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Critiques de Michel Bussi (8989)
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Un avion sans elle

Je cherchais une lecture 'sympa' et facile après pas mal de romans noirs et de classiques. Et les nombreuses critiques élogieuses que j'ai vues ici m'ont donné envie de découvrir 'Un avion sans elle'. Je vais pourtant devoir en prendre un peu le contrepied, ayant trouvé le livre plutôt moyen...



L'intrigue n'est pas à mes yeux le problème. C'est vrai qu'elle est rondement menée et qu'il y a un vrai suspense sur les 200 dernières pages. Je mets quiconque au défi de deviner la solution de l'énigme (pas juste de percevoir qu'il y a un truc qui cloche et que peut-être il y a une troisième voie, non vraiment de trouver exactement de quoi il s'agit) ou de laisser tomber le roman quand tout s'emballe vers la fin. Ca, ça m'a bien plu.



Mais les personnages sont vraiment trop caricaturaux à mes yeux, de Melvina la psychopathe absolue au corps bizarre (qui finalement n'est pas si psychopathe, mais chut c'est un des secrets du roman) à Lylie qui est juste parfaite : un pur canon doublé d'un cerveau de compétition, de talents artistiques hors du commun, d'une volonté de fer et d'un grand coeur (mais oui, on y croit !) en passant par Marc le chevalier servant de la demoiselle (trop toutou pour être honnête, celui-là, puis le harcèlement téléphonique c'est crispant). Sans parler de leurs noms à coucher dehors (faut vraiment être crédule pour croire à l'histoire d'un détective privé qui s'appelle Crédule Grand-Duc, non?). J'ai failli arrêter ma lecture au début rien qu'à cause des personnages... du style aussi, qui ne m'emballait pas trop, un peu longuet tendance lourdingue. Ca, ça m'a nettement moins plu...



Au final, une lecture que j'ai trouvée pas désagréable mais pas inoubliable non plus, je pourrais la recommander pour la plage, ou pour se changer les idées... Mais je suis peut-être passée un peu à côté, si je compare aux autres lecteurs enthousiastes !
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Nymphéas noirs

Nymph et… Ahhhhh (je m’arrête là, neuf ça suffit !) fausses mauvaises raisons de ne pas lire Bussi :



1. Je ne sais même pas si Nymphéas est un tableau de Monet ou de Manet ?



C’est évident ! Edouard Manet a peint le déjeuner sur l’herbe, le fameux "Déjeuner sur l’herbe"…

Et Claude Monet c’est celui qui a peint le… "Déjeuner sur l’herbe" aussi deux plus tard… mais pas le même.



Mince alors, comment les reconnaître ?

En fait, Manet est plutôt femmes nues dans un décor sombre alors que Monet les préfère en robes sous une belle lumière.



Conclusion, aucune femme n’étant visible sur les Nymphéas, ces tableaux s’avèrent donc des Monet !



2. Je confonds nénuphars et nymphéas ! Je n’ai pas vraiment la main verte…



Bon, c’est très simple : les nénuphars (Nuphar luteum) ont des fleurs jaunes qui mesurent 4 - 5 cm ; les nymphéas (Nymphéa alba) sont plus décoratifs, avec des fleurs blanches, roses ou rouges qui, avec une vingtaine de pétales, atteignent 10 à 12 cm de diamètre. (1)



Mais alors, comment fait-on si les Nymphéas sont noirs ?



Une seule solution, il faut le lire ce roman de Bussi ...pour le savoir.



3. Je ne connais rien de Bussi



Eh bien, détrompez-vous, sans le savoir, vous avez surement entendu le « Clair de lune » qui a fait l’objet de nombreuses exploitations dans des films (2).



Plus sérieusement, après « un avion sans elle » (que je n’ai pas lu), Bussi a écrit son second roman « Nymphéas noirs » dont le récit se déroule dans le village de Giverny. A ne pas confondre avec Cheverny, le château de Moulinssart dans Tintin (au moins sa partie centrale) !



4. Ruquier et sa bande sur Europe 1 ont littéralement sulfaté le dernier Bussi « N’oublier jamais »



N’ayant pas lu ce roman, je ne peux pas juger les critiques faites sur le dernier livre de Bussi.

Maintenant, aucun chroniqueur n’avait lu de Bussi auparavant.

Votre argument ruquiesque ne tient donc pas une seule seconde !



5. Je suis bien incapable de résoudre des énigmes



Il s'avère juste que le mystère de Giverny exposé en deux pages et demi au début du roman est gratiné et vous colle à la peau quasiment jusqu’à la fin.



Pourtant, Je l’ai lu et relu au moins quatre-cinq fois et… j’ai tout de même échoué dans la résolution de l’énigme.



Eh bien tant mieux, c'est le but d'un polar !



6. Trois femmes dont deux doivent mourir d’ici treize jours, c’est trop cruel !



Il est vrai que les dés sont jetés dès le départ sur trois femmes du village, Fanette une fillette de onze ans douée pour la peinture, Stéphanie une institutrice redoutablement séduisante et enfin une vieille femme vraiment aigrie par sa triste existence.



On espère évidemment que la vieille va plutôt mourir au détriment de la plus jeune mais on s’attache également à la superbe institutrice du village.



Je sais que c’est dur mais... un peu de courage tout de même !



7. La forme l’emporte un peu trop sur le fond, non?



La mécanique de narration est fondamentale dans ce livre et ce stratagème ne peut fonctionner qu’une seule fois il est vrai. Mais je trouve, à l’image de l’excellent « Un pied au paradis » de Rash, que la construction du récit est très réussie et maintient le lecteur sous tension du début à la fin.



8. Et le fond, il tient quand même la forme ?



Même si je ne suis pas un fan absolu de peinture, ce livre m’a permis de découvrir l’univers de Monet et m’a donné envie d’en savoir beaucoup plus sur cet homme et sa peinture.



La prochaine fois que je tomberai sur un tableau de Monet, je ne porterai plus le même regard sur son œuvre. Que dire de plus !



9. ♫ Noir c’est noir, il n’y a plus espoir ♪ Je n’ai plus d’argument à faire valoir…



Tu liras donc « Nymphéas noirs » !



(1) Pour l’anecdote, je suis tombé sur un petit film produit par Truffaut (la marque de jardinerie) qui explique notamment la restauration de l’actuel jardin botanique de Giverny, jadis créé par Monet avec l’aide de Monsieur Truffaut…



(2) écrits par Debussy et utilisés dans de nombreux films comme Ocean's Eleven ou Twilight entre autres

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N'oublier jamais

***ALERTE SPOILER***

Plaisir de lecture : Néant.

Suspense : Néant.

Frissons : Néant.

Ennui : Elevé.



Non, non et encore non.

1/ Je vais arrêter de lire des polars français qui semblent juste écrits pour servir de futurs scénarios aux feuilletons de l'été de TF1.

2/ Il faut que je perde cette manie de deviner le dénouement avant la moitié du bouquin.

3/ ça me fatigue les auteurs qui jouent les VRP pour Quai des Marques.



C'est quoi le problème au fond avec ce bouquin, Gwen ?

Allez, vous prendrez bien un petit cocktail au shaker ? Jamal, jeune Beur issu d'une cité du 9-3, unijambiste*, répare des poignées de porte et débouche des chiottes dans un institut psychiatrique de la région parisienne. Ses principaux buts dans l'existence : gagner un défi sportif et s'envoyer une femme canon. En congés à Yport, près d'Etretat, ce faux anti-héros va être rapidement englué dans la toile d'araignée qu'une poignée d'autochtones unis par la même soif de vengeance a patiemment tissée. Jamal est donc en danger, en très grand danger et pourtant… il réalise la prouesse d'écrire minutieusement son journal dans le feu de l'action, dans cette course contre la mort. Faut dire que c'est un habitué des courses contre la montre, ça explique peut-être tout ?



Sur le chemin de Jamal, bien des coïncidences, des rencontres opportunes et des indices, presque autant que de galets sur une plage de la Manche.

Sur le chemin de Gwen, une intrigue si capillotractée qu'elle perd vite toute crédibilité pour mieux gagner en ennui.

Place à une petite rétro-pagination (***RE-ALERTE SPOILER***)

p. 499 : dénouement mièvre et prévisible.

p. 397 : je découvre qui est le tueur.

p. 341 : je comprends toutes les anagrammes de tout le monde, j'ai pigé le truc même si je n'en reviens pas que l'auteur en ait tellement abusé.

p. 338 : La fausse Mona explique enfin à Jamal le système des anagrammes entre Magali Verron et Morgane Avril quand ça fait presque 100 pages que je le lui crie vainement aux oreilles.

p. 253 : Je pige le système des anagrammes, non seulement celui de Magali mais aussi celui de Mona.



Voilà. Maintenant, passons aux invraisemblances.

1/ Comment Mona-Alina, la rouquine-musaraigne-souris-marmotte, parvient à écrire les anagrammes sur un pare-brise dit « poussiéreux » alors qu'il vient de pleuvoir des cordes ? Et comment Jamal assis au volant peut-il les lire dans le bon sens ? Bussi ne va pas me faire croire que Mona a pensé à inverser ses lettres ? Non, d'ailleurs, il ne le fait pas.

2/ Pourquoi Océane, au moment de sauter de la falaise, essaie-t-elle de faire fuir Jamal en lui disant de partir vite, de décamper ?

3/ Pourquoi Alina-Mona-Musaraigne-Marmotte apparaît-elle sur deux photos des albums de famille de Martin Denain alors qu'en fait elle n'est pas chercheuse en silice ?

4/ Pourquoi Jamal ne cherche-t-il pas à découvrir l'expéditeur des enveloppes kraft et à étayer ses soupçons concernant Alina-Mona-Musaraigne-Marmotte ?

5/ Qui peut croire qu'un type qui se fait passer pour un chômeur s'appelle Le Medef ?

6/ Franchement, qui peut croire à cette histoire de vengeance préparée un an à l'avance par la mère inconsolable et devant souder 6 acteurs (sans compter le chien) sans jamais déraper ? (Ah, au fait, pour celles et ceux que ça intéresse, Bussi a oublié de dire que c'était Carmen qui avait fait gagner à Jamal son séjour à Yport en lui faisant croire qu'il participait à un jeu-concours).

6 bis / Qui peut croire à cette pseudo tentative de « piège dans le piège » de la part de Piroz ? Un enquêteur assez fin pour vouloir la « jouer à l'envers » au tueur en série et assez con pour parler trop fort sur un bateau ?

7/ Enfin, est-il possible qu'au moment où Jamal touche enfin à l'un des buts de sa vie, à savoir sauter un mannequin, et que la fille est sur lui, toute consentante, il se mette à lui débiter son autobiographie et la genèse de son handicap ? Est-ce que c'est là que j'étais sensée verser une larme, syndrome « Intouchables » oblige ? Raté.



J'ai bien failli à un moment faire une overdose d'anagrammes (oui, Bussi en a abusé, jusqu'à en faire une avec le nom du chien…), c'est pourquoi, pour remuer un peu l'ennui de ma lecture, j'ai tenté sans y parvenir de chercher une anagramme XXL en regroupant toutes les marques citées par l'auteur. C'est parti, accrochez-vous à vos bretelles : Lotus (les spéculoos pas le PQ, faut quand même pas pousser Mémé…), Burberry (avec insistance, vous pensez, c'est l'arme du crime, on vous donne même le prix pour vous aider à guetter les soldes), North Face, Vuitton, Eden Park, Armani, Calvin Klein, King Cobra, Nike, Twinings, Moleskine, Dior, K-Way, Dell, Kaporal. J'ai cogité, cogité, cogité et puis renoncé… J'avais déjà consacré trop de temps à ce roman, autant en finir au plus vite.



Côté écriture, sincèrement, on frôle la rédaction de collège. Hum… le style ? Considérant l'encensement dont bénéficie Bussi, je ne me serais jamais attendue à un niveau aussi ras des pâquerettes. La narration du journal de Jamal est identique au style des différents éléments de l'enquête : rapports, divers comptes-rendus d'interrogatoires… ou comment rendre le récit encore moins crédible.



J'aurais pu fermer les yeux sur les failles de ce polar et être plus indulgente, histoire de reconnaître que Michel Bussi s'était bien remué les méninges pour pondre une intrigue aussi (faussement) complexe mais il m'a lui-même donné le coup de grâce p. 495 avec ce superbe point d'orgue quand la police retrouve le journal de Jamal : « Je l'ai lu, c'est édifiant » écrit le flic avant d'inscrire noir sur blanc dans son rapport : « Monsieur le directeur, vous tenez là une histoire que n'importe quel éditeur s'empresserait de publier. » Ah, la clé du mystère est donc là : Michel Bussi est son propre VRP ! Enfin presque, si je puis me permettre, reste à sérieusement travailler les titres…



*Le handicap est tendance depuis 2011. D'ailleurs, coïncidence, le meilleur pote de Jamal, son collègue Ibou, ressemble trait pour trait à Omar Sy (p. 31).
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Rien ne t'efface



Bon, à nous deux Michel.

Ok, j'avoue, tu m'as bien eu l'an passé avec Au soleil redouté.

Je ne vais pas nier n'avoir rien vu venir dans On la trouvait plutôt jolie.

Quant à Nymphéas noirs, il m'a totalement retourné le cerveau avec sa fin aussi imprévisible.

Mais forcément, si tes lecteurs se font avoir, c'est que tu es un vilain tricheur.

Tu nous manipules, tu nous mens par omission et faux-semblants, tu construis tes histoires de façon à nous dissimuler la vérité cachée derrière le brouillard que tu distilles.

Mais cette fois je suis prêt.

Tes pièges ne fonctionneront plus sur moi.

J'ai compris qu'il fallait contourner ma façon de lire tes histoires jusqu'à trouver le bon angle, et je ne tomberai plus dans le panneau comme un bleu.



Rien ne t'efface. Tel est le titre de ton nouvel attrape-nigauds.

Une histoire impossible dans laquelle tu nous emportes dès les premières pages, je dois bien te l'accorder.

Sacré mystère que cette mère qui emmène son fils Esteban ( Zia, Tao les cités d'or ) en juin 2010 à Saint-Jean-de-Luz dans le pays basque, à la frontière espagnole. Et qui se termine en drame le jour de son dixième anniversaire.

Ce jour-là Esteban disparaît.

Pas de témoins. Pas la moindre trace. Plus de mystères que de réponses. Pour les autorités la noyade est la thèse privilégiée, pour la maman, Maddi Libéri, seul l'enlèvement est envisageable.



Dix ans plus tard, elle a refait sa vie aux côtés de Gabriel, qui est prêt par amour à accéder à tous ses désirs, compréhensif, respectueux de son passé et de ses blessures. Son beau psychiatre l'a également aidé à aller de l'avant.

Mais ses plaies vont se rouvrir dix ans plus tard. Sur cette même plage, elle fait un pèlerinage dix ans après les funestes évènements... Et elle revoit son garçon.

Enfin non, c'est impossible, ça ne peut pas être Esteban. Il aurait vingt ans. Mais le petit bonhomme qui l'hypnotise sur la plage est pourtant le jumeau parfait de son enfant disparu, probablement décédé.

Au même âge.

Au même endroit.

Avec les mêmes vêtements.

"Esteban aurait vingt ans aujourd'hui. Donc ce simple constat clôt immédiatement tout autre débat, toute illusion sur une quelconque usurpation d'identité."

Devant l'inexplicable, même l'esprit cartésien de la doctoresse vacille.

Alors elle surveillera chaque jour Tom - le prénom de ce petit garçon qui ressemble trop à son fils pour que ce soit un hasard - ainsi que sa mère peu aimante, Amandine, à laquelle elle ne peut s'empêcher de se comparer. Elle découvrira qu'ils vivent à Murol, en Auvergne, et elle viendra s'y installer pour y devenir le nouveau médecin du village, et rester en contact avec celui qui pourrait être la réincarnation de son fils décédé dix ans plus tôt.



Non mais t'es sérieux Michel ? La réincarnation rien que ça ?

Bon ok, la ressemblance entre les deux garçons ne s'arrête pas au physique, ils ont les mêmes passions, les mêmes peurs, et bien d'autres détails troublants allongent cette liste qui ferait douter le plus rationnel des scientifiques. Alors une mère encore sous le choc d'avoir perdu son enfant dix ans plus tôt ne peut que croire qu'elle l'a enfin retrouvé.

Que par une inexplicable magie Tom et Esteban ne font qu'un. Que l'âme de son fils a trouvé un corps pour renaître.

Tu l'expliques très bien, cette croyance à laquelle se fient des milliards d'individus sur notre planète. Et s'il y a une vie après la mort, cette théorie est plus plausible à mon sens que de se retrouver au ciel parmi les anges ou en compagnie de soixante-douze vierges ( les "houris" ) destinées à l'unique plaisir sexuel masculin.

Mais si on se réincarne c'est dans un autre corps non ? Celui d'un cygne, d'un chat, d'un dauphin, d'une limace ou d'un cafard ? En fonction de notre karma. Pas dans celui d'un petit bébé qui nous ressemblera comme deux gouttes d'eau.



J'ai douté cependant, je te l'avoue.

Rien ne t'efface baigne dans une telle atmosphère de croyances, de sorcellerie, qu'on a parfois l'impression d'être dans des hameaux impies, bien loin du 21ème siècle. C'est le choc des cultures entre la vie moderne et l'époque où on se soignait par les plantes, où des légendes comme celle de la fontaine des âmes ou des villages engloutis n'appartenaient pas qu'au folklore. En plus, tu enrobes tes sortilèges de fantômes pour achever de nous faire évoluer dans ton univers surnaturel.



En plus pour mieux m'attendrir et me détourner de ma quête de vérité, tu m'as brossé les portraits de personnages aux émotions réelles, décrivant avec soin leurs qualités et leurs petits travers pour qu'on puisse les visualiser, tout comme tu t'attardes en parallèle sur tous les décors merveilleux de ce coin de France vallonné et lumineux.

Comment ne pas imaginer ce qu'une mère peut ressentir en découvrant le portrait craché de son fils disparu dix ans plus tard, sans que celui-ci n'ait pris une ride ? Comment ne pas se demander ce que pensent les gens en découvrant que le nouveau médecin de Murol tourne autour d'un jeune garçon ? ( "Elle regarde ce gosse comme si c'était le sien !" ); Tu as aussi voulu nous régaler avec ton duo d'enquêteurs improbable, une pile électrique et un mollasson : L'assistante sociale Savine et l'employé de mairie Nectaire. Deux des principaux personnages si singuliers qui participent à donner toute sa saveur au roman où on se méfie de chaque personnage secondaire. A l'instar d'Aster, la vieille sorcière. A noter que Saint Nectaire étant une des communes voisine de Murol, dans cette région où l'on semble apprécier le fromage.



Tu as aussi voulu me prendre par les sentiments en me parlant du lac Pavin à plusieurs reprises. Comme si tu savais qu'âgé d'un an et demi seulement, j'avais fait la fierté de mes parents en faisant tout le tour de ce profond cratère avec mes petits petons quasiment sans jamais demander à être pris à bras.

"Le lac Pavin forme un cercle d'un petit kilomètre de diamètre."

"Faire le tour du lac prend un peu plus d'une heure."

Cette histoire m'a été répétée tellement souvent qu'elle me fait d'ailleurs douter d'avoir accompli beaucoup d'autres actes aussi héroïques aux yeux de ma famille.



Mais non Michel, je t'avais prévenu d'entrée : Cette fois tu n'allais pas me la faire encore à l'envers. Tes fausses pistes, tes histoires paranormales, tes jumeaux maléfiques, non mais pour qui tu me prends ?

Tu peux rajouter des meurtres si ça te chante, ça ne m'empêchera pas de me focaliser sur le principal.

Je n'avais qu'à trouver une explication rationnelle et anticiper ton fameux twist en te faisant un beau doigt d'honneur.



Un même enfant sans qu'il n'y ait les dix années d'écart qui auraient du les séparer, il n'y a pas beaucoup de façons de l'expliquer.

J'ai d'abord pensé à un enlèvement extra-terrestre, et il aurait voyagé dans l'espace dix minutes en passant par un trou noir, et pour Maddi c'est dix ans qui se seraient écoulés. Mais ça ne collait pas.

Ensuite j'ai cru mettre le doigt sur la résolution du mystère : Esteban est mort mais quelqu'un du centre a récupéré son ADN pour pouvoir le cloner. Mais à la différence de Jarod dans le Caméléon, Esteban n'avait pas de capacités hors normes si on excepte son oreille musicale.

Et puis j'ai compris, comme une évidence. La secte des hommes grenouilles voyaient en lui le sauveur de l'humanité, celui qui éviterait la fin du monde en 2021 selon la prophétie de Nostraphallus. Mais ce sauveur ne pouvait pas avoir plus de onze ans au moment de réciter l'incantation qui éviterait des tsunamis aux quatre coins du globe. Aussi l'ont-ils emmené dans leur base aéronautique souterraine et l'ont ils mis dans un caisson de cryogénisation avant de le confier à Amandine, leur plus fervente adepte.

Alors qu'est ce que tu penses de ça Michel ? Je t'en bouche un coin hein ?



C'était pas ça.

Une nouvelle fois je n'ai rien vu venir, et je me suis retrouvé complètement à côté de la plaque. Et pas qu'une fois. Et pas qu'un peu.

J'ai relu certains passages après coup pour m'assurer que Michel n'avait pas essayé de m'embobiner mais même pas. C'est moi qui ne sait pas lire entre les lignes.



Un tout petit reproche concernant la vitesse à laquelle sont débitées les révélations finales, nombreuses et pas toujours primordiales, qui alourdissent un peu le final d'une intrigue magistrale.



Mais j'ai beau détester Monsieur Bussi parce qu'il a encore réussi son pari de me laisser comme un gros bêta aveugle, il faut bien avouer que Rien ne t'efface est un livre dans lequel on entre dès les premières pages, et que non seulement le suspense est maintenu de bout en bout, mais aussi que nos convictions sont ébranlées, que le travail sur les personnages, les lieux, la culture en font un livre d'autant plus riche.



Le rendez-vous est pris pour 2022.

Et cette fois-ci je te le promets Michel, tes petits tours de passe-passe ne fonctionneront plus sur moi !



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Nymphéas noirs

Giverny. Claude Monet. Les Nymphéas. Un petit village de Normandie mit sous cloche ! Un paysage d'avant-guerre figé, pétrifié ; une simple illusion, un parc d'attraction pour permettre à des milliers de touristes venus du monde entier de se promener dans le décor qui fut celui du génial et excentrique Claude Monet quand il peignait avec bouillonnement, entêtement, ses « Nymphéas… »

Dans ce site en carton-pâte, hors du temps, sans âge, un crime est commis selon un étrange rituel. La victime, Jérôme Morval, est né au village. C'est un homme brillant et complexe, l'un de ces hommes qui ont besoin de prendre des revanches sur eux-mêmes. Un homme riche, à « conquêtes féminines », dévoré par cette passion dangereuse de dénicher par tous les prix un « Nymphéas » inconnu.

Trois femmes de générations différentes évoluent en marge de ce crime. On sent confusément qu'elles sont liées par un mystère épais, lourd, funeste, et que la mort de Jérôme Morval fait partie, d'une manière ou d'une autre, de ce secret.

Il y a la petite Fanette d'abord, peintre en herbe talentueuse, pétillante, frondeuse, pleine de vie, soulevée par des rêves gigantesques, adulée par les garçons de son âge… Un boulevard s'ouvre devant elle… Puis il y a Stéphanie, belle comme une princesse ! Elle est ce genre de femme que tous les hommes, de sept à soixante-dix-sept ans, désirent. Et pour finir, la vieille dame sombre qui passe inaperçue. Comme d'ailleurs tous les vieux, parce qu'ils n'ont plus guère d'importance… La petite souris noire, comme elle se nomme, voit tout pourtant, enregistre tout… Dans ses longs monologues, elle persifle, raille, dézingue. Ils sont emplis de peine, de désespoir, et de rage contenue. Une prophétesse de malheur qui sait beaucoup de choses.

Les inspecteurs Benavidès et Laurenc font de leur mieux pour confondre l'auteur du crime. Chacun à sa manière ! Logique, calme et posée pour le premier ; flamboyante, désordonnée, et basée sur la conviction intime pour le second… Durant l'enquête, ils aperçoivent le mystère qui unit les trois femmes, ils tournent autour, le touchent du doigt, le reniflent… Mais parviendront-ils à le percer ?

Le final des « Nymphéas noirs » est totalement imprévisible et éblouissant. Il m'a pris par surprise, m'a sauté à la gorge, explosé à la figure… Les derniers mots m'ont fait picoter les yeux. Mon premier Bussi.

Chapeau bas !

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Nymphéas noirs

mea culpa

Il y a trente ans maintenant je faisais mon service militaire à Vernon.

Ville voisine de Giverny à peine à 10km, pourquoi mea culpa ? j'ai honte de vous dire que je ne connaissais pas Claude Monet et son fameux jardin.

Si je vous disais maintenant que c'est mon peintre impressionniste préféré et que ces fameux nymphéas un de ses tableaux que je préfère. Mea culpa.

Ma charmante belle-soeur m'a prêté ce roman je l'en remercie.

donc l'histoire vous l'aurez compris se passe à Giverny. un meurtre a été commis la victime, Jérôme Morval chirurgien ophtalmologue, amateur de peinture et de femme. L'enquête piétine , mari jaloux ou amateur d'art ?

à qui profite le crime ? tout ce que je peux dire sans divulguer l'intrigue, c'est que la fin est énorme.

Bon je retourne à mes tubes de peintures et mes pinceaux.
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Nymphéas noirs

Nymphéas noirs - Michel Bussi - 2011 : Il aura fallu vingt pages, les toutes dernières, pour faire d'une banale enquête policière un des livres les plus marquants et émouvants de son époque. Il faut bien avoué que l'histoire en elle même pouvait paraître ronronnante. A la suite d'un meurtre commis à Giverny, l'absence de suspects entraînait les policiers chargés de l'enquête à patauger dans les grandes largeurs. Le petit paradis terrestres qui vit Claude Monnet terminer tranquillement sa vie était pourtant le théâtre idéal pour s'atteler sans trop de difficultés à une enquête qui s'avérait somme toute plutôt bien balisée. L'homme avait peint là ses fameux nympheas points de départ de quasiment tous les mouvements qui traversèrent l'art pictural au 20° siècle. La beauté champêtre et l'apparente quiétude des lieux cachait pourtant le souvenir d'autres meurtres tous plus ou moins liés à la personne retrouvée assassinée dans le cour d'eau entourant la ville. Mais quand l'inspecteur principal tombait amoureux de la trop belle maîtresse d'école, les sentiments obscurcissaient alors ses capacités intellectuelles au point de perdre de vue toute obligation d'équité. Outre cette enseignante pleine de charme, une petite fille incroyablement douée pour la peinture et une vieille dame inquiétante traversaient régulièrement les pages sans qu'aucun lien ne semble les unir. De plus pourquoi la possibilité que Monnet ait peint des Nymphéas noirs mettait il ainsi la ville en fusion ? Craignait on encore comme au temps de l'obscurantisme une sorte d'intervention diabolique qui permit à Monet de toucher au génie en échange de son âme? Au fil des pages s'égrainait l'impuissance des policiers et alors qu'on était prêt à lâcher l'affaire en criant à l'escroquerie intellectuelle tombait un dénuement qui laissait le lecteur pantelant et sans souffle... saisissant !!
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Un avion sans elle

Attention! Danger! Lire les premières lignes de ce polar vous expose à ne plus le quitter jusqu'à la 547ème page, délaissant toute autre activité, même vitale (manger, dormir), physique (condamnation au fauteuil pour plusieurs heures), ou sociale (parler aux gens, les regarder…). Vous êtes prévenus…

C'est terriblement addictif, le suspens est très habilement entretenu, et pour cela l'auteur utilise des procédés pervers, comme d'arrêter un paragraphe au milieu d'une phrase, lorsque le lecteur d'un cahier qui contient peut-être la solution de l'énigme en a arraché quelques pages!



Quelle histoire pour vous tenir en haleine ainsi? Celle d'un crash aérien, qui tue 168 passagers, et de ce bébé que l'on trouve à proximité de la carcasse de l'avion. Lyse-Rose ou Emilie? Les deux bébés étaient à bord. Qui a survécu?



Le tout est parfaitement mené. le récit est daté des années 1980 : de nos jours, le mystère aurait été levé en quelques jours avec deux prélèvement sanguins. Faute de technique adéquate, c'est Crédule Grand-Duc (non, Amélie Nothomb n'a pas l'apanage des patronymes et prénoms saugrenus!), qui se charge de l'enquête, moyennant un pécule confortable. C'est à la majorité de la libellule, comme l'ont surnommée les médias au moment de la catastrophe, que la vérité éclatera.



Impossible de parler de l'écriture, tant j'ai été happée par l'histoire, ce qui est plutôt bon signe, car malgré tout, une faute dans la syntaxe ou des dialogues qui sonnent faux auraient vite fait détruit le charme.





Premier Bussi pour moi, pas le dernier, ça c'est sûr.
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Ne lâche pas ma main (BD)

La couverture de la BD de Fred Duval, Didier Cassegrain et Michel Bussi frappe l’œil avec cette jeune femme, les pieds dans l’eau, revolver à la main dans un décor paradisiaque.

Je n’ai lu pour le moment qu’un seul livre de Michel Bussi, ce n’est donc pas son nom qui m’a attiré vers cette œuvre, mais bien les avis des lecteurs et la qualité des dessins.

La famille Bellion est en vacances sur l’île de La Réunion. Liane, la mère disparaît et l’attitude de son mari est de suite suspect aux yeux des gendarmes, surtout à ceux d’Aja, capitaine de gendarmerie. Mais Martial, ledit mari disparaît à son tour avec sa fille. Où plutôt, il s’enfuit, se cache. Preuve de sa culpabilité ? Peut-être ! Peut-être pas !

Les grands moyens sont mis en œuvre pour le retrouver pendant que l’enquête sur son passé révèle une histoire étonnante. Ce n’est pas la première fois que Martial a affaire avec la gendarmerie de l’île. Une vieille histoire, pas si vieille, tout compte fait, remonte à la surface !

L’intrigue est assez tortueuse, parfois même à la limite de ce que l’on accepte de croire même dans une fiction. Mais cela passe quand même, surtout grâce aux personnages. Les gendarmes Aja et Christos sont bien campés et particulièrement réussis. L’enquête et les révélations avancent avec eux. Ils sont humains et attachants.

L’autre personnage clé de la BD c’est l’île de La réunion elle-même dont les paysages emblématiques, l’ambiance solaire et les habitants cosmopolites remplissent les pages pour notre plus grands plaisir.

Les moments qui concernent la fuite de Martial avec a fille, Sofa, me semblent un peu plus complexe à suivre, peut-être parce que l’on a du mal à comprendre. Parce qu’on ne sait pas si le père fuit un crime ou autre chose, ou s’il recherche quelqu’un ou une révélation.

Cette enquête et cette fuite débouche sur un final surprenant. Peut-être un peu artificiel mais très réussi.

Le dessin de Didier Cassegrain est au diapason de l’histoire et de l’île de la Réunion. Un dessin assez typique dans le milieu des Bandes dessinées et les couleurs directes rendent parfaitement la lumière et l’ambiance de l’île tropicale.

Au final, une BD maîtrisée du début à la fin avec un scénario solide et de magnifiques dessins.
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Code 612 : Qui a tué le Petit Prince ?

Derrière ce titre qui « spoile » la fin du célèbre roman d’Antoine de Saint-Exupéry, Michel Bussi s’attaque à un monument de la littérature. Avec une publication en 318 langues, « Le Petit Prince » est en effet le livre le plus traduit dans le monde après la Bible et le livre de chevet de l’auteur des « Nymphéas noirs » depuis l’adolescence. Après avoir multiplié les clins d’œil à l’ouvrage au fil de ses romans et accumulé un paquet de documentation sur cette œuvre qui fête ses 75 ans, Michel Bussi décide non seulement de mener l’enquête sur la mort du Petit Prince, mais également d’élucider la mort de son créateur, mystérieusement disparu à bord de son avion le 31 juillet 1944, lors d’une mission de reconnaissance dans la Méditerranée.



Pour mener à bien cette contre-enquête, Michel Bussi donne vie à Andie et Neven, deux détectives qui partent à la recherche des membres du club 612, rassemblant les 6 plus grands fans du conte. De New-York à l’Arabie Saoudite, en passant par le Salvador, le duo se lance dans un jeu de piste, rassemblant les différents points de vue, passant en revue les hypothèses et essayant de lire entre les lignes de l’ouvrage afin d’y dénicher la clé qui permettra de résoudre cette double enquête.



Servi comme une enquête policière philosophique et poétique, « Code 612. Qui a tué le Petit Prince? » est surtout un hommage au Petit Prince, qui invite à redécouvrir ce merveilleux conte tout en cherchant le message qu’Antoine de Saint-Exupéry voulait transmettre.



Si ce roman donne envie de relire « Le Petit Prince », Michel Bussi (« J’ai dû rêver trop fort », « Rien ne t’efface ») a également choisi de reverser tous ses droits d’auteur à la “Fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la Jeunesse”, qui finance de multiples projets dans les domaines l’éducation et l’environnement.
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J'ai dû rêver trop fort

Prenez l’avion, prenez une machine à remonter dans le temps, embarquez Musso et Lévy et n’oubliez pas les zestes de guimauves pour essuyer larmes ou pitié allez savoir d’un pierrot cocu et d’un conquistador éploré sur sa route en solitaire.



L’avion c’est pour Nathalie, hôtesse de l’air. La machine c’est pour ces allers retours obligés entre 1999 et 2019. On reprend l’avion, Nathalie et on rajoute les mêmes ingrédients. Faute à une pierre magique, un talisman reçu de la main d’une gitane. Ça c’est pour le côté mystique, faut bien que le côté fantastique reste crédible sinon on embarquerait avec Marty Mc Fly ou Harry Potter.

La guimauve je l’aime bien chez Musso, ce n’est pas dégoulinant et on ne s’en met pas pleins les doigts. Bussi a dû ralêcher les doigts de son pote Musso pour en parfumer son dernier opus. Il y a comme une effusion de Seras-tu là par ici... enfin je trouve.



C’était pourtant pas si mal au début. Ces machins-choses autour des coïncidences, pourquoi pas, c’est vrai que la vie est pleine de bip bip, c’était donc pas si mal. Puis arrive dans ce même avion un troubadour, casquette écossaise, boucles d’ange et la jolie hôtesse, elle craque. Même si elle est mariée et mère d’une adorable fillette. Et là, l’avion il se crash et on boit la tasse. Longueurs à n’en plus finir, je t’aime mais oui mais non, je suis mariée mais pas tant que ça, je suis un musicien raté tant que j’ai pas ma muse, et pendant ce temps là, le cocu reste le dindon de la farce.



Je ne me montre pas plus sévère car malgré tout, j’ai apprécié le début, j’ai plutôt même bien accroché à la fin même avec tout le tralala des violons, mais apprécier 100 pages sur 476, c’est pas terrible terrible. Bussi et moi, ça n’a jamais vraiment commencé et cela va s’arrêter là.
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Mon cœur a déménagé

Dès les premières pages de ce dix-neuvième roman de Michel Bussi, le lecteur sent bien qu’un terrible drame s’annonce dans la banlieue de Rouen. Du haut de ses sept ans, la petite Ophélie assiste à la scène, pourtant habituelle car ce n’est pas la première fois que son père, alcoolique et violent, rentre complètement bourré. Sauf que cette fois, sa mère, craignant pour sa vie, téléphone en panique à Richard Vidame, le suppliant de venir les aider. L’assistant social a cependant mieux à faire que de venir aider cette famille qu’il a sous tutelle, abandonnant la mère à son triste sort. Cette dernière, qui aura finalement tenté de fuir le danger en quittant l’appartement, sera retrouvée morte en dehors de l’immeuble. Le père, qui ne se souvient de pas grand-chose, finira en prison. Placée dans un foyer, Ophélie n’aura plus qu’un seul but dans la vie : retrouver les témoins qui ont assisté au drame et se venger de cet assistant social qui a refusé de les aider !



Situant l’intrigue dans sa Normandie natale, l’auteur de « Code 612. Qui a tué le Petit Prince? », « Rien ne t’efface », « J’ai dû rêver trop fort » et l’incontournable « Nymphéas noirs » invite donc à suivre la quête vengeresse d’Ophélie sur une période de plus de quinze ans. Au fil des chapitres, l’enfant placée en foyer évolue, devient collégienne, puis lycéenne, très calculatrice et de plus en plus rebelle, mais avec une constante : un besoin de vengeance obsessionnel nourri par une haine qui ne s’atténue pas au fil des ans. La vengeance est un plat qui se mange froid…



Afin de compenser la noirceur des sentiments de son héroïne, l’auteur parsème son parcours de belles personnes auxquelles le lecteur n’a aucun mal à s’attacher. De son amie d’enfance Nina à cette éducatrice prénommée Béné, qui ne la lâchera jamais, Ophélie parvient progressivement à se créer une petite famille bien sympathique, mais sans pour autant perdre son unique objectif de vue : se venger de Richard Vidame, même si ce dernier semble être devenu intouchable au fil des années !



Aux manettes de cette quête de justice obsessionnelle, Michel Bussi maîtrise à merveille toutes les ficelles du métier pour tenir ses lecteurs en haleine, de la première page jusqu’au twist final. Multipliant les chapitres courts où les protagonistes invitent à découvrir les faits sous un nouvel angle ou viennent ajouter une petite pièce au puzzle final, l’auteur enchaîne les retournements de situations avec un sens du rythme tellement maîtrisé que le lecteur ne pense même plus à s’attarder sur d’éventuelles invraisemblances, seul une chose compte : tourner les pages au plus vite afin de découvrir le fin mot de l’histoire !



La vengeance est un plat qui se mange certes froid, mais le roman se dévore tellement vite qu’il n’aura finalement pas trop le temps de refroidir !
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Le temps est assassin

« Le temps est assassin » est le titre du dernier roman de Michel Bussi, un thriller qu’on ne peut pas lâcher avant de connaitre la fin.

L’auteur nous emmène en Corse. Clotilde Idrissi, petite-fille d’une personnalité de la région de Calvi, revient sur l’ile de beauté 27 ans après l’accident de voiture qui a couté la vie à ses parents et à son frère. Son pèlerinage ne se passera pas comme elle se l’imaginait.

Michel Bussi alterne le présent et le passé ce qui donne un style tout à fait particulier. En multipliant les fausses pistes l’auteur joue avec nous, il nous tient en haleine, nous ne pouvons qu’aller jusqu’à la fin de ce thriller à suspense.

D’une écriture rythmée le roman se lit facilement, les personnages sont attachants. Mais j’avoue que j’ai trouvé le dénouement un peu « tiré par les cheveux ». La dernière partie qui nous propulse dans les années 2020 est superflue. Néanmoins je conseille ce roman, pour passer un moment agréable.

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Nymphéas noirs

Nymphéas Noirs par ci, Nymphéas Noirs par là.

Forcément, à force de se faire titiller la curiosité, un jour, on finit par craquer.

C'est juste une question de volonté.

De fait, je vais désormais pouvoir me joindre à la meute et hurler de concert les louanges de ce Bussi millésimé.



Versant bien plus dans le lard que dans l'art - je vous glisserai discrètement la recette du lard frit au chouchen délicatement saupoudré de son beurre de cacahuète et saindoux, vous devriez m'en dire des nouvelles, et là je m'adresse aux survivants - ce court périple à Giverny taraudait le béotien en puissance que je suis.

Et pis non. Bussi s'avérera passionnant sans jamais être chiant.



Un crime.

Un petit village pittoresque où chacun se connaît, où chacun compose avec ses secrets mais surtout ceux des autres.

Le cadre est posé.

Reste plus qu'à dévoiler le tableau, ce que fera habilement un Michel Bussi véritablement très inspiré.

Bouquin d'ambiance s'il en est, l'auteur divertit tout en initiant à Monet et son œuvre le plus naturellement du monde.

Et que dire de cet ultime twist final où le narrateur ceumcrz trzwwwtz pzt tyyrwzzzq ! Bluffant d'originalité. Le lecteur en ressort sonné, un léger sourire aux lèvres, ravi d'avoir été manipulé de la sorte !



Non, vraiment, à moins de faire de l'anti-Bussi primaire, aucune raison de snober ces Nymphéas Noirs à la beauté toxique.



4,5/5
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Rien ne t'efface

« Rien ne t’efface » n’est pas seulement un polar glacial avec son cortège de disparitions, de meurtres et de secrets de famille, c’est, avec Michel Bussi longtemps professeur de géographie, une description des conséquences de l’évolution climatique sur le tourisme hivernal en Auvergne et une présentation du site troglodyte de Jonas.



Ce roman est aussi une analyse des évolutions sociétales de notre époque avec l’absence, de plus en plus fréquente, d’un père dans l’éducation des enfants et le manque de repère qui en découle. C’est une réflexion sur les risques psychologiques résultant de la séparation entre gestation et éducation. C’est une démonstration des dégâts générés par les réseaux sociaux, Facebook en l’occurence, qui mettent en danger la vie des enfants en dévoilant l’intimité familiale et en révélant le lieu de résidence d’utilisateurs inconscients et irresponsables.



Très engagé dans la défense de l’enfance défavorisée avec Le Secours Populaire, Michel Bussi poursuit ainsi son combat entamé avec « N’oublier jamais » et « Sang famille » en lançant un cri d’alarme bouleversant sur les dérives de notre époque et les manipulations d'adultes pervers.



Le souvenir d’Esteban, innocente incarnation que parfois « Maman a tort », ne s’efface ni du coeur ni de la mémoire. Un grand Bussi à lire et relire !
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N'oublier jamais

Petite question qui me turlupine de plus en plus, quel est le génie méconnu chargé de trouver les titres accrocheurs des romans de Bussi ?

Ne Lâche Pas Ma Main, Un Avion Sans Elle, N'oublier jamais , je sais pas vous mais perso, si je ne connaissais pas l'auteur, je le sentirai moyen.

Donc ami auvergnat fan absolu d'amour gloire et potée, si tu pouvais, ne serait-ce qu'une seule fois, torcher un titre qui donne vraiment envie, tu me surprendrais agréablement.

Point faible récurrent chez Bussi, les titres rose bonbon indigestes.

Points forts, tout le reste.



Yport, Normandie.

An de grâce de nos jours. 9H36, PM. Temp. Ext. 17° loi Carrez.



Comme tous les jours, ♫ il court il court le Jamal ♪♪. Objectif, se prouver qu'avec une prothèse de jambe en carbone, on peut participer à un ultra-trail.

Comme sa petite maman avait dû cumuler chat noir, passage sous échelle et bris de glace la veille de sa naissance, le garçon et la chance partagent rarement le même trottoir.

Preuve en est cette superbe inconnue suicidaire, sur la falaise, qu'il tentera de secourir en lui tendant vainement une délicate écharpe rouge certifiée 100 % pilou-pilou. La belle chuta, se tua, la fameuse écharpe retrouvée nouée autour du cou, problème. Et début des emmerdements de niveau stratosphérique pour ce poissard de compétition...



Jamal est d'origine nord-africaine, semble adorer les gamines pré-pubères qu'il croise à l'institut thérapeutique qui l'embauche. Pour attirer la sympathie de flics soupçonneux, y a mieux comme CV . Dans son malheur, deux témoins de la scène pourront facilement corroborer les faits. Je vous ai déjà parlé de son abonnement à baraka mag ?



On aime ou on déteste tant les rebondissement foisonnent. L'auteur tape fort dans la surenchère à tel point d'en oublier parfois le fil conducteur. Mais étonnamment, ce récit labyrinthique à la limite de la psychose fonctionne. Coupable ou innocent, la question restera posée jusqu'à l'ultime révélation ( de trop, tristement réglée en 3 coups de cuiller à moka ). L'écriture n'a rien d'exceptionnelle mais pour peu que l'on se laisse embarquer en faisant fi, un minimum, de toute vraisemblance scénaristique, l'histoire opère sans problème. Certains bouquins se méritent, d'autres se lisent tout seul. Bussi joue définitivement la carte de la littérature accessible un rien alambiquée mais le fait parfaitement. La trame vous harponne d'entrée de jeu pour ne cesser de surprendre au risque de frôler l'indigestion et c'est vraiment là que le bât blesse.

Au final, un bouquin lu rapidement, sans aucun décrochage de mâchoire à déplorer, c'est tout ce que je demande...



Merci à Babelio et aux Presses de la Cité pour cette petite parenthèse schizophrénique.
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Maman a tort

Merci aux Editions "Les Presses de la Cité" et à Babélio qui m'ont expédié un exemplaire de ce livre à titre gracieux. ;o)



Je sens que je vais en décevoir plus d'un (plus d'une ? ) mais franchement, je n'ai pas du tout accroché et, pour tout dire, la lecture de ce malheureux livre fut pour moi pratiquement un pensum assez somnifère. Il est d'ailleurs curieux d'observer que son thème principal est la mémoire - bon, d'accord, chez un enfant très jeune mais la mémoire tout de même - et que, j'ai beau faire, moi qui n'ai en général pas de trous noirs en ce domaine, j'avais à peine achevé la dernière page que je peinais à me rappeler les détails importants de l'intrigue.



Alors, disons, comme ça, en gros, qu'y a un môme de trois ans, Malone, dans un aéroport, avec sa maman et son doudou. Le problème, on va s'en apercevoir bientôt, c'est que, pour Malone, si son ours est bien son doudou privé, personnel et favori (alors là, je suis formelle sur la question et je ne tolèrerai aucune remarque sur mes petites cellules grises ), la femme qui se dit sa maman n'est pas sa maman. Il lui semble aussi - et il me semble du même coup - que son papa non plus n'est pas son papa : même que le soir, quand il va se coucher, son doudou, que l'auteur compare à une espèce de rat d'un gris sale - la peluche classique, en somme, quand on l'utilise beaucoup - Gouti, (là, je veux bien admettre ne pas être sûre du nom ), lui parle de son vrai papa, de sa vraie maman et de sa vraie vie.



Comme de juste, survient alors le conseiller scolaire de service qui s'aperçoit, épouvanté (on le comprend) que le petit ne semble pas tourner très rond (même s'il est charmant, c't'enfant, ça, je me le rappelle très bien et je ne vous conseille pas de me contredire sur ce point ). Forcément, comme c'est un psychologue consciencieux, il s'inquiète. Tant et tant même qu'il s'en va droit chez les flics, où, par l'un de ces hasards étranges qui parsèment les livres et les films mais plus rarement la vie réelle - ne me dites pas que vous n'avez pas encore remarqué ce curieux phénomène, tout de même ? -, il rencontre le commandant Marianne Augresse. Lui, le psychologue scolaire, c'est Dragonball ... euh, pardon, Dragonman, qu'il s'appelle : difficile de zapper deux noms comme ça, même si vous n'accrochez pas du tout à ce qu'ils racontent.



La "commandante" - car l'auteur, règlement-règlement, n'a pas oublié le "e" si cher à nos pseudo-féministes de l'ère Hollandoise - ne dit pas que l'histoire du petit n'est pas intéressante, seulement, notre commandante se trouve, pour le moment et pour utiliser un autre terme qui fera aussi très "dans le vent" (du moins, je l'espère ) , surbookée : toute une série sordide de sombres cambriolages qui tournent plus ou moins mal et qui tiennent son équipe en haleine depuis ... Disons, un temps certain. Neuf ou dix mois, je crois - ah ! et puis, flûte, ne me cherchez pas de poux sur ce point-là, hein ! J'ai saturé trop tôt, c'est tout. Ca ne vous arrive jamais, à vous ? ... ;o)



Là-dessus ...



Ah ! ah ! Je vous ai eus ! Vous pensiez que j'allais vous dire que je ne me rappelais rien, n'est-il pas ? Eh ! bien, non ! Là-dessus donc, les deux intrigues, après s'être heurtées de front, s'entrelacent, s'imbriquent, tout ce que vous voudrez et, en prime, Dragonman et Augresse sympathisent très fort. Il y a aussi tout plein de choses qui se produisent pour nous faire aboutir à une happy end classique qui bénéficie à tout le monde sauf aux "victimes collatérales." Et, bien entendu, les "méchants" n'ont pas droit non plus à une part de gâteau. Bien fait !



Voilà, voili, voilou ... Bref, si vous aimez la simplicité un peu "téléphonée" (à mon sens), un style correct mais sans plus et des personnages qui ont bien du mal à sortir du stéréotype, "Maman A Tort " est fait pour vous - petits veinards, va ! ;o) Bonne lecture et inutile de me jeter des pierres si vous n'êtes pas d'accord avec mon opinion : tous les goûts sont dans la nature et on ne peut pas toujours être du même avis que son voisin d'en-face. Vous imaginez l'ennui ? ... Non ? ... Eh ! bien, moi, oui - et je déteste ! ;o(
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Nymphéas noirs (BD)

♫Rien n'est jamais acquis à l'homme ni sa force

Ni sa faiblesse ni son coeur et quand il croit

Ouvrir ses bras, son ombre est celle d'une croix

Et quand il veux serrer son bonheur il le broie

Sa vie est un étrange et douloureux divorce

Il n'y a pas d'amour heureux♫

Poème de Louis Aragon, écrit en janvier 1943

Mis en musique -Georges Brassens-1953- qui réutilisa ensuite la même mélodie pour un autre poème, La Prière de Francis Jammes, un écrivain catholique, ce qui offusquera le communiste Louis Aragon !

----♪---♫----🎨---🐸---🎨----♫---♪----

Tout est affaire de décor

Changer de lit, changer de corps

A n'avoir que toits d'horizon

Voir les Nymphéas, à fleur d'eau

J'y vernis, ma vie dans un tableau

Vernis quotidien de résignation

Aimer à perdre la raison...

On est tous nés nus, pas de quoi d'piquer un fard !

Clamait la grenouille dans son nénuphar !

A qui annonce la floraison

Le poète a toujours raison

Le génie emmerde ceux qui n'en ont pas

c'est à dire presque tout le monde...je côaa

pour ce clerc de l'une de Bussi

On n'y voit qu'un peu

On cherche la plume

On cherche la feue

Bergère d'azur, infinie

Voyez

Près des étangs

Ces grands roseaux mouillés

1:Re-gardez Monet

et 2 Bussi étaient amis

Adaptation BD trés réussie 😎
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Ne lâche pas ma main

En cette période de César , je tiens à remercier tout particulièrement Babélio ainsi que les Presses de la Cité pour l'envoi de ce roman dans le cadre de l'opération Masse Critique ! Comment ne pas avoir également une pensée particulièrement émue pour mes parents sans qui je ne serais pas là , aujourd'hui . Sans oublier , bien sûr , les opticiens Tutmetlédoidenloeil , les biscuits chocolatés à l'huile de palme Calorirabienquriraldernier ainsi que le marque-page Titanwatthephoque ! , et pas qu'un pneu , sans qui le plaisir de lecture eût été amoindri...



Première impression en découvrant la jaquette et le titre apposé , oups , ça fleure bon la guimauve . Prévoir le stock de mouchoirs en flanelle...

Deuxième et ultime impression en refermant l'objet susnommé , ouch , ne jamais se fier à la première nom de fichtre !



Cadre estival : la Réunion . Y a pire à priori . C'est également ce que pense la famille Bellion en villégiature . Bronzette , farniente , disparition maternelle subite , cherchez l'erreur ! Y aurait comme une vilaine rondelle de saucisson dans le ti'punch ! Un coupable tout désigné , Martial , l'époux éploré apeuré par l'opprobre qu'on ne saurait lui jeter . Refusant d'endosser le rôle peu envié d'épousopathe , il décide , accompagné de leur jeune fille Sofa , de prendre légitimement la fuite , déclenchant alors la plus trépidante chasse à l'homme que l'île ait jamais connu !



Bluffant ! Je découvre un Michel Bussi au style d'écriture enlevé et percutant donnant fortement l'envie , déjà , de se pencher sur ses précédents écrits !

Ses points forts , une intrigue parfaitement posée qui déroule son cortège de rebondissements dans un cadre magnifique , véritable partie prenante de ce jeu de cache-cache mortel ! Y incorporant judicieusement un patois local du plus bel effet , l'auteur immerge pleinement un lecteur déjà conquis . Usant d'un style incisif et nerveux , Bussi parvient à intriguer et maintenir une tension constante sans jamais tourner en rond , belle perf' , sur une île...

Des personnages consistants , mention spéciale à Aja et Christos , flics aussi pugnaces qu'attachants . Une course contre la montre magnifiquement orchestrée . Une cohérence indéniable . N'en jetez plus , la réussite est incontestable , le plaisir de lecture itou !



Ne Lâche Pas Ma Main : car pas de main , pas bouquin , pas de plaisir tout plein !

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Maman a tort

Mon tout premier Bussi.

J'avais beaucoup d'a priori négatifs sur cet auteur, et puis à force d'entendre des amis me dire que je me trompais, je me suis décidée à vérifier par moi-même.



C'est l'histoire d'un casse qui a mal tourné.

C'est l'histoire d'un enfant de 3 ans qui ne cesse de dire que sa maman n'est pas sa maman.



Toutes les nuits, son doudou Gouti, une sorte de rat, lui raconte sa vie d'avant, dans un chateau au bord de la mer, avec un bateau pirate tout noir et la forêt des ogres juste à côté.

Nuit après nuit, caché sous la couette, Gouti parle à Malone. Une histoire par jour de la semaine.

Malone ne se trompe jamais de jour, c'est la fusée qui le lui indique.



C'est très important, parce qu'à 3 ans, la mémoire s'efface très vite, alors Malone écoute jusqu'à connaître chaque détail par coeur.

C'est sa maman qui le lui a dit.



Personne ne le croit, hormis le psy scolaire qui va creuser pour essayer d'avoir le fin mot de l'histoire.



*



Pendant ce temps, la commandante Marianne Augresse et sa brigade sont sur la piste des rescapés, dont un grièvement blessé, de la fusillade ayant succédé au casse de plusieurs boutiques de luxe. Bijoux, sacs à main, etc.

Le butin se compte en millions.



*******



C'est un roman très rythmé que l'auteur nous propose. Jusqu'à la toute fin, on s'interroge, on s'intéresse, on est tenus en haleine.

Niveau suspense, j'ai été servie.

Les personnages sont tous intéressants, on s'attache ou pas.



J'aurais pu avoir un élan pour Marianne sans le bémol suivant.

C'est une femme intelligente, mais je me serais bien passée de ses fantasmes envers ses subordonnés et tout homme qui croise son chemin.

Franchement, ça m'a été pénible.

Attention spoiler, le bras droit de la commandante porte un caleçon Calvin Klein et on voit un bout de peau affriolant entre celui-ci et son tshirt.



Ces digressions sont récurrentes, et franchement, ça n'apporte rien au récit, du moins en ce qui me concerne.

J'ignore si l'auteur ajoute ce genre de chose dans chaque polar, mais si c'est le cas, je ne suis pas du tout la cible.



Je lirai Nymphéas noirs, considéré par beaucoup comme son meilleur roman et puis j'arrêterai parce que ma lecture en a été gâchée.

Imaginez mon long soupir agacé et mon regard qui a bien failli rester bloqué au plafond à chaque passage du genre.



Un retour en demi-teinte, mais je garde le positif quand même et ne regrette pas ma lecture.

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