AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782756420028
766 pages
Pygmalion-Gérard Watelet (25/05/2016)
4.05/5   101 notes
Résumé :
"Jadis on m'a donné les noms les plus divers : ceux de sœur, d'amante, de prêtresse, de mage et de reine."Morgane la Fée, prêtresse d'Avalon.Quand Viviane, prêtresse d'Avalon, arrive accompagnée du grand sage Merlin, Ygerne, femme du duc de Tintagel, ne peut contenir la joie de revoir sa sœur. Mais elle est de courte durée. La Dame du Lac lui annonce sa prochaine grossesse ? fruit d'une union avec un autre homme ? et le destin de l'enfant qu'elle portera : futur Hau... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après Les Dames du Lac - IntégraleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
4,05

sur 101 notes
5
8 avis
4
6 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
J'ai lu cette saga il y a bien 20 ans. Et depuis quelques semaines, j'avais bien envie de la relire pour voir si l'histoire était aussi intéressante que dans mes souvenirs (oui !), si la légende de Morgane et du roi Arthur était semblable aux connaissances acquises sur le thème depuis des années (non, l'auteure a pris beaucoup de largesses – ce qui n'est pas pour déplaire : ainsi, Morgane n'est pas grande vilaine de ce mythe).

J'ai mis énormément de temps à lire la première partie de cette intégrale : Les dames du lac. Je pensais avoir oublié des pans entiers du récit, mais c'est loin d'être le cas. Il m'a tellement marquée que je me suis rappelée chaque détail au fil des pages et comme je savais ce qui allait se passer, j'ai traîné.
Par contre, en ce qui concerne la seconde partie : Les brumes d'Avalon, à part la scène entre Guenièvre et Méléagrant, je ne me souvenais de rien, du coup c'était comme une nouvelle lecture avec l'engouement qui va avec donc je l'ai lu assez vite.
Ce qui est paradoxal parce que j'ai nettement préféré Les dames du lac.

Je vais essayer de résumer le plus succinctement possible, mais ce n'est pas gagné parce que c'est un roman très dense.
Ygerne est fille de Merlin et la demi-soeur de Viviane. Elle est mariée avec Gorlois, duc de Cornouailles et élève leur fille, Morgane.
Ygerne et Uther Pendragon s'éprennent l'un de l'autre et on sait tous comment ça finit : en guerre entre Gorlois et lui – ai-je vraiment besoin de préciser qui l'emporte ? le Haut Roi trompe son monde pour rejoindre la femme qu'il aime… et paf, conception du célèbre Arthur.
En coulisse, Viviane et Merlin oeuvrent : Morgane part avec la dame du lac à Avalon afin de lui succéder, Arthur est élevé loin de ses parents pour le préserver des manigances mortelles de la cour.
Les années passent. Arthur et Morgane participent aux feux de Beltane (ensemble, oui, beurk !) et la prêtresse tombe enceinte de son frère, ce qu'elle vit très mal d'ailleurs.
Arthur devient Haut roi après le décès d'Uther : il prête serment de rester fidèle au culte de la déesse et reçoit Excalibur ainsi que son fourreau magique en récompense. Il s'entoure également de puissants chevaliers, notamment Gauvain et Lancelot qui sont ses cousins et il épouse Guenièvre.
Le souci est que la religion chrétienne prend de l'ampleur et elle n'est pas connue pour sa tolérance envers les autres croyances.
Je vais m'arrêter là pour le résumé, l'essentiel est dit.

L'histoire, je la connaissais déjà donc sans surprise, je savais que j'allais aimé et le gros point fort pour moi, c'est la réhabilitation de Morgane la fée. Je m'explique.
Souvent, dans les mythes arthuriens, elle a le rôle de méchante, de traîtresse, de créature impie qui a abusé de son frère et a donné naissance à un fils encore plus maléfique qu'elle, Mordred – et la faute retombe systématiquement sur Morgane ; on ne connaît pas la raison de ses actes, le pauvre Arthur est la victime de ces manigances. Bref, une vision très chrétienne du mythe.
Dans les Dames du lac, elle n'est pas monstrueuse, même si l'église la fait passer pour une sorcière, ni responsable de l'inceste : elle sert la déesse, elle ignorait que le Roi-Cerf serait son frère et d'ailleurs, elle vit très mal la situation au point d'en vouloir à Viviane et de quitter Avalon.

Morgane est indéniablement mon personnage préféré : je n'ai eu aucun mal à m'y attacher, à la comprendre et ses diatribes contre la religion et son intolérance me parlent à un point…
Par contre, j'ai bien moins aimé les autres protagonistes :
– Lancelot est beau et c'est la seule chose qu'il a pour lui, j'avoue que je ne comprends pas trop l'attirance qu'on toutes les femmes pour lui
– j'exècre Guenièvre. Elle se comporte comme une gamine capricieuse et égoïste. Elle est à la limite de l'hystérie dès qu'il s'agit de foi. C'est un pantin à la solde de l'évêque Patricius.
– en ce qui concerne Arthur, je suis partagée. Je l'appréciais au début, il jonglait entre anciennes croyances et nouvelle. Son rôle de Haut Roi chargé d'unir tous les peuples de Grande-Bretagne est rude. Mais très vite, il m'a gonflée : chaque fois, il cède aux caprices de Guenièvre au point de rompre tous ses serments pour calmer ses colères de gamine. Finalement, c'est un faible qui n'a rien à faire au pouvoir ; il ne doit sa survie qu'à la magie grâce à Excalibur et surtout au fourreau brodé par Morgane qui lui permet de guérir de ses blessures.

Même si j'ai mis quasiment deux semaines pour terminer ce roman, je l'ai adoré et je suis ravie de l'avoir relu – à noter que mon impression actuelle est relativement semblable à celle d'il y a 20 ans, la seule différence est qu'à l'époque, c'était un coup de coeur, pas là : mais c'est bien normal, je vis les choses avec moins d'intensité.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
Commenter  J’apprécie          40
Le tome tant attendu de la saga, celui par lequel j'aurai du commencer, le point d'origine. « Les dames du lac » est le récit qui relate la légende arthurienne avec la caractéristique originale qu'il privilégie le point de vue des femmes. Une excellente idée qui permet de décaler la narration, de l'éloigner de l'action pour la ramener vers une approche plus psychologique.

Bien que toutes les femmes du mythe soient à l'honneur, le rôle central est attribué à Morgane. C'est elle qui porte le récit de bout en bout avec efficacité et surtout magnificence. Elle représente l'ordre ancien, la tradition, les vieilles croyances et se dresse face à la montée du christianisme qui diabolise tous les rites païens et le monde qui s'y rattache. Pourtant, elle n'est pas l'ennemie. Conciliante, elle tente de faire le lien et de maintenir une cordiale entente. Sauf que les hommes deviennent de plus en plus sourd aux paroles des femmes et s'accaparent le pouvoir.

Au-delà du règne d'Arthur et de ses origines, ce roman s'attarde sur une époque charnière durant laquelle s'opère un basculement des croyances ainsi que des rôles sociaux genrés. Il met en valeur toute la richesse du féminin rattachée à ce mythe.

L'accès à Morgane est si privilégié, par sa prédominance et par la présence de sa voix interne, que l'on prend aisément fait et cause pour sa quête de préservation d'Avalon. L'évolution de son personnage est parmi les plus appréciables. A contrario, Guenièvre déçoit, agace au fur et à mesure que le temps passe et que sa ferveur chrétienne s'impose. D'autres figures ne sont pas en reste telles que Viviane, Morgause, Nimue pour ne citer qu'elles.

Dans son ensemble, cette réécriture, au-delà du plaisir de lecture procuré, a été un bon moyen de démêler plusieurs éléments du mythe, de resituer certains protagonistes, de chronologiser la légende et de lui rendre une dimension humaine. C'est rare que je l'envisage, mais il y aura certainement une relecture à programmer.
Commenter  J’apprécie          50
Il y avait longtemps que je ne m'étais pas lancé dans un roman de fantasy et franchement que cela fait du bien, en plus une Légende Arthurienne que demander de plus pour passer de bons moments ?

Il faut savoir que j'adore toutes les histoires sur le Roi Arthur, sur La Table Ronde et sur ses chevaliers depuis tout petit, il y a quelque chose de fascinant dans ces légendes et c'est vraiment une époque dans laquelle j'aurais aimé vivre, la chevalerie, la magie et les robes des femmes, pfff je m'égare mais vous l'aurez compris, dès le départ, il y avait peu de chance que ce roman ne me plaise pas.

Dans cet intégrale de Les Dames du Lac de Marion Zimmer Bradley, l'histoire du Roi Arthur est racontée par les femmes, ce qui est pour le coup super original et ce qui change de tout ce que j'ai déjà pu lire sur le sujet. En plus nous suivons la dynastie des prêtresses d'Avalon, lieu de mystère et de magie. Celle qui est tout de même vraiment mise en avant est Morgane, soeur du Roi Arthur et donc prêtresse d'Avalon.

L'introduction de ce roman est d'ailleurs top avec les mots de Morgane. Ensuite tout le long c'est donc son histoire qui nous est racontée. Et quand nous suivons le point de vue d'autres protagonistes, j'ai aimé la façon dont cela est raconté, comme une sorte de songe, un peu comme si Morgane voyait les évènements à travers l'eau du Puit Sacré sur Avalon.

L'auteure dans son roman à donc pris le parti de mettre en retrait les fabuleuses batailles des Chevaliers de la Table Ronde contre les saxons et autres armées pour plus se concentrer sur les arcanes du pouvoir et sur l'influence des femmes sur chaque homme qu'il soit roi, chevalier, barde ou même jeune garçon, il est dit que nous sommes tous menés par le nez par les femmes … Il y a aussi un thème principal dans ce roman, c'est l'arrivée du christianisme en Grande-Bretagne et le combat acharné des prêtres contre les anciennes croyances notamment celle d'Avalon pour laquelle l'esprit de la nature est le plus important. Il y a dans ce roman, notamment beaucoup « d'images » pour montrer l'importance et le respect des relations entre l'homme et la nature. Concernant le christianisme, il y a de fortes critiques sur la manière dont les prêtres témoignent soit disant de la parole de Dieu à leur avantage dans le seul but d'emmener tout le monde dans leur sens. J'ai d'ailleurs trouvé certains passages assez lourds, notamment avec la Reine Guenièvre, j'imagine que cela devait être comme çà à l'époque de la montée du christianisme, mais voilà, je trouve que cela faisait un peu secte tout de même.

Bref, j'ai tout de même passé de très bon moments avec cette lecture, cela m'a donné du coup envie de relire le Cycle de Pendragon qu'il va falloir que je m'achète rapidement. Je conseil donc ce roman à tous les passionnés d'Arthur et de fantasy mais aussi aux autres souhaitant découvrir un univers riche et merveilleux.
Lien : https://readlookhear.wordpre..
Commenter  J’apprécie          50
Publié tout d'abord en deux tomes, Les Dames du lac et les Brumes d'Avalon, je les découvrais à à peine 14 ans. Les éditons Pygmalion sortent un intégral en 2016.
C'est l'histoire du Roi Arthur, de la Table Ronde et des Celtes. L'écriture envoûtante de Marion Zimmer-Bradley est parfaite pour conter cette légende. Elle vous emporte loin, très loin dans l'Histoire de l'ancien Peuple, dans les rites et croyances des Prêtresses au croissant de Lune et vous enveloppe de brumes, celles de l'île d'Avalon. On découvre la Cornouaille, Tintagelle, Camelot et la beauté sauvage des lieux vous séduit instantanément.
On fait connaissance avec Arthur, enfant sur qui ont projette de grands dessins. Celui d'être le futur roi, mais surtout le Roi qui unifiera les peuples. Parce que la religion chrétienne grignote lentement le pays et dans sa faim, efface petit a petit les traditions magiques et séculaires. On apprend comment les Chrétiens se sont approprié les anciennes fêtes et divinités païennes, stratagème habile pour soumettre un peuple sans risque de révolte, On comprend l'origine de beaucoup de nos rituels et le parfum de paganisme qu'ils revêtent encore aujourd'hui à quelques chose d'enivrant. On suit la lente érosion des croyances gaéliques sous le symbole des Brumes qui éloignent l'île d'Avalon pour faire place à celle des moines de Glastonbury. Et votre coeur se serre, votre estomac se noue, parce que tout cela semble injuste. L'on saisit toute la richesse que nous perdons en oubliant la Grande Déesse.
Les Dames du Lac, c'est la légende arthurienne racontée du point de vue des Celtes et surtout L Histoire contée par des femmes. Je crois n'avoir jamais lu d'autre livre avec tant de symboles féminins rassemblés dans une même histoire. Toute les petites filles, toutes les femmes, devraient pouvoir rencontrer ces héroïnes. Pour s'identifier, pour embrasser la complexité féminine, pour accepter ou rejeter ses différentes facettes et pour, finalement, être fière d'être Femme.
Viviane, Grande Prêtresse imperturbable qu'on admire et déteste tout autant. Morgause, jalouse haïssable à qui l'on s'attache malgré tout. Igerne, femme forte, indépendante et complexe. Guenièvre, péronnelle naïve que j'ai eu envie de gifler à chaque page. Nimue dont l'isolement pieux vous touche profondément. Elaine, fascinante Elaine dont on ne sait plus si elle manipule ou est manipulée. Et puis Morgane... Morgane, la demi-soeur d'Arthur, Morgane la Fée, Morgane la tentatrice, la fille fragile, la Prêtresse, la Lune, la mère, l'amante, la traîtresse, l'amie. Morgane qu'on admire, qu'on maudit, qu'on aime sans condition...
Si les femmes sont à l'honneur dans ce roman c'est parce que La Déesse Mère est le culte en vigueur chez l'ancien peuple. Parce qu'elle est Gaïa, la Terre, la Lune, la fertilité. Mais l'ancien peuple croit également en l'équilibre de toute chose et les figures masculines ne sont pas en reste.
Les hommes sont tout autant malmenés que mis en avant dans L Histoire. Tiraillés par leur destin ou leurs sentiments, ils luttent, bravent, s'imposent ou faiblissent tout autant que ces dames. L'on découvre un Arthur émouvant, humain, loin du symbolique Roi imperturbable qu'on a pour l'habitude de nous vendre. Si Arthur assume parfaitement sa destinée, ce n'est pas sans sacrifice, doute et souffrance. On suit Gauvain, Mordred, Gorlois et Merlin... Oubliez toutes les représentations de ce vieux barbu sage dont on nous gave. Merlin est bien plus que cela, il est Patriarche, il est le Secret, il est le Savoir, tantôt solaire, tantôt obscure, Divin et profondément Humain...
Lire les Dames du Lac c'est ouvrir la porte à toute une culture, à un monde aussi vieux que le Monde et à une richesse inégalable.
Lien : http://blog.fnac.ch/livres/o..
Commenter  J’apprécie          20
J'ai trouvé que la seconde partie avait moins de relief. Est-ce moi qui me suis lassée ? La découverte du monde et des personnages était passée. Surtout certains personnages ont choisi un chemin qui ne plaisait pas, je pense que cela m'a largement influencée et j'ai commencé à lire en pointillés.
Durant ma lecture, j'ai également découvert que cette "intégrale" n'en était pas vraiment une puisqu'elle ne couvrait que 2 tomes sur 4, sans doute cette impression de duperie m'a freiné, je me suis dit, je vais arriver à la fin et ce sera un "cliffhanger" pour que j'achète la suite.
Finalement l'ensemble est cohérent et la fin n'est pas bâclée.
On poursuit la vie des femmes présentes dans le premier tome. Après la jeunesse de toutes les découvertes vient le temps de la maturité et, il faut bien le dire, des malheurs qui l'accompagnent.
Merci
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Morgause leva vers le ciel homme un regard effrayé :

» Seriez-vous donc âgé de plus de quatre cents ans, ô Vénérable ?

– Non, pas mon corps, répondit Merlin en souriant à la jeune fille, mais mon esprit, lui, compte des siècles et des siècles d’existence. Et puis, j’ai beaucoup lu sous la Grande Voûte, là où s’inscrit le souvenir de toutes choses.

– Tout cela est peut-être bien compliqué pour la petite, le réprimanda affectueusement Viviane. Elle n’est pas prêtresse ! Ce que Merlin veut dire, petite soeur, c’est qu’il était vivant lorsque les chrétiens sont arrivés dans notre pays. Mais étant alors trop âgé, il a demandé aux Seigneurs de ce monde de se réincarner afin de poursuivre son oeuvre sous une nouvelle enveloppe charnelle. C’est ainsi qu’il est revenu parmi nous. Mais ceci fait partie des mystères que vous avez tout le temps de comprendre … Continuez, Merlin, je vous en prie…

– J’ai donc su que nous étions parvenus au moment où l’histoire de l’humanité allait basculer, reprit-il imperturbable. Les chrétiens cherchent à supprimer toute forme de sagesse différente de la leur. Ils rejettent tout mystère étranger à leur religion. Ainsi ont-ils décrété hérétique notre croyance selon laquelle les hommes peuvent vivre plusieurs vies successives, réalité cependant enracinée au plus profond de notre peuple.
Commenter  J’apprécie          00
Morgane parle...

Jadis on m'a donné les noms les plus divers: ceux de sœur, d'amante, de prêtresse, de mage et de reine. aujourd'hui, le temps de la sagesse venu pour moi, je pense proche le jour où ces choses devront être connues. Mais à dire la vérité, la vérité toute simple, je pense que ce sont les chrétiens qui raconteront la fin de l'histoire; en effet, le monde des fées se sépare à jamais du monde où le Christ règne en maître. Je n'ai rien contre le Christ, mais seulement contre ses prêtres, qui appellent démon la Grande Déesse et lui dénient tout pouvoir ici-bas. A u mieux, disent-ils, sa puissance lui vient de Satan, ou bien encore la revêtent-ils de la robe bleue de la Dame de Nazareth, prétendant de surcroît qu'elle fut toujours vierge. Or que peut donc savoir une vierge des douleurs et des larmes de l'humanité?
Commenter  J’apprécie          00
Oui, c'était Lancelot. Il venait à elle parce qu'il l'aimait, parce qu'il avait besoin d'elle, qu'il savait que déjà dans l'ombre elle lui ouvrait les bras, prête à tout lui donner, corps et âme, prête à lui apporter, pour qu'il oublie enfin, quelques fugaces instants d'éternité.
Commenter  J’apprécie          10
Que filait-elle là, sinon des vies, des vies d'homme, de leur naissance jusqu'à leur mort, de leur premier vêtement à leur ultime linceul ? Tournait, tournait, le fuseau dans ses mains engourdies...
Commenter  J’apprécie          10
Morgane parle...

"Tous les Dieux ne sont qu'un"

"Ainsi, la vérité elle-même oscille-t-elle entre la route de l'Île des Moines et celle d'Avalon, qui s'enfonce de plus en plus dans les brumes de la Mer d'Été."

"Telle est ma vérité, la vérité de Morgane, celle qu'on appelait, dans les temps qui s'éloignent irrémédiablement, la fée Morgane."
Commenter  J’apprécie          00

Video de Marion Zimmer Bradley (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marion Zimmer Bradley
Coup de cœur | Les dames du lac de Marion Zimmer Bradley Vous aimez les légendes arthuriennes ? Qu’attendez-vous pour vous lancer dans les Dames du Lac ?!
autres livres classés : légendes arthuriennesVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (336) Voir plus



Quiz Voir plus

Généalogie Arthurienne selon Marion Zimmer Bradley

Fille de Ygerne et de Gorlois, Duc de Cornouailles, je suis l'enseignement des prêtresses de l'Ile Sacrée d'Avalon pour succéder à ma tante Viviane, la Dame du Lac, je suis (la Fée):

Morgause
Niniane
Elaine
Morgane

14 questions
79 lecteurs ont répondu
Thème : Les Dames du Lac, tome 1 de Marion Zimmer BradleyCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..