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Critiques de Michaël Moslonka (42)
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La mélodie du malheur

Coucou les Lieblings 💙



👓 91/2022

📖 La mélodie du malheur

🖋 Michaël Moslonka Editions Faute de Frappe



👄 Un début énigmatique, suivi d'une belle rencontre entre deux enfants esseulés, tout va pour le mieux dans ce coin perdu de campagne. Non ! Tout serait trop simple, l'endroit semble si paradisiaque, si calme, trop beau pour être vrai.

Rapidement, l'ambiance vire au cauchemar, voir à l'horreur. On ne peut que s'attendrir devant cette fillette qui connaît bien des déboires, si lucide pour son âge mais qui reste néanmoins une enfant.

J'ai aimé le thème principal du livre, très bien illustré. Je ne le dévoilerai pas pour permettre aux futurs lecteurs d'élucider le mystère. C'est une intéressante revisite.

J'ai découvert, avec ce livre, une bien jolie plume, enchanteuse qui bascule avec aisance dans l'ignoble, la corruption. Le soin apporté à la couverture est l'une des raisons de mon choix, elle correspond parfaitement au contenu.

J'ai passé un bon moment de lecture.

⭐️⭐️⭐️⭐️🌙/5
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A minuit les chiens cessent d'aboyer

Le capitaine David Blacke et la lieutenante Amélie Laribi enquêtent sur le meurtre de Dylan Druelles, trouvé aux alentours de minuit sur le parking du McDonalds d'Auchel. Il cherche aussi à savoir pourquoi Johnny Tarjesky, un délinquant multirécidiviste appréhendé non loin des lieux du crime, a eu la langue tranchée, et, surtout, pourquoi les chiens ne cessent d'aboyer dans la nuit chez l’officier de police.

Voilà un vrai roman noir à la française. Ici le décor est aussi important que les personnages. En commençant par notre duo d’enquêteur. On rejoue ici le coup de la paire ancien flic désabusé voire désenchanté et jeune recrue avec toujours ses espoirs dans son engagement humain dans la police. Une paire qui fonctionne bien, l’un étant le pendant inverse de l’autre, un peu comme le Yin et le Yang.

Et puis il y a la ville, grise comme un ciel du nord, une ville où Amélie Laribi est née, une ville à taille humaine, une ville où pourtant le racisme ordinaire et la xénophobie sont bien présente, la faute peut-être au manque de travail dans ces terres abandonnées de tous. Où les industries du charbon et du textile faisaient les beaux jours du bourg ils y a encore une dizaine d’années. Et puis les délocalisations, les plans sociaux et voilà que des idées nauséabondes s’installent à la place.

Pour autant nos flics vont être obligé d’enquêter sur la mort d’un nazillon local. Déjà que Blacke est désappointé …

Ici…L’auteur pose un regard cynique sur le monde qui d’entoure. Un regard cinglant oui mais où la dérision et l’humour ne sont pas loin et surtout un regard malgré tout empreint de tendresse et d’humanité. Si sont roman est sombre, on sent poindre une infime lueur d’espoir. Un auteur dont on dit le plus grand bien et à raison car j’ai aimé l’écriture sèche et le style glaçant de Michaël Moslonka. Bravo une belle émotion que votre titre monsieur l’auteur.


Lien : https://collectifpolar.com/
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En attendant les vers

Un plaisir de retrouver David Blacke et Amélie Laribi dans ce nouvel opus. Mais aussi le style de l’auteur qui nous plonge une l’ambiance avec le phrasé très ch’ti des dialogues et le décor des anciens quartiers miniers du Nord Pas de Calais.



Un terrible massacre et une résolution un peu trop simple. Heureusement l’équipe du Capitaine Laribi, qui se voit directement impacté, ne va pas se laisser prendre par la facilité et va aller plus loin. L’IGNP puis un duo d’enquêteurs de Lille vont aussi se retrouver dans l’action.



Une bande de 7 amis qui ont semé la terreur en 1985 va se reconstituée car le père de famille assassiné en faisait parti. Désormais mercenaires, ils vont jouer les justiciers de leur vengeance. Une intrigue que j’ai trouvé très bien menée car je ne m’attendais pas à de telles révélations et encore moins au final. J’ai émis de nombreuses hypothèses mais je ne suis pas parvenue à tomber juste. Ce que j’adore.



David Balcke sera moins présent mais restera un point important de l’intrigue. Et ce, d’une manière à laquelle je ne me serais pas attendue non plus. On le retrouve à la retraite et le coeur brisé mais il n’a pas perdu de son humour.



Une chose m’a quelque peu perturbée dans ma lecture. J’ai trouvé que la temporalité des faits manquait d’indications. Certes on sait lorsqu’on est en 1985 ou en 2010 mais dans le présent, les faits ne sont pas toujours présentés dans l’ordre chronologique et je m’y suis parfois un peu perdue.
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En attendant les vers

Ce polar faite suite à « A minuit les chiens cessent d’aboyer » dont je vous ai parlé le mois dernier. La lecture du premier est préférable mais pas indispensable pour la bonne compréhension de cette histoire qui risque fort de vous remuer.



*****

A peine de retour à Auchel, la commune où il a vu le jour et qu’il a quitté il y a 25 ans de cela, Bastien se fait assassiner. Sa famille ne sera pas épargnée.

Amélie Laribi devenue capitaine après le départ forcé de David Blacke va mener l’enquête.

Elle va alors découvrir que même après 25 ans, les rancœurs perdurent !

Cet homicide va remuer beaucoup de choses à Auchel et les conséquences seront désastreuses.



*****

Si pour le premier opus, j’avais pu mentionner que le personnage de Blacke m’avait plus embarqué que l’intrigue elle-même, cette fois, c’est tout le contraire !

Afin de nous expliquer pourquoi ce père de famille se fait massacrer devant sa femme et ses enfants, qui ne seront pas épargnés non plus je vous le rappelle, l’auteur nous plonge 25 ans en arrière. Flashback sur cette bande de potes appelée « les sept mercenaires », 6 garçons et une fille, histoire de s'imprégner des faits et de justifier une telle barbarie.

Michael Moslonka a concocté une intrigue pleine de mystères et de révélations qui nous emmène dans les années 80, à l’époque où des injustices ont eu lieu, où des rancœurs sont nées et qui ont causées beaucoup de dégâts.

J’ai l’impression d’être plongée dans ce passé à l'instar de cette série policière (Cold Case) qui nous prend pour témoin et qui nous prépare à cette vérité longtemps refoulée. J’entends Balavoine dont la voix s’échappe du microsillon qui tourne en boucle.

Une fois de plus, l’auteur use d’un vocabulaire aigri et cynique. Le choix des mots est travaillé et ils résonnent comme une craie qui grince sur un tableau. Il nous livre une vision critique et caustique de la nature humaine et sa capacité à y voir le pire.

Seul échappatoire possible : attendre les vers !



Je referme ce livre, silencieuse et respectueuse pour ces vies gâchées. Ça n’est qu’une histoire, me direz-vous. Certes, mais si elle m’émeut autant c’est bien la preuve que c’est drôlement bien écrit !
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Carlton Heston, Raton détective, Les chiffons..

Louisa 7 ans et demi :

Le tome 3 est génial, c'est pas bien de voler, les enfants fennec auraient dû donner quelque chose en échange, il faut demander gentiment avec les mots s'il te plait et merci.



C'est pas très rassurant ce quartier des usines, il est pauvre, triste et dangereux.

C'est dommage pour eux de ne pas avoir de sous, même pas un euro, comme le dit l'expression : ne pas avoir un sou dans sa poche.

Je ne sais pas ce que ça fait, je n'ai jamais été dans cette situation, c'est mes parents qui payent.

C'est cruel pour eux.

(Note du traducteur : comprendre c'est cruel pour les habitants du quartier pauvre, pas pour les parents, quoique...)



Je pense que c'est mal de faire travailler les enfants, en Angleterre ils les battaient et ça peut les faire mourir.

Maintenant les enfants ne travaillent plus, pas dans d'autres pays, mais pas en Angleterre.

C'est peut-être la reine qui a décidé ça.



Je l'aime beaucoup ce livre avec Carlton, autant que les autres, l'histoire était bien faite.

Mon premier animal préféré c'est le chat 😻 et le deuxième c'est le fennec.

J'ai beaucoup aimé la famille fennec.

Mon passage préféré...c'est toute l'histoire, j'ai adoré la fin parce que j'aime les missions et qu'on découvre le suspect.



Je lui donne A+, il me tarde que le prochain Carlton arrive ❤❤! Bravo pour le fennec.


Lien : https://leshootdeloley.blogs..
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Silencieuse et perfide

J’avoue à ma plus grande honte que je ne connaissais pas le terme de SEP.

Bien sûr j’avais entendu parler de la sclérose en plaque mais je n’avais pas fait le lien.



Un grand merci aux auteurs pour leurs implications et leurs soutiens dans cette action globale et c’est bien grâce à vous que j’ai appris plus sur ce sujet.



Toutes les histoires présentes évoquent d’une façon ou d’une autre, cette terrible maladie.

Tous les axes ont été abordés, acceptation, frisson, violence, cynisme, fantastique…



Je recommande S(ilencieuse) E(t) P(erfide).



Les nouvelles sont très bonnes…

Et elles vous permettront de faire une bonne action !
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Silencieuse et perfide

"Silencieuse et perfide" est un recueil de nouvelles ayant pour thème la sclérose en plaques, dont les bénéfices sont reversés à une association. Les auteurs, connus ou moins connus, ont dû se documenter avant d'écrire ces nouvelles dont certaines sont très touchantes. Un moment intéressant et prenant.
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Encre et Ténèbres : Nocturne, les charmes de ..

Nouvelles bien écrites, seul problème certaines auraient profiter d'être un peu longues et deviennent frustrantes par la fin qui arrive trop vite. L'ambiance est là dans chacune, vraiment très pro.



La post-face est par contre un collage de citations sans grand intérêt.
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En attendant les vers

Dernièrement,je lisais un corrigé de philosophie :Qu’est ce que le passé ?C’’est la partie du temps qui n’est plus. C’est donc un « néant » comme l’a montré St Augustin dans ses Confessions. Mais ce « néant » a laissé des traces, il est même peut être la cause du présent.Mais alors sommes nous libres quand même où sommes nous le résultat quasi automatique de nos actions passées ?

Pourquoi vous parler de ça ?

Tout simplement parce que Michael Moslonka l’a sans doute lui aussi lu et s’en ai servi pour l’écriture de son roman « En attendant les vers ».

En effet dans son dernier opus ,il est question d’un crime odieux qui prend ses origines 25 ans plus tôt.

On y retrouve notre « anti héros » ,le capitaine Virgile David Blacke qui,suite à la précédente affaire,a quitté la police à une condition : Que Amélie Laribi prenne sa place. Depuis, En attendant les vers, il vide les verres pour essayer d’oublier ce baiser volé dans une voiture donné par…sa collègue.

L’histoire débute plus horriblement que dans le précédent roman puisqu’il ne s’agit pas d’un meurtre mais d’un massacre.Celui d’un ancien habitant de la région,Eric Bastien dit la teigne,parti s’installer dans le sud,ainsi que de son épouse et ses enfants , à qui il était tout heureux de montrer ses racines.

S’ensuit une enquête confiée à Amélie Laribi et son équipe qui vont découvrir que ce Eric Bastien faisait partie,dans les années 80,d’une bande de jeunes ayant failli tomber dans le grand banditisme.Pour parodier Mc Solaar,je les ai nommé « La belle et les bad boys ».

Forcement, afin de résoudre cette enquète,Amélie va devoir remonter dans le passé de ces garçons et cette fille: Eric dit Riton, Lucien Jambier, Beau parleur, Blondin, le Polak, Mehdi et Myrtille, et essayer de comprendre ce qui s'est passé vingt cinq ans plus tôt.

J’avoue ,qu’au premier retour en arrière ,j’ai un peu été déstabilisé .En effet,dans le chapitre précédent on y parle d’un personnage décédé,puis dans ce « flash back »,l’auteur en parle à nouveau en employant le présent .Avouez que la première fois est particulière.

Bien !A ce moment de l’intrigue,je me dis que grâce aux explications données dans ce « flash back »,j’ai tout compris…

C’est sans compter sur l’esprit retors et ou tortueux de Michael Moslonka qui va ,à foison,compliquer son intrigue, au gré de la description de la vie de ces 6 compères (la septième ayant migré au brésil).Tout en imbriquant des chapitres consacrés à Virgile,Amélie,leur pseudo relation sentimentale ,leurs collègues dans leurs existences présentes et passées.

Un véritable BRAINSTORMING.

J’ai eu, jusqu’au bout de ma lecture ,cette impression malsaine (qui colle bien à Virgile) d’être une proie lobotomisée prise au piège d’une toile d’araignée passée maître dans l’art de fabriquer des puzzles en 3D...

On dit que la fin justifie les moyens….moyens que s’est encore employé à développer Michael Moslonka pour mon plus grand plaisir de lecteur devenu addict des aventures de ce couple atypique.On en redemande

PS:A vous qui jugeriez les qualificatifs "retors" et tortueux" comme étant déplacés.Après avoir découvert "Le vide" ,Michael s'est inspiré de la structure élaborée par Patrick Senécal,à savoir la possibilité de lire son roman une première fois de manière traditionnelle puis une seconde moins conventionnelle.RDV sur le blog "RFFLE NOIR"
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Une nouvelle vie en Artois

que dire de cette Nouvelle vie en Artois ? Oui, c'est du roman d'amour, du roman rose, avec tous les ingrédients : rupture, déprime, rencontre, coup de foudre, inquiétude, amour fou, trahison. Tout-y-est. Avec aussi les bons instruments pour touiller tout ça : Mélanie, une femme, jeune, belle. Et David, aux alentours de la quarantaine, beau, belle prestance, et surtout, surtout, les tempes grisonnantes sur une crinière indomptable...

Bref, tous les clichés sont là ! Et tout cela m'a fait sourire car j'étais là pour analyser, pour faire la vilaine "chroniqueuse" qui cherche la petite bête !

Et bien la vilaine chroniqueuse se doit d'avouer qu'elle a apprécié malgré tout cette lecture car elle a fait abstraction des clichés.

La suite sur le blog...
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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A minuit les chiens cessent d'aboyer

La mode est aux polars régionaux et nombre d'entre eux sont passionnants, non seulement pour le déroulement de l'histoire et le suspense mais aussi parce que ces romans nous plongent directement dans des univers que nous connaissons (ou croyons connaître), en tout cas dans des univers proches, au moins géographiquement, du notre.



J'ai donc ouvert avec curiosité ce polar, pour me retrouver plongée en plein coeur du pays minier, dans la petite ville d'Auchel, dans le Nord, donc. La découverte macabre faite sur le parking du Mac Do du coin va vite déchaîner les passions dans cette région qui semble retirée de l'agitation du monde, mais qui n'en subit pas moins, en plus du marasme régional dû à l'arrêt de l'exploitation des mines, les travers de notre société moderne et tout particulièrement la bêtise et l'inculture ambiantes ainsi que la montée du racisme et des intégrismes, quels qu'ils soient...



David Blacke, le capitaine de police, assisté de la lieutenante Amélie Laribi (la beurette de la police du coin, revenue sur les lieux de son enfance, intègre et intelligente) parviendra à déjouer les forces du mal qui rodent dans le patelin. Ou plutôt est-il plus juste de dire qu'Amélie résoudra l'affaire, car il semble que son supérieur ne soit pas toujours à la hauteur de la situation ni de son grade. Hargneux, cynique, misogyne, méchant gratuitement, il abreuve ses coéquipiers de sarcasmes et de remarques désobligeantes, tout à fait inadmissibles à mon goût. Il traite la jeune policière de « chienne policière à son maî-maître », se joue de la loi et de ses obligations, et rabaisse tous ceux qui croisent son chemin, tant les collègues du commissariat que les témoins ou suspects et est vraiment, mais vraiment très désagréable, voire même totalement insupportable.



Suite sur Les lectures de Lili
Lien : http://liliba.canalblog.com/..
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A minuit les chiens cessent d'aboyer

Voilà un polar efficace, comme je les aime. Des phrases courtes, percutantes, rendent la lecture plus qu'agréable. Au travers du cynisme du Capitaine Blacke, l'auteur laisse transparaître sa vision de la société dans le pays des chtis. Le chômage, le racisme, la xénophobie, l'homophobie, bref les dérives de la société, tout est passé au crible avec un humour extra, souvent sarcastique...

La suite sur le blog
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La mélodie du malheur

A l'origine c'était une nouvelle publiée dans Mystères et mauvais genres. Une histoire saisissante et plaine de suspense, de rebondissement. J'aime beaucoup la manière dont l'auteur nous brouille les pistes: on a parfois l'impression que c'est le récit d'un cauchemar et d'autres non.
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A minuit les chiens cessent d'aboyer

Bon l'arrivée en Nord Pas de Calais fut pas des plus simple pour moi, loin de là. Mais finalement nous sommes sur un roman que j’ai énormément apprécié.



On ne va pas se mentir, j’aime quand c’est rythmé, dès le début, plus l’histoire mettra du temps à se mettre en place plus je vais batailler pour rentrer dans l’histoire. Et ici nous somme sur un rythme très lent, du début à la fin du roman. Donc ce fut compliqué pour moi. Pourtant ce roman est fichtrement bien construit. Les chapitres sont longs, lents, mais tout est construit sur le ton du personnage que le chapitre suit. Et ça ! Ça ! c’est un méga plus les amis.



Parce que finalement ce roman je l’ai principalement aimé pour lui, Capitaine David Blacke. Parce que ce personnage, ce capitaine de police est juste tellement parfait. Tellement bien construit. Plein de cynisme, de sarcasme, de défaitisme (aussi), aussi hargneux. Mais tellement désabusé de la nature humaine, que finalement, ce cocktail détonnant, rend ce personnage tellement plus humain et réel. Bref, oui, je suis totalement conquise par ce personnage, et cette brillante construction.



De nombreuses fois j’ai pensé abandonner ma lecture à cause de ces longueurs (c’est vraiment un très, très gros frein chez moi) mais finalement la plume et David Blacke m’ont fait tenir jusqu'au bout et je ne regrette absolument pas.



Article complet sur le blog : https://booksandmartinicom.wordpress.com/2021/06/07/a-minuit-les-chiens-cessent-daboyer-michael-moslonka/
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A minuit les chiens cessent d'aboyer

Le Capitaine David Blake, un flic atypique qui ne supporte par l’intolérance. Un homme bien qui contient pourtant en lui une grande noirceur. Il combat cette dernière par le cynisme et l’humour noir que l’on retrouve plus particulièrement dans ses pensées. J’ai adoré sa manière d’attribuer des surnoms (plutôt pertinents) aux autres protagonistes.



Avec la lieutenante Amélie Laribi ils forment un très bon duo. Une jeune femme très droite dans son métier. Elle a une belle force de caractère pour mener une équipe. Elle sait aussi se montrer acharnée pour obtenir ce qu’elle veut du très compliqué David Blake.



L’intrigue est très bien faite. Les meurtres s’enchaînent et donnent une belle intensité au récit. Un joli côté palpitant car on ne sait d’où vient le danger. Mais surtout, je n’ai pas découvert « qui » avant les enquêteurs. C’est bien ficelé et très plaisant lire.



Le titre est très bien choisi car il reflète parfaitement le récit. Il peut être pris au pied de la lettre mais également de manière plus imagée.



J’ai déjà hâte de retrouver notre duo d’enquêteurs dans une nouvelle affaire.

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A minuit les chiens cessent d'aboyer

Aujourd’hui, je vous parle de « A minuit les chiens cessent d’aboyer » de Michael Moslonka paru chez RDG (Label de LBS )

L’auteur vous propose un polar sombre avec une enquête sur fond de xénophobie menée par un flic aigri qui dépote !

*****

David blacke est flic à Auchel, une commune située dans le Pas de Calais. Ce flic désabusé qui ne respecte ni les conventions, ni les autres, ne peut que faire le triste constat du sort de la police aujourd'hui. Celui de n’avoir pour but que de cocher des cases pour les statistiques du ministère de l'intérieur. Une mission quotidienne, devenue sans fondement et sans intérêt.

Lorsque le corps d’un nazillon (militant fasciste) va être retrouvé devant l’enseigne du Mac Donald, Blacke se demandera si l’assassin ne mérite pas une médaille.

Il mènera l’enquête à contre-courant de sa hiérarchie, fidèle à lui-même et cela ne se fera sans heurt. Il pourra toutefois compter sur la loyauté de sa nouvelle coéquipière Amélie Laribi, qui verra en lui autre chose que cet être acariâtre.

*****

Encore une fois, j’ai été plus embarquée par un personnage que par l’intrigue. Ce n’est pas un défaut en soi car c’est ce qui me permet de retenir certains polars plus que d’autres puisque l’on sort de l‘enquête policière grâce à un élément qui marque les esprits. Ici, il s‘agit du personnage de David Blacke. Un flic désenchanté par son boulot, par les autres, par la vie. L’écriture cynique de l’auteur, à l'image du mental de ce flic, permet véritablement de faire briller ce personnage. Un homme à la limite du sadomasochisme dans les relations humaines.

Le style direct et grinçant de Michael Moslonka met donc en valeur cet homme qui ne peut s’empêcher de donner un surnom désobligeant aux personnes qu’ils côtoient, surnom adapté à un manque d’intelligence ou un défaut physique. Il n’est par ailleurs pas plus aimable avec sa propre personne.

Ne cherchez pas dans cette histoire des flics d’élite, expérimentés, il n’y en a pas. Ils ne sont pas vraiment dépassés non plus par une aura qui est quasi inexistante. Seules les compétences d’Amélie Laribi sortiront du lot.

L’intrigue reste bien ficelée malgré tout et vous entraine dans une ville engluée par le racisme et les préjugés qui vont faire pas mal de dégâts. Je me dois de vous avouer que je n’avais absolument pas deviné la fin et je trouve cela plaisant.

Je retrouve bientôt ces personnages avec « En attendant les vers » qui sort le 26 janvier et dont je vous parlerai bientôt.
Lien : https://www.facebook.com/les..
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Ali et les bras cassés: Aventure dans le bass..

Voilà un livre parfait pour les jeunes en quête d’énigme ! En effet, Michaël Moslonka propose de suivre les tribulations d’Ali et de Jason, aidés par le youtubeur Tony. La jeune fille a la tête bien sur les épaules et une bonne dose d’humour. Lorsque la chasse à l’épouvantail est ouverte, elle fera preuve d’efficacité pour découvrir qui terrorise le bassin minier de Marles-les-Mines.

En lisant Ali et les bras cassés, les jeunes – comme les parents – pourront, en moins de 100 pages, vivre une aventure contemporaine profondément encrée en 2018. Les personnages apportent un dynamisme certain au rythme de l’histoire. Le vocabulaire est enrichissant, les descriptions savamment développées.

C’est donc un cadeau idéal pour les jeunes lecteurs (9 ans et +).
Lien : https://mabibliothequebleue...
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Carlton Heston, Raton détective, Les chiffons..

Le raton détective so british, le plus célèbre de la capitale anglaise nous revient pour une troisième enquête, toujours dans la ville de Londres durant l’époque de la reine Victoria.



Ce livre-ci débute à nouveau par une petite présentation des personnages (la souris Pépite, Trompette le bouledogue chef de la police, Herbert le poulpe qui rêve de devenir le roi de Grande-Bretagne, etc). Une manière idéale de se (re)mettre dans le bain. La page suivante annonce que le fil du récit sera parfois interrompu par Pépite (par un signe représentant sa petite frimousse), ce qui donnera au lecteur des explications assez complètes ou des anecdotes à la toute fin du livre. Une occasion de permettre aux enfants (l’air de rien) d’en apprendre plus sur la ville de Londres du 19e siècle. Le récit est également agrémenté par des expressions en anglais. Une porte ouverte pour apprendre quelques mots? En tout cas, l’auteur veille dans les moindres détails à favoriser au maximum l’éducation culturelle. Cela se retrouve également au niveau du contenu et des thèmes abordés dans cette nouvelle aventure.



Carlton accompagné de Pépite fait la connaissance de Wouarf Blacky, un policier bouledogue de Scotland Yard. Il enquête dans l’East End, là où la pauvreté à amener des enfants à voler. Dans ce quartier, ils font la connaissance de Sir Big Pit, un cochon qui n’est autre que le patron de l’une des grosses usines de soie de Spitalfields. Il exploite les familles du quartier et veut même faire travailler les enfants dans le but de s’enrichir un maximum. Il y a de la révolte dans l’air et dans les rues… Cartlon va tenter d’aider les pauvres gens et déjouer les noirs desseins de ce vilain cochon. Le thème des inégalités sociales est très présent dans ce nouveau tome. Il est expliqué de manière simple, permettant à l’enfant de comprendre des notions complexes.



En bref:



Un livre qui se destine aux enfants (filles comme garçons) à partir de 7 ans. Chaque livre peut se lire indépendamment puisqu’il s’agit à chaque fois d’une aventure différente. N’hésitez pas à le(s) tester avec votre bambin !




Lien : https://theedenofbooks.com/2..
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C'est Baudelaire qu'on embaume

Vous pensiez Baudelaire mort et enterré ?

Quand Blacke, ancien flic, ancien détective, complètement schyzo reprend du service, c’est à la demande de 5 vieux tous plus louches les uns que les autres.

Il est chargé de retrouvé Baudelaire afin de l’embaumer…

Aidé d’un journaliste totalement traumatisé par une agression, épaulé par la voix de la Moribonde qui ne le quitte pas, Blacke va découvrir les histoires de ces cinq vieux : membre de l’IRA, tueur à gages, mythomane, ancien Hell’s Angel, des extrémistes de droite et de gauche…



Mon avis :

L’écriture est légère ce qui est agréable entre deux romans plus violents. Les personnages sont tous très loufoques, quelque peu caricaturaux. Ce roman c’est un peu du grand n’importe quoi. C’est souvent drôle, parfois dramatique.

Pour moi, les personnages sont l’élément central du roman. Ils ont chacun leurs histoires, leurs démons, leurs peurs ou leurs doutes.

J’ai beaucoup apprécié les passages concernant des faits réels ou déformés au travers du passé des cinq vieux.

Le Bloody Sunday, Oackland lors du concert des Rolling Stones, etc…

Aucun n’est vraiment équilibré, loin de là.

Du coup, l’histoire est un peu noyée au milieu de ces personnages, laissant une impression d’une trame décousue. Et c’est bien la seule chose que je regrette dans ce roman. J’ai adoré les protagonistes mais l’histoire ne m’a pas convaincue.

Cela reste néanmoins un roman vraiment plaisant qui plaira aux amateurs de « décalé », peut-être un peu moins aux puristes du polar.


Lien : http://atelierdelaulo.canalb..
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A minuit les chiens cessent d'aboyer

« A minuit, les chiens cessent d’aboyer » est le premier tome des enquêtes de David Blacke, le personnage récurrent de Michaël Moslonka. Le second tome « En attendant les vers » est sorti en mars 2012.



David Blacke est un anti héros. Déjà il est capitaine de police, pas à Londres ou à Paris, Non, il est d’Auchel, une petite ville du bassin minier dans le Pas de Calais. Ses traits de caractère principaux sont un cynisme de compétition et un dégoût pour une grosse majorité de ses congénères (et pour lui aussi d’ailleurs). Ah oui j’oubliais, il parle aux plafonds, plafonds qui pourtant ne lui répondent jamais.



La petite ville minière est au cœur de la tourmente, un corps a été retrouvé sur le parking du Mac Do (quand on vous dit que manger équilibré c’est important pour la santé !). Le défunt porte sur lui le tatouage d’une croix gammée et trois lettres en caractères gothiques : FDL.



David Blacke est en charge de l’enquête avec le lieutenant Amélie Laribi, qui contrairement à son capitaine, est une personne plus ouverte et surtout très pro. Nous sommes ici en présence d’un couple à la Batman et Robin. Un mentor sombre qui est blasé de la vie et la jeune recrue dynamique aux fortes valeurs. Ils sont complémentaires, l’un sans l’autre ils ne seraient pas grand-chose. Il a besoin d’elle pour s’accrocher à la vie et elle de lui pour prendre confiance.



Le lieu de l’action est ici aussi important que les personnages. L’auteur est originaire de cette ville et la connait donc très bien. De plus, choisir un lieu comme Auchel plutôt qu’une grande ville ajoute au climat particulier au roman. Nous avons à faire à un polar noir comme le charbon…où gris comme le ciel du Nord, au choix. Ici pas de glamour, la scène où l’auteur explique que la pluie efface les preuves et que dans le Pas de Calais les « Experts » ne peuvent pas faire grand-chose résume bien l’état d’esprit de l’œuvre.



Michaël Moslonka nous peint une galerie de personnages tout droit sortie de l’émission « strip-tease » sur France 3. Tous sont des « gueules », parfois idiots, souvent irritants mais toujours touchants. On sent de la part de l’auteur l’amour de sa ville et de ses habitants. Ils ont d’ailleurs tous droit à un petit surnom affectueux (le journaliste : Branche de thym, l’équipière de Mac do : la fourmi…).



L’humour est l’autre gros point fort de ce livre. Dès le titre du troisième chapitre j’ai compris le talent de l’auteur dans le domaine. Ce chapitre traitant de la découverte du corps sur le fameux parking de Mac Do se nomme « Deluxe Corpse ». Quel plaisir de sourire tout en lisant un vrai polar avec une intrigue bien ficelée.



J’ajouterais que l’écrivain pose aussi la question du pessimisme des gens de la région quant à leur futur et les dérives que cela peut engendrer (le racisme autant du côté de jeunes militants nazis que des forces de l’ordre).



J’ai découvert Michaël Moslonka à travers sa nouvelle parue dans le recueil « Santé », cette dernière était bourrée d’émotions. L’auteur est donc multi-facettes car « A minuit, les chiens cessent d’aboyer » est d’une autre cuvée. Il est cynique, drôle et attachant comme son personnage principal.
Lien : http://dubruitdanslesoreille..
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