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EAN : 9782021239638
176 pages
Seuil (07/05/2015)
3.38/5   8 notes
Résumé :
Issue d'un milieu modeste, Juliette a tout pour elle. Excellente élève, elle est belle, intelligente, obstinée. Elle intègre Sciences Po, cornaquée par le père d'un copain de lycée qui a ses entrées dans le monde politique et lui trouve un point de chute à Paris, chez François de Maule. Ce dernier pourrait être son père, il tombe amoureux d'elle. Guidé par son amant, Juliette fait ses premiers pas au ministère de la Santé. Elle ne tarde pas à s'y faire remarquer par... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio de m'avoir fait confiance lors de la dernière masse critique si prisée.

Lorsque j'ai reçu le livre, j'en étais toute émoustillée ! J'ai trouvé la couverture vraiment belle dans sa simplicité, poétique dans ses couleurs. À ma grande surprise, le noir et l'or ressortaient vraiment bien sur la photo de couverture. Si je me suis longtemps questionnée quant à l'origine de ce titre, j'en ai finalement compris le sens au fil des pages (ou en tout cas je m'en suis fait ma propre analyse). le noir, représente la part malsaine qui habite notre personnage principal, la partie dérangeante du récit et le côté dramatique du monde dans lequel nous évoluons. Tandis que l'or représente l'appât, l'envie, l'orgueil et la face visible de l'iceberg. le beau, le glorieux, l'envieux… Titre et histoire qui renvoient aussi à Stendhal in « le Rouge et le Noir » (Peut-être un peu trop d'ailleurs ?)

J'étais assez sceptique concernant les débuts du livre, je l'avoue, puisque je n'appréciais pas forcément l'univers dans lequel les auteurs tentaient de m'embarquer. Pourtant, d'ordre général j'adore vraiment ce genre de livre qui parle de faits divers, de faits dérangeants dont on doute mais que l'on fait semblant de ne pas voir. J'apprécie beaucoup l'économie, le droit et le monde politique. Même si le troisième point me répugne plus qu'il ne m'appâte. La plume des auteurs est très belle, très simpliste mais en même temps recherchée. Nous buvons les mots, nous les engloutissons. Les pages se tournent et se lisent vraiment vite et l'absence de chapitres fait que nous n'avons pas de repères « chronologiques » (généralement, lorsqu'on lit nous nous disons « Allez, je finis ce chapitre et j'arrête » ; ici sans chapitre il est plus dure de s'arrêter au beau milieu d'une phrase…). J'étais donc assez septique concernant ce livre puisque je me demandais si ce genre de thème pouvait donner du pep's à un récit. En règle générale, nous ne sommes pas forcément intéressés par les questions de politique et de moeurs, d'économie et autres. le thème ne me parlait franchement pas des masses (Bien que j'apprécie l'étudier en cours). Mais je me suis quand même laissé embarquer dans l'histoire de cette jeune femme, Juliette. Fille de parents issus d'une classe sociale inférieure à ce qu'elle aspire. Ambitieuse, intelligente mais aussi déterminée son rêve à elle est de parvenir à briller dans la société. Cependant, ses parents (sa mère d'origines algériennes et simple caissière dans un supermarché ainsi que son père pépiniériste) représentent un poids pour elle et l'empêchent de prendre son envol. C'est avec acharnement, travail et concessions qu'elle parvient enfin à toucher le but de sa vie : Elle parvient enfin à trouver une minuscule place auprès d'un politicien influent qui va vite devenir son amant. Nous suivons donc Juliette dans ses déboires et tentons tant bien que mal de comprendre ses agissements. Sa soif de pouvoirs en devient déstabilisante, flirtant parfois même avec la paranoïa. Juliette nous apparait comme une simple coquille vide, égoïste et vengeresse, qui n'agit que par pur intérêt. Ai-je aimé ce livre ? En me posant cette question aucune réponse ne me vient. Autant, j'ai adoré voir à travers les yeux de Juliette ce que le monde politique et économique nous cache. Au fond, qui sont ces personnes qui nous gouvernent et se chargent de notre argent ? J'ai été outrée de participer aux agissements destructeurs de Juliette, à cette manie qu'elle a de vouloir tout contrôler et d'être constamment sur le fil du rasoir. J'ai été déçue de déceler une part de vérité dans ce livre concernant la fraude aux médicaments destinés aux plus nécessiteux : Dans noir et or, une totale machination se fait autour des médicaments destinés aux pays pauvres qui en ont grand besoin. Ici, ils changent la date de péremption des médicaments pour éviter de gaspiller et engendrer des frais supplémentaires inutiles. Cela ne nuit en rien à la santé des malades mais, cela réduit leurs effets. Dans la réalité, il existe les contrefaçons et sûrement d'autres choses que nous ne soupçonnons pas. Nous côtoyons ces hommes riches, puissants, dangereux qui se prennent pour les rois du monde. Jouant avec les sentiments, la vie et la santé des autres pour un simple pécule. Nous nous rendons compte de la place que prennent les femmes dans ce monde très fermé et prisé. Elle occupe la place de l'appât, de la maitresse. Elle donne ses idées, mais reste dans l'ombre pour ne pas éclipser la gloire de l'Homme. Je n'ai pas compris ce personnage principal, pratiquement sadique envers elle-même, qui préfère quitter amour et tendresse pour un monde de brute qui ne lui apporte que des misères. Et je n'ai certainement pas approuvé cette fin brutale, qui me laisse sur une faim de loup. Une fin, certes qui donne le sourire tant elle nous enlève un poids au coeur, mais qui nous laisse un léger goût amer « Tout ça pour ça ! ». J'aurai d'autant plus apprécié tomber au coeur d'une tourmente économique et politique, d'un boum qui ébranle tout les édifices et fait repentir notre personnage principal à la toute fin. J'aurai préféré tomber au coeur d'un complot, plutôt qu'au coeur d'une histoire d'amour qui tourne mal…
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Cela pourrait aussi s'intituler "Confessions d'une ambitieuse" mais le titre choisi correspond bien au contraste entre la noirceur des personnages et les décors dorés dans lesquels ils évoluent. "Roman de l'ambition et de la revanche sociale" nous explique la quatrième de couverture... Effectivement. C'est violent et sans concession, servi par une écriture précise, attachée à délivrer les faits et à faire ressortir le cynisme qui règne chez les puissants.

L'ambitieuse, c'est Juliette, fille d'un pépiniériste ancien mineur et d'une caissière de supermarché venue d'Algérie. C'est elle qui raconte, son envie de s'élever, de sortir de sa condition, de voir plus loin qu'un avenir bouché à Alès. Elève brillante et jolie jeune fille, Juliette a de nombreuses cartes en mains et l'intention de les utiliser. Une mention "très bien" au bac lui permet d'intégrer Sciences Po, et de s'ouvrir les portes du monde qu'elle convoite grâce aux relations qu'elle parvient à nouer et surtout à transformer à chaque fois en tremplin vers le niveau supérieur. Grâce au père d'un ami, elle est hébergée à Paris chez François de Maule, Conseiller auprès du Ministre de la Santé. Elle devient sa stagiaire, puis sa maîtresse et l'auteure d'une brillante magouille liée au trafic de médicaments dont tout le ministère tire profit en toute impunité... Son intelligence n'a d'égal que son cynisme. Fine observatrice, elle ne fait que reproduire, en les amplifiant et en les améliorant, les pratiques qu'elle observe autour d'elle. Un apprentissage qu'elle poursuit à Genève, bien décidée à maîtriser tous les rouages de la finance internationale et d'en remontrer aux plus roués des traders. Obsédée par sa quête de la réussite, par son désir d'intégrer la classe sociale des puissants, Juliette ne s'embarrasse pas de bons sentiments. Mais peut-on s'élever impunément ?

L'environnement dans lequel navigue l'héroïne, salons feutrés abritant politiciens et banquiers est particulièrement bien rendu par les deux auteurs. Les personnages masculins sont plus vrais que nature - ambition, cynisme, mégalomanie des politiques, lâcheté des fils à papa et des maris adultères - et l'on voudrait de temps en temps mettre en garde Juliette contre sa certitude de toujours maîtriser la situation et d'être plus forte qu'eux tous. Car, au fur et à mesure que se déroule sa confession, on comprend qu'il s'est passé quelque chose de grave...

On pourra, comme moi, trouver la fin un peu "too much". Cela ne nuit en rien au fait que l'on suit avec intérêt et même une sorte de fascination cette mise à nue d'une ambitieuse, fille du peuple cherchant à échapper à sa condition au risque de se brûler les ailes. Un regard à la fois original et terriblement cru sur notre époque, celle de la finance et du règne de l'illusion - le grand creux - pour ce roman dont l'ambition annoncée est de faire écho à ce classique de la littérature qu'est le Rouge et le Noir de Stendhal.
NB : merci à Babelio et aux Editions Seuil pour cet envoi dans le cadre de l'opération Masse critique.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Mais comment diable Michèle Gazier a-t-elle pu écrire un tel livre ? Elle dont j'avais tant aimé les premiers romans, Nativités ou Un cercle de famille, si personnels et aux personnages dont l'histoire et la psychologie étaient si riches qu'ils m'avaient touché au plus profond de mon être.
Ici, point de profondeur, point de finesse. Une héroïne grossièrement campée et qui n'échappe à aucun poncif : une jeune femme issue d'un milieu modeste, d'origine algérienne par sa mère, qui parvient par son intelligence, ses très brillants résultats scolaires - et une plastique non moins remarquable - à entrer à Sciences Po et à poser un pied dans les milieux du pouvoir et de la finance, dont les portes auraient dû selon toute probabilité lui rester fermées...
Juliette comprend tout mieux et plus vite que tout le monde, se montre capable d'imaginer d'improbables montages pour déguiser des opérations de fraude publique, séduit tous les hommes qui l'approchent, foule aux pieds le peu de scrupules qu'elle pourrait avoir et reste d'une imperturbable froideur. Elle est incapable de s'attacher à quiconque - parents, amis, amants - et ne songe qu'à son ascension sociale.

S'agissait-il d'un ouvrage de commande ? Michèle Gazier et Pierre Lepape ne semblent pas avoir été passionnés par leur sujet. Ils ne laissent même pas à leur héroïne le temps d'évoluer, ils ne l'étoffent en aucune façon. Au bout de quelque 160 pages et après seulement deux stages dans un ministère et une banque, voilà Juliette rattrapée par une sombre histoire d'amant éconduit qui l'amène à sa chute.
Emballé, c'est pesé. Rideau. La petite, promise à un si glorieux avenir, n'est finalement pas tombée de bien haut...
Quant à ce pauvre Stendhal, appelé en renfort pour tenter de convaincre de la force du propos, je préfère n'y même pas faire allusion. Sur les thèmes de l'ambition et de la revanche sociale, de grands classiques du XIXe siècle brillent d'un éclat bien plus vif que les ors dépeints ici...

Je précise que j'ai lu ce livre dans le cadre d'une opération Masse critique. Je remercie donc néanmoins avec chaleur Babelio et les Editions du Seuil dont j'apprécie par ailleurs souvent la production.

Lien : http://delphine-olympe.blogs..
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Ce livre est très agréable à lire, très facile d'accès aussi. Juste quelques petites opérations boursières que je n'ai pas comprises mais bon, je ne suis pas dans la partie et quand l'auteur explique que "le Libor sert à établir le taux interbancaire à partir duquel seront calculés les taux des prêts aux banques du monde entier", cela me passe au-dessus et en fait, ne me passionne guère.
C'est pourquoi trouver des similitudes entre ce roman et celui de Stendhal "le rouge et le noir", je ne suis pas d'accord. Les ressemblances sont grossières mais Stendhal est pour moi un auteur qui a écrit pour la postérité. Noir et Or n'ira pas jusque là.
L'héroïne, "le petit crocodile aux dents pointues" n'est pas aussi tenace et entêtée que Julien Sorel.
Sa fin est beaucoup moins tragique donc moins romantique, surtout que Juliette n'est pas, elle, condamnée à mort, condamnée à la guillotine...
C'est une belle histoire, sans plus !

Je relirai avec plaisir le rouge et le noir où quelques vers sont terribles :

"Ladislas.
... Mon âme est toute prête.

Le Roi, père de Ladislas.
L'échafaud l'est aussi : portez-y votre tête."

Juliette est une héroïne des temps modernes où le fait de tremper dans des magouilles politico-bancaires donne du piment à la donzelle qui par ailleurs est assez incolore. Elle se laisse séduire par l'homme de la famille qui veut bien l'héberger à Paris le temps de ses études à Sciences-Po et elle recommence mais en prenant plus jeune cette fois quand elle part en stage en Suisse. C'est d'une banalité navrante.
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Même si c'est bien écrit, c'est un roman trop prévisible...avec des personnages somme toute ordinaires et une histoire pas très originale. du déjà vu et même déjà entendu!!! Il y a pas mal d'approximations et pas beaucoup d'approfondissements des sujets notamment sur la fraude au LIBOR c'est vraiement très facile comme pratique alors qu'une banque en cette période dispose au moins d'un mécanisme de contrôle qu' on ne trouve pas dans le récit...Un roman sans doute à découvrir pour l'auteure!!!
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Comment en suis-je arrivée là, dites-vous ? C’est une question
que je ne me pose jamais. Ce n’est pas le chemin parcouru
qui m’intéresse. Je suis plus du côté du pourquoi que du
comment. Et le pourquoi, tous les pourquoi de ma courte existence
m’entraînent vers le passé, ce que d’aucuns nomment
mon histoire. Un bien grand mot, même sans majuscule, pour
désigner ma vie, avec cette part de maladresse, ce handicap
de naissance, qui la caractérise. Sans doute aurait-il fallu
être plus cynique, moins passionnée pour que, avec les ans
et l’expérience, je moissonne enfin tout ce que j’avais semé.
Quoi que vous en pensiez, je méritais de gagner la partie.
Je venais de loin et jamais je n’ai économisé ma peine.
Mais sans doute suis-je de la famille de ces maladroits
dont parlait un client de la jardinerie où travaillait jadis
mon père. Repris de justice à peine libéré d’une longue
incarcération pour vol à main armée, il s’était installé à
Alès et racontait à ceux qui voulaient l’entendre que les
prisons étaient pleines de maladroits, de pauvres types. Les
autres, les vrais voleurs, les futés, ceux qui ne s’étaient pas
fait prendre, dormaient sur un tas d’or et filaient des jours
tranquilles et anonymes au soleil.
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La finance tue aussi sûrement que les remèdes périmés. Mais on le voit pas. Les morts sont sans visage, ils ne vous hantent pas. Ils sont abstraits. Un peu comme ces milliers de victimes des catastrophes naturelles - tsunamis, éruptions volcaniques, tremblements de terre, cyclones... - sur lesquelles les médias s'emballent pendant quatre à cinq jours avant de les abandonner à l'oubli. Notre capacité à nous émouvoir est assez limitée.
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Je me sentais un peu comme un renard dans un poulailler. Une position que j'aimais assez. J'ai toujours aimé les renards la nuit sur le bord des routes de mes Cévennes natales, leurs yeux dans la lumière scintillent comme des étoiles.
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Vous aimez les récits bien bouclés, avec un début, un milieu et une fin. Moi, la fin des histoires, des romans, ne m'a jamais intéressée. J'ai toujours préféré l'imaginer. J'aime penser que les choses peuvent finir autrement. Ou ne pas finir. J'aime bien les livres qui commencent par la fin. Après, cap à l'aventure. La fin, on s'en fout. On la connaît la fin, la vraie fin. Elle est programmée dès la conception. Quiconque a un début court vers sa fin. Vous connaissez la vôtre, la mienne... Tout est question de temps et de calendrier.
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Moi, je n'avais pas les connaissances littéraires d'Hugo, son aisance... Question d'héritage : les enfants de bonne famille n'ont qu'un bras à lever pour se fournir dans la bibliothèque parentale. Je n'avais pas, comme eux, caressé des dos de "Pléïade" dès l'enfance, ni senti sous la pulpe tendre de mes doigts la soie ivoire du papier bible.
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Videos de Michèle Gazier (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michèle Gazier
8 février 2013 :
À propos de Retour parmi les hommes «La beauté de Vincent, c'est de guetter les catastrophes, de voir le bonheur comme une erreur passagère. En cela, il fait partie des grands personnages de la littérature contemporaine, capables d'alimenter encore quelques suites... Un grand Besson !» Clara Dupont-Monod, Marianne La Trahison de Thomas Spencer «L'analyse est menée finement, la jalousie, les souffrances indiquées avec tact. le talent de Philippe Besson, la manière douce et tendre qui lui attire de plus en plus de lecteurs, consiste à ne jamais élever la voix, à montrer que les mouvements du coeur forment l'essentiel d'une vie humaine.» Dominique Fernandez, le Nouvel Observateur Un homme accidentel «Philippe Besson vient de réussir un roman intense et fulgurant.» François Busnel, L'Express L'Arrière-Saison «L'Arrière-Saison a la beauté mélancolique d'une sonate d'automne.» Michèle Gazier, Télérama Une villa en Italie, le soleil trop fort, des ferries qui font la traversée vers les îles, une romancière qui peine à finir un livre, un jeune officier de l'Académie navale, un accident de voiture à des centaines de kilomètres, l'enchaînement des circonstances, la réalité qui rejoint la fiction, la fin d'un amour, le commencement d'un autre peut-être. Dans ce roman plus personnel qu'il n'y paraît, l'auteur de L'Arrière-Saison dresse le portrait d'une femme puissante et de deux hommes fragiles, en proie à des hésitations sentimentales. À propos de son dernier roman Une bonne raison de se tuer «Tout l'art de Besson est là, dans l'introspection des âmes, le déphasage entre l'intime et le public, la marche inexorable du temps.» Marianne Payot, L'Express «Philippe Besson explore l'envers du rêve américain dans un de ses plus forts romans.» Pierre Vavasseur, le Parisien «Portée par un style implacable, dépouillé de tout apitoiement et de tout pathos, l'intrigue a des airs de tragédie grecque, où chacun est en marche vers son destin sans que rien ne puisse l'arrêter. On est touchés en plein coeur.» Valérie Gans, Figaro Madame «Philippe Besson explore la part intime des êtres et traque leur moindre secret. Il gagne encore son pari.» Jean-Claude Perrier, Livres Hebdo «Si juste et terrible. Quel magnifique portrait de femme et de nous aussi !» Joseph Macé-Scaron, le Magazine littéraire «Un livre qu'on lit d'une traite... C'est très triste et très doux.» Gilles Martin-Chauffier, Paris Match
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