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Critiques de Megan Chance (102)
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Le chant de la vengeance

La malheureuse Kimble passe par toutes les conditions avant de pouvoir s’affirmer comme une femme redoutable. Mais avant d’y arriver, elle va passer de Charybde en Scylla, affronter une famille d’adoption vénéneuse qui va la manipuler pour s’en débarrasser et obtenir son héritage. La première partie où elle est reçue par cette famille est assez niaise, il faut bien le dire mais la suite est plus prenante, notamment le passage dans l’asile et le tremblement de terre de San Francisco. Ce n’est pas une lecture qui me marquera mais elle m’a changé les idées.



Challenge Plumes féminines 2023

Challenge Multi-défis 2023

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Le chant de la vengeance

Début du vingtième siècle ,après le décès de sa mère une jeune femme doit quitter New-York pour se rendre en Californie dans la famille de sa tante qu'elle ne connait pas.

Au début tout se passe bien ,guidée par sa cousine opiomane ,elle est introduite dans la bonne société de San Francisco .

Contrairement à l héroïne plutôt nunuche le lecteur se doute bien qu'il y a anguille sous roche et attend pendant de très longues pages qu'il se passe quelque chose .

Je ne dévoilerai pas la suite de l' intrigue le plus étonnant étant la transformation d'une oie blanche en femme déterminée qui survit dans les décombres d un tremblement de terre pour se venger de ceux qui lui ont fait du mal .

L histoire est assez quelconque rehaussée toutefois par le contexte historique assez bien décrit.
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La malédiction de Venise

Ce roman m'a littéralement envoûtée, j'ai été hypnotisée par l’ambiance gothique qui s'en dégage dès les premières pages. J'ai pris mon temps pour le savourer en tournant les pages lentement à l'instar de son ambiance. En effet, quelques longueurs s'installent dans la première partie mais j'ai apprécié cette lenteur qui participe, à mon sens, à renforcer cette atmosphère si particulière. C'est le point fort de ce roman cette ambiance pesante et oppressante où la tension grandit au fil des pages. Nous sommes en quasi huis clos dans cette Ca’Basilio aux côtés de personnages énigmatiques qui semblent tous vouloir cacher leur passé. Elena est totalement dépassée par la situation et ne sait plus comment venir en aide à son patient qui, victime d'hallucinations, devient de plus en plus violent. L'arrivée de Nero donne un second souffle à son séjour et du rythme au récit. Peu à peu les fantômes du passé s'invitent et les secrets se dévoilent. L'autrice aborde avec brio cet imbroglio de l'époque entre démences, maladies mentales, épilepsie et religion. J'ai vraiment passé un très bon moment de lecture avec ce roman aux touches surnaturelles plein de folie et de passion. Si vous aimez les romans gothiques je vous le recommande !
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La malédiction de Venise

Suite à la merveilleuse découverte qu’a été La Berceuse des Sorcières de Hester Fox, j’avais hâte de retrouver cette maison d’édition et c’est tout naturellement que mon regard s’est tourné vers La Malédiction de Venise qui semblait avoir tous les atouts pour me séduire. Maintenant lecture faite et bien que j’ai passé un agréable moment, j’admets m’être attendu à un résultat bien plus sombre et mystérieux.



En effet, fanatique du roman gothique et bien que dans la même veine selon ses inspirations, je n’ai pour autant pas totalement frissonné au cours de ma lecture. Néanmoins, l’ambiance reste belle et bien présente et découvrir ce pays sous ce genre m’a dans son ensemble assez plu. Je regrette avant tout un rythme parfois assez inégal et une certaine répétition dans la construction de ce huis clos. L’intrigue se passe ainsi essentiellement au sein de la demeure et au chevet de Samuel, le malade dont doit prendre soin notre héroïne suite à une erreur passée. J’ai apprécié être embarqué sans en savoir davantage au sein de cette sinistre et sombre demeure. Bien des secrets semblent flotter dans les airs et sans être effrayant, ce roman présente une certaine ambiance dans laquelle j’ai apprécié me prélasser. Mieux encore et alors que je ne m’y attendais pas, Megan Chance offre une dimension médicale à son œuvre plus que séductrice du fait de mon métier de soignant. Découvrir les répercussions de l’épilepsie et d’autres maux dans un contexte historique passé m’a plus que régalé. Tout comme j’ai adoré retrouvé les conventions et autres coutumes de l’époque. Sensible à ces jeux d’apparences, l’auteure s’inspire des disparités sociales pour dévoiler une intrigue avec une part de romantisme séduisante et collant parfaitement au cadre géographie, Venise et ses gondoles.

Néanmoins et malgré ses nombreux autres atouts comme la facilité de lecture de la plume de cette dernière et son style des plus fluide, réservant un bon nombre de révélations, je n’ai réussi à être totalement embarqué dans cette aventure.



Pourtant les personnages esquissés sont des plus intrigants et j’avais à cœur de connaître leurs moindres secrets. A commencer par la mystérieuse soignante Elena. Fille d’une riche famille, celle-ci est envoyé au chevet de son infirme afin de redorer le blason de sa famille qu’elle a même terni. C’est avec suspens que l’auteure décime ce mystère et c’est avec entrain que j’attendais la moindre information là concernant. D’autant plus que cette dernière n’est pas la seule à sembler écorchée. En effet, Samuel se dessine fragile et déterminé à la fois tout en étant emprisonné par ses nombreux démons. Leur relation se dévoile ainsi complexe et singulière et j’ai été ravi que Megan Chance ne tombe pas dans le cliché en offrant une romance en devenir. Ou du moins ce schéma bel et bien présent se veut surprenant grâce à la présence de l’énigmatique et Nero, se dessinant un pion important pour la guérison du soigné. Il n’est d’ailleurs pas le seul à interférer dans le prompt rétablissement de cet hôte. Ainsi et sans dévoiler ses véritables intentions, j’ai adoré détester Giulia dont les actes mettront bien des bâtons dans les projets de notre héroïne. Finalement, c’est une sympathique et surprenante galerie de personnage qui se dessine et se sculpte au fil des chapitres et dont j’ai pris un grand plaisir à parcourir.



Pour autant et alors que j’aurais aimé affirmer que jamais deux sans trois, cette lecture sans se révéler mauvaise ne m’a pas autant transporté que mes précédentes découvertes du catalogue de cette maison d’édition. Néanmoins, je ne peux nier avoir été sensible à l’ambiance mystérieuse ni avoir été séduit par les personnages dévoilés en cours de route. Il m’a juste manqué d’ambition et d’expansion pour être pleinement conquis par cet agréable moment de lecture.
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Le chant de la vengeance



Être lectrice Faubourg Marigny, c'est avoir le privilège de découvrir des romans coups de cœur et de pouvoir vous dire sans peur : vite ! Vite ! Il est dès aujourd'hui en librairie et il doit être entre vos mains ! Et pour cause, Le chant de la vengeance est une lecture fluide et addictive !

J'ai dévoré les chapitres en répétant à mon chauve d'amour "je termine le chapitre". J'ai été envoûtée par la plume de Megan Chance et de sa façon de "posséder" ses personnages.

Entre la frivolité de Goldie, la cousine qui s'éclipse, les appréhensions de May, qui se découvre une famille aisée, l'énigmatique tante constamment dans le brouillard et chaque intervenant, vous allez être submergée par l'intensité du suspens dans lequel vous plonge l'autrice.

Le chant de vengeance, c'est être transporté dans les débuts du XXe siècle dans une San Francisco en expansion. Bien que le côté historique ne soit pas nettement décrit - je pense qu'il n'en faut pas plus ! -, nous imaginons aisément les mondanités de l'époque, l'effervescence, la condition des Chinois et les modalités parfois douteuses de l'époque.



Ce roman est porté par des personnages forts de personnalités. La finesse de la psychologie est d'ailleurs subtilement décrite.

J'ai aimé la force de May, son envie de devenir une femme moderne et indépendante. J'ai aimé découvrir en même temps que May les sombres secrets de cette famille si parfaite d'apparence.

Dettes, corruptions, jeu, meurtre, énigme et éclat, Le chant de la vengeance est une véritable pépite qu'il ne faut pas tarder à découvrir !
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La malédiction de Venise

J'ai vraiment beaucoup aimé l'ambiance intriguante et de plus en plus angoissante au fil des pages, cet aspect sombre nous donne envie de percer les mystères de ce palazzo délabré et d'en savoir davantage sur les personnages enigmatiques.



Malgré quelques scènes qui peuvent sembler répétitives, je me suis prise au jeu et n'ai cessé de me demander comment tout cela allait finir. J'ai eu peur pour Elena, cette jeune femme craignant pour son avenir et de devoir suivre les choix de ses parents, pétrie de remords et qui espère.expier ses fautes. J'ai eu de la compassion pour Samuel, souffrant le martyr et épuisé tant physiquement qu'émotionnellement, je suis tombée sous le charme de Nero, ce beau brun ténébreux cachant des secrets, et j'ai été énervée par Giullia qui n'a de cesse d'aller à l'encontre des recommandations d'Elena et n'en fait qu'à sa tête.



Le palazzo était lui aussi un point fort du roman, personnage à part entière qui est pour beaucoup dans cette ambiance angoissante : il tient à peine debout, est en proie aux courants d'air et semble être sur le point de s'effondrer à tout moment.



La fin est intéressante même.si je m'étais doutée d'une partie du dénouement. Je retiendrai surtout de cette lecture l'ambiance si particulière que Megan Chakce a su instaurer. Quel talent !



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Le chant de la vengeance

Avec Le chant de la vengeance, Megan Chance nous immerge dans le Gilded Age, une période de l’histoire américaine que je connais fort mal et que j’ai été ravie de découvrir.



En effet, il ne fait aucun doute que l’autrice s’est bien documentée pour bâtir son intrigue. Sa plume fluide, ses descriptions variées, l’atmosphère qu’elle imprime au récit concourent à rendre cette lecture très immersive, au point que j’en suis venue à bout en trois petits jours.



May est une héroïne attachante et naïve qui va être prise au piège dès son arrivée à San Francisco. Le récit découpé en trois parties apporte son lot de révélations et de twists qui m’ont bien surprises et qui permettent à l’autrice d’aborder des thèmes que l’aliénation, la famille, les secrets, la résilience, le complot, l’enfermement, la condition féminine et son émancipation…



C’est un roman très intéressant de part ces thèmes abordés et par la peinture de cette élite américaine dans laquelle évolue les Sullivan et May, mais c’est aussi un véritable page-turner qu’on a du mal à lâcher.



Dès le début du récit on sent une atmosphère malsaine et on se demande quand le piège se refermera sur notre héroïne et de ce point de vue, j’ai été bluffée.



J’ai aussi aimé suivre l’évolution de May : jeune fille naïve au commencement, elle devient au fil du récit une jeune femme déterminée qui trouvera un allié de choix en la personne du journaliste Dante, un personnage très intéressant.



L’histoire se révèle originale et très prenante jusqu’au bout même si j’ai trouvé le dénouement vite expédié et la vengeance bien trop douce à mon goût, je m’attendais à quelque chose de plus corsé, et à la place de May, j’aurai été moins magnanime !



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La malédiction de Venise

Bonjour à tous !



Post lecture terminée #17 /23





“Flamboyante #2”



J’ai lu “ La malédiction de Venise”, de Megan Chance, aux éditions Faubourg Marigny, je remercie Laury-Anne Frut et Romain Naudin, pour cette aventure incroyable.



421 pages

Roman gothique / ambiance sombre et mystérieuse / secret / romance

Coup de coeur



Un roman d’ambiance, très immersif, une histoire prenante qui est totalement obsédante, parfois malaisante, à découvrir absolument.



Ce que j’ai pensé de cette lecture…



Elena a commis un faux pas, pour sauver l'honneur de sa famille elle sera envoyée à Venise pour prendre soin d’un malade, Samuel, mais le palais qui va l’accueillir est loin d’être aussi somptueux qu’elle se l’imaginait. Mais pire encore l’ambiance est plutôt sombre et Samuel a des hallucinations qui le rendent de plus en plus violent, comme si une force obscure avait pris possession du lieu et de Samuel…



J’ai été happé dès les premières pages, la plume immersive de l’auteure fait que l’on s'imprègne de l’ambiance brumeuse des lieux et des personnages. Une fois commencé il est difficile de lâcher cette lecture et de passer à autre chose, c’est une histoire qui vous marque, qui vous obsède, même terminé on à du mal à quitter le lieu et les personnages.

C’est absolument tout ce que j’aime dans une lecture, cette ambiance qui vous colle à la peau, des secrets des relations ambiguës, pour moi c’est une totale réussite.



Je me suis beaucoup attaché au personnage d’Elena, qui se retrouve dans une situation qu’elle a du mal à maîtriser, l'arrivée de Nero, le meilleur ami de Samuel, et propriétaire des lieux, ne va pas lui faciliter la tâche. La relation qui s'installe entre ces trois personnages est très malaisante, je n’ai pas envie de vous en dévoiler plus pour ne pas spoiler, mais j’avoue que j’étais parfois mal à l’aise! Et j’ai eu beaucoup de compassion pour Samuel.



C’était très intéressant de découvrir les pratiques médicales de cette époque, et ça fait peur aussi d’ailleurs, heureusement la médecine a progressé depuis! Je suis toujours choquée de voir comment étaient traitées certaines choses à une époque pas si lointaine. Et le poids de la religion qui était souvent la réponse à de nombreux maux.



J’ai aimé la tournure de l’intrigue, le fait que cela se déroule à Venise colle parfaitement, mais je ne vous en direz pas plus car vous devez le découvrir par vous même! La plume de Megan Chance est sublime, addictive, ce livre est un véritable page turner, on est totalement immergé dans ce Palais et on veut savoir et comprendre ce qu’il se passe.



Alors ce roman vous tente?

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La malédiction de Venise

Pour Elena, l'héroïne du roman, Samuel Barber, son patient, est la réponse à ses prières.

Une rédemption et un salut.

Elle est à Venise sur ordre des parents de Samuel.

Les raisons de sa venue auprès de Samuel, ce qu’elle doit y faire et le temps imparti je préfère ne rien te dévoiler à ce sujet.

Je te dirai quand même que l’on parle d’une maladie que l’on pense, à cette époque, bonne à soigner dans un asile, mais qu’il n’en est rien.

Une maladie qui existe toujours aujourd’hui, bien peu abordée dans les romans.



Elena se sent comme une intruse ; que cela soit par les domestiques ou la maîtresse de maison et même Samuel, son patient qui n’est pas ravi de sa présence et des traitements administrés.



Il y a aussi 2 hommes séduisants qui perturbent Elena.

Samuel et Nero

Déconcertant l’un comme l’autre

Et c’est ce point qui m’a le plus dérangée.

Je n’aime pas les triangles amoureux, ce n’en est pas un du tout, mais on s’en approche.

J’ai aussi trouvé la relation entre les 3 personnages malsaine, pleine de non-dits, mais c’est en rapport avec l’intrigue et certainement voulu par l’auteure.



Le palazzo est vraiment lugubre.

Des murs effondrés, les papiers peints décollés, des moisissures partout, des œuvres d’art abîmées, des portes qui ne s’ouvrent plus ou qui au contraire ne veulent pas se fermer.

Est-ce l’épreuve du temps ou une force obscure ?

Le palais est-il hanté ?

Est-ce que c’est juste l’imagination ou l’état de fragilité mentale qui provoque ces questions ?

Des questions, je peux te dire que j’en avais énormément et que toutes trouvent réponse à la fin.





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Le chant de la vengeance

Je retrouve le côté addictif, caractéristique des éditions Faubourg Marigny !

J'ai dévoré ce roman en 3 jours alors que le thème de base (bals de débutante, étoffes, bourgeoisie américaine) n'est pas celui que j'affectionne le plus en termes de roman historique ! Je ne me suis pas spécialement attachée au personnage principal qui m'a (je dois l'avouer) plutôt agacée.

Néanmoins c'est une lecture très fluide qui va certainement être un coup de coeur pour beaucoup de lecteurs au vu de la qualité des thèmes abordés (vengeance, famille, secrets, bals...). Pour ma part je n'ai donné "qu'un" 3.5 car j'aurais aimé que le côté historique soit davantage exploité et également car j'ai trouvé la fin un peu trop "simple".



En tout cas, je remercie infiniment les éditions Faubourg Marigny pour l'envoi.
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La malédiction de Venise

🎶 Laisse les gondoles à Venise

Le printemps sur la Tamise 🎶



Je n’ai pas honte de dire que l’été, j’aime lire des romances. Enfin, j’aime en lire toute l’année 🤪, mais elles ne croisent pas mon chemin autant que je le voudrai !

Alors c’est tout naturellement qu’avec @hanyrhauz nous avons fini par caler cette LC pendant la période estivale . Nous voulions découvrir la ME, et finalement quoi de mieux que nous embarquer à Venise 🎭



Un roman que l’on a dévoré( Annie l’a même fini avant moi , pour dire ! 🤪), ce qui fait que nous n’avons pas eu le temps de ressentir les longueurs mentionnées dans différents avis.



La trame est assez classique, avec un triangle amoureux qui reprend le schéma du bad boy mystérieux et du gentil ( qui n’est pas tout rose non plus). J’ai aimé cette ambiance gothique ( mais qui reste assez soft), via ce palazzo vénitien en ruine dans lequel semble rôder les fantômes du passé. L’atmosphère devient de plus en plus lourde et pesante, et le fait que nous restons quasiment en huis-clos n’y est pas pour rien.



Concernant les personnages, notre héroïne Elena est parfois un peu nunuche on ne va pas se mentir 😂 ( paradoxalement pas besoin de trop la chatouiller non plus 🤪) , mais elle est en ligne avec la pensée et le fonctionnement des femmes de l’époque ( nous sommes en 1884). Cependant, il y a une certaine forme d’émancipation dans ses souhaits d’avenir et son travail d’infirmière. Elle est en effet, envoyée en Italie par son père, directeur d’un asile aux États-Unis, pour s’occuper d’un riche patient, Samuel Farber, atteint d’une pathologie tabou à l’époque : l’épilepsie. Seulement, au fur et à mesure des jours, elle se rend compte que le jeune homme présente des hallucinations et des accès de violence…



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Le chant de la vengeance

C'est le deuxième roman de la maison d'édition Faubourg Marigny que je lis et ce fut encore une découverte que je qualifierais de distrayante. L'auteur nous entraîne au début du XXeme siècle à San Francisco. Nous y suivons May Kimble qui au décès de sa mère rejoint la famille de sa tante, des gens fortunés et arrivistes qui semblent l'accueillir à bras ouverts. Mais l'envers de décor n'est pas toujours ce qu'il semble être et notre héroïne va bien vite découvrir que quelque chose ne tourne pas rond dans cet univers fastueux. Un terrible piège va se refermer lentement sur elle. C'est le tremblement de terre qu'à connu San Francisco qui va permettre à May de se libérer et de concocter une terrible vengeance envers cette famille manipulatrice. Les pages décrivant cette catastrophe sont les plus réussies du roman. Nous vivons ce tremblement de terre comme si nous y étions. Si j'ai eu un peu de mal au début de l'histoire pour me laisser immerger totalement, j'ai ensuite tourner les pages de plus en plus vite curieuse de savoir comment l'héroïne allait se sortir de la nasse dans laquelle a voulu l'enfermer cette famille dont la traîtrise n'avait d'égale l'égoïsme et la méchanceté.
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La malédiction de Venise

L’année dernière, j’avais adoré Le chant de la vengeance, précédent roman de l’autrice. C’est donc avec une certaine impatience et de grandes attentes que j’ai commencé celui ci. Verdict ? J’ai passé un bon moment, j’avais vraiment envie de connaître le fin mot de cette histoire, pour autant je ne suis pas pleinement satisfaite de cette histoire certes atmosphérique mais peu surprenante.



C’est définitivement un roman d’ambiance puisque c’est cette dernière qui fait tout le charme de cette lecture. Le cadre de l’histoire est à lui seul oppressant puisqu’il s’agit d’un manoir tombant en ruine où les personnages passent la majorité de leur temps. Ils ne sortent pour ainsi dire jamais dans les rues de Venise ce qui renforce ce sentiment désagréable d’enfermement. L’atmosphère est lourde, sombre, suffocante mais surtout fantasmagorique quoique cette dernière arrive finalement assez tardivement. L’esprit gothique est solidement ancrée dans l’intrigue mais cela se fait parfois au détriment de l’action elle-même qui est très redondante. Le quotidien de notre héroïne est finalement bien monotone, quoique mouvementé, et répétitif rythmé par les crises de son patient. Même si le sentiment de tourner en rond est tenace, il y a tout de même une escalade dans l’agressivité et la brutalité des scènes. Loin d’aller mieux, l’état du patient empire…de quoi inquiéter notre infirmière novice.



Mais justement parlons de cette héroïne surprenante qu’est Elena. C’est une jeune femme accablée par la culpabilité, désireuse de se racheter et de faire ses preuves, une jeune fille de bonne famille naïve et innocente. J’insiste bien sur ce trait de caractère car il a son importance. Sa candeur va vaciller au contact de son patient Samuel et de son ami Nero qui mènent une vie dissolue et ont des mœurs plutôt légères. Objet de toutes les convoitises et au centre d’une féroce rivalité, arrivera t’elle à choisir tout en préservant son honneur ? Je ne m’attendais pas à ce que la dynamique de ce trio soit aussi essentielle et capitale à l’intrigue et pourtant c’est ce trio qui catalyse tous les enjeux du roman… Ce triangle amoureux est assez malaisant et toxique comme tout ce qui nous entoure… Nero et Samuel sont ils sous emprise ou juste fous ? A moins qu’il n’y ait une autre explication, bien moins rationnelle… L’autrice joue vraiment sur cette opposition entre science et mysticisme et même pour nous lecteurs il est difficile de démêler le vrai du faux, de démêler la réalité de l’illusion… Jusqu’à ce qu’une théorie s’impose dans notre esprit. Et si ? Et avec elle, l’envie irrépressible de percer ce mystère une bonne fois pour toute. Le dénouement n’est pas surprenant, il est même un petit peu facile et rapide mais j’ai adoré la toute fin de ce roman pleine de promesse et d’espoir…



Ce roman m’a déconcertée par certains aspects parfois invraisemblables mais je l’ai tout de même dévoré, alors on peut dire que j’ai tout de même beaucoup aimé !



Un roman gothique sombre, malaisant mais addictif !




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Le chant de la vengeance

Un véritable coup de cœur même que ce nouveau roman sorti aux @faubourg.marigny le 9 février.



Du tout tout bon, du début à la fin…Une intrigue qui te tient en haleine. Un livre que tu ne parviens pas à lâcher. Une histoire qui te trotte en tête toute la journée.



Si tu as envie de vivre à San Francisco au début du XXe siècle au sein de la bonne société, il est plus que temps de te précipiter à la librairie la plus proche et de t’offrir « Le chant de la vengeance » de @chanceauthor



Attention cependant !



Les apparences sont parfois trompeuses et je te suggère de ne faire confiance à personne.



Méfie-toi…Derrière les plus charmants sourires et les meilleures intentions se cachent parfois les pires perfidies.



Si mes avertissements ne te font pas peur, tu auras la chance de découvrir l’histoire de May Kimble.



A la mort de sa mère et suite à l’invitation d’une tante qu’elle ne connait pas, May quitte sa vie modeste à New York et rejoint la côte ouest pour San Francisco. Là-bas, elle construit une nouvelle vie beaucoup plus fastueuse et futile.



Comblée d’attentions et de loisirs divers par sa cousine Goldie et son oncle Jonny aux petits soins pour elle, elle ne prête pas garde aux ombres et aux mystères qui planent sur la riche demeure. Pourquoi donc par exemple, sa tante est-elle constamment sous l’emprise du laudanum ?



May devrait être beaucoup plus vigilante mais elle qui a vécu dans une chambre de pension de famille toute sa vie se laisse porter par les futilités de cette vie facile. Son instinct et quelques phrases lancées par le personnel lui mettent pourtant la puce à l’oreille.



Mauvaise idée de ne pas suivre son instinct…très très mauvaise idée car progressivement le piège se referme sur elle…



Ce roman mérite grandement d’être lu. L’écriture est agréable, documentée et prenante. Les chapitres, ni trop courts, ni trop longs donnent un rythme soutenu à l’ensemble. Le récit est divisé en trois parties.



Chacune d’elle a son importance.

La première partie met en place habilement les faits dont May va être victime. Sachant qu’il y aura une vengeance étant donné le titre et la quatrième de couverture, j’ai durant toute la durée de cette partie fait la chasse aux éléments.

Et tu sais quoi ? Ma quête d’indices se révéla vaine. Je n’ai rien vu venir ou à peine. Il me fallut attendre la suite pour découvrir les trahisons que May allait vivre.

La deuxième partie quant à elle dévoile le piège machiavélique tissé habillement autour de May. La jeune femme ne peut que s’y engouffrer, tant la toile d’araignée est savamment tissée.

La troisième et dernière partie voit la mise en place du plan de vengeance. Une vengeance qui peut sembler bien faible au vu du préjudice vécu par l’héroïne. Cependant, je l’ai trouvée réellement adaptée et délicieusement machiavélique.

Froide et calculée, cette vengeance est parfaite. May utilise les faiblesses de chacun de ses ennemis pour les toucher et les atteindre exactement là où cela leur fait le plus mal. Une vengeance intelligente et à l’image des épreuves qui ont rendue May plus forte.

Jeune femme naïve et protégée par sa mère, elle est comme beaucoup de femmes de l’époque (ou même de nos jours) abimée par la face obscure des êtres humains. De ses faiblesses, elle fait des forces. Mise à terre, elle renait tel un phœnix de ses cendres.

J’ai beaucoup aimé le parallèle entre la destruction de la ville par un tremblement de terre meurtrier (celui de 1906 qui a réellement eu lieu) et le parcours de May. Une réelle synchronicité existe entre les deux événements.

Aventures, drames, rêves, bals et jolies tenues au menu…

Bonne lecture à toi !


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Le chant de la vengeance

Tous les romans de cette maison d’édition que j’ai lu m’ont beaucoup plu et celui-ci ne fait pas exception ! C’est un nouveau coup de cœur !

Un savant mélange de roman historique / thriller. Une histoire captivante, rondement menée qui va nous permettre de suivre May et d’assister à sa transformation. Les différentes épreuves qu’elle va vivre ne pourront que la faire grandir… Trahisons, meurtres, tout y passe !



Une ambiance gothique, sombre, qui m’a plu énormément et je ne voulais pas sortir de cette histoire, ni quitter ces personnages, ses secrets de famille où tout n’est qu’apparences !!!
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La malédiction de Venise

Je suis une lectrice Femme Actuelle. Du genre à trépigner de joie quand @manonlit_et_vadrouilleaussi (qui me connaît bien) m'envoie une romance historique par la Poste. Venise, un palais qui tombe en ruine, des hommes beaux mais torturés (mais beaux, mais torturés mais...), une héroïne ingénue (enfin, plus pour longtemps), et un fantôme, ce livre était typiquement ce qu'il me fallait pour lancer mes vacances d'été.

Je l'ai dégommé. Deux jours. Tout est dit.



Je ne vais pas m'apesantir sur le résumé, c'est une trame assez convenue. Une jeune infirmière doit prendre soin d'un débauché épileptique (beau mais torturé) avant son mariage, dans un palais vénitien hanté. Mais pour qu'une romance soit un tant soit peu piquante, il faut un triangle amoureux. Débarque alors Nero. Aaaaaaaah, Nero ! Il est beau. Mais torturé. Si nous, lectrices Femme Actuelle, avons bien compris qu'il ne faut pas juger un livre à sa couverture, et que ce bellâtre cache bien des choses, notre héroïne est bien naïve. Elle est amoureuse.



Alors bien sûr, comme le dit très justement @thaelh , ce n'est pas demain que le mythe du bad boy et de la sauveuse va s'effondrer. Mais nous savons aussi à quel point c'est romanesque. Parfois, je ne demande que ça, un peu de roman(ce). Ne boudons pas notre plaisir, parfois il est bon de se lover dans ce que l'on connaît, quand bien même c'est cliché. Que celui qui ne cède pas aux sirènes de la comédie romantique et du téléfilm de Noël me jette la première pierre !



Et puis, il n'y a pas que cet aspect. J'ai été agréablement surprise par le côté gothique du texte. L'ambiance de cette Venise en hiver, les courants d'air traversant les grandes pièces du palais, la couleur du canal, et cet esprit frappeur, qui fait que ce roman d'été aurait pu être un parfait roman d'Halloween. Avis aux amateurs de pumpkin latte, de plaids douillets et de bougies parfumées à la sauge, vous avez votre lecture du 31 octobre !



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Le chant de la vengeance

Nous ne pouvons que compatir au destin de May qui nous est narré dans ce roman, jeune femme touchante dans son désir d'appartenance à un groupe et dans sa soif d'affection.



Je suis outrée de la façon dont sa famille l'a traitée et les horreurs que peuvent engendrer l'appât du gain. J'ai lu avec avidité le chemin parcouru par May et ai été admirative de don évolution tout au long du roman.

Cette jeune fille naïve et candide a dû s'endurcir par la force des choses et n'a pas eu d'autre choix que de s'affirmer.



Megan Chance nous brosse ici le portrait de la haute société à San Francisco, les rouages de ce monde bien fermé et aux codes particuliers. Elle nous offre aussi le visage d'une ville en plein essor au début du XXème siècle, son désir de devenir un lieu moderne et incontournable, capable de tenir tête à New York.



L'écriture est fluide et agréable et ce roman se dévore. La première partie a pu paraitre un peu longue pour certains lecteurs mais cela ne m'a nullement gênée. J'ai aimé que la mise en place du décor prenne un peu de temps, permettant ainsi d'accroître l'inquiétude ambiante et de faire monter la tension. Nous nous doutons que ce rêve éveillé va virer au cauchemar sans savoir exactement d'où viendra le danger et sous quelle forme. Les deuxième et troisième parties sont beaucoup plus rapides, les choses se précipitant avec le feu de l'action.



Très bon roman donc, comme toutes les pépites dénichées par Faubourg Marigny !
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Le chant de la vengeance

Bienvenue à San Franscisco en 1904 !

La plume addictive de l'autrice nous plonge dans la vie solitaire et pleine d'embûches de la jeune May.

Elle va découvrir les codes qui régissent la bourgeoisie californienne et va tenter de se fondre dans le moule.



Sa solitude, sa quête d'affection et surtout sa grande (et agaçante) naïveté, vont l'entraîner sur une pente glissante.

La première moitié du roman est un poil long avant que l'intrigue prenne son envol et que les enjeux se dévoilent.

A partir de là, impossible de lâcher le livre tant l'immersion et la tension sont présentes.



San Francisco est un personnage à part entière et c'était un plaisir de déambuler dans les rues, visiter les magasins, se promener dans les parcs, assister aux bals et visiter la grande bibliothèque.



Entre secrets, mensonges, trahisons, faux semblant et vengeance, cette histoire additive et dépaysante a été un super moment de lecture.
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La malédiction de Venise

Dès les premières pages de ce roman, l'ambiance est anxiogène et oppressante... c'est quelque chose que l'auteure maîtrise d'ailleurs à la perfection car déjà lors de la lecture de son précédent roman "Le chant de la vengeance", c'est quelque chose qui m'avait marquée, l'ambiance très particulière qui s'en dégageait.



Dans ce roman, nous voyageons à Venise qui nous est plutôt dépeinte comme sinistre, triste, apparaissant sous la brume.



L'histoire se déroule dans un palais, quasiment intégralement à l'intérieur d'ailleurs, puisque les personnages sortent très peu et j'ai parfois ressenti l'impression de lire un huis clos.



J'ai beaucoup aimé le début mais ensuite, j'ai trouvé que les actions étaient assez répétitives et ça m'a même provoqué un peu d'ennui à certains moments...



C'est donc une lecture mitigée pour moi mais n'hésitez pas à vous faire votre propre avis.
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La malédiction de Venise

3,5 - Deuxième roman dans le cadre du partenariat avec la maison d'édition Faubourg-Marigny et j'avoue avoir été un peu moins conquise par ce roman. Je n'avais jamais lu du Megan Chance avant et malgré la revue mitigée qui va suivre, j'ai mis sur ma wishlist son autre roman Le chant de la vengeance.



Parlons des points positifs: L'ambiance! La plume! L'autrice retranscrit à merveille une ambiance gothique à souhait, brumeuse, qui expose une Venise triste et sale, bien loin de l'image dorée qu'on en a mais qui pourtant est bien plus réaliste surtout au regard de l'époque, de la salubrité des logements et des canaux et pour ça j'avoue que j'ai été bluffée.

C'est pour cela que même si je n'ai pas été transportée par ce roman je lirais le précédent de l'autrice!



On retrouve dans ce roman une mélancolie qui s'accorde parfaitement avec l'histoire de fantômes que nous délivre l'autrice.

Ce point là a été également très bien réalisée, le côté surnaturel se fondant dans l'histoire tragique avec justesse et parcimonie.



Ce qui m'a moins plu c'est que la première moitié du roman est à mon goût un peu redondante et a cassé un peu le rythme. Heureusement que la seconde moitié du roman bouge beaucoup plus.

De même je ne me suis pas attachée aux personnages car j'ai trouvé que leurs histoires personnelles (back stories) ont été un peu survolées et il nous manque pas mal d'éléments pour appréhender le tout dans son ensemble.



Cela reste donc une lecture sympa mais j'aurais voulu un peu plus de détails sur les personnages et un rythme un peu mieux maîtrisé.
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