Citations de Marion Zimmer Bradley (525)
La vérité a plusieurs visages
La différence est dans la façon dont on se voit...
Sur une route escarpée, laisse ton cheval donner le pas.
Tout être humain a besoin de croire en la bonté d'une puissance qui l'a crée, quel que soit le nom qu'il lui donne, et en un édifice religieux ou moral. Mais je ne pense pas que nous ayons besoin des sacrements ou des clergés d'un monde qui n'est plus qu'un souvenir et ne sera même pas cela pour nos enfants et les enfants de nos enfants. Une éthique, oui. L'art, oui. La musique, les métiers manuels, la connaissance, l'humanisme... oui. Mais pas de rites qui se réduiraient rapidement à des superstitions. Et certainement pas de code social, ni de règles de conduite purement arbitraires, n'ayant rien à voir avec la société qui est la notre maintenant.
Qui regrette de verser son sang par l'épée doit gagner son pain à la charrue.
Elle ne put réprimer un frisson de plaisir, immédiatement suivi de doutes et de craintes. Désirait-elle vraiment un enfant ? Désirait-elle se trouver à la merci d'un parasite intérieur qui allait la rendre malade et déformer son corps, désirait-elle la redoutable épreuve de l'accouchement qui avait tué sa mère ? Un instant, son esprit revit le cauchemar... sang répandu dans le sable assoiffé du désert, soleil sanglant...
Tout atterrissage dont on s'éloigne sur ses pieds est un bon atterrissage.
Et si je me marie jamais (…) je voudrais que ce soit avec un homme qui me voudrait comme je suis et pas comme une poupée peinte qu'il appellerait sa femme sans jamais réfléchir à ce qu'elle est ! Et je voudrais épouser un homme qui ne trouverait pas sa virilité menacée si sa femme sait monter à cheval et dresser un faucon ! Mais j'aimerais encore mieux ne pas me marier du tout, ou du moins, pas tout de suite. J'ai envie de voyager, de voir le monde, de faire des choses...
La différence est dans la façon dont on se voit...
A partir de ce jour, je jure de ne jamais porter le nom d'aucun homme, qu'il s'agisse d'un père, d'un tuteur, d'un amant ou d'un mari, mais purement et simplement le nom de ma mère.
Deux dictons :
Sauter de la poêle dans le feu ou : Le gibier qui échappe à la trappe pour tomber dans la marmite.
Un calme étrange semblait de toutes parts l'encercler : aucune cloche ne tintait dans l'Île des Prêtres, aucune voix ne se percevait dans le couvent, aucun oiseau ne chantait dans les arbres. Déjà, lui semblait-il, ses pas, l'un après l'autre, la menaient sur les traces magiques d'un pays irréel...
Comme par enchantement, elle parvint tout à coup à l'endroit où naissait le layon mystérieux. La nuit était tombée. Les buissons et les arbres revêtaient des formes inquiétantes, se transformaient en monstres grimaçants et en redoutables dragons. Mais Morgane n'avait pas peur : rien ici, elle le savait, ne pouvait désormais plus l'atteindre, rien si elle chassait de son esprit toute pensée pouvant incliner au mal.
A partir de ce jour, je jure que je ne me donnerai à un homme qu'au moment et à l'époque de mon choix, de mon plein gré et selon mon désir. Jamais je ne gagnerai ma vie en étant l'objet du désir d'un homme.
Le plus long voyage commence par un petit pas.
La seule façon de découvrir quelque chose était d'aller voir en personne. Méthode dangereusement primitive, mais méthode éprouvée.
Pour un soldat, toute bataille à laquelle il survit est une occasion de se réjouir d'être encore vivant.
Elle est enceinte. C'est pour cela qu'on a considéré pendant des années que les femmes n'étaient pas aptes à embrasser des carrières scientifiques.. Les femmes enceintes se mettent certaines idées en tête.
A partir de ce jour, je renonce au droit de me marier, hormis en union libre. Je ne serai liée di catenas à aucun homme et n'habiterai dans la maison d'aucun homme comme harragana.
Je jure que je suis prête à me défendre par la force, si l'on m'attaque par la force, et que je ne me tournerai vers aucun homme pour assurer ma protection.
Nous ne tombons pas dans l'erreur de penser que si seulement les gens faisaient ceci ou cela, le monde deviendrait parfait. La perfection est pour les individus, pris chacun un par un ; nous ne déterminons pas leur façon de vivre.
Dans cette histoire, trois hommes partaient pour chercher fortune. L'un épousa une femme très belle et très riche, et pensa qu'il était fortuné. Le second trouva un domaine abandonné ; il en tailla les arbres qui lui donnèrent des fruits et des champignons, il domestiqua des bêtes sauvages, travaillant jour et nui à faire prospérer sa ferme, se trouvant le plus fortuné des hommes. Mais le troisième s'assit au soleil regardant passer les nuages et écoutant l'herbe pousser et prêtant l'oreille à la voix de Dieu, disant : « Il n'y a jamais eu d'homme plus heureux et plus fortuné que moi. »