Melvin Burgess

Ce roman date de 2009. Melvin Burgess y décrit un squatt dans les années 80 à Bristol.

Ados fugueurs , squat, héroïne . J’ai fait un plongeon dans le côté sombre des années 80 . Le roman retrace bien le quotidien de ces jeunes qui pensant vivre libres se sont emprisonnés dans une addiction à la drogue.

Le petit plus : une narration à plusieurs voix .

Je suis totalement passée à côté de ce roman encensé par la critique internationale, alors que j'ai toujours été très friande de ce genre d'histoire.

J'imaginais faire face à un livre bouleversant et saisissant, un peu à la Christiane F., mais j'ai été très déçue.

Je ne me suis pas du tout attachée aux personnages, je les ai trouvés très caricaturaux, notamment Gemma, assez énervante sur les bords.

Une grosse déception pour ma part.

C'est un bon livre, mais, une fois n'est pas coutume, je préfère le film (que j'avais vu avant de le lire), avec les acteurs qui jouent tellement bien ! Certains passages dans le livre sont assez provoquant, d'ailleurs, pour la jeune personne que j'étais quand je l'avais lu, mais à part ces passages, le livre m'a paru assez plat. le film avec les musiques est tellement plus transportant.

Je demeure mitigée sur ce texte de Melvin Burgess dont je connaissais surtout les romans (hyper) réalistes sur l'adolescence, le sexe ou la drogue.

Ici, comme l'héroïne, Sandra, est rapidement transformée en chienne, le réalisme va descendre au niveau du trottoir.

Deux autres chiens qui parlent (et ont été métamorphosés avant elle de la même manière), Mitch et Bobby, la prennent sous leur aile pour l'initier à sa nouvelle vie. Elle aura à choisir entre être la compagne de Terry, l'alcoolo qui l'a transformée et rebaptisée Lady, restant attachée à une vie humaine et citadine, ou courir avec ses comparses en suivant son instinct et l'appel de la liberté...

Le changement de point de vue est intéressant mais j'ai tout de même eu du mal à adhérer à la fable.

Gemma et David (surnommé Nico) décident de fuguer. Gemma ne supporte plus l’autorité de ses parents et Nico fuit une situation familiale très violente. Ils se retrouvent donc tous les deux à Bristol. Ils ont 14 ans, vivent dans un squat et, un jour, vont accepter de prendre de l’héroïne…



Ce roman est d’abord à destination d’un public jeunesse, afin de faire de la prévention, sans rien cacher de l’addiction : les sensations, le « contrôle », la dépendance, le sevrage, la violence, les rechutes… Mais même pour un public adulte, c’est un roman qui choque et bouscule.



Melvin Burgess fait tout pour que le lecteur se sente concerné : multiplication des points de vue, prise à partie du lecteur… Non seulement ça fonctionne, mais c’est aussi bouleversant et très réaliste. Écrit dans les années 90, ce livre continue d’avoir, je l’espère, un énorme impact.



Chaque personnage est soigneusement travaillé, l’effet en est parfois troublant, gênant. En même temps, le but de l’auteur n’est pas d’écrire un roman « simple » à lire, bien au contraire. La prise de drogues, que ce soit par des jeunes ou des moins jeunes, reste dramatique dans tous les cas.



Je suis très attachée aux récits qui traitent d’addiction, car il permettent aux lecteurs d’ouvrir les yeux et de prendre conscience que les « addicts » sont de vraies personnes, qu’elles souffrent et qu’elles ont besoin de toute l’aide que l’on peut leur offrir. Un roman fort, à ne pas mettre entre toutes les mains cela dit.

A l’origine, Billy Elliot est un film réalisé par Stephen Daldry, interprété par Jamie Bell dans le rôle principal. Melvin Burgess s’empare ici du scénario de Lee Hall pour écrire un roman qui invite le lecteur à revenir sur l’histoire de cet adolescent rêveur, doué pour la danse qui évolue dans un monde où les garçons font de la boxe et les hommes travaillent à la mine.

Mais Billy grandit à une époque troublée. Nous sommes à l’hiver 84/85 dans le nord de l’Angleterre, dans le comté de Durham, la grève des mineurs bat son plein depuis des mois. Alors que la faim les tenailles déjà trop, les familles s’apprêtent à affronter l’hiver et ses rigueurs sans le moindre morceau de charbon pour se chauffer. Au cœur de ce sombre tableau, la lumière émane de Billy Elliot qui découvre la danse et y trouve la joie et le plaisir de faire quelque chose qui lui plait. Encouragé par sa professeure, Mrs Wilkinson, qui décèle en lui un talent rare, il se lance corps et âme dans la préparation du concours d’entrée d’une grande école de ballet londonienne.

Melvin Burgess choisit de donner la parole aux personnages de l’histoire pour faire avancer son récit. Billy en est le narrateur principal mais une place importante est également donné à son père. Cela nous permet de mieux cerner cet homme taciturne et peu loquace qui, non seulement affronte la grève au côté de son fils ainé, dont l’avenir est de plus en plus incertain, mais doit aussi faire vivre sa maisonnée. On comprend aussi toute l’inquiétude qui le ronge quand à la vie qu’il offre à ses enfants ; sans mine l’ainé n’aura plus de qualification et aura du mal à trouver du travail, et le plus jeune est un doux rêveur dont il ne comprend pas vraiment le caractère. On ressent également la douleur qui l’habite depuis la mort de son épouse et le poids des responsabilités qui pèsent bien lourdes sur ses épaules de père célibataire.

Mais c’est aussi par ce père que vient la lumière. Grâce à son réseau d’amis mineurs et son désir d’offrir une vie meilleure à Billy, c’est la solidarité de tout une communauté qui est valorisée. Déjà privé de tout, chacun va tenter de donner le peu qu’il a pour permettre à Billy de se présenter à ce concours qui pourrait changer son destin. La force de ce lien montre à quel point les hommes sont capables du meilleur et cela fait un bien fou à la lectrice que je suis, las de tous ces ouvrages, utiles et nécessaires cela ne fait aucun doute, qui de plus en plus, abordent les difficultés de notre société.

Alors certes, Billy Elliot le roman n’a pas ce panache qui se dégage du film porté par une bande son incroyable, une réalisation dynamique et des acteurs incroyables mais, il porte un magnifique message d’espoir.
Lien : https://youtu.be/ORPOD1ymJG4..

J'avais lu certains commentaires avant de débuter le roman et m'étonnait des critiques.

En effet la première partie est fluide, les actions s'enchaînent permettant de mettre en place le world building, les différents personnages et d'être happé dans le récit. Mais tout s'écroule avant la fin de la première partie.

Les explications deviennent alambiquées, la temporalité s'accélère sans qu'on ait plus de détails sur ce qui se passe dans la vie de l'héroïne ce qui m'a empêché de m'attacher à son personnage et j'ai eu l'impression de voir ses actes de loin, comme si l'impact de ses actes étaient minimisés alors qu'il lui arrive des choses graves et qu'elle en commet également.

Le fin rapide à été un soulagement pour cette lecture laborieuse que j'ai traîné pendant 3 semaines...

Je n'aime pas dire que je n'ai pas apprécié un roman mais disont le franchement je ne le recommande pas.



A chacun de se faire son avis néanmoins.

Trouvé dans une boîte à livres, le titre puis la quatrième de couverture m'ont donné envie d'en savoir plus ! J'ai trouvé la lecture assez divertissante mais me suis parfois un peu ennuyée. Passée la surprise de la transformation d'adolescente en chienne, le récit de la vie de chien ne m'a pas passionnée. En revanche, la fin m'a davantage intéressée quand Lady essaie de se faire reconnaître comme étant Sandra par sa famille, en commençant par sa mère. Le final n'était pas forcément celui que j'attendais et m'a rendue triste, mais je trouve intéressant de ne pas être emmenée sur les chemins les plus attendus. Cette première lecture de cet auteur ne m'a pas plu au point d'avoir la furieuse envie d'en découvrir davantage, néanmoins, si l'occasion se présentait, je pourrais être curieuse de voir ce que Melvin Burgess peut écrire d'autre.

Ce livre m'a tout d'abord appelé par sa couverture et son titre !

Les histoires de sorcières j'adore alors le mélange était évident pour moi. Les histoires pour ado ne me fond pas non plus peur j'aime bien de temps en temps cela fait du bien.

Quand à l'histoire je l'ai vraiment beaucoup aimée. Cette jeune sorcière qui se découvre qui est tout d'abord faible mais qui deviens de plus en plus forte tant en ses dons qu'en son mental. Je l'ai trouver un peu triste tout même dû a son vécu... Et sans mentir j'aime pas la fin mais cela reste que moi, j'aurai aimée en avoir d'avantage, il s'est arrêté trop vite et trop tôt.

J'ai découvert que « Billy Elliot » de Melvin Burgess avait d’abord été un film – de Lee Hall – avant que l’histoire soit adaptée en un roman destiné à la jeunesse. J'ai aussi été surprise qu’il soit édité chez Folio Junior, car je pense que l’histoire ne devrait pas cibler uniquement les adolescents. Elle est touchante et devrait s’adresser à un plus large public.



J'ai trouvé les émotions des personnages vraiment bien retranscrites, durant une période de l'Histoire très intéressante !



Si j'ai beaucoup aimé le fait qu'au départ, Billy trouvait la danse trop féminine, puis qu'il y succombe peu à peu, au fur et à mesure qu’il s’accepte, je trouve assez gênant qu'il trouve toujours le moyen de préciser que "c'est pas parce qu'il fait de la danse qu'il est pédé". Cela dit, il est intéressant que l'auteur et le scénariste du film avant lui aient décidé de souligner cet aspect de la personnalité des danseurs.



L’histoire est très belle, aussi bien à lire qu’à visionner.
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Un roman à l’idée de départ audacieuse et étonnante : une adolescente à la vie dissolue est transformée en chienne après son altercation avec un clochard affublé d'un don maudit (transformer en chiens les gens qui l'énervent). Allégorie de l'adolescence et son désir de liberté et de déresponsabilité, ce roman fantastique et humoristique vaut la lecture même si c'est plus à destination des jeunes adultes. Rien de grandiose mais c'est bien conçu.

Retour de lecture sur "Junk" un livre de Melvin Burgess publié en 1996. Ce livre raconte l'histoire de Gemma et David, deux adolescents d'à peine 14 ans qui décident de fuguer, elle pour échapper à ses parents avec lesquels elle est en rupture, lui pour échapper à la violence de ses parents alcooliques. En passant de squat en squat, ces deux jeunes vont peu à peu sombrer dans l'enfer des drogues dures. Burgess est un auteur jeunesse, cela se ressent dans ce roman, et il convient donc de lire ce livre en gardant cela à l'esprit. Sa description de l'univers des squats et de la drogue est très édulcorée, la réalité étant très certainement bien plus glauque, mais il a le mérite d'en aborder tous les aspects, la dépendance, la violence, la prostitution... Le tout est peut être un peu daté, si on considère le contexte actuel de la consommation de drogues chez les ados, mais ce qui ressort bien de cette lecture, et qui reste d'actualité, est la description du processus qui entraîne petit à petit une dépendance totale et annihile toute possibilité de résistance, en laissant croire au début, à la personne qui se drogue, qu'elle garde le contrôle. Pratiquement tout au long du roman, les deux ados ne se considèrent pas comme accros, ni comme des junkies, alors qu'ils ont déjà perdu toute capacité de résistance. L'écriture est très simple et directe, les personnages peuvent paraître un peu stéréotypés, voire peu réalistes pour certains. La construction du roman est par contre très rythmée et agréable à lire, à chaque chapitre on rentre dans la peau d'un autre protagoniste et on change ainsi de point de vue pour cette même histoire, en partageant une autre intimité. Burgess nous parle de la drogue, à travers une histoire d'amour touchante, peut être un peu simpliste, qui bien évidemment et sans surprise, finira mal dans ce contexte, la drogue emportant tout sur son passage. C'est au final un livre sur un sujet difficile à traiter d'une manière générale. Il l'est ici avec suffisamment de recul et surtout de superficialité pour rendre la lecture agréable, ce qui permet à l'auteur de toucher un public jeune, pour qui une telle lecture, sans forcément être salutaire, pourrait au-moins être instructive.

« Le visage de Sarah » est un roman stupéfiant, troublant, fascinant,… à lire sans hésitation. Melvin Burgess nous offre comme à son habitude une œuvre de toute beauté. Quant au personnage de Sarah, qui est-elle vraiment ? Une manipulatrice ? Une folle ? Une pauvre victime ? Allez savoir…

�itation: « Quelle soirée! Bea ne savait déjà plus faire la différence entre ce qui s'était réellement passé et ce qu'elle avait imaginé. Un lièvre qui parle. Une voix qui surgit des profondeurs de la terre par sa bouche. C'était tellement dingue! »🧋



J'ai adorée ce bouquin, il se lit vite et le sujet est très intéressant.



Dans ce livre nous suivons une jeune fille, qui par hasard un jour ce retrouve au milieu d'une chasse très étrange. Elle et sa famille décident d'aider les trois lièvres qui sont chassé, alors qu'ils sont là la jeune fille croise le regard d'un des lièvres et elle découvre une infinité de mondes. Un peu plus tard elle entend l'autre lièvre lui parler, puis encore un peu plus tard elle invoque sans le savoir les esprits de la forêt pour sauver ces trois lièvres. C'est ainsi qu'elle découvre qu'elle est une sorcière.



Mais elle n'est pas une sorcière comme les autres, c'est une invocatrice, elle peut invoquer tous les esprits, même ceux des morts. Suite à cette découverte elle verra que la chasse, qui chassait les lièvres, est en fait une chasse aux sorcières et ils sont bien décidé à obtenir son pouvoir pour pouvoir invoquer tous les esprits des sorcières et sorciers et les éliminés.



On découvre une jeune fille de quatorze ans, avec ses problèmes de fille de quatorze ans. Elle va essayer d'en parler à ses parents qui vont la considérer comme folle. Elle va aussi se faire avoir par sa naïveté et ses sentiments. Mais au final elle va se réveiller et devenir bien plus forte que n'importe lesquels.



J'ai aimée ce traitement où bien qu'elle se pense maligne et intelligente elle se fait avoir plus d'une fois, c'est cohérent avec son âge. J'ai aussi apprécié que nous soyons témoin d'une histoire d'amour toxique, car ça change des autres histoires.



J'ai aussi beaucoup aimée quand elle apprend à maîtriser son pouvoir. La façon dont c'est développer. On n'a pas le temps de s'ennuyer en lisant le livre. 🎏

J'ai d'abord été déstabilisée par le fait que ce roman soit conduit comme une sorte de reportage. Puis par la suite j'ai totalement adhéré aux multiples visions de l'histoire par chaque protagoniste, qui m'a permis de comprendre la complexité du personnage de Sara. Car oui, il était compliqué d'arriver à la suivre dans ses nombreuses lubies et idées, mais j'ai aimé ce personnage aux nombreuses facettes. J'ai aimé les questionnements et sujets évoqués dans ce roman, tels que la chirurgie, le regard qu'on se porte, le regard des autres, l'obsession du physique...etc sur un fond de skyzophrénie évident.

Cependant cette lecture n'a pas été "facile" car il y règne une ambiance très pesante et malsaine.

L'ayant déjà lu en étant jeune adolescente, je ne pense pas que j'avais capté tous les enjeux et je suis contente de m'être fait un nouvel avis un peu plus éclairé.

Franchement ? Une grosse déception !

Déjà, la quatrième de couverture en dit trop ! Savoir à l'avance que l'allié, l'ami est en fait un ennemi enlève beaucoup de suspense, même si on se pose forcément la question à la lecture. Comme dans tout livre d'action et d'aventure. Mais, là, l'éditeur a raté son accroche. Et le reste est moyen. Tout va trop vite dans ce récit. Malgré les temps qui sont indiqués (cela fait un an, au bout de 18 mois, deux ans plus tard) pour nous faire prendre la mesure du temps, le rythme est trop rapide, il y a une phrase pour faire comprendre des mois d'apprentissage et d'expériences et on passe à la suite comme si ces mois n'avaient pas d'intérêt.

Je veux bien que le cœur du récit soit dans certains moments-clé et que le roman ne fasse pas 600 pages mais l'auteur veut passer un message sur la culpabilité, l'impossibilité de se pardonner à soi-même sans perdre son humanité (parti-pris qui nécessite une belle dissertation de philosophie plutôt ?), l'importance de la famille, se méfier des manipulateurs, donc il s'attache sur ces points-là uniquement. Finalement, je ne sais pas ce qui ressort comme message et comme impression. Une jeune fille se fait manipuler et est coupable de tout, doit expier sa faute, est aimée inconditionnellement par certains proches mais les autres n'acceptent pas son histoire et son jeune âge.

Un épilogue sur le pardon, la vie qui reprend malgré les souffrance et les erreurs aurait été le bien venu, surtout dans un livre pour les collégiens (!).

Bref je ne le mets pas dans ma liste de livres à conseiller...

J'ai commencé ce livre malgré l'avis négatif de mon amie qui me l'a prêté et ceux que j'ai pu lire sur Babelio. Mais malheureusement je dois leur donner raison...



J'ai pourtant laissé sa chance à ce livre, mais bien que je n'ai pas été conquise il n'y a pas que du négatif à en tirer.

Je pense que le fond et la forme auraient eu besoin de plus d'approfondissement.

Par exemples:

-La jeune Béa a trop le comportement d'une adolescente ce qui gâche le côté héros que le roman cherche à lui donner. ( Un peu comme si Harry Potter se comportait comme un ado capricieux au lieu d'avoir une pensée plus adulte qui lui est soufflée par son auteur)

- Les rebondissements avec Lars sont biens mais Ils auraient dû être plus suptiles et mieux détaillés.

- Le final se joue en 2 chapitres, très courts alors qu'il a fallu la moitié du roman pour rentrer dans l'action...



Certains personnages sont tout de même attachants et je reste sur ma fin concernant ce monde des sorciers qui à mon sens aurait pu être développé et encore plus embelli par l'auteur car sa vision du monde est parfois très belle.

🧙‍♂️ 𝐋𝐚 𝐬𝐨𝐫𝐜𝐢𝐞𝐫𝐞 𝐨𝐮𝐛𝐥𝐢𝐞́𝐞 🧙‍♂️



𝐀𝐮𝐭𝐞𝐮𝐫 : Melvin burgess

𝐄𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 : Gallimard jeunesse



🧙‍♂️ 𝐑𝐞́𝐬𝐮𝐦𝐞́ : Traquée, Béa ne sait plus à qui faire confiance, ni où elle est en sécurité. Elle a des visions étranges, entend des voix... et se découvre un pouvoir très rare, celui d'invoquer les esprits. Lars, le mystérieux, le séduisant skateur avec qui elle s'est entraînée pendant l'été, connaît son secret et la prend au piège d'une relation toxique. Manipulée, elle se met à douter de tout sauf des conséquences de ses actes.



🧙‍♂️ 𝐀𝐯𝐢𝐬 : J'ai beaucoup aimé l'univers fantastique, qui parle de sorcière. Mais il faut savoir que c'est un genre livresque que je dois lire à petite dose pour éviter de m'écœurer.



Alors je suis mitigée sur le rythme de ce livre. D'un côté parce que par moments ma lecture était fluide et intrigante et à d'autres moments c'était vraiment longuet. Donc c'est un livre assez discordant. Ça manque d'harmonie. Il faut s'accrocher pour éviter de décrocher 😂



L'histoire a mis un certain temps avant de rentrer dans le vif du sujet. Une fois sur sa lancée certains passages stagnaient.



.. Pfff en vrai, j'ai bien aimé l'histoire et l'univers mais ça manquait d'intrigue.



Et j'ai été déçue par la fin parce que j'en attendais vraiment plus vu tout ce que Bea (le personnage principal) à traversé.



J'ai envie de dire " tout ça, pour que ça se termine comme ça ... 😔"



Je vous le conseil quand même parce que l'histoire est originale. Elle parle de sorcière, d'enlèvement, de manipulation, de famille, d'amitié, de magie et d'esprit. Ça peut être intéressant pour un lecteur ou une lectrice passionnée. Mais bon ... D'un autre côté si vous n'êtes pas des lecteurs de fantastique habitués, comme moi, abstenez-vous.

J’ai lu ce roman d’une traite, le trouvant assez captivant. C’est une époque où règnent peurs et superstitions : la peur du Diable, des âmes que seule la mort peut sauver pour le pasteur Holden, le juge Roger Nowell et le chasseur de sorcières Bawdwin.



On y évoque différentes sortes de sorcelleries :



- Celle pratiquée par la famille de la petite Jennet, très pauvre, vivant de mendicité, crainte par les habitants avec ses malédictions et sa magie noire. La vieille Demdyke sa grand-mère, pratique la sorcellerie depuis des années dans la région de Colne.



- Celle proche de la nature, pratiquée par Iohan avec des croyances et un dieu respectant tous les êtres vivants, faisant penser à la Wicca.



J’ai aimé les interrogations de la jeune fille, sa frustration de ne pas tout comprendre, ses peurs légitimes et sa naïveté qui les mettront en danger et l’amèneront à découvrir qui elle est. La dimension historique est intéressante et la fin très belle, très émouvante. Un petit roman à découvrir !
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Je ne mets que trois etoiles car le film Billy Elliot sorti en 2001 s’est beaucoup inspiré du livre Les enfants du jeudi Thursday’s children de Rumer GODDEN publié en 1990, ce livre est un vrai ravissement avec beaucoup plus de caractères attachants que Billy Elliot qui semble très succinct en comparaison