer à changer au point de devenir son pire cauchemar.



On s'attache énormément à tous les personnages et autant vous dire que ce livre m'a fait pleurer comme une madeleine.

Avec quatre narrateurs, entrecoupés de messages postés sur les réseaux sociaux, le rythme ne faiblit pas et on a beau savoir que les choses ne peuvent pas bien se terminer, on reste en haleine, en priant pour avoir tort.
Commenter  J’apprécie          20
54 minutes

Pour commencer, je dois replacer cette lecture dans son contexte : cela faisait plus d'un mois que je vivais une panne de lecture avec une chute drastique de mon envie de lire. C'est donc avec une certaine appréhension que j'ai débuté ce livre, craignant d'avoir encore une fois des difficultés à aller jusqu'au bout.

Pourtant, ce roman se lit très rapidement : la plume est fluide et les chapitres assez courts, ce qui donne l'impression d'avancer relativement vite.

Mais déjà, de quoi ça parle ? 54 minutes raconte le déroulement d'une fusillade se déroulant dans un lycée lambda. Les chapitres alternent entre différents points de vue, ce qui nous permet de connaître le passé et les motivations de chaque personnage principal. Ces élèves ont tous, de près ou de loin, un lien avec le tueur, ce qui donne une certaine dimension à l'histoire. En effet, au fur et à mesure, on en apprend davantage sur l'histoire de chacun, et on comprend peu à peu comment ils en sont arrivés là.

Pour ce qui est de l'histoire en elle-même, j'ai trouvé cela très bien mené, même s'il y a certaines parties qui ne m'ont pas paru très utiles (notamment les tweets qui concluent chaque chapitre). J'ai eu cependant du mal à m'attacher aux personnages : malgré leurs flashbacks et leurs tragédies familiales, j'ai eu très peu d'empathie pour ce qui leur arrivait. Peut-être qu'il aurait fallu quelques pages supplémentaires pour me permettre de les connaitre plus en profondeur ?

Dans tous les cas, cette lecture reste une bonne découverte, même si elle ne m'a pas transcendée non plus.
Commenter  J’apprécie          20
54 minutes

Que dire de ce livre ? Une claque. Une réelle claque d'émotion et de suspens. C'est un livre incroyable traitant à la perfection d'un sujet très lourd. L'écriture est tellement belle, douce et puissante à la fois. J'ai littéralement dévoré ce livre d'une traite et je n'ai qu'une envie : le relire pour la première fois. Je le recommande à 200% !
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Marieke Nijkamp (542)Voir plus

Quiz Voir plus

54 minutes

Quel est le nom du lycée ?

Martinière
Hale
Oppartunity
Haye

10 questions
6 lecteurs ont répondu
Thème : 54 minutes de Marieke NijkampCréer un quiz sur cet auteur

{* *}