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Citations de Mazarine Pingeot (323)


Ce sont les hommes qui portent le mal. Les hommes et leur goût pour la servitude volontaire. Les hommes corrompus par la société.
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Il y a un plaisir dans la rudesse et la nature brute, dans ses assauts indifférents au bien-être d’une petite fille. Les adultes s’y sont accoutumés, ils y voient même l’occasion de tester leurs convictions, et de se sentir exister.
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« On ne connaît jamais complètement les gens, même ceux qu’on a élevés. »
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« Coule, caressante, âme que nul ne connaît, murmure que nul ne peut voir derrière les longues branches inclinées. »
Fernando Pessoa
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« Ah, les mères et leurs filles, si seulement elles pouvaient en faire autant pour elles que pour leurs « FILS » – car ne sont-elles pas un peu responsables (aussi) du manque de respect, de considération, d’importance donnée à cette progéniture du même sexe qu’elles ? »
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C'est vers lui que je partais.Il fallait bien commencer par quelque chose.On commence rarement par ses racines
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Lu en plusieurs fois mais lu... La chick lit avec un petit côté philo... On sent la base autobiographique et les études de philo de l'auteur... Ce ne sera pas mon coup de coeur de l'année mais il se laisse lire...
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Que deviennent les choses quand on les garde pour soi ? Peuvent elles continuer de vivre ?
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Vivre en lisant, lire pour vivre : ces deux choses ont toujours été inextricablement liées pour moi. La lecture m'est un aliment qui, tout en apaisant ma faim, la stimule. Comment envisager un seul jour sans lire ? Et quelle joie lorsque, au matin, je sais que la journée me laissera quatre heures de pure lecture.
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Les livres sont comme les personnes, ils aident à nous construire, mais on peut s'en éloigner pour connaître d'autres vies, s'engager dans d'autres expériences. Ils demeurent pourtant, au fond de soi, comme une fondation solide, une humeur, une manière d'éprouver.
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Le livre peut être miroir, mais un miroir qui a le pouvoir de rendre visible l'invisible, lisible le magma que chacun porte en soi.
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L'écriture est une durée, celle de son acte, celle de sa lecture. Et cette durée est celle, intense, de la vie. Car lire prend du temps. Un temps qui n'appartient pas tout à fait à soi, puisqu'on s'exile dans un autre univers, et qui pourtant reste le plus intime, le plus jalousement exclusif.
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Je suis à moins deux mille et je m'achète des chaussures. Sans compter que je ne les mettrai probablement pas, ais ça me rassure d'avoir des chaussures alignées le long du mur de ma chambre. Je les contemple et ça me fait du bien. C'est mon lingot à moi, il n'a pas besoin de coffre-fort.
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Si l'odeur familière de la cigarette a déserté ces lieux, elle a été agréablement remplacée par un cocktail de sueur sèche, de bière éventée, et d'un soupçon de Ricard : ça sent le vieux, voilà.
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Toujours garder le pouvoir, et en cas d'échec, se venger.
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J'ai beaucoup aimé ce livre et je suis admirative de l'écriture de Mazarine Pingeot.Elle est brillante et cela se ressent tout à fait
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«contrainte de me taire, de ne pas exister aux yeux des autres, de n'avoir pas de nom, de n'avoir pas de père, et pas même de père imaginaire puisque le vrai existe bel et bien»
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«J'ai été longtemps invisible. Et puis montrée du doigt»
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Ces livres lus trop vite, trop tôt, posent pourtant des jalons qui appellent à la relecture. Les enthousiasmes adolescents ont besoin de leur trophée, comme signe de ralliement ou comme incarnation objective d'un sentiment débordant de vie.
Tous ces livres bornent un itinéraire qui m'a conduite de l'ennui que provoquait chez moi l'idée de la lecture à cette nécessité de lire qui est devenue aujourd'hui un mode d'existence. Tandis que je m'apprête à aborder les vrais grands ouvrages qui ont sinon changé, du moins marqué ma vie, ma main se met à trembler, des résistances surgissent tel un carré de centurions. J'ai d'abord peur d'en parler mal. Mais je sais aussi qu'évoquer les livres qu'on aime, c'est parler de soi, et l'exercice devient périlleux. (p.20-21)
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« En public, mes parents à moi se vouvoyaient. « En public » : l’expression leur convient si mal. Et puis, entre nos murs, ils revenaient au tu, mais parfois devant témoins le vous revenait. Pour moi, abolition du tu, refus du vous, si bien que je choisis de ne pas m’adresser directement à celui dont je ne connais que le pseudonyme de papa. Maman parfois dit François Mitterrand, et même le Président. C’est drôle ce jeu de la distance. Cette troisième personne toujours, dans ses conjugaisons. Ces mots qui nous protègent, à force d’être comme ceux des autres. Et les nôtres, qui ne font pas partie du langage, et qui nomment notre secret.
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Sa discrète mère, conservateur de musée, a travaillé longtemps dans un musée qui fête ses vingt-cinq ans :

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