Citations de Marion Zimmer Bradley (525)
Au pays des aveugles, celui qui voit sera taxé de folie.
On ne devrait jamais enchaîner un dragon pour faire rôtir sa viande.
Gouvernement par les lois et non par les hommes.
C'est en principe la théorie originelle sur laquelle se fonde le gouvernement terrien.
Tandis que le nôtre est un gouvernement par les hommes - car les lois ne sont rien de plus que l'expression des hommes qui les rédigent.
Elle alluma la lampe, verrouilla la porte secrète de façon à ce qu'on ne puisse l'ouvrir que de ce côté, et se tourna vers son prétendu homme lige.
Elle l'examina d'un œil critique, comme si elle n'avait pas eu la possibilité de le faire auparavant. Tout d'abord, il sourit et se pavana, mais comme l'expression de la jeune fille ne changeait pas, ne s'adoucissait pas, son sourire avantageux s'évanouit et il parut gêné par ce regard fixe. (…) Il se balançait d'un pied sur l'autre sous son regard scrutateur ; on aurait dit qu'elle prenait la mesure de l'homme sous ses vêtements.
Nous ne tombons pas dans l'erreur de penser que si seulement les gens faisaient ceci ou cela, le monde deviendrait parfait. La perfection est pour les individus, pris chacun un par un ; nous ne déterminons pas leur façon de vivre.
A partir de ce jour, je jure que je ne donnerai pas d'enfant à un homme, hormis pour mon plaisir, quand bon me semblera et de mon propre choix. Je ne donnerais pas d'enfant à un homme pour des raisons de famille ou de patrimoine, de clan ou de succession, de fierté ou de prospérité. Je jure que je serai seule à décider de la façon d'élever chaque enfant que je mettrai au monde ainsi que de sa mise en nourrice, sans me soucier du rang, de la situation ou de la fierté d'aucun homme.
Toute malédiction que l'on profère dans la colère retombe étrangement sur vous lorsqu'on s'y attend le moins.
Le monde va comme il veut, mistress Melora, et non comme vous et moi voudrions qu'il aille.
Mais dit Melora, le monde va comme le veulent les hommes ; et les hommes sont libres de le faire aller autrement, s'ils en ont le courage !
- Tu paierais un tel prix pour mon corps, même donné à contrecœur ?
- Donné avec ou sans plaisir ne fait aucune différence pour un homme, beauté.
En plus de la bière et de leur espèce de tisane, il y a du whisky là-bas, si quelqu'un en veut, dit Evans, agitant sa chope. Faites confiance à des descendants d’Écossais, si c'est vraiment ce qu'ils sont, pour fabriquer du whisky n'importe où qu'ils échouent dans la Galaxie. Et il est bon en plus.
Les humains modifiaient toujours leurs milieux; cela faisait partie de leur nature, quels que fussent leurs efforts pour le laisser intact. Selon un adage qui revenait régulièrement dans l'histoire de l'humanité, "biologie n'est pas destin". A quoi Ysaye répondait obstinément: "Montrez-moi un lion végétarien".
[Redécouverte]
« Il est perspicace, aussi. Est-ce l'âge, l'expérience, ou les deux ? Ou... » Une autre idée lui vint à l'esprit. « Peut-être est-ce parce qu'il ne peut avoir qu'un rôle d'observateur. Il est obligé de regarder autour de lui puisqu'on l'empêche de participer à l'action. Mais ce qu'il a vu, il en a tiré des leçons. »
(pensées de Shelyra tout en espionnant le prince Léopold).
Apolus ne pratiquait pas les plaisirs de la chair, ils étaient éphémères et ne signifiaient rien, simples façades illusoires qui ne tentaient que les imbéciles. Les seuls vrais plaisirs durables étaient cérébraux et temporels... la connaissance et le pouvoir.
Dans cette histoire, trois hommes partaient pour chercher fortune. L'un épousa une femme très belle et très riche, et pensa qu'il était fortuné. Le second trouva un domaine abandonné ; il en tailla les arbres qui lui donnèrent des fruits et des champignons, il domestiqua des bêtes sauvages, travaillant jour et nui à faire prospérer sa ferme, se trouvant le plus fortuné des hommes. Mais le troisième s'assit au soleil regardant passer les nuages et écoutant l'herbe pousser et prêtant l'oreille à la voix de Dieu, disant : « Il n'y a jamais eu d'homme plus heureux et plus fortuné que moi. »
Dès à présent, je jure d'obéir à toutes les lois de la Guilde des Amazones Libres et à tout ordre légitime de ma marraine du serment, des membres de la Guilde ou de ma cheftaine élue pendant la durée de ma mission. Si je trahis un secret de la Guilde, ou si je me révèle parjure à mon serment, je me soumettrai au châtiment que choisiront les Mères de la Guilde. Et si je manque à mes engagements, que chaque femme puisse porter la main sur moi, qu'on me mette à mort comme un animal, qu'on livre mon corps sans sépulture à la putréfaction et mon âme à la merci de la Déesse.
Je partirai bientôt vers le soleil couchant,
Là où il s'engloutit dans le vaste océan,
Proscrit infortuné sur mon chemin sans port,
Porteur pestiféré des miasmes de la mort.
Je m'exhorte : le pire que puisse me faire le rétiaire, c'est de me tuer ; la lâcheté dans l'arène est récompensée par la torture.
En ce temps là, en effet, les routes conduisant d'un monde à l'autre se croisaient dans les brumes et pouvaient s'entrouvrir au gré des pensées et des désirs de chacun.
Je n’ai jamais désiré la beauté – j’ai toujours pensé que l’intelligence était plus importante.
(dixit la princesse).
La chose la plus importante, en ce qui concerne la beauté d’une femme, c’est l’amour de son mari, expliqua Lythande. Il faudra la traiter avec amour et respect… et continuer à le faire, ou sa beauté ne durera pas.