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Critiques de Michèle Gazier (124)
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Silencieuse

J'ai apprécie ce roman, malgré quelques faiblesses.

Dans cette oeuvre, l’auteur aborde de nombreux thèmes, en particulier celui de l’Histoire, de la mémoire. Comment l’Histoire d’un pays traverse les années, les siècles, et s’inscrit dans les histoires individuelles. Elle aborde également le thème de l’art, des rapports entre art et Histoire, entre art et violence. Le peintre, dans son œuvre, exorcise le passé de son pays et sa violence, à travers ses créations. Louis, par contre, n’aura pas cette possibilité de créer.

De même, le thème de la révolte est très présent : Hans, Louis, la petite Valentina sont des êtres en révolte, et même le sociologue, à sa manière.

Deux grandes parties structurent ce roman. La première, écrite à la troisième personne du singulier, relate le début de l’histoire. On y découvre la vie du village, sa mentalité, ses racontars.. Les personnages principaux sont campés. La seconde partie est écrite à la première personne du singulier, c’est le sociologue Claude, qui raconte sa propre perception des êtres et des choses, la suite des événements et le drame final. La fin sera clôturée par la lettre de Sofia, la mère, au sociologue.

L’écriture est agréable à lire, relativement fluide. L’auteur reprend le « parler » du village, avec ses mots, ses expression populaires, ses dictons ..





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Silencieuse

J'ai beaucoup aimé lire ce roman, passionnant, captivant et déroutant: intrigue triangulaire entre un sculpteur de renom, un sociologue et un ex de la bande à Bader , tous trois réfugiés au milieu de nulle part .....une petite fille va reussir à craqueler ce triangle mort! A lire avec plaisir
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Silencieuse

Et non, le livre n’est ni rébarbatif ni prétentieux. Trois hommes et une petite fille lumineuse et muette y jouent une partie tendue où les mots interviennent entre eux moins que les regards ou les complicités.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
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Noir et Or

Ce livre est très agréable à lire, très facile d'accès aussi. Juste quelques petites opérations boursières que je n'ai pas comprises mais bon, je ne suis pas dans la partie et quand l'auteur explique que "le Libor sert à établir le taux interbancaire à partir duquel seront calculés les taux des prêts aux banques du monde entier", cela me passe au-dessus et en fait, ne me passionne guère.

C'est pourquoi trouver des similitudes entre ce roman et celui de Stendhal "le rouge et le noir", je ne suis pas d'accord. Les ressemblances sont grossières mais Stendhal est pour moi un auteur qui a écrit pour la postérité. Noir et Or n'ira pas jusque là.

L'héroïne, "le petit crocodile aux dents pointues" n'est pas aussi tenace et entêtée que Julien Sorel.

Sa fin est beaucoup moins tragique donc moins romantique, surtout que Juliette n'est pas, elle, condamnée à mort, condamnée à la guillotine...

C'est une belle histoire, sans plus !



Je relirai avec plaisir le rouge et le noir où quelques vers sont terribles :



"Ladislas.

... Mon âme est toute prête.



Le Roi, père de Ladislas.

L'échafaud l'est aussi : portez-y votre tête."



Juliette est une héroïne des temps modernes où le fait de tremper dans des magouilles politico-bancaires donne du piment à la donzelle qui par ailleurs est assez incolore. Elle se laisse séduire par l'homme de la famille qui veut bien l'héberger à Paris le temps de ses études à Sciences-Po et elle recommence mais en prenant plus jeune cette fois quand elle part en stage en Suisse. C'est d'une banalité navrante.

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L'homme à la canne grise

C'est un beau récit d'une fille qui admire son père récemment disparu. Antoine P. qui a combattu à côté des républicains espagnols et qui pourtant s'est vu demander de prouver qu'il est français par un obscur policier de l'hôtel de Police au moment du renouvellement de sa carte d'identité.



Michèle Gazier au moment de la disparition a dû ressentir le besoin d'évoquer son père et elle a déroulé dans ce court récit tous ses souvenirs d'enfance et plus, jusqu'à ce 14 août 2010 où l'infirmière de la maison de retraite lui a annoncé son décès.



C'est bien raconté avec humour quelquefois (voir page 42 l'anecdote sur les rouges indisciplinés et misérables que leur chef, pour les faire avancer au pas, hurlait : Alpargata, zapato, alpargata, zapato !) mais avec tendresse le plus souvent.



Je n'ai pas lu son précédent récit "La Fille" consacré à sa mère mais j'ai été séduite par l'image qu'elle a su recréer de son père. Comme l'a dit son ami, Miguel de Castillo, un autre écrivain, en revenant sur son courage, sa dignité, sa droiture : "C'était un homme bien, et mieux que bien, de ceux qui ne tirent de leur bravoure ni avantages, ni gloriole".
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Les convalescentes

Tantôt séduisant, tantôt inquiétant, Maxime, le mari de Daisy, va troubler leur quotidien sans relief. Un livre humain, basé sur les liens sociaux, avec des personnages sensibles. Divisé en deux parties, il utilise une progression sur l'importance des humains, vis à vis d'eux-même.



La première moité du livre, rencontre les personnages. C'est dans cette partie qu'on découvre leurs vies, et où ils en sont, psychologiquement. L'auteur nous les décris comme les médecins de l'établissement le font. Ce ne sont que des patients, avec des failles psychologiques qui nous sont expliqués. A la fois un moyen de nous préparer à la suite, l'auteur se sert aussi de cette position comme ancrage dans le contexte. C'est la rencontre des deux duos; Lise, Oriane et Daisy, Maxime, qui va déclencher la seconde partie du roman.



Bien au contraire, la seconde moitié voit ses personnages prendre vie. Leur rapport au monde et au présent, vont être utilisés. Il s'agit aussi du moment où les personnages ne vont plus être que des patients, mais vont reprendre vie, ils vont retrouver leur identité et commencer à comprendre leur situation. Étant plus ouverts au monde extérieur, c'est dans cette partie que des liens vont se former entre les quatre protagonistes. Ces liens vont apporter une atmosphère secrète et mystérieuse, au livre. L'auteur joue de son écriture, en valsant avec les points de vues des différents personnages, au sein d'un même chapitre. Il nous délivre des informations, de sorte à ne rien dévoiler d'important, pour laisser au lecteur le plaisir d'imaginer la suite.



Les personnages de Lise et de Daisy m'ont énormément touchés. Admirables, et perdues, ces deux femmes ont trouvés en l'autre un égal qu'elles cherchaient. Elles ont tout les deux une vie à laquelle elles n'avaient pas pensée, une vie à laquelle elles n'avaient pas pu prendre le temps de réfléchir avant. Leurs questions sur elles-mêmes les rapprochent.

Oriane m'a beaucoup dérangée. Sûrement trop personnelle et exigeante envers les autres, elle donne vite l'impression de la fille gâtée qu'elle est. Malgré son histoire horrifiante, je n'ai pas supporté ses humeurs contradictoires.

Quant à Maxime, il s'agit du personnage le plus énigmatique de l'histoire. Celui sur lequel on aimerait en savoir beaucoup plus que ce qui nous est donné.



Même si la première partie du livre m'a beaucoup moins plu que la seconde, je l'ai trouvé assez intéressante par son aspect psychologique. En revanche, par rapport au récit, la seconde partie est plus prenante et plus rythmé. Le changement entre les deux parties se fait progressivement, avec un réel intérêt dans la construction de l'histoire.
Lien : http://www.teamlitteraire.fr..
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Les convalescentes

Le roman m'a globalement plu, même si j'ai certains reproches.

J'ai trouvé un peu étrange que Lise et Oriane se lient ainsi d'amitié, alors que tout les oppose. Bien sûr, l'auteur sous-entend qu'Oriane est une espèce de déclencheur, de béquille. Lise réapprend à s'attacher, à aimer grâce à elle.

J'ai aussi trouvé curieux que l'indépendante Daisy se soit si rapidement mariée et ait si radicalement changé de mode de vie. Bien sûr, c'est expliqué par sa condition.

Ce qui conduit Oriane à la maison de repos peut sembler cliché, mais c'est pourtant terriblement réaliste.

Voilà pourquoi tous mes reproches sont discutables.

[...]

Lire la suite sur:
Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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Noir panthère

Vous souvenez-vous de la panthère du "Bonheur dans le crime" (Barbey d'Aurevilly : "Les Diaboliques"), dont les yeux fascinaient tant la belle et criminelle comtesse de Savigny ? Elle revient dans ce court roman à tiroirs, écrit avec maestria par l'auteur du "Fil de soie". Une coupure de journal, un crime en Italie (encore une comtesse !!), un bistrot dans le Midi (où on aime bien se payer la tête des clients), des vers luisants, un animal chassé du "Grand Paradis". Aucun rapport, me direz-vous ? Lisez donc... La magie-Gazier opère une fois de plus.
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Les convalescentes

Je n'ai pas aimé du tout, ni le style (trop scolaire et télécommandé), aucune saveur à mon gout, ni l'histoire, plate et cherchant à tout prix à être mystérieuse. Je n'y ai pas cru, je me suis ennuyée, même énervée parfois, je me demande encore pour quelles raisons je me suis acharnée à l'achever ... un espoir,peut-être, que la fin me surprenne ... et bien même pas !
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Virginia Woolf

Virginia Woolf, qui rêvait «d'infuser les âmes», ressort de cette bande dessinée aplatie et terne.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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Silencieuse

Une jolie écriture, un livre agréable à lire.

J'ai tout à fait retrouvé l'ambiance "petit village" que j'ai quitté (sans regret) il y'a quelques années, c'est tout à fait ça. L'ambiance du roman est un peu oppressante, tous ces non dits, ces mesquineries, cette intolérance aveugle.
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Silencieuse

Livre très bien écrit avec une fin très surprenante.
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Silencieuse

Un beau livre de rencontre, intrigant, mais souffrant de trop de répétitions dans la conduite du récit.
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Silencieuse

Une belle et poignante réflexion sur l'art, mais aussi sur les non-dits qui détruisent des vies sur plusieurs générations.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Virginia Woolf

Dans la grande lignée des biographies d'auteurs.

Fidèle et sans relief.
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Le fil de soie

Je ne suis pas allée plus loin que la p.36

D'un ennui mortel!!!!

Un style ancien plein de suffisance, où on écrit des phrases juste pour le plaisir de les écrire mais sans que ça apporte un quelconque intérêt... ouh la la je suis dure mais j'ai tellement détesté (si j'avais au moins accroché sur l'histoire j'aurai poursuivi!) que j'ai préféré ne pas perdre mon temps!
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Noir et Or

Même si c'est bien écrit, c'est un roman trop prévisible...avec des personnages somme toute ordinaires et une histoire pas très originale. Du déjà vu et même déjà entendu!!! Il y a pas mal d'approximations et pas beaucoup d'approfondissements des sujets notamment sur la fraude au LIBOR c'est vraiement très facile comme pratique alors qu'une banque en cette période dispose au moins d'un mécanisme de contrôle qu' on ne trouve pas dans le récit...Un roman sans doute à découvrir pour l'auteure!!!
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Le goût de la lecture

Un recueil de textes choisis par Michèle Gazier, des grands hommes de la littérature sur les plaisirs divers et variés de la lecture. Un tout petit ouvrage agréable à lire ou à relire.
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Les garçons d'en face

j'ai étais attiré par la quatrième de couverture de ce livre mystère sur des enfants monstrueux. Mais , au final l'histoire est tres simple sans trop de rebondissement
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Le goût des mères

Ce voyage intime commence avec le Goncourt Jean Rouaud, pour s'achever en compagnie de l'érudit Pétrarque et son « recueil de remèdes très courts pour chaque malheur comme pour chaque bonheur »
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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