Michelle Mazoué

Une saga qui se termine en apothéose.

Nous avons suivi les aventures (et mésaventures) de Mathilde au travers de deux premiers tomes.

Après un périple à cheval à travers la France, en compagnie d’Hyppolite, pour délivrer Nicolas, l’homme qu’elle aimait, du bagne. Ils ont embarqué à destination de la Corse, où ils se sont intégrés. De leur union est né Mathieu. Leur vie est toujours truffée de rebondissements. Mathilde et Nicolas font la rencontre d’Anghjulu et Mathilde en tombe secrètement amoureuse.

Lors d’une sortie, Nicolas prend froid et tombe gravement malade, il en meurt.

Comment va-t-elle s’en sortir ? Anghjulu est marié et « elle n’est pas une briseuse de ménage » mais malgré tout, elle tombe dans ses bras, une fois seulement mais assez pour être à nouveau enceinte.

Que d’aventures elle va vivre pour s’en sortir, elle va se marier à un homme riche mais inintéressant…. Et la suite ? je vous conseille de courir acquérir le livre (et les deux précédents) car les aventures de Mathilde sont palpitantes.

Ce dernier tome nous plonge un peu plus dans l’histoire, la révolution et la terreur y sont traitées. La décapitation de Louis XVI également, et une fois de plus ils échappent à des situations scabreuses.

Mathilde côtoie des gens célèbres tels que Danton, Marat, Robespierre et même Napoléon !

Ce livre est non pas une pépite mais un lingot ! C’est mon préféré de la trilogie. Il est très complet au niveau du roman et ses histoires d’amour (avec de nombreux rebondissement) mais aussi de cette partie de l’histoire de France très mouvementée et sanglante.

L’écriture de Michelle MAZOUE se révèle excellente, elle est fluide, addictive, bien documentée.

J’ai beaucoup aimé et c’est pour moi un véritable coup de cœur.

Je remercie Michelle pour l'envoi de son roman et suis émue par la gentille dédicace qu'elle a rédigée.

Un bon roman, plein d’actions et de rebondissements.

L’histoire débute en 1770, sous le règne de Louis XV à la veille du mariage du futur roi Louis XVI avec Marie-Antoinette. Les festivités du mariage seront closes par un gigantesque feu d’artifice.

Mathilde fait partie des personnages principaux, elle est lavandière sur les bords de Seine et vit seule avec son père, alcoolique, c’est elle qui fait « bouillir la marmite ». Elle a remarqué Nicolas, l’apprenti de Baptiste, le maître tailleur, ce beau jeune homme fait battre son cœur. Ils tomberont d’ailleurs vite amoureux.

Mais les choses ne seront pas aussi simples et leur rêve va-t-il se réaliser ?

Lors du feu d’artifice, Myriam, la femme de Baptiste le tailleur, est tuée au cours d’un mouvement de la foule qui panique, le laissant seul avec son fils Jean-Baptiste, lui aussi tailleur, mais peu doué et surtout paresseux (et homosexuel, amoureux de Louis, le compagnon tailleur).

Pour l’aider dans la tenue de son ménage Baptiste embauche Mathilde. Il se prend d’affection et s’attache à elle jusqu’à décider de la marier avec son fils Jean Baptiste.

Un mariage à trois puisque Jean-Baptiste passe ses nuits avec Louis, délaissant son épouse (qui ne demande pas mieux) mais Louis, lui, en cachette va violer Mathilde.

Bien sûr, ce n’est que le début de ce roman et les choses vont bien changer. Alors, chers lectrices et lecteurs, je préfère vous laisser découvrir la suite. Je n’en dévoilerai qu’une toute petite partie, nous irons jusqu’au bagne à Toulon.

Qui et pourquoi au bagne ? mais que va-t-il se passer ?

Si le titre peut faire penser à une romance et bien non, pas du tout, ce livre est truffé d’embuches et de rebondissements, Michelle Mazoué, avec sa belle plume, sait tenir ses lecteurs en haleine, elle va nous mener dans des situations dangereuses, nous allons traverser des épisodes dramatiques. Vivre à cette époque n’était pas de tout repos et les situations pouvaient basculer du jour au lendemain sans trop savoir pourquoi.

C’est très bien écrit, tout en finesse, il y a de l’amour, du viol, du suspens, de l’injustice, de l’horreur, de la bagarre, de la traîtrise et cette liste n’est pas exhaustive.

J’ai beaucoup aimé ce roman qui m’a procuré beaucoup de plaisir.

Livre lu dans le cadre du PAI catégorie romance.

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Un livre qui se déguste et s’apprécie.

Merci à Michelle MAZOUE de m’avoir fait découvrir, en service presse, son roman et merci pour la gentille dédicace qui l’accompagnait.

Première partie :

Jeanne est née à la Tranche-sur-Mer en Vendée, dans une famille de petits producteurs, malheureusement sa mère, Carole, est morte en lui donnant naissance. Jeanne est élevée par sa grand-mère, femme autoritaire, guérisseuse, et vit avec Jean, son père à l’étage de la même maison. Une famille de poivrots qui n’hésite pas à laisser la fillette des journées entières à moitié dénudée, sans changer sa couche devenue nauséabonde. Heureusement le docteur Marceau se rend compte du mauvais traitement apporté à la fillette et surveille de près les faits et gestes de la famille pour qu’elle soit mieux soignée.

Quelques années plus tard, après le décès des grands-parents, Jean n’hésitera pas à violer sa fille. Jeanne a une douzaine année.

Mais Jeanne est une personne fière, solitaire, elle a un caractère fort. Elle arrive à prendre le dessus. Non seulement, elle neutralise son père mais elle va à l’école, se met à la culture et va vendre ses récoltes sur les marchés. Le travail ne lui fait pas peur.

Jeanne fièrement se rend à l’église tous les dimanches, malgré les médisances des commères du village pour qui elle est « la petite-fille de la sorcière ». C’est là qu’elle va rencontrer Jean-Sébastien, jeune curé, tout nouvellement nommé dans sa paroisse.

Bien sûr beaucoup de choses vont se passer. Mais je vous laisse, chers lecteurs, découvrir la suite.

Deuxième partie :

Jeanne a 33 ans, elle accouche d’une petite fille, qu’elle ne connaîtra pas car, tout comme sa mère, elle meurt en couches. Claude, un ami de Jeanne (la mère) l’adopte et l’élève comme sa fille.

J’arrête là mon récit à vous lecteurs de découvrir la suite, et quelle suite !

Je découvre la belle et fine écriture de Michelle Mazoué, elle décrit avec beaucoup de précision les phases de la vie des deux Jeanne, mais aussi celle de Jean-Sébastien et de Claude. C'est une très belle histoire, mêlant la vie dans cette campagne vendéenne où les «racontars » vont bon train, mais aussi l’enfance et l’adolescence difficiles de Jeanne entre des grands-parents et un père méchant et incestueux ; une belle histoire d’amour, mais il s’agit d’un amour impossible ; une belle histoire d’amitié ; des secrets de famille ; des non-dits ; le célibat des prêtres etc….

Cerise sur le gâteau, Michelle nous offre un voyage au Sénégal.

J’ai dégusté et beaucoup aimé ce roman, riche en événements et en émotions. Il est très bien écrit et j’en recommande la lecture.

Merci Michelle de m’avoir transportée en Vendée et m’avoir fait vivre ce roman.

Deuxième Tome de la Saga « La femme du tailleur ». Je remercie Michelle Mazoué de m’avoir envoyé son roman en SP ainsi que pour sa gentille dédicace.

Nous retrouvons Mathilde et Nicolas, ce dernier avait réussi, grâce à Mathieu (il s’agissait en fait de Mathilde déguisée en jeune homme).

Pour leur permettre d’échapper aux autorités, Martial les convainc d’aller rejoindre la Corse dont il est originaire. Il les aide à effectuer la traversée et les confie à ses grands-parents Mama et Grand-Pa.

Sur l’île s’ils sont hébergés par une famille accueillante, ils ont du mal à se faire accepter par le reste de la population locale. Et lorsque Mathilde et Nicolas deviennent parents, leur bébé est enlevé. Qui a commis de rapt ? les habitants du village ? Son ancien mari, le tailleur : Jean-Baptiste ?

On découvre vite que les habitants se déchirent, se jalousent, ma haine domine. Un esprit de vengeance plane sur les foyers.

Un très bon roman historique (juste ce qu’il faut), une belle histoire d’amour ….bien que …, des rebondissements, des crimes, des rancunes tenaces et une pointe de paranormal, de superstitions. Rien ne les arrête ces corses.

Elle écrit très bien Michelle Mazoué, un style fluide et agréable, elle sait retenir les lecteurs avec du suspense et de l’action. Une autre bonne nouvelle, elle termine ce roman par les mots : à suivre. Nous aurons donc le plaisir de retrouver Mathilde et Nicolas mais aussi bien d’autres, non moins sympathiques, personnages.

J'ai commencé ce roman agréablement, l'histoire de cette gamine Jeanne aux mains d'une famille d'abrutis et qui éveille les jalousies d'un village dans les années 70 était tout à fait crédible. C'était l'occasion de me souvenir à quel point on prenait peu soin des enfants et combien la DASS les protégeait peu et mal . L'ambiance ragots et rejet on dirait aujourd'hui "cancel " battait son plein sans réseaux sociaux, sans internet sans 4G mais avec toute la méchanceté dont sont capables de "braves gens" . Ah l'aigreur de ces rabougris de la vie c'est quelque chose! Et ça continue sous d'autres formes mais le fond est là, toujours drapé dans une auréole de dignité et de bien-pensance. Il n'y a pas que de mauvaises gens dans ce roman il y a aussi le Vendée du bord de mer, le travail de la terre, les touristes et le développement de la Tranche sur mer est bien rendu.



Jeanne doit donc grandir dans cette ambiance pourrie, violente et malsaine et elle le fait bien. Elle s'en débrouille de sa vie fièrement jusqu'à ce qu'elle rencontre le trop beau curé. Pourquoi pas, mais peu à peu on s'enfonce dans un mélo qui atteint, pour moi, le trop, quand la situation se répète sur la génération suivante. J'ai décroché de l'histoire car elle ne m'apparaissait plus crédible .
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Genre : Roman historique

Avis : BRILLANT

Quand le destin d’une héroïne a pour toile de fond la Révolution Française…

1774, la Corse a accueilli Nicolas et Mathilde pour qu’ils trouvent enfin la paix et le bonheur. Mais hélas, cela ne dure pas et malgré l’amour de tous, le destin amène Mathilde à retrouver, pour protéger ses enfants, un courage qui ne l’a jamais quittée. Un riche notable corse lui apporte la paix en l’épousant. Mais peut-elle s’en satisfaire ? Les fantômes du passé la laisseront-ils enfin tranquille ?

Ce que j’aime avec Michelle Mazoué, c’est son goût pour l’aventure et le courage qu’elle prête à son héroïne pour affronter les coups du sort qui ne manquent pas. Finies, les légendes corses, les démons de la Révolution s’invitent et fabriquent un Napoléon Bonaparte que Ghjulia, la fille de Mathilde, fréquente sans vouloir voir qu’elle lui plait. Ce roman est une fiction, bien sûr, mais la romancière sait y insuffler une vérité superficielle qui se nourrit de faits historiques, de prénoms qui donnent l’ambiance et de situations nourries de détails soigneusement choisis.

J’ai pu noter pour maintenir l’intérêt de la lecture, de belles accélérations et relances ; c’est très vivant, comme si nous étions des petites souris assistant aux actions.

Quel plaisir de découvrir au détour d’une page, les secrets de la jacquerie, de la cocarde tricolore, des cuisiniers devenus restaurateurs, et de tant d’autres détails du pays en proie à la révolte. Il y a un souffle qui porte l’écrit, une énergie à amener Mathilde au plus haut, la faisant imparfaite mais tellement avide de vivre.

Le visuel de couverture très expressif comme la typographie élégante sont à l’unisson d’un texte inspiré et idéal pour se distraire, tout en éveillant le désir d’en savoir plus des plus curieux qui iront chercher des explications supplémentaires sur les thèmes effleurés.

La trilogie est publiée, qu’attendre maintenant ? L’amie me dit qu’une nouvelle héroïne attend son heure, l’auteure me dit : chutttt.

Si vous avez lu les tomes 1 et 2, je sais que vous attendez avec impatience le tome 3. Et sinon, un conseil, achetez les trois en même temps, c’est bientôt Noël et le temps des cadeaux.


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Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement Michelle Mazoué pour l’envoi de son livre dédicacé : « Le mauvais oeil . La femme du maître tailleur. Tome 2 » J’ai retrouvé avec plaisir les personnages du Tome 1 dans cette aventure qui se déroule en Corse au XVIII siècle. Mathilde a réussi à faire évader Nicolas, son avant, du bagne. Elle est enceinte et les amoureux espèrent trouver le bonheur dans l’île de beauté mais l’enlèvement de leur bébé vient noircir ce tableau idyllique. Dans ce deuxième tome, l’auteure continue de nous séduire par sa belle écriture, fluide et visuelle. La magnificence des paysages est on ne peut mieux rendue. L’intrigue est bien maîtrisée, parfaitement documentée, captivante et pleine de rebondissements . Un très bon moment de lecture avec cette saga historique. Hâte de découvrir le tome 3 !

Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement Michelle Mazoué pour l’envoi en service presse de son livre : « La femme du maître tailleur » format ebook protégé.

J’ai adoré ce roman passionnant qui nous transporte dans le Paris de la fin du XVIIIème siècle servant de décor à une histoire d’amour entre une lavandière et un apprenti tailleur condamné au bagne à Toulon. Le récit est captivant, fort bien documenté et nous plonge dans des sujets passionnants comme la condition féminine à cette époque en réalité peu réjouissante (travail des femmes, mariages arrangés ...). La description très réaliste de la vie des forçats au bagne est bien menée de même que leurs conditions dramatiques de détention. Les personnages principaux sont hauts en couleur, extrêmement attachants et émouvants. Le lecteur est confronté au fil des pages à leurs émotions, souffrances et angoisses. L’auteure m’a séduite par son écriture percutante et visuelle. Ce fut un délicieux moment de lecture et j’attends la suite avec impatience.

Le secret des Jeanne est un roman réussi, agréable à lire et captivant. J'ai apprécié les personnages, l'histoire, le "suspense" autour du destin de cette femme. C'est un roman très bien écrit et documenté et j'aurais apprécié quelques chapitres de plus ! Je recommande vivement.

« Le secret des Jeanne » de Michelle Mazoué est un roman que j’ai eu plaisir à lire. Il dresse un portrait très réussi d’une héroïne principale, Jeanne ancrée dans une époque (les années 1950-1985) et un lieu, la Vendée. Avec elle, nous suivons l’évolution des mentalités dans un village marqué par le poids du qu’en-dira-t-on et des préjugés.

J’ai apprécié les portraits mordants et les fines remarques de l’autrice qui m’ont transportée à la Tranche-sur-Mer. Comment tracer son chemin quand vous êtes considérée comme « la petite fille de la sorcière », une arrogante qui ne veut pas se mêler aux autres et qui ne pense qu’à séduire les hommes ? Jeanne sait qu’elle n’a rien à attendre de ses semblables, et pourtant elle va rencontrer la bienveillance et l’amour. S’ il est difficile d’être heureuse quand votre vie commence sous de mauvais auspices, Jeanne prouve que l’on peut inventer sa vie, loin des modèles et des normes.

J’ai beaucoup aimé cet aspect du roman.

Je me suis demandé en lisant le titre ce qui se cachait derrière le pluriel : « Les Jeanne » pourquoi ? C’est qu’il y a deux Jeanne, la mère et la fille et la fille continuera le parcours vers la liberté et le bonheur qu’avait commencé sa mère sans pouvoir aller jusqu’au bout.

Cette deuxième Jeanne réunit en elle toutes les femmes qui l’ont précédée, sa mère, sa grand-mère et même son arrière-grand-mère.

Ces personnages forts et attachants sont inscrits dans leur territoire, la Vendée. On découvre dans le roman la vie quotidienne, dure et vouée au travail des habitants, un aspect moins connu des stations qui enchantent les touristes.

Une lecture qui enchantera ceux qui aiment les romans du terroir sans mièvrerie, avec des personnages forts et très attachants.

Mon avis



Je remercie Michelle MAZOUE de m'avoir permis de lire, en service de presse non rémunéré son dernier roman , « Le Coup du sort ». Je la remercie également pour la très gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée.

Ayant lu les deux premiers opus de « La Femme du maître-tailleur », magnifique saga historique, j'avais hâte de retrouver Mathilde, l'héroïne tellement attachante mais également Nicolas, son compagnon et Mathieu leur enfant.



L'auteure nous transporte en 1774 en Corse et nous partageons les aventures de notre héroïne toujours aussi déterminée et forte et également, comme l'indique le titre de l'ouvrage, « le coup du sort » qu'elle va devoir affronter... je ne vous en dirai pas plus mais vous laisserai le découvrir par vous-mêmes.



J'ajouterai toutefois que Michelle MAZOUE, avec son don habituel de conteuse, nous fait vibrer, espérer, regretter et, au fil de ses mots, nous accompagnons Mathilde et découvrons son destin ô combien mouvementé.



L'histoire est belle, haletante, addictive, envoûtante, émouvante, fort bien écrite et documentée sur le plan historique. J'ai apprécié pouvoir imaginer que notre héroïne ait pu rencontrer Napoléon Bonaparte et Letizia sa mère...



J'ai ADORE ce roman, comme les précédents opus d'ailleurs, aux multiples rebondissements tenant le lecteur en haleine, que j'ai lu pratiquement d'une traite tant il me passionnait.

Un COUP DE COEUR pour moi. Je recommande vivement cette saga aux amateurs du genre.

Merci Michelle pour cet excellent moment de lecture. J'attends avec impatience ton prochain livre !





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Chronique de juin du Prix des Auteurs Inconnus (PAI) 2023 dans la catégorie « Romance »



Pour la petite histoire : concernant ma première impression quant à la couverture de ce livre, j'y avais vu un modèle d'équilibre grâce à la composition de la photo qui dégage élégance et sobriété. Et cette plume rouge ! Elle attire irrésistiblement le regard et n'avait donc pas manqué d'attiser ma curiosité.



Pour l'histoire proprement dite : fin dix-huitième siècle, à Paris. On suit le parcours tourmenté de la jeune Mathilde, lavandière dure à la peine et orpheline de mère, qui cohabite avec un père alcoolique. Triste horizon. Bientôt, un concours de circonstances l'amène à travailler chez un tailleur. L'horizon s'éclaircit alors. Cependant, Baptiste, le maître des lieux, soucieux de l'avenir de son atelier, voit en elle sa future bru… Or, Jean-Baptiste, son fils homosexuel, censé assurer la continuité d'une maison de belle renommée ne l'entend pas de cette oreille… Désinvolte et insouciant, il compte même mener une vie de patachon tout en continuant de cohabiter avec son amant, Louis. À ce stade, personne ne suspecte encore la liaison des deux hommes.

Pour sa part, Nicolas, un apprenti tailleur, a conquis le coeur de Mathilde et on comprend vite que les tourtereaux ne roucouleront pas à leur guise. En effet, Nicolas va surprendre Jean-Baptiste et Louis dans une posture non équivoque. Les intéressés craignent donc que le secret entourant leur amour interdit ne soit éventé. En effet, les « sodomites » risquaient gros à l'époque et l'apprenti, devenu une menace, a plutôt intérêt à numéroter tous ses abattis.



Puis, après la mort de maître Baptiste, la volonté patriarcale s'accomplit. Comme prévu, le fils de la maison prend Mathilde pour femme, laquelle ignore tout de la façon dont cette union a été arrangée en amont avec sa tante qui exploite sans remords la bonté et la naïveté de sa nièce. Ainsi le piège se referme sur la donzelle dont le mariage n'est pas le marche-pied qui aurait pu l'aider à s'élever au-dessus de sa condition. Elle est d'abord retenue captive dans une prison domestique en apparence dorée et très vite son mari et son amant n'auront de cesse de vouloir se défaire de l'embarrassant fardeau que Nicolas et elle représentent à leurs yeux. Les coups bas pleuvent et ils parviennent à leurs fins, avec pour conséquences le bagne pour Nicolas, et la vraie prison pour Mathilde qui atterrit dans les geôles de la Salpêtrière. Par bonheur, le couple trouvera des alliés de confiance sur un chemin parsemé de chausse-trappes.



Pour l'Histoire avec un grand H : dans cette romance historique de belle facture, l'auteure brosse aussi, avec un sens poussé du détail, le saisissant portait de cette période prérévolutionnaire qu'est le siècle de Louis XVI. Pour entretenir son royal train de vie, la monarchie pressure le peuple. Ainsi dépeint-elle les conditions d'existence de différentes strates de la société : la populace miséreuse et combinarde, les bourgeois qui cherchent à sortir du lot et le dessus absolu du panier, la noblesse emperruquée qui fait bien des envieux.

En marge, on réalise avec effroi le sort abominable réservé aux plus faibles et aux réprouvés, malades, forçats, prostituées…



Au fil d'une plume immersive qui nous promène de rebondissements en rebondissements, les esprits restent marqués par des scènes fortes et intenses. le supplice du pilori par exemple qui ne manque pas de drainer la foule, ce magma informe et monstrueux, prompt à rendre une justice de rue implacable et à déchaîner sa haine aveugle. Pareil comportement qui sert de défouloir renvoie à un certain degré à notre terrible modernité, quand sur les réseaux sociaux des jugements expéditifs sont rendus par réflexe et sans conscience ou par besoin de certains de se sentir appartenir à un groupe.
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Ca se passe en Vendée, à la Tranche Sur Mer où le regard des gens et les ont dits sont affaires courantes. Cette pauvre Jeanne qui n'a pas connu sa mère, morte en couche, vit avec sa grand-mère paternelle, guérisseuse et autoritaire et un père alcoolique. Elle se rapprochera du prêtre de la paroisse et du fils du médecin qui l'avait aidée petite.

Un roman basé sur les secrets de famille, sur les petits villages, les femmes, le regard des autres.

Il m' a manqué de la profondeur pour les personnage, la description est trop superficielle à mes yeux. Mais une histoire où on s'évade, du romanesque.

Mon avis



Je remercie Michelle MAZOUE de m'avoir envoyé, en service de presse, son roman « Le Secret des Jeanne ». Je la remercie également pour la très gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée. J'ai ainsi découvert la plume fluide et précise de cette auteure.



Michelle MAZOUE nous emporte dans un village de Vendée en 1986 où nous faisons connaissance avec Jeanne. Nous découvrons son enfance malheureuse. Elle n'a pas connu Carole sa mère, morte en couches et vit seule avec son père, un homme méchant et incestueux.

Malgré les drames qu'elle a vécus, Jeanne reste forte, courageuse et déterminée et décide de vivre sa vie comme elle en a envie malgré les affronts subis, les commérages et préjugés des villageois qui la considèrent comme « la petite-fille de la sorcière ».. Jeanne parviendra-t-elle toutefois à être heureuse en vivant dans le péché ?



Dans la seconde partie de l'ouvrage, l'auteure nous emmène en 2019 et nous présente une autre jeune femme également prénommée Jeanne. L'histoire s'étant répétée, Jeanne n'a pas connu sa mère décédée en la mettant au monde et semble avoir hérité de son de voyance et de guérisseuse. Elle a vécu avec Claude son père et une nourrice. Suite à une vision lors d'une séance d'hypnose, Jeanne n'aura de cesse de connaître les secrets liés à sa naissance.



L'auteure décrit à merveille les traits des protagonistes de son roman les rendant attachants et authentiques. Il en est de même pour les paysages vendéens, la vie et les mentalités à l'époque dans ces petits villages qu'elle connaît fort bien.



Michelle MAZOUE nous offre une belle histoire de femmes et un voyage en Vendée mais aussi au Sénégal. Elle aborde avec brio divers thèmes tels que : l'amour, l'amitié, l'inceste, la différence, la vie des prêtres, les secrets de famille, la quête d'identité....



J'ai beaucoup aimé ce roman régional émouvant, poignant, dur et tendre à la fois, très bien écrit et documenté que j'ai lu pratiquement d'une traite tant il me passionnait.



Je lirai assurément d'autres ouvrages de cette auteure.



Un très bon moment de lecture.





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Le secret des Jeanne - Michelle Mazoué - City Editions - Terre d'HistoireS :



"Sa liberté, elle l'a acquise de haute lutte, elle en a payé le prix fort, son slogan personnel, elle le connaît : rien, elle n'a besoin de rien, ni de personne".



Dans un village de Vendée où elle a grandi, Jeanne s'est toujours sentie différente. Un jour, elle comprend pourquoi : son passé n'est qu'un tissu de mensonges, l'homme qui l'a élevée n'est pas son véritable père. Alors, quelles sont ses origines ?



Elle découvre que sa mère, morte lors de l'accouchement, était une femme à l'esprit frondeur, maltraitée par son père et qui a trouvé une épaule compatissante auprès de Jean-Sébastien, le prêtre du village. Au fil du temps, leur amitié s'est transformée, jusqu'à franchir les limites de l'interdit.



Eclaboussé par un scandale, Jean-Sébastien a dû quitter la femme qu'il aimait et s'exiler à l'autre bout du monde. Une décision qui a enclenché la mécanique d'un drame et qui, des décennies plus tard, va bouleverser toute une famille...



Un village de Vendée sous le poids des secrets.



J'ai aimé (pour ne pas dire adoré !) ce roman dont l'histoire commence avec Jeanne, en 1986 et se termine avec la fille de Jeanne, Jeanne également en 2019.



La quatrième de couverture nous dévoile déjà beaucoup de ce roman qui est formidable, poignant. Le roman commence donc en 1986, avec Jeanne qui vit chez son père, un homme méchant, brut et j'en passe et sa grand mère paternelle plus ou moins sorcière... Sa maman Carole étant partie dans l'autre monde à sa naissance. Lors d'une altercation avec son père ivre, la vie à la ferme va complètement changer et Jeanne va en prendre les rennes. Elle a déjà fourni un excellent travail sur le domaine.

Elle va également aller chaque dimanche à l'Eglise et sympathisera avec Jean-Sébastien, le prêtre ainsi que Claude, le médecin de village. Les langues se délient, "langues de vipères" comme il y en a beaucoup dans les villages mais pas que... Cela cache souvent chez ces personnes, un mal être dans leur vie personnelle...

Je ne veux pas trop entrer dans les détails, la suite de la vie de femme de Jeanne mais en lisant ce livre, vous allez la découvrir. Une vie très belle et triste à la fois mais... A LIRE ! UN LIVRE PASSIONNANT ! TRES BIEN ECRIT ! Je l'ai plus qu'adoré !!! Dès les premières pages, une nuit blanche est assurée !



Je remercie infiniment Michelle Mazoué et le Service presse des éditions City - Terre d'HistoireS, de m'avoir permis de découvrir ce formidable roman.



Un livre à mettre sur la table des libraires, bien en évidence et en plusieurs exemplaires. Nos librairies indépendantes sont là pour cela.



Michelle Mazoué a travaillé dans la finance. Aujourd'hui retraitée, elle consacre son temps à ses deux passions, le sport et la littérature. Elle vit à la Tranche-sur-Mer et c'est dans les magnifiques paysages vendéens, entre terre et océan, qu'elle puise l'inspiration de ses romans.



Bonne lecture à vous toutes et à vous tous.
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Quand le destin d’une héroïne a pour toile de fond la guerre franco-prussienne…

1869, Hortense endure régulièrement les violences de Guillaume, son époux, et le beau-père de ses deux jeunes enfants. Elle s’enfuit et parvient à gagner Paris où elle travaille comme couturière. Après avoir rencontré Alceste, un jeune journaliste, elle croit au bonheur. Mais la guerre le lui prend et elle sait que Guillaume veut se venger. Comment sauvera-telle ses enfants ? Et elle, quel sort connaîtra-t-elle ?

Je vous avais quittés lors de ma dernière chronique avec ces mots : la trilogie est publiée, qu’attendre maintenant ? L’amie me dit qu’une nouvelle héroïne attend son heure, l’auteure me dit : chutttt. Eh bien, Hortense est arrivée, et scoop, lisez tranquille, il y aura une suite…

Ce que j’apprécie le plus, chez Michelle Mazoué, c’est son sens de la dramaturgie et son talent pour garder un suspense sans faiblesse grâce à des relances savamment mises en scène. Il y a toujours une petite phrase en fin de chapitre qui garde une tension constante.

Grâce à ses recherches sérieuses, nous redécouvrons le monde de la Presse avec « le petit journal de 1863 », la loi de recrutement parfaitement inégalitaire, Napoléon III prisonnier de Bismarck, les ravages de la variole, et tant d’autres faits de l’Histoire.

L’idée démoniaque née dans la tête de Guillaume m’a séduite, les discussions politiques autour d’une guerre qui serait « un conflit d’un autre temps » m’ont stupéfaite, la description de la guerre en cours m’a intéressée et les problèmes urinaires de Napoléon m’ont tiré un sourire. C’est avec un à-propos caustique que la romancière intègre les pensées d’hier et d’aujourd’hui, c’est finement perçu.

Quant au courage, à l’intelligence et à la volonté des héroïnes, vous le savez, elle ne ménage pas les occasions de leur donner des destins difficiles. Hortense ne déroge pas à la règle en devant se battre pour quitter un mari abject et lutter pour sa survie et celle de ses enfants.

Le visuel de couverture que je trouvais au départ un peu fade m’a convaincu et dans les plis de la jupe qui volent dans la course, je devine toutes les aventures et les actions qu’Hortense va devoir affronter. C’est vif, compact, grisant ; vous ne lâcherez pas ce livre avant les dernières pages. Celles qui pourtant vous donneront envie de continuer…

Je remercie Michelle Mazoué pour la confiance dont elle m’honore et qui me permet de vivre les aventures d’Hortense et des autres bien avant tout le monde.




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Je retrouve enfin Mathilde avec ce tome 3 de la saga « la femme du tailleur » et elle n’a pas changé physiquement, je visualise toujours sa longue chevelure rousse qui flotte au vent et malgré les années qui passent, elle est toujours aussi belle et rebelle ! Côté caractère, elle s’est encore endurcie, façonnée par les épreuves de la vie car il faut bien avouer qu’elle n’a pas été épargnée. On pense alors suivre la vie calme et rangée de Mathilde, Nicolas et Mathieu sur cette merveilleuse île de beauté mais c’est mal connaître notre héroïne qui, une nouvelle fois, va subir le malheur.



Nicolas tombe malade et décède, Mathilde sait qu’elle peut compter sur ses amis et surtout sur Anghjulu, le parrain de Mathieu. Entre eux il y a de l’amour, un amour qu’ils se sont interdits parce que Mathilde était mariée. Anghjulu a même épousé, par désespoir, une femme qui ne lui apporté que des problèmes. Mathilde étant veuve, elle pourrait désormais s’unir à Anghjulu, ces deux là s’aiment éperdument, mais ils ont aussi de forts caractères et s’affrontent bien souvent ! au lieu de communiquer, de se dire ce qu’ils ressentent, chacun s’enferme dans un mutisme. Après une folle nuit d’amour, une querelle, sur un malentendu, éclate, Mathilde prend la fuite, laissant Anghjulu s’occuper de Mathieu.



Michelle Mazoué nous entraîne, d’un côté, dans la vie d’Anghjulu, qui élève son filleul comme son fils, il lui apprend son métier car Mathieu sera, un jour, l’héritier de sa fortune, lui qui n’a pas d’enfants. De l’autre côté, on retrouve la trace de Mathilde et là c’est un peu la douche froide, on s’attendait à beaucoup de choses mais pas à ce que l’on découvre.



Quel bonheur encore une fois de vivre cette histoire avec tous les obstacles qu’elle comporte, tous les rebondissements et le suspense. L’auteure manie à merveille fiction et faits historiques ce qui fait qu’on ne s’ennuie jamais. J’ai l’impression d’être dans l’histoire et j’oscille entre empathie et énervement quant à la situation de Mathilde. Je suis surtout énervée parce qu’elle a fui Anghjulu et laissé son fils, je suis dans la compassion parce que ce qu’elle vit ce n’est pas idéal, même si sa condition financière est très enviable mais ça ne fait pas tout ! J’enrage parce que je trouve que Mathilde passe à côté de sa vie, qu’elle s’oublie une nouvelle fois pour protéger les autres. Mathilde a ce côté fier et en ne disant pas les choses, elle se prive d’un bonheur auquel elle a le droit.



Il s’en passe des années avant que les choses ne bougent, Michelle Mazoué fait durer l’attente, ce moment où on se demande si Mathilde et Anghjulu vont enfin se retrouver. Je peux juste vous dire que la situation est explosive et que l’histoire va, une nouvelle fois, entraîner notre héroïne, sur la mer et la route, le destin de Mathilde serait-il de fuir éternellement ? Ce roman est un joli « page turner », on ne peut le lâcher, on y est suspendu et un peu en apnée il faut bien l’avouer, j’ai peur pour Mathilde et je suis impatiente, je crois que je le suis tout au long du roman !



Encore un beau petit coup de coeur, j’ai adoré cette saga qui m’a fait voyager et m’a rappelé mes cours d’histoire sur la révolution française, on voit que l’auteure est très documentée sur cette période. Ce troisième tome est vraiment excellent, je me demande si ce n’est pas mon préféré….



Merci Michelle pour l’envoi de ce roman et la belle dédicace qui l’accompagne, si vous ne connaissez pas encore cette saga, je vous invite à la lire !
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Ce livre, qui était dans ma pal depuis plusieurs semaines, m’appelait à grand cris, mais au vu des premières pages, je me doutais bien qu’il allait me captiver donc il me fallait quelques heures de liberté. Et cette semaine, il faut avouer qu’on avait plus envie de lire au coin du feu, que de patauger dans la boue même avec les chiens…

Et donc me voilà partie à la découverte de Mathilde jeune femme trop jolie et trop douce, que la vie va se charger de maltraiter.

J’ai aimé suivre les pas de cette jeune fille qu’au début chacun manipule que ce soit le père, la tante ou Louis le compagnon tailleur. Et qui est petit à force de souffrir deviendra une femme forte qui décidera de sa destinée.

Grâce à Michèle Mazoué, j’ai plongé environ 20 ans avant la révolution française dans la Paris du petit peuple. Ici pas de noblesse en dehors de celle des sentiments de certains personnages, mais les petites gens de Paris et les artisans.

C’est une histoire d’amour, mais pas une romance historique banale qui n’aurait d’historique que la période où elle se déroule. Ici, on se retrouve dans une véritable immersion. Les scènes historiques, on le sent bien, on été travaillées et documentées. Les détails sur les corporations et leur fonctionnement, les scènes de pilori, la descente des bagnards vers Toulon etc, sont d’une grande justesse et précision.

C’est un roman que je n’ai pas su lâcher avant la fin, j’étais tellement attachée à Mathilde et Nicolas qu’il fallait que je sache si, et comment ils allaient enfin se retrouver. Je suis même étonnée qu’il fasse 309 pages tellement elles ont défilées vite sur ma liseuse.

J’ai retrouvé chez Michèle Mazoué le même goût du partage historique que j’aimais tant chez Jeanne Bourin.

Vous l’aurez certainement compris, c’est un coup de cœur pour moi, je ne suis d’ailleurs pas la seule puisqu’il est sélectionné pour le prix des auteurs de Vendée.

Si vous aimez l’histoire, les histoires de femmes fortes ou tout simplement les histoires d’amour, vous aimerez ce livre.

Et vous adepte des romans historiques ?
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L'histoire se déroule à La Tranche sur Mer, nous suivons l'histoire de Jeanne, qui n'a pas connu sa mère morte en couche, et qui a subi la maltraitance de son père et de ses grands parents paternels. Courageuse, travailleuse, elle s'en sortira très bien toute seule malgré les commérages des mégères du village. Elle se lit d'amitié avec le nouveau curé et le médecin. Ces trois amis sont très proches et la relation entre Jeanne et Jean-Sébastien, le prêtre, dépasse l'amitié platonique, ils ont une liaison...

A ce moment j'ai de suite pensé à mon livre préféré, Les oiseaux se cachent pour mourir.

Un amour impossible entre une jeune femme et un homme d'église.

Des secrets de famille, une recherche d'identité, ... j'ai bien aimé cette histoire, j'ai passé un très bon moment de lecture.


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Genre : Roman historique

Avis : AVENTUREUX



La rencontre virtuelle avec Michelle Mazoué a eu lieu en juin 2021 autour du roman « Le secret des Jeanne ». Depuis, c’est une belle histoire d’amitié autour de la trilogie débutant avec « La femme du Maître tailleur » et se poursuivant avec « Le mauvais œil ».

Nous sommes au XVIIIème siècle. Mathilde devient Mathieu pour fuir son mari avec l’aide d’Hyppolite, afin de retrouver Nicolas, un bagnard injustement condamné et dont elle est amoureuse. Ils vont réussir à embarquer pour la Corse et vivre enfin ensemble. Mais leur fils disparaît et Mathilde va devoir redevenir quelquefois Mathieu pour espérer trouver paix et tranquillité. Heureusement, La Diseuse va être sur son chemin pour lui faire découvrir la force de ses yeux.

J’ai été étonnée par le visuel de couverture, et puis séduite car elle correspond tellement au personnage ambivalent de Mathilde, belle et avançant souvent masquée.

J’ai apprécié la discussion sur l’Histoire de la Corse, trame du roman qui marie si bien la fiction aventurière avec les événements internes et guerriers entre pays voisins. Les relances sont finement organisées souvent autour des rappels du passé, le suspense est garanti avec la Diseuse, les connaissances de l’époque nous sont révélées très simplement. Quant à la nuit des Mazzeri... Les titres et les sous-titres sont parfaits pour nous faire suivre sans encombre des aventures rocambolesques durant lesquelles une FEMME maîtrise son destin.

J’ai passé, une nouvelle fois, un excellent moment avec Michelle Mazoué, romancière, dont la verve, le brio et la fougue nous laissent en fin de roman une Mathilde sauvée mais de quoi ? Y aurait-il une suite ? L’amie me dit que oui, l’auteure dit : chutttt.

En tout cas, si vous avez lu le tome 1, je sais que vous attendez avec impatience le tome 2. Et sinon, un conseil, achetez les deux en même temps, vos vacances se passeront en bonne compagnie.


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