AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Michel Lebrun (39)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Autoroute

Déçue

Attention ce n'est pas un roman policier mais plus un roman d'aventure avec des personnages caricaturaux une intrigue téléphonée sans que ni tète qui ne tiens pas la route beaucoup de descriptions qui ne servent a riens et qui deviennent ennuyeuse. Une fin irréaliste Un ensemble qui sonne faut Dommage car l'idée de l'histoire été originale

Commenter  J’apprécie          240
Autoroute

Un polar de grande envergure dans lequel l'autoroute du titre n'est rien d'autre que le personnage central; et un roman qui au bout du compte est quasi une étude sociologique sur les autoroutes en même temps qu'un exercice réussit d'un des membres les plus célèbres de l'Oulipopo, en même tant qu'un érudit impressionnant en matière de littérature policière.

On suit de nombreux personnages, de Paris à Salon-de-Provence, qui vont se croiser à un moment ou un autre de l'intrigue, ou pour être exact des intrigues.

A partir du moment où tous ces héros vont entrer sur l'autoroute, Michel Lebrun donne pour titre aux chapitres les modèles et immatriculations des véhicules qui les charrient.

On croise entre autres protagonistes un restaurateur en mal de vacances, un couple de voleurs à la roulotte, un groupe de terroristes, un représentant de commerce quelque peu pervers... Et on trouve donc cette autoroute qui voit défiler tant de vies et assiste parfois à de nombreuses morts. Territoire grouillant, aux facettes multiples, véritable scène sur laquelle les hommes viennent laisser leur empreinte l'espace d'un instant plus ou moins important.

Un roman qui se permet une réflexion intelligente tout en nous conviant à un divertissement parfaitement réussi.
Commenter  J’apprécie          70
Autoroute

Une histoire brouillon qui ne tiens pas la route, c'est le cas de le dire puisque nous somme sur l'autoroute. Il faut sans cesse passer d'une voiture a l'autre c'est dure pour se repérer savoir qui fait quoi
Commenter  J’apprécie          50
Caveau de famille

Je ne connaissais pas du tout l'auteur et j'ai voulu tenter. Malheureusement c'est une énorme déception pour ma part.

Le livre fait moins de 200 pages et j'ai envie de dire heureusement parce que je pense que s'il avait fait plus j'aurais abandonner ma lecture.

Je n'ai pas du tout accroché à l'histoire que j'ai trouvé lente et longue.



Vincent découvre un livre par hasard et va le lire et va découvrir qu'il n'est pas étranger à cette histoire. Il pense connaître les personnages, seulement les lieux et nom de ces derniers ont été changés.

On va avoir des chapitres avec les dires de ce fameux Vincent et d'autres chapitres (la plupart) la découverte de ce livre.



Déception pour moi.
Commenter  J’apprécie          00
Caveau de famille

Excellent
Commenter  J’apprécie          00
En attendant l'été

En attendant l'été, paru en 1979, est un roman dans le goût des années 70. Il se déroule à Saint-Tropez dont les moeurs de l'époque sont bien analysées - Brigitte Bardot comprise - : vie nocturne, pin-up succombant après un verre offert, agents immobiliers prêts à fondre sur tout acheteur potentiel venu du nord, autrement dit au-dessus de Valence.





L'histoire se ramifie rapidement au-delà de la presqu'île tropézienne ; l'auteur délaisse une secte de doux-dingues-rêveurs, une fille trop jolie victime de sa beauté, pour aborder la finance internationale. L'action peu subtile constituée de trop nombreux et irréalistes rebondissements est le point faible du roman.





Mais l'intrigue banale est illuminée par le style unique de Michel Lebrun, baptisé par ses pairs « pape du polar », en raison de son travail iconographique sur cette branche de la littérature longtemps méprisée, qu'il a sa vie durant, réhabilitée. Inspiré par Marcel Aymé ou Paul Léautaud, son style pur ne vieillit pas : « Sujet, verbe, complément. le moins d'adverbes possible, et le moins d'adjectifs qualificatifs possible. A partir de ce moment-là, la phrase est dégraissée, les mots disent ce qu'ils veulent dire et la lecture coule d'un trait ».





Méthode appliquée à la lettre dans En attendant l'été. Au final, une histoire datée servie par un style intemporel.
Commenter  J’apprécie          10
Épaves

Ruxton Street, la nuit tombée, mieux vaut tracer...

D'habitude, Chet file et s'occupe de ses oignons

mais là, il sait pas pourquoi,

il s'arrête pour porter secours à une jeune chinoise

à qui on a cherché des noises.

Sauf que le big Matt,

ex boxeur et trafiquant d'alcool frelaté

qui abreuve toutes les épaves du quartier,

a tout vu...

Le Chet, il l'a à l’œil, dans le collimateur !

Manquerait plus que monsieur propre joue le joli cœur

qu'il louche sur sa nouvelle conquête

ou se fasse justicier de bal masqué.

Foi d'Hagen (Matt pas Nina), ça va barder !

Roulement de tambour et de muscles,

combat de titan en vue dans la rue,

Pancho le second couteau, Tillie, la mangeuse d'homme

sont en première ligne, les épaves suivent...

Pas de quartier !

Epaves, plus connu sous le titre Rue barbare ne laisse pas

de doute sur son contenu

qui ne respire pas la joie de vivre de l'American Way of Life.

Fidèle à lui-même, David Goodis n'y va pas de main morte

dans sa vision cauchemardesque de l'Amérique des déclassés.

Là, il pousse un peu le bouchon dans un combat de rue qui n'en finit plus.

Il distribue les mandales à tour de rôle

mais au final, j'avoue bien aimer son coté Ok Corral,

son combat entre le bon et la brute truand.

Dans la même déveine, Howard Street,

la rue de Nathan Heard, n'est guère plus fréquentable.
Commenter  J’apprécie          461
Épaves

Goodis a été mon auteur fétiche dans ma jeunesse... Toutefois, je n'avais jamais lu Rue barbare.... j'avais malheureusement vu le fillm de Gilles behat sorti à l'époque 1984 qui j'avais trouvé hyper lourd... (Eh oui tout le monde ne s'appelle pas Truffaut).. Car, et c'est la le génie de Goodis, derrière toute cette noirceur, il y a toujours chez Goodis de la tendresse pour les paumé, les zéros, de l'humanité derriere les histoires les plus glauques.....

J'avais peur qu'avec le temps, ce coté sombre de Goodis me rebute, et bien pas du tout.. il y a un vrai travail d'écriture, les sentiments transparaissent toujours chez des héros à fleur de peau. Après "La lune dans le caniveau", "La nuit tombe", "Cauchemar", "Tirez sur le pianiste", "La police est accusée" .. j'ai pris encore énormément de plaisir à la lecture de "Niut barbare" (paru auparavant ous le titre "Epaves").
Commenter  J’apprécie          10
Épaves

« La rue assourdissante autour de moi hurlait. »



Chester Lawrence déroge à la règle qu'il s'est fixée depuis l'enfance: s'occuper de ses affaires. Un soir, parce qu'il échange quelques mots avec une Chinoise qui vient de se faire agresser dans sa rue, il voit sa vie partir à vau-l'eau. Street of the Lost, c'est son quartier. Ruxton Street, qui pue l'urine, l'alcool, le stupre, Ruxton Street, jonchée d'épaves humaines: « Pour lui, la rue ressemblait à ces énormes serpents du zoo: elle dévorait tous ceux qui la touchaient." Matt Hagen y fait sa loi, et aime y violer les femmes. Chet Lawrence devra face à lui assumer les conséquences de son acte anodin, s'il ne veut pas être avalé par la Rue.



Epaves, connu aussi sous le titre Rue barbare (adapté en France par Gilles Béhat) est un grand Goodis, désespéré, et d'une noirceur absolue. Qu'y avait-il donc dans la tête de cet auteur, sauvé de l'oubli grâce à l'enthousiasme de son lectorat français, qui abandonna à la fin des années 40 Hollywood et le succès (Les Passagers de la nuit de Delmer Daves, adapté de son roman Dark Passage avec Bogart et Bacall) pour Philadelphie, où il écrira des romans depuis la maison de ses parents? Epaves, c'est le destin de ceux d'en bas, coincés dans la, pour reprendre l'un des titres de ses romans, Street of No Return. Goodis, c'est le Noir, sans espoir, mais l'un des meilleurs de la littérature américaine.
Commenter  J’apprécie          665
Hollywood confidentiel

Bill Stone plus connu au cinéma sous son nom de vedette " Le cow-boy masqué" a besoin d'un garde du corps. Ça tombe à pic, Ernie Warren, un ancien champion de boxe poids lourd qui traînait dans les environs est alpagué par la fille de l'acteur et ramené illico presto dans la grande maison hollywoodienne. Dès son arrivée, Ernie, est accueilli par des cris de supplicié. Pour une surprise, c'est une surprise, ce n'est autre que la célèbre actrice Zelda Chevalier qui lui tombe dans les bras...poursuivie de près par ce sacré cow-boy de Bill qui tient un fouet dans les mains. Et ce n'est que le début du grand cirque ! Intrigué que l'entourage proche du cow-boy tombe comme des mouches, Ernie va finir aussi par jouer la comédie, enfiler sa panoplie de privé dur à cuir pour meilleur et pour le pire...

Hollywood confidentiel publié en 1970 était intitulé à l'origine, Silence, on tue. Il s'agit en fait du premier manuscrit de Michel Lebrun écrit en 1954. Dans ce premier polar, on retrouve déjà sa marque de fabrique, le mélange des genres (espionnage, policier, érotique, fantastique, grotesque...). Ici, il nous a concocté un mélange des plus explosif : un héros dur à cuir, un cow-boy démasqué, une vamp masochiste, des cadavres qui se font la malle, des nymphomanes en folie et un tigre affamé.. Déjà une affriolante palette pour celui que l'on surnommera le Pape du polar.

Hollywood confidentiel, c'est du sacré cinoche !
Commenter  J’apprécie          391
L'auvergnat

"Paris néon" "Paris canaille", "Paris plaisir" Paris détresse".

C'est ce programme gratiné qui attend ce soir Jean Capdevielle.

Revenu chez lui pompette d'une soirée arrosée en l'honneur de la remise de la légion d'honneur à son patron, il se revoit avec son clebs en laisse à claquer la porte de l'appart'. Comme de bien entendu, les clefs restées à l'intérieur. Lui dévêtu ou du moins en pyjama, pantoufles et gueule de bois. et son chien, toujours à poil, cela va de soi...

Double malchance, un mot de sa femme lui indiquant qu'elle découchait chez son amie malade...qui habite à l'autre bout de Paname...

C'est parti mon kiki et mon Miki (le nom de son clebs) pour un tour de Paris by night , of course, hors tour operator !

Notre guide est un bipède en chaussons accompagné de son plus fidèle compagnon, un quadrupède à longues oreilles du genre (Joe) Cocker.

Nos deux Boule et Bill vont traverser de nuit les quartiers de Montparnasse aux Batignolles et tout cela sans bagnole. le but : récupérer le double des clés et au passage la maîtresse de maison. Mais la ballade à pinces et à pattes est du genre rocambolesque. En chemin, ils croisent bien plus paumés qu'eux...

Une petite petite préférence pour Victor de Lainville et Edmond Dantès mais Natacha n'est pas mal aussi dans le genre. Sans oublier bien évidemment qu'il y a pas plus rapiat que... l'Auvergnat !

Comme à la lecture de Pierre Siniac, on se marre à celle de Michel Lebrun.On sent qu'il a pris son panard à sortir de leur plumard une faune exceptionnelle et à écrire cette virée nocturne sans dessus dessous ou presque.
Commenter  J’apprécie          340
L'envoûteur est dans l'escalier

Robert Rocher, grand patron d'une firme de disque internationale est un quadragénaire séducteur dans la fleur de l'âge qui plaît énormément à la gente féminine. Mais depuis peu, c'est plus la grande forme , il sent comme  des coups d'aiguille dans le dos et son ami popol dévient flaglada ...Pas possible que l'étalon du show biz tombe en panne au summum de sa gloire surtout au moment où  France, une jolie journaliste est en train d'écrire sa biographie. Son médecin ne lui trouvant rien d'anormal, Robert se remet  entre les mains du célèbre Hypnotiseur Devil... Et moi, je me suis remis entre les mains de Michel Lebrun, laissé envoûter par les jeteurs de sorts et mages de toutes sortes qui vont vous en faire voir de toutes les couleurs et vous en faire avaler des couleuvres. L'envoûteur est dans l'escalier, c'est de la bonne dégringolade !
Commenter  J’apprécie          464
La crème du crime

Belle anthologie qui remonte les siècles jusqu'à aujourd'hui en nous présentant les grands du roman noir et policier.

On passe d’Apollinaire à Maupassant et on file jusqu'à Pouy en trouvant sur notre chemin des petites nouvelles pleines de crimes et d'enquêtes noires.



Anthologie à avoir dans sa bibliothèque et à lire sans hésitation.

Le premier tome propose une vue assez large et explicative du roman policier et du roman noir.
Commenter  J’apprécie          30
La monnaie de la pièce

Pas jouasse de se faire doubler sur le hold up du siècle, 17 tonnes de pièces sonnantes et trébuchantes. L'obèse Wolfgang Casanova qui avait préparé ce coup aux petits oignons entre deux tranches de fois gras étalé sur une biscotte de régime sans sel et un pâté en croûte, jure sur la table de massage en se faisant dorloter ses rondeurs gélatineuses qu'il va récupérer coûte que coûte son butin à la piécette près. Accompagné de sa maman chérie, d' Hermann le terrible et de ses Walkyries, il se lance aux trousses des chapardeurs en pensant qu'ils vont avoir du mal à écouler leurs stocks sans faire de tintamarre. Mais Wolfgang ignore encore qu'il a affaire à J.B de Monfaucon et Paul Mougnard, deux vieux roublards qui sont partis faire des miracles à Lourdes, au pays de Bernadette Soubirou....

Quand Michel Lebrun surnommé le pape du polar plante son décor dans la ville des miraculés, il en fait un Engrenage Lourdes dingue !

La monnaie de la pièce, c'est du pain béni pour les amateurs de polars burlesques.

Commenter  J’apprécie          490
La monnaie de la pièce

Une formidable idée de départ : deux dilettantes braquent une cargaison de pièces à la sortie de l'usine de la Monnaie de Pessac et , pour les écouler, trouvent une technique géniale. Mais….

Un Michel Lebrun très inspiré, c'est drôle, astucieux et culotté . Et comme " le géant" et "Autoroute", çà finit dans un énorme délire . Recommandé pour la détente .
Commenter  J’apprécie          20
La tête du client

Chapelier le jour, tenancier d'un tripot clandestin la nuit, Gaston Berrien, alias Max pour les clients noctambules, plein aux as, mène, ni vu ni reconnu, une double vie. Cela ne l'empêche pas de se faire du souci pour son fils, Freddy, qui fait les 400 coups et pour sa fille, Evelyne, qui veut épouser le fils d'un politicard, ce qui n'est pas bon pour la renommée de la maison...

Mais le pire c'est que la roulette de la fortune risque de s'arrêter sur un mauvais numéro, un affreux maître chanteur à la boule à zéro menace de tout révéler au grand jour ! Faites vos jeux, rien ne vas plus pour Max et Gaston...Espérons qu'un des deux ait plus d'un tour dans son chapeau et que l'autre sorte le grand jeu ...

Après Pierre Siniac, Je continue au fil des trouvailles ma lecture des polars de Michel Lebrun. Et pour l'instant je ne suis pas déçu. Comme son compère , il a le goût de la farce noire en un peu moins acide, plus placide ce qui me plaît bien aussi. Ce petit polar n'est pas un chef d'œuvre mais il m'a bien fait marrer. Jacques Poitrenaud l'a adapté au cinéma en 1965 avec une bande de joyeux drilles, Michel Serrault, Jean Poiret, Francis Blanche, Sophie Desmarets, Jean Richard, Darry Cowl…Pas encore vu mais la bande annonce me fait dire que c'est dans le style de la maison.

La tête du client de Michel Lebrun, elle n'a pas le melon !
Commenter  J’apprécie          390
Le géant

Ce livre nous amène à porter une réflexion sur cette société de consommation qui a finalement été déclenchée par l'arrivé des supermarchés. Ils nous montre les impacts et les nouveaux comportements de l'être humain. Bon polar sociologique.
Commenter  J’apprécie          50
Le géant

Lebrun, Michel (1930-1996) - Le géant - Ed. J.C. Lattès, 1979 (ISBN 2-7436-0079-9)



L’intrigue – fort bien menée jusqu’à l’apothéose finale – ne brille pas par une originalité débordante.L’intérêt de ce livre réside dans la description au plus près du mode de fonctionnement de ces hypermarchés de la fin des années soixante-dix.

L’avènement de l’hypermarché a accompagné et appuyé la déchéance de l’être humain, la destruction des liens sociaux, la désertification des centres villes. On peut dire qu’il fut l’un des ancêtres d’Internet, par ses côtés self-service, mise à disposition massive de produits pour la plupart (pas tous ! là est l’astuce) pire que médiocres, destruction de pans entiers d’emplois de proximité etc etc.



Un témoignage important sur l'apparition de l'un des pires cancers qui rongent notre société... de consommation.

Commenter  J’apprécie          10
Le géant

Années 1970, région parisienne. Bye bye les petits commerces de proximité et vive le "Géant", un immense temple dédié à la consommation où l'on vous promet de pallier à tous vos besoins et de satisfaire chacune de vos envies, même les plus folles. Alimentation, vêtements, outillage, produits de beauté, électroménager, loisirs, papeterie... Demandez et vous aurez. Une vraie révolution ! Dans cette ruche bourdonnante d'activité plongée en permanence dans la lumière artificielle, tout est pensé pour pousser l'acheteur à consommer plus. Promotions, publicités, animateurs-démonstrateurs cernent de toutes parts le client. On avait besoin de pain et on repart avec un aspirateur ; on souhaitait simplement acheter un paquet de bonbons et on quitte le magasin avec le vélo convoité par sa progéniture.

Le monarque de ce palais de la consommation se nomme Jean Montescourt. Obséquieux avec la clientèle et redoutable avec le petit personnel, ce dernier n'est au service que d'un seul maître, son magasin bien-aimé. Le roi Jean va pourtant déchanter. Il suffit parfois d'un grain de sable pour enrayer une mécanique bien huilée...



Pamphlet contre la société de consommation, ce polar social nous plonge dans les entrailles d'un hypermarché. Méthodes de vente parfois peu scrupuleuses, grèves du personnel revendiquant de meilleurs salaires et conditions de travail, chasse aux voleurs... tout est passé à la moulinette avec une ironie mordante. Bien qu'écrit dans les années 1970, ce roman n'a pas pris une ride. Visionnaire, l'auteur imagine un futur où l'on demanderait une grande polyvalence aux caissières, comme c'est le cas actuellement dans les enseignes discount : « Une caissière à son tiroir-caisse dans l'attente de ses clients, c'est un gaspillage de temps et une rémunération inutile. [...] On pourra et on devra, lorsqu'un creux se fera sentir, les utiliser dans le magasin à d'autres tâches : étiquetage, réapprovisionnement, nettoyage, marquage, voire décoration, animation et pourquoi pas contrôle divers. Les responsables d'entreprises qui sauront faire admettre ce progrès en tireront le profit maximum... ».

Après avoir lu ce récit incisif du "Pape du Polar", aussi cruel qu'hilarant, vous envisagerez certainement l'univers de la grande distribution d'un autre oeil !
Lien : https://leslecturesdisabello..
Commenter  J’apprécie          200
Le géant

Une pépite ! J'ai adoré ce polar ! Ambiance hyper-marché des années 70, un peu dans le style 'Le Grand Bazar' (73)de Zidi. Peut-être l'auteur s'en est-il librement inspiré d'ailleurs car le livre date de 76/77. L'intrigue est très bien menée. Les connexions entre les faits et entre les différents protagonistes sont distillées de manière subtile. Trahisons, romance, meurtre sont tous les ingrédients de ce roman. Et en passant, l'auteur en profite pour aborder (déjà) le thème du consumérisme à outrance et la mort des petits commerces.
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Michel Lebrun (340)Voir plus

Quiz Voir plus

La guerre dans les titres

Qui a écrit "De guerre lasse" ?

Françoise Mallet-Joris
Françoise Sagan
Hortense Dufour
Nicole Avril

10 questions
292 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature française , littérature russeCréer un quiz sur cet auteur

{* *}