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Critiques de Marina Lewycka (110)
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Des adhésifs dans le monde moderne

Livre lu dans le cadre d’un partenariat entre le site Babelio et les éditions des Deux Terres, que je remercie tous deux.



Georgie n’a pas le moral. Son mari vient de la quitter, sa fille est loin de la maison, et son fils passe le plus clair de son temps devant son ordinateur, à naviguer sur des sites internet inquiétants parlant de complot et d’apocalypse.

Alors sa rencontre avec une vieille voisine, Mme Shapiro, vient quelque peu éclairer un quotidien tristounet, fait de rédaction d’articles sur les adhésifs en tous genres et de verres de vin éclusés pour se remonter le moral.

Naomi Shapiro vit seule dans une grande maison, entourée de chats malodorants, dans des conditions d’hygiène douteuses. Ces deux solitudes vont s’unir peu à peu, et lorsque la vieille dame va se retrouver à l’hôpital, Georgie va prendre soin de la maison et de ses occupants. Mais des personnes peu scrupuleuses ont des vues sur cette bâtisse, et sa tâche ne sera pas de tout repos.

Très attirée par la quatrième de couverture, j’avoue avoir été déçue par cette lecture qui m’a été proposée par le site Babelio. Si les personnages sont attachants, j’ai eu un peu de mal à croire à cette histoire de promoteurs immobiliers véreux, et l’auteur m’a parfois perdue dans sa narration qui souvent traîne en longueur.

J’ai en revanche apprécié que la grande Histoire rejoigne la petite, et la manière délicate dont Marina Lewycka aborde le conflit Israélo-Palestinien dans son roman. Un roman d’une grande légèreté empreint de gravité, mais qui se termine un peu rapidement, comme en queue de poisson. En happy end qui oublie de prendre en compte le volet sombre du sujet…ce que j’ai regretté.


Lien : http://tassedethe.unblog.fr
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Des adhésifs dans le monde moderne

Une vieille femme - une maison délabrée - 7 chats - un secret - des parents séparés - un ado perturbé - des agents immobiliers - des artisans et .... des odeurs à profusion.



J'ai beaucoup aimé cette histoire un peu décalée, un peu humoristique, un peu historique.



Mrs Shapiro la vieille dame à un parler tout à fait charmant, mais j'admire Georgie d'avoir pu la soutenir et s'occuper de sa maison pendant son séjour à l'hôpital, les odeurs que celle-ci renferme ont l'air absolument abominables et même pire que ça.



Les personnages de cette histoire sont variés et pittoresques, le rythme est assez soutenu et je ne me suis pas ennuyée du tout.



Je ne connaissais pas cet auteur et je suis ravie de cette découverte.




Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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Des adhésifs dans le monde moderne

Ça y est, vous le trouvez désormais un peu partout sur la blogosphère littéraire, cet ouvrage étant l’objet d’une opération masse critique spéciale organisée par Babelio. Ca peut en agacer certain, je conçois.



Mais ne vous en détournez pas pour autant, il vaut vraiment le coup d’œil, et sans ce système je ne l’aurais jamais découvert. Le lecture de ce livre m’a entrainée dans une nuit presque blanche, tant l’histoire m’a absorbée.



On y retrouve Georgie, a.k.a Georgine, Georgia, Mrs George … C’est une mère de famille sujette à quelques crises de nerfs, écrivain contrariée de roman à l'eau de rose, auteur d’articles dédiés faute de mieux à des colles et glues en tous genre, qui paraissent dans une revue spécialisée.



Mais comme elle le dit à un moment, on s’habitue.



Son fils Ben est un ado qui a l’air gentil mais paumé, à cette période obsédé par la fin du monde et le retour de l’Antéchrist. Il a une sœur qui fait sa vie, ailleurs. Les enfants sont grands et n’ont plus vraiment besoin d’elle, ce qui lui rappelle de façon assez cruelle son age.



Vient s’ajouter au tableau la séparation de Georgie d’avec son Mari , Rip, cette séparation étant issue d’une discussion assez cocasse (une sombre histoire de "chenilles" à fixer dans le mur pour installer un porte brosse à dents) qui dégénère en bataille de mousse de lait.



Donc Rip fuit l’hystérique de service et file s’installer chez des amis, un couple dont l’union va être mise à rude épreuve par cette arrivée.



Moralement ruinée et désespérée, Georgine finit par mettre à la benne les affaires de Rip. Les disques, les vêtements, les paperasses … Cet aspect du récit n’est d’ailleurs pas sans rappeler les confessions d’une célèbre trentenaire poissarde avec les hommes, fan de bouquins de développement personnel, et dont le journal a inspiré un film, Bridget pour ne pas la nommer.



C’est qui introduit une autre facette de l’histoire : la rencontre avec une vieille excentrique, qui se présente comme Mrs Noémie Shapiro. Cette dame, à la fois mystérieuse et très extravertie, ressemble à une clocharde, sent le fromage et le pipi de chat, fréquente les discounts alimentaire (tout comme Georgine, d’ailleurs, qui exprime ici les séquelles d’une éducation ouvrière et des manies maternelles) et pourtant possède une superbe maison qui va attirer bien des convoitises (3eme facette de l’histoire, on y arrive). On va découvrir plus tard des accointances mystérieuses avec Israël, un premier amour interné en Allemagne pendant la guerre, un mari musicien virtuose mort d’un cancer, un fils caché qui n’est pas son fils, etc, bref, de quoi nourrir l’appétence naturelle de Georgie pour la Romance et attiser sa curiosité.



Les convoitises sur la maison se font jour lorsque suite à une chute (puis deux) de Noémie. Un ténébreux complots entre services sociaux et agences immobilières vient s’ajouter au roman, lui donnant une fragrance d’intrigue simili policière, et rendant d’ailleurs Georgie complètement parano. (Et accessoirement lui offrant une nouvelle aventure de nature à lui faire oublier



La galerie de portraits se complète au fur et à mesure de personnages hauts en couleurs: des agents immobilier au sex-appeal troublant et à la poésie hasardeuse, des palestiniens qui s’installent dans la maison moyennant travaux (mal) réalisé, un fils de retour d’Israël qui n’est pas celui de Noémie mais celui de la « vraie » madame Shapiro et qui revendique la propriété de la maison, la dite maison devenant une reproduction miniature du conflit israélo-palestinien.



Mais finalement tout sera bien qui finira bien, quoique de façon surprenante.



C’est un livre qui ne manque pas de sel, frais, coloré et remuant, même si parfois on sent le fil brouillonner. C’est très souvent drôle, parfois nettement moins, et le message, une vraie tendresse. Tous humains, avant toute chose, et soumis aux mêmes tourments. Et cette quête d’affection , d’attaches, symbolisée par l’adhésif tout au long des chapitres (qui ont d’ailleurs pour la plupart comme titres des noms d’adhésifs) est vraiment touchante.



Un très agréable moment, donc.
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Des adhésifs dans le monde moderne

J'ai complété avec ce titre la lecture de tous les romans de Marina Lewycka. Ce fut un réel bonheur car j'ai l'impression d'avoir lu son roman le plus accompli tant dans le déroulement de l'histoire, son enchaînement que dans la diversité des personnages, tous plus attachants les uns que les autres. En prime, de l'humour toujours et un brin de philosophie bienveillante.
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Des adhésifs dans le monde moderne

Les adhésifs dans le monde moderne, c'est la revue pour laquelle travaille Georgie Sinclair, mais ce sera une métaphore des rapports humains. Bien complexes, ceci étant, mais cette lecture sera de bout en bout un vrai plaisir.



Au tout début, le mari de Georgie vient de la quitter après une dispute. Elle fait connaissance de Naomi Shapiro, une dame âgée vivant pas loin dans une grande maison en assez mauvais état, sachant que Naomi possède aussi une idée très personnelle de la propreté et de la péremption des aliments. Quand elle se retrouve hospitalisée, elle fait appel à Georgie. Aussi pour s'occuper de ses nombreux félins. Des agents immobiliers, attirés par le potentiel de la maison située en plein Londres, rodent autour. Georgie engage une équipe de rénovation.



En fait, le mieux est de se laisser porter par les événements et les dialogues, sourire aux lèvres. Un poil foufou, ça fait du bien, et je compte bien renouer avec l'auteur.
Lien : https://enlisantenvoyageant...
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Des adhésifs dans le monde moderne

Voilà une histoire qui commence devant une benne à ordures. Deux femmes se rencontrent : Georgie Sainclair qui balance les affaires de son mari à la poubelle, pleine de rage et d'amertume et Naomi Shapiro, petit bout de femme, juchée sur des talons, sanglée dans un manteau d'astrakan miteux... L'une balance pour effacer de sa vie un homme aimé et l'autre récupère les débris des autres pour se souvenir de celui qu'elle a tant chéri. La vieille Naomi, ancienne pianiste a gardé de sa vie d'artiste une certaine extravagance, de son pays d'origine un accent tout germanique et va s'enticher de la jeune femme, si bien que lorsqu'elle se retrouve à l'hôpital après une mauvaise chute, c'est Georgie qu'elle appelle à la rescousse. Et celle-ci ne sait pas dans quelle panade elle a fourré le pied !



Mon avis : Au début de ma lecture j'avais peur que de ne pas du tout adhérer à l'histoire, ça sentait un peu le téléfilm: une femme un peu nunuche qui laisse partir son mari, une vieille bicoque qui sent le pipi de chat, une vieille dame juive excentrique, deux agents immobiliers aux dents longues, un ado mystique... Et heureusement que l'histoire n'est pas en ordorama parce qu'entre le crotteur mystérieux, le pipi de chat et les truites périmées....



Et puis au fil des pages, bien loin de me laisser engluer dans cette histoire loufoque, je me suis attachée à ces personnages, à leur loufoquerie, leurs fêlures. Et puis qui est donc vraiment cette Naomi Shapiro dont l'histoire singulière ne colle pas vraiment avec les indices que l'on retrouve chez elle. Comme Georgie, je me suis pris au jeu de recoller les morceaux de son histoire. Au final, une lecture bien sympathique.
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Des adhésifs dans le monde moderne

Ce roman à l'humour so british, trépidant comme un film de série, est une joyeuse pépite.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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Des adhésifs dans le monde moderne

Dans ce roman-comédie, auquel la multiplication des personnages et des intrigues parallèles – mais, au fond, quelle est l’intrigue principale ? – donne un air de soap-opera, , il y a quelques personnages ou fils conducteurs, souvent olfactifs : le premier est, sans aucun doute, Wonder Boy, un « malabar avec une tête affreuse et trois pattes noires », puant, violent, et obsédé sexuel, qui pisse à peu près partout et d’abord sur les pieds de la narratrice, ce qui ouvre l’intrigue ; il y a aussi, d’une puissance olfactive encore plus efficace, Canaan House, la maison de Mrs Shapiro, « quelque part entre le quartier de Stoke Newington et celui de Highbury », qui, en plus de loger son habitante humaine, sert d’asile de nuit comme de jour à Wonderboy sus-mentionnée, aux victimes félines de ses pulsions sexuelles et aussi quelques autres mâles congénères de même espèce, sept en tout ; comme Mrs Shapiro, en plus de collectionner les chats, ramasse tout ce qui peut se trouver dans les poubelles et dans les rayons produits périmés des supermarchés, avec un faible pour le poisson avarié, autant dire que la géniale bâtisse en ruines, avec ses « bow-windows victoriens », son « porche roman orné de colonnes torsadées soutenant de petites arches rondes », ses « exubérantes cheminées Tudor et une hallucinante tourelle digne de Dracula, dont un des côtés était agrémenté de fenêtres gothiques », en plus d’être ce que les agences immobilières appellent ‘demeure de caractère’, est un concentré de puanteurs décrit avec une telle fascination et esprit d’analyse par Georgie, la narratrice, que le lecteur, tout le long de l’histoire, en a plein les narines. Le souper aux poissons variés (et avariés) arrosé de vin blanc a de quoi vous dégoûter du cabillaud pendant 6 mois et est un grand morceau d’anthologie gastronomique…



L’autre fil conducteur – ou faudrait-il dire adhésif – de l’histoire sont les adhésifs, justement, toutes sortes d’adhésifs et de colles, réels ou symboliques, d’où le titre : ce qui colle et ce qui se décolle, ce qui prend et ce qui lâche, ce qui se ressoude ou non : les mariages, les liaisons extra-conjugales, les gouttières en fonte, les lavabos, les porte-brosses à dents…



Georgie Sinclair, épouse aimante de Rip Sinclair, mère de deux adolescents, Ben et Stella, un matin comme un autre, après une scène de ménage au sujet d’un porte-brosse à dents à fixer au mur de la salle-de-bain, se retrouve plaquée par son mari qui, vexé, part vivre non chez sa mère, mais chez son meilleur pote, lequel a une femme aussi, qui, bref… entre fureurs et adultères plus ou moins entrelacés, ce sont quelques mois initiatiques que l’on pourrait intituler « mes six mois de divorce en cours », entre larmes, intoxication alimentaire et dépravation sexuelle à l’aide de menottes-sparadrap (toujours les adhésifs …). Plus quelques flash back arrosés de larmes sur le début et la fin d’un mariage entre une fille de mineurs du Yorkshire laminés par l’ère thatchérienne et le fils d’une famille aussi cultivée que fortunée, et la constation rancunière et lacrymale que divorcerd’un salaud infame dont on est encore fort éprise et que l’on désire toujours, même, après 20 ans est une entreprise ardue.



L’autre intrigue est celle de Canaan House, aux relents de poisson et de pisse de chat. Mrs Shapiro, dont l’âge paraît mystérieusement osciller entre 90 et 70 ans, échappe tant qu ‘elle peut aux services sociaux et aux agences immobilières véreuses, attirées comme des requins assoiffés de sang par cette maison quasi à l’abandon et hors de prix et sans titre de propriété à opposer pour en défendre les murs … Georgie – qui, à part divorcer et taper des articles sur les polymères pour le journal Adhésifs dans le monde moderne, et se faire du souci pour son fils obsédé par l’Armageddon, n’a que ça à faire –, se lance dans une enquête de détective pour contrer les agents véreux Wolfe & Diabello (ce qui n’empêche pas certains ébats torrides avec le second), pour brouiller le flair des services sociaux concernant autant les remugles du logis de Mrs Shapiro que les zones d’ombres de son passé – qui est vraiment Mrs Shapiro ou plutôt qui est la vraie Mrs Shapiro, qui son mari Artem a-t-il aimée avant-guerre, qui a-t-il épousée à Londres et de qui est son fils, Chaim ?



Comme souvent dans les romans humoristiques britanniques, l’histoire est heureusement agrémentée par une foule de personnages loufoques et bien campés : Mark Diabello, l’agent immobilier à la jaguar noire, « à la voix sirupeuse et aux yeux mouchetés d’éclats noirs et or », Cindy Baddiel, l’assistance sociale compatissante, experte en relaxation, rose et rebondie comme un marshmallo ; Ralph et son père, Tatie ; des personnages aussi émouvants, tous porteurs d’un morceau d’Histoire en plus de la leur : les parents de Georgie, dont la vie résume la gloire et la fin des mines du Yorkshire ; Mr. Ali, le bricoleur palestinien, flanqué de ses deux neveux, les inénarrables Incapables, qui amènent dans leur caisse à outils toute la tragédie palestinienne en deux générations, afin de réparer une maison dont l’énigme se situe autant en Biélorussie juive que dans le Danemark occupé, et finalement dans les grandes heures du sionisme et des pionniers de 1948.



Il n’y a pas beaucoup de véritables méchants – même Wonder Boy a ses quart d’heure de tendresse et d’offrande de souris mortes, comme on le voit à la fin –, dans un happy-end, certes un peu surfait, emprunté au cinéma, où tout le monde a droit à son petit quart d’heure de conclusion et à la perspective d’une vie de couple heureuse.



« Des adhésifs dans le monde moderne » est un roman avec quelques ficelles narratives un peu convenues mais éprouvées et qui ont déjà fait recette dans ce genre de littérature, efficaces, et soutenues par toute une galerie de personnages attachants et drôles. Une histoire qui se lit d’une traite (on a envie de savoir à QUI appartient cette maison, finalement) et fait passer un bon moment.



http://sohrawardi.blogspot.com/2011/06/des-adhesifs-dans-le-monde-moderne.html

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Des adhésifs dans le monde moderne

Alors que chez d'autres auteurs, nous aurions eu une histoire pleine de bons sentiments, ici nous lisons davantage une satire de la société moderne.

Les personnages, complètement largués (au sens propre ou au figuré), feront alors passer au lecteur des heures savoureuses.

Là une vieille femme qui fouille dans la poubelle mais habite une maison hors de prix (délabrée, mais tout de même), là une femme fraîchement larguée par son mari et qui tente de retrouver dans les bras de bads boys une nouvelle identité, là un fils complètement ahuri qui pense que la fin du monde est proche, là un agent immobilier véreux, et là des chats qui feraient mieux de ne pas mettre plus le bronx dans la maison, voire même de faire profil bas.

Wonder Boy, c'est à toi que je m'adresse.

Ils nous font tous sourire, et ce, même dans les situations les plus désespérées. Et là est le talent du narrateur : derrière cette gentille histoire se glisse subrepticement une jolie critique sociale, mais sans jamais être moralisatrice. Même lorsque l'histoire se fait plus sérieuse lors de l'évocation du conflit israélo-palestinien.



Encore une fois avec Marina Lewycka, les situations rocambolesques foisonnent pour le plus grand plaisir du lecteur. C'est fin et très drôle !

Quant aux adhésifs de l'histoire, il serait dommage de ne pas tenter de se frotter à ces personnages qui n'ont rien du pot de colle dont on souhaite se débarasser.
Lien : http://www.bricabook.com/arc..
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Des adhésifs dans le monde moderne

Géorgie, qui écrit des articles en freelance pour un magasine ayant pour thème la colle (d'où le titre) et romancière à ses heures, se retrouve seule après que son mari l'ai quitté après une dispute qui pourrait sembler insignifiante.

Un soir qu'elle se débarrasse des effets de son ex mari à la benne, elle fait la rencontre d'une femme âgée, ressemblant à une SDF, mais vivant dans l'une des plus belles demeures de Londres.

Toutes 2 se lient d'amitié, et cette amitié amène l'une et l'autre à se raconter et surtout à se reconstruire, amenant leur entourage à en faire de même, à casser pour recoller, faire table rase du passé, le tout sur un fond d'histoire mêlant les souvenirs de la 2nde guerre mondiale, des déportations, des présomptions raciales.



Une belle histoire mettant en avant cette capacité qu'à l'être humain à aller de l'avant.
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Des adhésifs dans le monde moderne

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Roman de Marina Lewycka. À paraître le 6 avril 2011, titre original We are all made of glue.



Georgie Sinclair est légèrement désemparée quand elle aperçoit la vieille Mrs Naomi Shapiro, fouiller la benne à ordures dans laquelle elle a jeté toutes les affaires de son époux. Quelques jours plus tard, c'est dans la cohue des promotions de fin de journée d'un supermarché londonien que Mrs Shapiro s'impose dans le quotidien morne de Georgie. Quand la vieille dame entre à l'hôpital, Georgie se retrouve avec sept chats et une baraque croulante et malodorante sur les bras. À cela s'ajoutent une paire d'agents immobiliers aux méthodes plus que douteuses, des agents des affaires sociales à la probité incertaine et trois artisans palestiniens qui ne jurent que par le PVC.



"Le durcissement de l'adhésif est le passage de l'état liquide à l'état solide. Quelquefois, la science du collage est d'une évidence accablante." (p. 278) Moins évident que sa quatrième ne le laisse supposer, ce roman n'est pas une simple farce sur les relations humaines. Les aléas sociaux font ici se rencontrer des êtres singuliers et a priori sans point commun. Comme dans beaucoup de romans, me direz-vous. Oui, mais si on y croise des pots de colle, des sangsues, des grappins et du velcro, on ne dit pas que tout ce petit monde vivra en bonne intelligence. "Peut-être que si l'on réussissait à améliorer la cohésion humaine, les autres détails - les lois, les frontières, la Constitution - se régleraient d'eux-mêmes. Il suffirait de trouver l'adhésif le mieux adapté aux supports. La clémence. Le pardon. Si seulement ça existait en tube." (p. 436) Seulement voilà, ça n'existe pas en tube et le mieux est encore de s'accrocher comme on peut les uns aux autres. Parce que vivre seul n'est pas possible. Affronter le temps, le Jugement dernier, les fissures dans le salon et les crottes de chat dans l'entrée, ça demande un peu d'aide. Et c'est avec brio que l'auteure balance de grands seaux d'humour décapant qui ne laissent aucune place aux sentiments sirupeux. Ici ne valent que les affections franches et nourries d'indépendance. Vivre à la colle, oui ! S'encroûter, non !



Georgie, que chatouille le désir d'écrire mais qui ne produit que de minables bluettes aux asphyxiantes odeurs de rose, travaille pour la revue Adhésifs dans le monde moderne. On en douterait, mais la colle et ses déclinaisons ont leurs aficionados. Loin d'être un catalogue ou un précis de chimie, le roman souligne que la méphitique colle de poisson ou la super glu répondent à un même besoin : faites que ça tienne ! Pour se rassurer devant l'échec de la cohésion sociale, on peut toujours sourire devant un carreau qui tient sur le mur.



L'arrière-plan historique évoque sans s'embourber les grèves de mineurs, les déportations nazies et le rêve sioniste. Le conflit israélo-palestinien s'incarne dans quelques personnages, mais il ne s'agit pas de réécrire l'histoire, ni de croire béatement aux lendemains qui chantent. Marina Lewycka ne décrit que des destins particuliers et des aspirations minuscules. Pour commencer une chaîne, il ne faut que deux maillons et chacun est appelé à être polymère dans un monde en construction, à la condition expresse de ranger l'optimisme niais au placard. On peut tendre la main à la vieille folle du bas de la rue sans verser dans le lacrymo-social.



Ici, la famille éclatée voire atomisée et on se demande quel est le ciment qui en redressera les murs. L'époux et le père se dissimulent derrière des façades éclatantes mais branlantes. Les enfants, chacun à leur manière, sont des étoiles filantes que rien ne retient mais qui laissent des traînées persistantes. Les femmes, notamment Georgie en mère paumée et épouse larguée, sont impuissantes devant la ruine du foyer familial. Mais la conclusion est optimiste : plutôt que d'acheter du neuf, il vaut mieux réparer ce que l'on a déjà. Recoller les morceaux, comme on dit.



Des adhésifs dans le monde moderne se lit avec fascination. Marina Lewycka louvoie à merveille dans les eaux troubles du romantique et du bien-pensant. Le roman emprunte à la comédie de moeurs, à la satire et au vaudeville. Sans être inutilement truculent, le langage est drôle et précis et c'est sans ambages qu'on appelle un chat... un chat !



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Des adhésifs dans le monde moderne

Georgie fait la rencontre qui va changer sa vie en jetant les affaires de son mari qui vient de la quitter dans une grande benne. Mrs Shapiro, une charmante vieille dame, qui passait par là, se propose de récupérer certaines affaires. A partir de là, une belle et étrange amitié va unir ses deux femmes que pourtant tout sépare. L’une est une anglaise typique, longtemps coincée dans un mariage qui a perdu toute sa saveur. Et l’autre est une dame âgée très atypique et pleine de fougue.

A cela va s’ajouter une assistante sociale pas très honnête, des agents immobiliers quelques peu véreux, des artisans incapables et un ado très perturbé. Tous n’ont qu’une idée en tête faire main basse sur la maison de la vieille dame, qui pourrait valoir une petite fortune, en la plaçant dans une maison de retraite. Mais elle ne se laissera pas faire et épauler par son amie Georgine, elle va leur en faire voir de toutes les couleurs.



Ce joyeux mélange donne vie à un roman plein d’humour et de justesse. Parce que ce roman ne parle pas seulement de l’amitié entre deux femmes que tout oppose mais il va beaucoup plus loin en rassemblant sous le même toit des peuples que tout opposent.



Marina Lewycka découpe finement son roman en le parsemant de détails sur la vie des personnages et notamment sur le passé bien mystérieux de Mrs Shapiro. A cela, elle ajouter des passages du roman que Georgie écrit, très fortement inspiré par sa vie, et par des allusions aux propriétés de la colle qui collent justement très bien aux différentes situations présentées.



Tout comme dans ses deux précédents romans, Marina Lewycka donne vie à des personnages hors du commun. Une fois encore, on retrouve une petite mention du charmant grand-père d’Une brève histoire du tracteur en Ukraine.



Une fois encore, je me suis régalée à tel point qu’arrivée au milieu du roman j’ai ralentit le rythme afin de faire durer le plaisir et de rester encore un peu dans cet univers quasi magique.



Même si elle a quitté le thème ukrainien Marina Lewycka maitrise toujours son texte de par en part.



Merci à Babelio pour l'envoi de ce livre.


Lien : http://mespetiteslectures.bl..
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Des adhésifs dans le monde moderne

Georgie Sinclair est en train de jeter aux ordures les affaires de son mari qui vient de décider de la quitter. Elle se retrouve nez à nez avec une vieille femme très étrange qui fouille dans les poubelles. Mme Shapiro est en fait une vieille voisine très excentrique, une immigrée juive qui s'attache immédiatement à Georgie et l'invite à partager un dîner mémorable. Lorsque Mme Shapiro fait une chute chez elle qui l'oblige à être hospitalisée, Georgie accepte d'aller nourrir les sept chats qui partagent la vie de la vielle dame. Elle se rend alors compte que l'immense bâtisse regorge de drôles de secrets, et surtout, qu'elle intéresse de nombreuses personnes qui rôdent aux alentours.



La première chose qui m'a séduite, c'est le ton du roman: beaucoup d'ironie, un humour décapant. D'entrée de jeu, le chat le plus charismatique du roman, judicieusement baptisé Wonder Boy, marque allègrement son territoire. Je préfère vous prévenir: Wonder Boy est mon personnage préféré de cette histoire. Juste après lui vient sa déjantée propriétaire, avec son accent à couper au couteau, ses habitudes alimentaires dangereuses, son mépris total pour toute forme de propreté. Georgie elle-même se laisse porter dans une espèce de second degré permanent qui rend l'ensemble très léger. Et pourtant, ce roman ne manque pas d'épaisseur: Mme Shapiro qui semble si délurée cache pourtant un mystère qui s'épaissit vite, qui commence avec la Shoah. Les agents immobiliers, véritable fantasmes sur patte pour une Georgie en manque d'affection depuis que son mari Rip a claqué la porte, vont compliquer encore davantage les choses en mettant tout en oeuvre pour délester la vieille dame de sa demeure, en se heurtant à différents organismes sociaux qui brassent du vent plus qu'autre chose.



Je me suis beaucoup amusé en lisant ce roman, même si à la fin, la multiplication des personnages secondaires peu approfondis par l'intrigue m'a un peu perdue.
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J'avais bien aimé "Une brève histoire du tracteur en Ukraine" et ce grand-père retranché dans sa salle à manger.



J'étais persuadé d'avoir lu "Deux caravanes", masi je n'en trouve pas trace....



Voici le troisième roman de Marina Lewicka. Mais il m'a laissé indifférente.



Pourtant, les personnages sont attachants et la vieille dame cache un secret ; les artisans auraient pu être drôles mais je suis passée à côté de leur humour ; enfin, c'est un roman pour qui aime les chats, il en traine à toutes les pages et ils font caca partout.



Pourtant, la comparaison entre les pouvoirs des adhésifs et les amours contrariés de Georgie sont intéressant (dont sa liaison toride avec un des agent immobilier), bien que la comparaison soit un peu poussive parfois.



Pourtant, c'est un gentil roman ou les méchants sont vraiment méchants et la vieille dame vraiment déboussolée.



Pourtant, il est question du conflit israëlo-palestinien quye Georgie découvre, mais je me suis dit qu'elle devait être bien naïve d'ignorer tout cela.



Mais je n'ai pas trouvé d'atmosphère particulière, même si on boit beaucoup de thé.



Tout ces différents sujets sont trop emmelés et parfois, l'histoire un peu longuette.



L'image qu'il me restera :



Celle de Georgie et Noémie -la vieille dame- se rencontrant au rayon promotion du Sainsbury.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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geniale
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La vie de Georgie déjà chamboulée par le départ de son mari va prendre un autre tour le jour où elle rencontre Mrs Shapiro qui habite dans une rue voisine. Entretenant tout d'abord des simples rapports de voisinage, une amitié véritable va naître entre ces deux femmes, amitié cristallisée autour de la défense de la vieille maison de Mrs Shapiro au passé intrigant. Avec beaucoup d'humour et de tendresse, cette histoire d'amitié est bien écrite et les personnages aussi bien principaux que secondaires très attachants. Un très beau moment.
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Des adhésifs dans le monde moderne

Géorgie, dont le couple vole en éclats, écrit des articles pour la revue "Adhésifs dans le monde moderne", tout en rêvant d'être un écrivain reconnu.

Elle fait la connaissance d'une vieille dame dont la maison tombe en ruine et qui vit en faisant les poubelles et en achetant à bas prix les produits périmés d'une grande chaine de magasins.

Des vies en morceaux, un secret... Des pages d’histoire sur le Conflit israélo-palestinien que j'ai trouvé intéressantes car vu sur un angle inhabituel. Mais ces sujets historiques graves semblent scotchés entre d'autres sujets futiles.

La colle, l'adhésion en trame du roman : c'est une bonne idée ! Mais j'ai eu du mal à adhérer, cela m'a paru un peu laborieux. La fin me semble aussi un peu rapide
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Des adhésifs dans le monde moderne

Je me suis jeté complètement au hasard sur ce livre, offert par "Masse Critique", séduit par la gentille excentricité du titre.

Alors oui et non.

En matière d'adhésif, il m'aura fallu tout de même plus d'une centaine de pages pour adhérer. Pas une prise rapide donc mais au final un certain attachement aux personnages d'un pittoresque parfois fort appuyé. Marina Lewycka tricote joliment, dentelle, c'est du cousu main et il arrive que les fils se voient un peu trop. Voilà peut-être ce qui serait dommage dans ce roman : léger dans la forme mais rembourré par quelques thèmes graves (divorce, vieillesse, sionisme, Palestine… Burps!) comme par peur de tomber à plat. Collage ou patchwork ? Au final sans doute une bonne couette pour lire sur la plage en avril.

Si je me montre mitigé, maintenant je dois rendre justice, l'humour est souvent au rendez-vous et si le titre disait : "dans le monde moderne", je suis d'accord, c'est bien une histoire d'aujourd'hui : un point de vue attachant sur la manière dont le passé s'y prend pour sculpter notre présent.





et... Merci Masse Critique !

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Des adhésifs dans le monde moderne

Georgie Sinclair traverse une mauvaise passe. Après une dispute ridicule avec son mari, toujours bien trop occupé à accomplir "quelque chose qui puisse contribuer au progrès de l’humanité et façonner les générations futures", celui-ci vient de quitter la maison familiale. Désemparée, elle jette la totalité de ses affaires dans une benne. C'est à cette occasion qu'elle fait la connaissance de Mrs Shapiro, une vieille dame excentrique, reine de la récupération et grande amoureuse des chats. Quelques jours plus tard, Georgie la recroise au supermarché en train de traquer la promotion. Les 2 femmes se rapprochent et la vieille dame se révèle une proche voisine. Mrs Shapiro vit dans une immense maison délabrée colonisée par les chats et une crasse sans nom. D'origine juive, elle vit seule depuis la mort de son mari, rescapé des camps de concentration. Georgie et Mrs Shapiro finissent par lier amitié. Aussi quand la vieille dame fait une chute sérieuse qui l'envoie à l'hôpital, Georgie prend la responsabilité de s'occuper de la maison et de nourrir les chats. Les choses se compliquent quand plusieurs agents immobiliers et une assistante sociale intéressée se mettent en tête de vendre la maison à leur avantage et de laisser la "vieille" dans une maison de retraite. Indignée par leurs méthodes douteuses, Georgie est prête à défendre Mrs Shapiro et à enquêter sur son passé quelque peu mystérieux.



Au fur et à mesure que l'intrigue avance, la vie et le passé de Mrs Shapiro se découvrent à travers le récit qu'elle en fait à Georgie mais aussi par l'enquête quelque peu cachée que la jeune femme initie. Ses découvertes montrent des incohérences et laissent planer des doutes qui se verront bien évidemment éclairés à la fin de l'histoire.

On y découvre une histoire d'amitié improbable entre des femmes de 2 générations différentes.

Georgie est une femme moderne qui se débat avec un job de rédactrice à domicile pour un journal nommé "des adhésifs dans le monde moderne" qui traite des colles et des adhésifs divers et variés de ce bas monde. Elle voit à peine sa fille aînée qui vit sa vie en toute indépendance et doit gérer un fils adolescent à moitié mutique qui préfère passer sa vie devant son ordinateur (" je suis un cyber-ado, m’man. J’ai grandi avec l’hypertexte") et s'inquiéter de thèses apocalyptiques plutôt que d'échanger avec sa mère. Ses envies d'écriture ne donnent pas grand chose et Georgie transpose laborieusement ses soucis et ses fantasmes personnels dans un roman à l'eau de rose qu'elle essaie de composer. Fantasmes qui ne demandent qu'à s'épanouir au contact des quelques hommes farouchement sexy croisés depuis son célibat.

Mrs Shapiro, elle, reste assez mystérieuse sur son passé. Elle se donne des âges différents et rechigne à parler d'elle-même pour mieux conter l'histoire chaotique de son mari. Elle se préoccupe bien plus du bien-être de ses chats accariâtres et joyeux pisseurs ainsi que de l'avenir amoureux de "Georgine", comme elle l'appelle, et n'hésite pas à lui prodiguer des conseils bien à elle.

Les autres personnages sont tout aussi savoureux et attachants : l'artisan palestinien serviable qui a vu sa famille massacrée, ses neveux incapables mais prêts à tout pour se trouver un toit, un agent immobilier qui souffle sur la braise de la sensualité endormie de Georgie, un invité israélien de dernière minute, un mari qui ne s'avoue pas vaincu, etc...

Bref des personnages en tout genre, bien loin de pouvoir s'accorder tous ensemble. Et pourtant. Tout ce petit monde réussira à se mêler ! Georgie sait qu'il existe une colle pour chaque chose en ce monde et, tel les adhésifs qui font son quotidien, sera le ciment qui donnera sa cohésion au groupe.



" Peut-être que si l'on réussissait à améliorer la cohésion humaine, les autres détails - les lois, les frontières, la Constitution - se régleraient d'eux-mêmes. Il suffirait de trouver l'adhésif le mieux adapté aux supports. La clémence. Le pardon. Si seulement ça existait en tube."



Premier roman de Lewycka que je lis et une très bonne surprise ! Voilà un roman que l'on dévore sans interruption et qui, sous des dehors de roman léger, évoque des sujets plus graves.

Le lecteur s'amusera des différents portraits qui lui sont offerts et du savoureux mélange donné par cette galerie de personnages. L'humour est omniprésent et de nombreux dialogues réjouissants parsèment le texte.

Des histoires d'amitié et d'amour compliquées qui n'oublient pourtant pas les grandes questions : problème du 3ème âge, escroqueries immobilières, adolescence difficile, conflit israélo-palestinien, diaspora juive, ... Evoqués sans la gravité habituelle des journaux télévisés, ces multiples thématiques donnent de la profondeur à une histoire pleine de rebondissements épiques.



"Des adhésifs dans le monde moderne" se révèle un roman facile à lire, à l'écriture simple et accessible à tous mais loin d'être une vulgaire bluette sans intérêt, il offre au lecteur une véritable comédie où amour et humour sont au rendez-vous !
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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Des adhésifs dans le monde moderne

Je remercie chaleureusement Babélio, qui dans le cadre d’une opération spéciale masse critique, m’a proposé de lire ce livre. Je ne connaissant pas l’auteur, je trouvais la couverture amusante, et la lecture de la 4 ème de couverture me laissait penser que cela pouvait être original, et surtout me plaire.

Et pourtant….je me suis assez vite ennuyée dans ce livre, et je n’en ai pas beaucoup apprécié la lecture.

Je ne suis jamais parvenue à m’installer dans l’histoire, et à faire des personnages des compagnons de route, ou plutôt de lecture.

Les sujets traités sont graves : vieillesse, séparation, conflits moyens –orientaux, la crise, les problèmes sociaux économiques, Mais, la manière de les aborder, avec un humour typiquement anglais m’a déroutée .Je n’ai pas été touchée par cette histoire ; pour en parodier le titre, je dirais que je n’y ai pas vraiment adhéré. Je suis toujours restée en marge, comme regardant de très loin ce qui se passe sans pouvoir m’y impliquer. C’est dommage. Peut-être n’était-ce pas le bon moment ; peut-être ne suis-je pas sensible à la plume de l’auteur…


Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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